L'Oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
hellrick
David O. Selznick
Messages : 13823
Inscription : 14 mai 08, 16:24
Liste DVD
Localisation : Sweet Transylvania, Galaxie Transexuelle
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1969)

Message par hellrick »

Je dois confesser que je l'ai vu 4 ou 5 fois mais, même si je l'aime toujours bien, à chaque nouvelles révisions je lui trouve davantage de défauts :oops: ...je pense que je vais arrêter de le revoir et retourner à Ténèbres et Suspiria :fiou:
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

Image
mannhunter
Laspalès
Messages : 17364
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1969)

Message par mannhunter »

Nouvelle édition BR prévue chez l'inévitable Arrow fin Juin

Image


Release Dates: 19/20 June
Limited to 4,000 in the UK and 4,000 in the US

In 1970, young first-time director Dario Argento (Deep Red, Suspiria) made his indelible mark on Italian cinema with The Bird with the Crystal Plumage – a film which redefined the ‘giallo’ genre of murder-mystery thrillers and catapulted him to international stardom.

Sam Dalmas (Tony Musante, We Own the Night), an American writer living in Rome, inadvertently witnesses a brutal attack on a woman (Eva Renzi, Funeral in Berlin) in a modern art gallery. Powerless to help, he grows increasingly obsessed with the incident. Convinced that something he saw that night holds the key to identifying the maniac terrorising Rome, he launches his own investigation parallel to that of the police, heedless of the danger to both himself and his girlfriend Giulia (Suzy Kendall, Spasmo)…

A staggeringly assured debut, The Bird with the Crystal Plumage establishes the key traits that would define Argento’s filmography, including lavish visuals and a flare for wildly inventive, brutal scenes of violence. With sumptuous cinematography by Vittorio Storaro (Apocalypse Now) and a seductive score by legendary composer Ennio Morricone (Once Upon a Time in the West), this landmark film has never looked or sounded better in this new, 4K-restored limited edition from Arrow Video!

LIMITED EDITION CONTENTS:
• Brand new 4K restoration of the film from the camera negative in its original 2.35:1 aspect ratio, produced by Arrow Video exclusively for this release
• High Definition Blu-ray (1080p) and Standard Definition DVD presentations
• Original mono Italian and English soundtracks (lossless on the Blu-ray Disc)
• English subtitles for the Italian soundtrack
• Optional English subtitles for the deaf and hard of hearing for the English soundtrack
• New audio commentary by Troy Howarth, author of So Deadly, So Perverse: 50 Years of Italian Giallo Films
• The Power of Perception, a new visual essay on the cinema of Dario Argento by Alexandra Heller-Nicholas, author of Devil’s Advocates: Suspiria and Rape-Revenge Films: A Critical Study
• New analysis of the film by critic Kat Ellinger
• New interview with writer/director Dario Argento
• New interview with actor Gildo Di Marco (Garullo the pimp)
• Reversible sleeve featuring original and newly commissioned artwork by Candice Tripp
• Double-sided fold-out poster featuring
• 6 Lobby Card reproductions
• Limited edition 60-page booklet illustrated by Matthew Griffin, featuring an appreciation of the film by Michael Mackenzie, and new writing by Howard Hughes and Jack Seabrook
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99493
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par Jeremy Fox »

Chronique classikienne signée Philippe Paul à l'occasion de la prochaine reprise salles de nombreux des films du cinéaste.
mannhunter
Laspalès
Messages : 17364
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par mannhunter »

Juste chronique :) ...il faudrait que je lise le Fredric Brown, le film d'Argento en est-il une adaptation fidèle ou reprend-il juste quelques détails, idées?
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24077
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par Rick Blaine »

mannhunter a écrit :Juste chronique :) ...il faudrait que je lise le Fredric Brown, le film d'Argento en est-il une adaptation fidèle ou reprend-il juste quelques détails, idées?
Je n'ai pas pu lire le bouquin, donc je ne sais pas précisément. ;)
Je sais juste que la production n'a pas pu acheter les droits et que ça explique qu'il n'en soit pas fait mention au générique.
mannhunter
Laspalès
Messages : 17364
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par mannhunter »

Rick Blaine a écrit :
mannhunter a écrit :Juste chronique :) ...il faudrait que je lise le Fredric Brown, le film d'Argento en est-il une adaptation fidèle ou reprend-il juste quelques détails, idées?
Je n'ai pas pu lire le bouquin, donc je ne sais pas précisément. ;)
Je sais juste que la production n'a pas pu acheter les droits et que ça explique qu'il n'en soit pas fait mention au générique.
Je viens de trouver cet avis sur amazon... :) :

Sweeney, un journaliste à la dérive, se retrouve un soir sur le théâtre d'une agression dont a été victime une jeune et jolie femme. La victime s'en sort avec une blessure légère à l'abdomen, sauvée visiblement par la présence et l'intervention de son chien, mais son agression survient dans un contexte particulier. En effet, un tueur que tout le monde surnomme l'éventreur en est à son quatrième meurtre, toujours sur de jeunes et jolies femmes blondes. Sweeney, que son journal sollicite à nouveau pour apporter son témoignage, reprend du service et conduit une enquête journalistique approfondie, en jouant au chat et à la souris avec la police qui le tient dans la liste de ses suspects. Avec « La belle et la bête », Fredric Brown nous livre un polar parfaitement calibré comme savent les concocter les auteurs américains. On y retrouve les ingrédients classiques : l'alcool, les rapports ambivalents entre la police et la presse et un zeste de marginalité chez ce personnage décalé et sympathique qui va finir par provoquer l'assassin et faire surgir la vérité. Un très bon polar qui date un peu mais qui est bien écrit et qui se lit facilement. A découvrir !

Image

Par contre sait-on si la ressortie de la semaine prochaine proposera la copie recadrée par Storaro -qui n'aime pas le film- ou une autre version?
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24077
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par Rick Blaine »

mannhunter a écrit : Par contre sait-on si la ressortie de la semaine prochaine proposera la copie recadrée par Storaro -qui n'aime pas le film- ou une autre version?
Je vais essayer d'avoir l'info. :wink:
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30722
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par tenia »

Je parie sur la version recadrée, car la nouvelle restauration a été effectuée exclusivement par Arrow, mais sait-on jamais.
Avatar de l’utilisateur
Watkinssien
Etanche
Messages : 17066
Inscription : 6 mai 06, 12:53
Localisation : Xanadu

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par Watkinssien »

De tous les Argento, cinéaste dont la filmographie me procure au mieux rigolade et quelques séquences visuelles marquantes au pire (et beaucoup, beaucoup plus souvent) consternation et agacement, L'oiseau au plumage de cristal est sans doute le film que j'apprécie le plus du cinéaste. Cela vient très certainement de savoir que c'est le premier travail de réalisation et que son envie de cinéma y est palpable, attachante dans ses idées visuelles.

Il n'en demeure pas moins que l'ensemble reste inégal, à mes yeux, et contient déjà ce que je ne supporte pas chez Argento, cette volonté d'en faire trop pour pas grand chose, non pas que je n'apprécie pas l'idée que l'art de la mise en scène puisse transcender n'importe quelle intrigue abracadabrante (au contraire même). Chez lui, c'est devenu totalement systématique et ce premier film n'échappe déjà pas à la règle.

Par contre, superbe musique de Morricone.
Image

Mother, I miss you :(
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par Major Tom »

Watkinssien a écrit :De tous les Argento, cinéaste dont la filmographie me procure au mieux rigolade et quelques séquences visuelles marquantes au pire (et beaucoup, beaucoup plus souvent) consternation et agacement, L'oiseau au plumage de cristal est sans doute le film que j'apprécie le plus du cinéaste.
Pareil.
Par exemple, je trouve toujours quelques longueurs à celui qu'une partie des cinéphiles (Thoret le premier) considère comme son chef-d'œuvre, Profondo rosso, ou n'aime pas du tout la fin ringarde de celui que l'autre partie des cinéphiles (Thoret compris) considère comme son chef-d'œuvre, Suspiria.
L'Oiseau au plumage de cristal a peut-être quelques défauts mais ils sont attachants comme le sont les défauts des premiers films. Tout y est, de la photographie aux décors, de la musique génialissime à la référence à l'intrigue de Blow-Up, les couleurs, l'assassin ganté de cuir, les filles dénudées en détresse, tout, tout ce qui fait le giallo est là. Limite, Argento pouvait arrêter le cinéma après ce film. :mrgreen:

Bravo Philippe pour l'analyse.
Avatar de l’utilisateur
Rick Blaine
Charles Foster Kane
Messages : 24077
Inscription : 4 août 10, 13:53
Last.fm
Localisation : Paris

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par Rick Blaine »

Major Tom a écrit : Bravo Philippe pour l'analyse.
Merci :wink:
Avatar de l’utilisateur
hellrick
David O. Selznick
Messages : 13823
Inscription : 14 mai 08, 16:24
Liste DVD
Localisation : Sweet Transylvania, Galaxie Transexuelle
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par hellrick »

Major Tom a écrit : Par exemple, je trouve toujours quelques longueurs à celui qu'une partie des cinéphiles (Thoret le premier) considère comme son chef-d'œuvre, Profondo rosso
EN tout cas la version courte est bien meilleur que la version trop longue avec ses 30 minutes de scènes inutiles :fiou:
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

Image
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par Major Tom »

hellrick a écrit :
Major Tom a écrit : Par exemple, je trouve toujours quelques longueurs à celui qu'une partie des cinéphiles (Thoret le premier) considère comme son chef-d'œuvre, Profondo rosso
EN tout cas la version courte est bien meilleur que la version trop longue avec ses 30 minutes de scènes inutiles :fiou:
Oui c'est vrai, j'oublie qu'il y a une version courte, meilleure il est vrai, et par laquelle j'ai découvert le film...
Ce qui est dommage, c'est que j'aime bien la première scène de la version longue (David Hemmings répète avec ses musiciens). J'aimerais une version qui serait la version courte avec juste cette scène en plus au début.
Je crois aussi que le plan où Hemmings et Nicolodi marchent dans une allée du cimetière, filmés au téléobjectif, en plan fixe serré sur eux, ne figure pas non plus dans la version courte. Superbe plan, dommage.
Mais bon, L'oiseau au plumage de cristal reste vraiment son meilleur pour moi. ;)
mannhunter
Laspalès
Messages : 17364
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par mannhunter »

hellrick a écrit :
Major Tom a écrit : Par exemple, je trouve toujours quelques longueurs à celui qu'une partie des cinéphiles (Thoret le premier) considère comme son chef-d'œuvre, Profondo rosso
EN tout cas la version courte est bien meilleur que la version trop longue avec ses 30 minutes de scènes inutiles :fiou:
Je l'ai revue la semaine dernière et je suis d'accord pour dire qu'il y a quelques longueurs, une durée un peu excessive (plus de deux heures quand même)...ces scènes digressions avec le duo -pourtant excellent- Hemmings/Nicolodi...par contre que le film est est beau sur grand écran :shock:
Avatar de l’utilisateur
Farnaby
Doublure lumière
Messages : 516
Inscription : 5 août 17, 22:14

Re: L'oiseau au plumage de cristal (Dario Argento - 1970)

Message par Farnaby »

Je viens de voir mes deux premiers Argento (à 48 ans...), L’oiseau et Rouge profond justement, dans cet ordre. Le premier m’a assez plu : l’enquête au déroulement assez lâche, certains plans, certaines idées, comme l’enfermement du héros dans le sas de verre... Surtout, j’aime les deux utilisations du son (le cri de l’oiseau) et de l’image (ce que le héros voit sans voir dans la scène originelle), comme une sorte de réminiscence du Blow Up d’Antonioni. Cela dit, les personnages manquent terriblement de profondeur, l’assassin notamment, mais aussi le héros, lisse, transparent (heureusement le policier italien a beaucoup plus de chair).
Rouge profond (version longue), lui, m’a semblé très mauvais. C’est une copie conforme de L’oiseau, mais boursouflée, complaisante et pour tout dire franchement ridicule, hormis quelques moments, comme les séquences avec Macha Méril, quelques plans dans la maison. Mais pour cela, il faut subir les interminables dialogues entre Hemings et son ami, les tentatives comiques ratées avec l’insupportable journaliste, la musique atroce, et notamment la chanson enfantine – tout ce qui concerne l’enfance, la scène originelle etc. relève d’ailleurs pour moi du grand guignol.
Il me reste le BR de Suspiria à voir.
Répondre