Marcel L'Herbier (1888-1979)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Toutou
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Re: Marcel L'Herbier (1890-1979)

Message par Toutou »

Bonjour, et connaissez-vous son Adrienne Lecouvreur, de 38, avec le couple Yvonne Printemps et Pierre Fresnay ? Film mythique, apparemment...
The Eye Of Doom
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Re: Marcel L'Herbier (1890-1979)

Message par The Eye Of Doom »

J'ai tenté de regarder ses deux Rouletabille.
Les copies proposées sur les DVD sont moyennes mais sans gros problèmes. Il y a quelques problèmes de captation du son comme souvent sur les fîlms de cette epoque.
Je gardais un très loin souvenir de ces fîlms vus enfant et qui m avaient plu.
Aujourd hui c est un peu dur...
J ai tenu sur le mystere mais sans plus. Roland Toutain campe un Rouletabille jeune et enlevé bien en phase avec le personnage. On sent la volonté de faire un équivalent des fîlms US à mystere ou monstres de l'époque. Il y a quelques plans réussis comme le panoramique dans la chambre jaune démontrant l'absence de cachette et issue. Le vrai problème est le reste du casting tres inégal avec notamment Hugette Duflot tres mauvaise dans le rôle de Mathilde Stangerson ce qui tue les aspects dramatiques du film. De plus le rythme est décousu avec alternance de scènettes humoristiques qui freine la tension dramatique ( le film de Podalydes a le même problème notamment pour le parfum).
On s ennuie poliment....

J'ai attaqué ensuite le parfum mais même cause mêmes effets : j'ai laissé tomber au bout d'une demi heure. Pas d'unité, humour daté, interprétation trop aléatoire.
bruce randylan
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par bruce randylan »

Mes deux dernières séances avant le confinement lors d'un cycle Marcel L'Herbier chez Pathé

Le carnaval des vérités (1920) est un assez bon drame sur fond d'hypocrisie et de manipulations dans le milieu aristocratique : une comtesse criblée de dettes et un de ses amis essaient de pousser un jeune homme - en rupture avec ses origines modestes et provinciales - à courtiser une femme mariée pour faire chanter son mari. Or le jeune homme est amoureux d'une jeune fille pure.
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L'argument en lui-même est assez invraisemblable, avec un discours moralisateur assez réactionnaire (presque famille-travail-patrie avant l'heure) avec un stratagème trop emberlificotée auquel on ne croit pas franchement, y compris dans sa gestion du temps, en revanche le film mérite un coup d’œil pour sa dimension visuelle. Les décors sont une fois de plus chez L'Herbier très réussis (avec la première contribution de Claude Autant-Lara au cinéma en s'occupant des décors "rustiques" des parents de "l’appât"), une somptueuse direction artistique et une très belle photographie. Le film déborde surtout d'effets et figures de style en même temps et/ou tour à tour brillantes, originales, kitsch et redondantes (des personnages se transformant en cartes à jouer). Mais ces bonnes intentions dans les recherches plastiques, comme l'interprétation sobre et contenus, peuvent s'apprécier pour ce qu'elles sont. Elles transcendent même le film en apportant un intérêt supplémentaire au déroulement de l'intrigue que le simple argument narratif ne parvenait à installer.

Le bercail (1919)
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Gros plantage sur quasiment toute la ligne.
Non seulement l'histoire est encore très moralisatrice (où une femme mariée abandonne son mari trop froid à son goût pour lui préférer un jeune homme égoïste et arriviste qui la décevra) mais cette fois la dimension visuelle ne dépasse jamais le strict exercice de style chichiteux, prétentieux et vain. L'herbier ne m'a jamais donné le sentiment qu'il cherchait à enrichir ses personnages et leur psychologie même s'il faut reconnaître que pour un film de 1919 il y a une vraie ambition pour sortir des sentiers battus et chercher une forme nouvelle d'expression. L'herbier veut faire de l'art avec un grand A en s'affranchissant des conventions, tout en oubliant au passage de faire un film. Ca n'a pas fonctionné sur moi et très rapidement, c'est l'ennui et le pure détachement qui priment. Au moins ça dure 1h10.
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par vfelix »

Bonjour @tous pour mon premier message parmi vous, initié par ma recherche d'un film dont je garde bêtement la VHS, car n'ayant aucun moyen d'en trouver un malheureux DVD: La nuit fantastique. C'est un film que j'aime énormément pour son histoire et sa réalisation tout en élégance. Je classe ce film dans la catégorie que j'appelle les "contes pour adultes" et que les anglais nomme parfois "realistic fairy-tale". Dans cette catégorie je place des films que j'adore: Bienvenue Mr Chance (peter selers), Milagro (Robert Redford), Forrest Gump et tant d'autre. Ce genre est toujours un grand plaisir pour les adultes ayant toujours une part d'enfance, et la nuit fantastique un des plus beaux exemple, même si en même temps le moins légitime, car la dimension fantastique de l'histoire est onirique à défaut d'être réelle.

PS: le wiki en français de ce film est plutôt laconique. Heureusement la version anglaise est plus prolixe et intéressante. Je soupçonne les français d'être parfois aveuglés par l'envie d'oublier la période sombre de l'occupation.
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Watkinssien
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par Watkinssien »

vfelix a écrit : 7 mars 21, 17:08

PS: le wiki en français de ce film est plutôt laconique. Heureusement la version anglaise est plus prolixe et intéressante. Je soupçonne les français d'être parfois aveuglés par l'envie d'oublier la période sombre de l'occupation.

Bienvenue et bonjour! :)

C'est un très beau film de L'Herbier, une authentique réussite du cinéma fantastique. Ce serait d'ailleurs dommage que cette envie d'oublier pourrait exister, surtout que la période de l'Occupation pour le cinéma français est plus qu'intéressante et compte de nombreuses œuvres majeures.
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bruce randylan
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par bruce randylan »

Première séance en salle pour 2021 !

Le vertige (1927)

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Profitant du trouble de la révolution soviétique, un général assassine l'amant de son épouse avant de fuir avec elle sur la côté d'Azur. Cette dernière y rencontre un jeune homme, parfait sosie de son ancien amour.

Sans être le plus ambitieux ni le plus abouti des films muets de L'Herbier, ce mélodrame possède tout de même un certain nombre de qualité notables, malheureusement diluées durant 2h20. Celà permet certes de s'attarder sur la psychologie et les états d'âmes des personnages, mais sans pour autant gommer les réserves d'un scénario pas très subtil et dont certains effets "dramatiques" virent presque au running gag comme l'arme à feu que dégaine à tout bout de champ le général. C'est d'ailleurs l'un des reproches principales que l'on peut formuler envers le film : un "méchant" sans grande subtilité et dont la dimension pathétique n'est pas assez marqué pour qu'on puisse le percevoir autrement que comme un obstacle basique à la réunion des amoureux. L'interprétation est d'ailleurs un peu défaillante ou parfois trop théâtrale, surtout pour Emmy Lynn dont on se demande parfois ce qui provoque l'adulation immédiate de Jacques Catelain.
En revanche, et une nouvelle fois avec le cinéaste, la direction artistique est plutôt solide (même si l'ouverture en Russie trahisse une reconstitution manquant de budget) avec un agréable noir et blanc, un soin évident aux décors et aux mobiliers, et l'intensité dramatique reste quoi qu'il en soit bien présente sur plusieurs séquences qu'elles soient de l'ordre de l'intime ou du tumulte comme lors d'une soirée mondaine.
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Le film se trouve très facilement sur youtube accessoirement :wink:
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par John Holden »

bruce randylan a écrit : 27 mai 21, 15:44 Première séance en salle pour 2021 !

Le vertige (1927)

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Profitant du trouble de la révolution soviétique, un général assassine l'amant de son épouse avant de fuir avec elle sur la côté d'Azur. Cette dernière y rencontre un jeune homme, parfait sosie de son ancien amour.

Sans être le plus ambitieux ni le plus abouti des films muets de L'Herbier, ce mélodrame possède tout de même un certain nombre de qualité notables, malheureusement diluées durant 2h20. Celà permet certes de s'attarder sur la psychologie et les états d'âmes des personnages, mais sans pour autant gommer les réserves d'un scénario pas très subtil et dont certains effets "dramatiques" virent presque au running gag comme l'arme à feu que dégaine à tout bout de champ le général. C'est d'ailleurs l'un des reproches principales que l'on peut formuler envers le film : un "méchant" sans grande subtilité et dont la dimension pathétique n'est pas assez marqué pour qu'on puisse le percevoir autrement que comme un obstacle basique à la réunion des amoureux. L'interprétation est d'ailleurs un peu défaillante ou parfois trop théâtrale, surtout pour Emmy Lynn dont on se demande parfois ce qui provoque l'adulation immédiate de Jacques Catelain.
En revanche, et une nouvelle fois avec le cinéaste, la direction artistique est plutôt solide (même si l'ouverture en Russie trahisse une reconstitution manquant de budget) avec un agréable noir et blanc, un soin évident aux décors et aux mobiliers, et l'intensité dramatique reste quoi qu'il en soit bien présente sur plusieurs séquences qu'elles soient de l'ordre de l'intime ou du tumulte comme lors d'une soirée mondaine.
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Vu à la fondation Pathé ?
Petite question de néophyte : hors confinement il ne risque pas d'y avoir davantage de séances en soirée exceptés les mardi ?
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bruce randylan
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par bruce randylan »

Oui, vu à la Fondation Pathé. D'après le planning actuel (et celui du prochain cycle qui vient d'être mis en ligne), il n'y a pas davantage de projection en soirées.

Et en parlant Fondation Pathé, ils viennent d'ouvrir un agréable salon de thé/café dans l'arrière cour. On y trouve aussi une petite librairie, salle d'études avec 4 postes informatiques où l'on peut consulter des films numérisés qui devraient être renouvelés chaque semaine (surtout des courts métrages). Un nouveau site internet devrait également voir le jour prochainement.
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par bruce randylan »

Nuits de princes (1929)

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Dernier film muet pour Marcel l'Herbier et si j'ai des réserves sur le scénario, la forme est régulièrement d'une grande virtuosité pour qu'elle se suffise presque à elle-même. L'histoire met en scène un trio amoureux entre un malade (Vassia) sous le charme d'Hélène qui finit par l'épouser pour provoquer le Prince Fedor dont l'arrogance ne la laisse pas insensible. Le tout pour 2 heures de chassé-croisé un brin gonflé artificiellement, que n'avantage pas une psychologie prétexte. Ce n'est pas très subtil et on n'est pas particulièrement passionné par les revirements sentimentaux d'Hélène. En revanche comme je disais, c'est un feu d'artifice formel pour L'herbier sans doute grisé par la succès de L'Argent . Je ne me souviens plus exactement de la nature précise des nombreux mouvements de caméra mais dans Nuits de princes, on a parfois l'impression par la fluidité, la précision et la légèreté de ses mouvements à grand renfort de vertigineux travellings circulaires ou rapides mouvements se faufilant entre les portes et les comédiens. Quand cela accompagne la présentation d'un lieu, une tension entre protagonistes ou le climax, c'est d'un brio remarquable et cela décuple l'intensité de la scène. A d'autres moments en revanche (dans les moments creux), ça semble faire un peu cache misère ou du remplissage gratuit, d'autant que certaines scènes sont étirées (le spectacle de cavalerie) ou que l'on stagne dans les mêmes décors. Reste que les 20 dernières minutes sont anthologiques avec une caméra virevoltante qui suit Fedor dans sa danse survoltée.
A priori, le film fut sonorisé pour sa sortie en 1930 mais c'est une version muette que la Fondation Pathé a projetée.
Restauré en 1988, pas grand chose n'a été fait pour le sauvegarder depuis, la copie de la Cinémathèque Française commence a devenir fragile et c'est pour ça que Nuits de Princes n'a eu droit qu'à un seul passage.
Quant à Don Juan et Faust, seul titre muet manquant à ce cycle, une des responsables ne sait pas trop les raisons de son absence si ce n'est qu'aucune copie n'a pu être localisée. Donc soit la copie de la Cinémathèque est trop abîmée (elle tournait encore dans l'Histoire permanente du cinéma en 2013) soit elle est en cours de restauration.
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par Lionel »

bruce randylan a écrit : 27 mai 21, 15:44 Première séance en salle pour 2021 !

Le vertige (1927)

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Profitant du trouble de la révolution soviétique, un général assassine l'amant de son épouse avant de fuir avec elle sur la côté d'Azur. Cette dernière y rencontre un jeune homme, parfait sosie de son ancien amour.

Sans être le plus ambitieux ni le plus abouti des films muets de L'Herbier, ce mélodrame possède tout de même un certain nombre de qualité notables, malheureusement diluées durant 2h20. Celà permet certes de s'attarder sur la psychologie et les états d'âmes des personnages, mais sans pour autant gommer les réserves d'un scénario pas très subtil et dont certains effets "dramatiques" virent presque au running gag comme l'arme à feu que dégaine à tout bout de champ le général. C'est d'ailleurs l'un des reproches principales que l'on peut formuler envers le film : un "méchant" sans grande subtilité et dont la dimension pathétique n'est pas assez marqué pour qu'on puisse le percevoir autrement que comme un obstacle basique à la réunion des amoureux. L'interprétation est d'ailleurs un peu défaillante ou parfois trop théâtrale, surtout pour Emmy Lynn dont on se demande parfois ce qui provoque l'adulation immédiate de Jacques Catelain.
En revanche, et une nouvelle fois avec le cinéaste, la direction artistique est plutôt solide (même si l'ouverture en Russie trahisse une reconstitution manquant de budget) avec un agréable noir et blanc, un soin évident aux décors et aux mobiliers, et l'intensité dramatique reste quoi qu'il en soit bien présente sur plusieurs séquences qu'elles soient de l'ordre de l'intime ou du tumulte comme lors d'une soirée mondaine.
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Vu aujourd’hui à la Fondation Pathé-Seydoux et parfaitement d’accord avec ton avis. Ce n’est pas aussi bien que les films plus célèbres de L’Herbier mais ça n’en est pas moins un beau film réussi, avec quelques faiblesses.
Sur le chemin du retour, j’ai eu soudain la révélation qu’il s’agit de l’histoire d’une femme qui voit l’homme qu’elle aime mourir quasi sous ses yeux. Elle le pleure puis en retrouve le sosie dont elle tombe aussi amoureuse. Et ça m’a rappelé un autre film, portant le même titre, réalisé aux Etats-Unis une trentaine d’années plus tard par un réalisateur d’origine anglaise, dans lequel un homme perd la femme qu’il aime et retombe ensuite amoureux d’une autre femme qui lui ressemble tant. Le titre du film américain est-il un hommage à L’Herbier ? Je ne l’ai jamais lu nulle part mais me pose la question.
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par Supfiction »

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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par Supfiction »

Comme je n’ai pas trouvé d’avis sur le film sur le forum, j’ai été en chercher un ici:
https://homepopcorn.fr/test-blu-ray-lav ... -lherbier/
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Re: Marcel L'Herbier

Message par Supfiction »

Tommy Udo a écrit : 4 mars 08, 12:12
Dans les prochains jours, je vais tenter Les Derniers Jours de Pompéi, mais je ne m'attends pas du tout à une grande découverte.
Tu as eu le temps de le voir ?
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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par Watkinssien »

Très rare interview filmée de Marcel L'Herbier, absolument passionnante:

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Re: Marcel L'Herbier (1888-1979)

Message par Supfiction »

Watkinssien a écrit : 6 sept. 22, 09:56 Très rare interview filmée de Marcel L'Herbier, absolument passionnante:

Effectivement. Merci.
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