L'homme qui n'a pas d'étoiles (King Vidor - 1955)

[Alex Blackwell]

L'homme qui n'a pas d'étoile de King Vidor (1954) VHS Universal : Toujours autant de plaisir à revoir ce western qui aborde le thème des clôtures des terres par le fil barbelé. Ce film comporte des scènes dures (un homme est pris dans les barbelés, un autre est attaché avec) et des moments d'apaisement et d'humour (les rencontres entre la séduisante Jeanne Crain et l'entraîneuse au bon coeur Claire Trevor. Le comédien Kirk Douglas incarne ce cow-boy au passé mystérieux Spoiler Son frère est mort et lui-même fut blessé à cause des barbelés Fin du spoiler avec fougue et son charisme habituel.
8,5/10

d'aucuns le considèrent comme le western idéal: durée pas trop longue, action, beauté de la mise en image, charisme des personnages...C'est un peu insultant pour le western considéré somme toute comme un aimable divertissement mais ces qualités sont toutes présentes dans le film indéniablement.

[bogart]

L'homme qui n'a pas d'étoile de King Vidor (1954) VHS Universal : Toujours autant de plaisir à revoir ce western qui aborde le thème des clôtures des terres par le fil barbelé. Ce film comporte des scènes dures (un homme est pris dans les barbelés, un autre est attaché avec) et des moments d'apaisement et d'humour (les rencontres entre la séduisante Jeanne Crain et l'entraîneuse au bon coeur Claire Trevor. Le comédien Kirk Douglas incarne ce cow-boy au passé mystérieux Spoiler Son frère est mort et lui-même fut blessé à cause des barbelés Fin du spoiler avec fougue et son charisme habituel.
8,5/10

d'aucuns le considèrent comme le western idéal: durée pas trop longue, action, beauté de la mise en image, charisme des personnages...C'est un peu insultant pour le western considéré somme toute comme un aimable divertissement mais ces qualités sont toutes présentes dans le film indéniablement.

Tout à fait !

Encore un film dont la sortie en DVD (zone 2) se fait désirer.
(Les couleurs de ma VHS commencent à pâlir)

[Alex Blackwell]

(Les couleurs de ma vhs commencent à pâlir)

les couleurs d'une vhs sont malheureusement pales dès le début.

[Jeremy Fox]

d'aucuns le considèrent comme le western idéal: durée pas trop longue, action, beauté de la mise en image, charisme des personnages...C'est un peu insultant pour le western considéré somme toute comme un aimable divertissement mais ces qualités sont toutes présentes dans le film indéniablement.

Tout à fait !

J'en rajoute une couche sur ce film presque parfait

[Alligator]

7/10
Le sens du cadre chez Vidor s'il ne fascine pas reste néanmoins un des atouts majeurs de ce film avec la prestation très active de Kirk Douglas.
Le scénario a le mérite d'amener quelques surprises, cassant quelques clichés du western.
J'ai bien aimé le divertissement, l'efficacité de la réalisation, cependant ce n'est pas non plus le très grand western qu'on m'avait promis. Quelques approximations psychologiques, quelques exubérances chez les personnages, quelques raccourcis, quelques protubérances de la mise en scène... atténuent mon enthousiasme sans pour autant l'annihiler franchement. Un bon western, bien fait, avec quelques légers plus et très légers moins.

[Watkinssien]

Excellent western, démesuré, brillant, excessif.

Une perle qui démontre que Vidor le Maître était à l'aise de partout !

[cinephage]

L'homme qui n'a pas d'étoile, de King Vidor

Sans vraiment être un mauvais film, ce western de Vidor m'a énormément déçu. Tout d'abord, eu égard à son excellente réputation, j'ai eu la surprise de voir une pochade, dans laquelle Kirk Douglas cabotine à tout va, y allant de mimique en grimace, multipliant les éléments de comédies dont le principe est de tourner en dérision les stéréotypes du western, au détriment d'un jeunot "en cours d'initiation".

Il y a pourtant plein de thèmes intéressants, dans le film. Mais tous sont sacrifiés au profit d'un Douglas sautillant et toujours en quête d'un bon mot à placer.

Spoiler (cliquez pour afficher)

A aucun moment, le drame, pourtant fondé (le récit évoque le thème grave de la lutte entre les éleveurs pour le fourrage, qui débouche sur une restriction des territoires, et, en conséquent, la disparition à terme d'une certaine vision de la liberté individuelle) ne prend le pas sur la comédie bouffonne. La relation entre le héros et le jeunot qui le suit aurait pu gagner en profondeur (Borden Chase oblige), mais non, ça reste caricatural et prétexte à de perpétuelles plaisanteries.

Ensuite, une bande originale dans le ton comico-western, qui renoue avec la tradition des cow-boys chantant (à laquelle je n'adhère pas outre mesure), une photographie peu intéressante, des costumes clinquants (j'ai pensé à Retour vers le futur 3, au début), des scènes d'action faibles qui n'intéressent pas le réalisateur...
Tout cela débouche sur un film qui se laisse regarder, certes, mais s'oubliera bien vite.

[Alfred Kralik]

L'homme qui n'a pas d'étoile, de King Vidor

Sans vraiment être un mauvais film, ce western de Vidor m'a énormément déçu. Tout d'abord, eu égard à son excellente réputation, j'ai eu la surprise de voir une pochade, dans laquelle Kirk Douglas cabotine à tout va, y allant de mimique en grimace, multipliant les éléments de comédies dont le principe est de tourner en dérision les stéréotypes du western, au détriment d'un jeunot "en cours d'initiation".

Il y a pourtant plein de thèmes intéressants, dans le film. Mais tous sont sacrifiés au profit d'un Douglas sautillant et toujours en quête d'un bon mot à placer.

Spoiler (cliquez pour afficher)

A aucun moment, le drame, pourtant fondé (le récit évoque le thème grave de la lutte entre les éleveurs pour le fourrage, qui débouche sur une restriction des territoires, et, en conséquent, la disparition à terme d'une certaine vision de la liberté individuelle) ne prend le pas sur la comédie bouffonne. La relation entre le héros et le jeunot qui le suit aurait pu gagner en profondeur (Borden Chase oblige), mais non, ça reste caricatural et prétexte à de perpétuelles plaisanteries.

Ensuite, une bande originale dans le ton comico-western, qui renoue avec la tradition des cow-boys chantant (à laquelle je n'adhère pas outre mesure), une photographie peu intéressante, des costumes clinquants (j'ai pensé à Retour vers le futur 3, au début), des scènes d'action faibles qui n'intéressent pas le réalisateur...
Tout cela débouche sur un film qui se laisse regarder, certes, mais s'oubliera bien vite.

J'ai été déçu aussi.

[cinephage]

L'homme qui n'a pas d'étoile, de King Vidor
Tout cela débouche sur un film qui se laisse regarder, certes, mais s'oubliera bien vite.

J'ai été déçu aussi.

Je pense volontiers que si j'avais vu ce film sans en avoir d'attente particulière, j'aurais été moins déçu. En lisant le bouquin de Brion, on voit qu'il a été vite fait (22 jours, c'est le temps de tournage d'une fiction télé, à la différence essentielle que le scénario a également été écrit rapidement), et que Douglas y a joué un rôle majeur (et, peut-être, sans retenue).

Peut-être aussi que l'adulation que certains portent à Vidor (dont c'est le second film que je vois) les a porté à suradorer le film, en dépit de ses faiblesses pourtant remarquables.

Cela dit, je pense pouvoir le montrer à mes enfants, qui en riront vraisemblablement plus que moi.

[Roy Neary]

Peut-être aussi que l'adulation que certains portent à Vidor (dont c'est le second film que je vois) les a porté à suradorer le film, en dépit de ses faiblesses pourtant remarquables.

Euh... non.
Pas d'adulation, mais il est vrai que les thèmes développés dans ce film sont propres au meilleur cinéma de King Vidor.
Je suis étonné par votre déception, surtout que l'aspect humoristique que tu soulèves ne me semble pas si prééminent que ça. Le drame est certes sous-jacent pendant un certain temps, mais cet aspect dramatique est bien ce qu'on retient du film (de même que le traitement historique, qui me fait dire que le scénario de Borden Chase est très loin d'être bâclé).
Quant à la photo de Russel Metty, je la trouve au contraire magnifique.

[Jeremy Fox]

Peut-être aussi que l'adulation que certains portent à Vidor (dont c'est le second film que je vois) les a porté à suradorer le film, en dépit de ses faiblesses pourtant remarquables.

Euh... non.
Pas d'adulation, mais il est vrai que les thèmes développés dans ce film sont propres au meilleur cinéma de King Vidor.
Je suis étonné par votre déception, surtout que l'aspect humoristique que tu soulèves ne me semble pas si prééminent que ça. Le drame est certes sous-jacent pendant un certain temps, mais cet aspect dramatique est bien ce qu'on retient du film (de même que le traitement historique, qui me fait dire que le scénario de Borden Chase est très loin d'être bâclé).
Quant à la photo de Russel Metty, je la trouve au contraire magnifique.

Oui, tout pareil surtout que pas spécialement fan de Vidor excepté pour ce film-ci, The Crowd et The Fountainhead. Certes Kirk Douglas a un rôle qui le pousse à cabotiner un peu plus qu'à l'habitude mais l'aspect dramatique est bel et bien présent. De plus, je trouve la photographie et la mise en scène somptueuses.

[phylute]

Peut-être aussi que l'adulation que certains portent à Vidor (dont c'est le second film que je vois) les a porté à suradorer le film, en dépit de ses faiblesses pourtant remarquables.

Euh... non.
Pas d'adulation, mais il est vrai que les thèmes développés dans ce film sont propres au meilleur cinéma de King Vidor.
Je suis étonné par votre déception, surtout que l'aspect humoristique que tu soulèves ne me semble pas si prééminent que ça. Le drame est certes sous-jacent pendant un certain temps, mais cet aspect dramatique est bien ce qu'on retient du film (de même que le traitement historique, qui me fait dire que le scénario de Borden Chase est très loin d'être bâclé).
Quant à la photo de Russel Metty, je la trouve au contraire magnifique.

Ben oui quoi. Et les meilleurs drames naissent de la comédie !
Si Douglas cabotine (de manière géniale d'ailleurs), si Vidor et Chase aménagent de nombreux passages comiques, jamais je n'ai senti la moindre moquerie envers les codes du western. Et surtout la gravité du propos en ressort de la plus belle manière.

[Kevin95]

Euh... non.
Pas d'adulation, mais il est vrai que les thèmes développés dans ce film sont propres au meilleur cinéma de King Vidor.
Je suis étonné par votre déception, surtout que l'aspect humoristique que tu soulèves ne me semble pas si prééminent que ça. Le drame est certes sous-jacent pendant un certain temps, mais cet aspect dramatique est bien ce qu'on retient du film (de même que le traitement historique, qui me fait dire que le scénario de Borden Chase est très loin d'être bâclé).
Quant à la photo de Russel Metty, je la trouve au contraire magnifique.

Ben oui quoi. Et les meilleurs drames naissent de la comédie !
Si Douglas cabotine (de manière géniale d'ailleurs), si Vidor et Chase aménagent de nombreux passages comiques, jamais je n'ai senti la moindre moquerie envers les codes du western. Et surtout la gravité du propos en ressort de la plus belle manière.

Ca me rappel une scène du film (que je n'ai pas encore vu, je précise), où en 1 minute (ça se passe dans un bar), on passe d'un silence de mort avec 2 hommes pres à se fouttre sur la gueule, à Douglas qui chante avec un bandjo !

[Fatalitas]

Kirk Douglas, specialiste du chant dans les westerns, car dans El Perdido, il pousse la chansonnette, le sublime Cucurrucucu Paloma (remember Caetano Veloso dans Parle avec elle )

[Fatalitas]

Euh... non.
Pas d'adulation, mais il est vrai que les thèmes développés dans ce film sont propres au meilleur cinéma de King Vidor.
Je suis étonné par votre déception, surtout que l'aspect humoristique que tu soulèves ne me semble pas si prééminent que ça. Le drame est certes sous-jacent pendant un certain temps, mais cet aspect dramatique est bien ce qu'on retient du film (de même que le traitement historique, qui me fait dire que le scénario de Borden Chase est très loin d'être bâclé).
Quant à la photo de Russel Metty, je la trouve au contraire magnifique.

Oui, tout pareil surtout que pas spécialement fan de Vidor excepté pour ce film-ci, The Crowd et The Fountainhead. Certes Kirk Douglas a un rôle qui le pousse à cabotiner un peu plus qu'à l'habitude mais l'aspect dramatique est bel et bien présent. De plus, je trouve la photographie et la mise en scène somptueuses.

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