Kon Ichikawa (1915-2008)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bruce randylan
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Re: Kon Ichikawa

Message par bruce randylan »

Le pavillon d'or ( 1958 )

Le fils bègue d'un prêtre tout juste décédé est placé dans le monastère qu'admirait tant ce dernier principalement pour son "pavillon d'or". Le jeune homme déjà associable par son handicap va se renfermer de plus en plus devant une société hypocrite.

Pas le chef d'œuvre espéré du en partie à une mise en scène classique ( académique presque ) mais une histoire forte parfaitement rythmée par un Ichikawa, certes classique mais aussi classieuse.
Les nombreux flash-backs ( l'histoire générale en est déjà un ) sont toujours bien placés et exploités judicieusement et Ichaikawa se fend d'ailleurs à chaque fois de transitions aussi belles que techniquement réussis où le décor en arrière fond disparait pour laisser place au passé tandis que le jeune reste toujours à l'image. En plus d'être saisissante, cette idée ( reprise par Lars Von Trier dans Europa ) traduit parfaitement le repli du personnage qui demeure prisonnier de l'enseignement de son père qui lui a imposé une droiture qui refuse les compromis.
Autant dire que dans le Japon de l'après-guerre où même des prêtre entretienne des Geisha, il passe pour un vrai marginal buté presque autiste quand il s'enferme dans un mutisme plutôt que de se corrompre avec les mentalités de ses compatriotes.
Il essayera juste de se lier avec un autre "infirme" ( excellent Tetsuya Nakadai dans un boiteux qui cache sa honte dans un cynisme très contemporain ) espérant que celui-ci partage ses sentiments.
Ça ne sera bien pas le cas, et cela marquera doucement le début d'un radicalisation dans l'approche de l'adolescent pour "protéger" l'intégrité du site tant aimé de son père. L'issue tragique et polémique est bien sur connu dès le début ( flash-back oblige ) mais la progression fonctionne logiquement même si je regrette le manque d'intensité dramatique et des personnages secondaires assez peu approfondis ( la mère du héros ou le prêtre principalement ).

A revoir ( :| ) désormais dégagé de toute attente qui crée forcement une relative déception.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
bruce randylan
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Re: Kon Ichikawa

Message par bruce randylan »

Folle et tendre adolescence ( 1960 )
Vu la scission en 2 parties, on serait tenté de renommer le film tendre et déchirante adolescente.

La première moitié, légère et tendre donc suit une jeune femme qui essaye de canaliser les débordements de son jeune frère en pleine crise d’adolescence ( irrespect, association avec des délinquants, dépensier plus que de raison ) tandis que lui surveille les indésirables qui tourne autour de sa sœur toujours célibataire.
Entre eux, un père écrivain trop content de fuir dans l’écriture afin d'éviter son rôle d’éducateur, quand à sa 2ème épouse, catholique, elle profite de son infirmité pour confier les tâches ménagères à sa belle-fille.
Ichikawa égratigne avec gentillesse le modèle familial japonais à commencer par la figure paternelle qui ne sort de son silence que pour quelques discours naïfs. Son portrait des frères et sœurs est en tout cas esquissé avec humour et justesse.
Puis vient la seconde partie qui glisse dans le mélodrame quand le frère attrape une maladie que l’on devine fatale.
La transition n’est pas très fine et le discours moral sous-jacent vraiment douteux mais on s’émeut énormément de la relation entre les 2 jeunes gens. Lui se rend compte qu’il ne connaîtra rien de la vie et qu’il s’est mal comporté avec sa famille et elle continue de se sacrifier socialement pour lui faire plaisir. Si on n’est pas allergique au mélo ( qui demeure assez sobre tout de même ), il vous sera dure de pas laisser couler quelques larmes dans les dernières séquences qui gagnent en émotion.
La dureté et la brutalité surprenante du dernier plan montrant l’héroïne résignée à accomplir son devoir tranche avec la tonalité du reste du film mais demeure cohérent dans sa peinture d’une société qui ne permet pas encore au femme de s’émanciper tant au dehors que dans le mariage.

La réalisation qu’on pourra toujours trouver classique est à mes yeux exemplaire avec une utilisation de la couleur intelligente qui suit la déchéance de l’adolescent où les tons doux et chaleureux deviennent de plus en plus sombres, voire désaturé au point de passer pour du monochrome. Ca donne aussi ce plan incroyable où le personnage se dirige vers un quartier des plaisirs plongés dans un pénombre total où seul apparaissent des enseignes lumineuses prenant la forme prémonitoires de lanternes funèbres.



Le train bondé ( 1957 )

Enorme coup de cœur pour cette comédie très noire sur le modèle économique japonais qui déshumanise complètement l’individu quand elle le rend tout simplement pas fou.
C’est d’une violence et d’une dureté stupéfiante qui prend le chemin de l’ironie et du décalage ( c’est tiré d’une bande dessinée ) pour ne pas sombrer dans la dépression la plus totale. D’ailleurs plus les situations sont incroyablement dures, plus on rit. La fin, saisissante est sûrement la plus marquante et laisse complètement KO.
Pour arriver à cette force des images, Ichikawa est allé puiser dans le cinéma muet et sa puissance d’évocation où chaque plan est autant narratif que symbolique.
Il y a quelque chose de Metropolis ( ou de Tati ) dans ces « plans mondes » qui dépeignent une vérité absolue contenue uniquement par le pouvoir du cadrage. Le hors champ est banni et seul compte le rapport de force des éléments qui composent le plan. De l’ouverture avec les centaines de parapluie attendant la remise du diplôme, au vaste cours vides d’usines qui écrasent la personnalité, au file d’attente étouffante de l’ANPE en passant par les mouvements de foules pour aller au travail, Ichikawa crée des images d’une beauté sidérante qui sont parmi les plus évocatrices jamais filmées.

Le génie ( pour le coup, on peut parler de génie ) tient ici dans le fait que tout est tourné en dérision : le jeune héros qui passe son temps à calculer combien d’argent il aura gagner à la fin sa vie, le vieux psychologue perdu derrière ses livres, les responsables d'entreprises qui conseils de ne pas travailler trop vite par peur du changement, le père horloger littéralement prisonnier du temps, les médecins incapables de différencier les malades des visiteurs et un mémorable jeune docteur qui voulant montrer sans détour le bond qu’il veut faire à la médecine finit écrasé sous un bus. :lol: :lol:
Le point de vue du réalisateur est en fait traduit dans le personnage de la mère. Face à un monde devenant complètement dément, mieux vaut tenter d’en rire quitte à passer soi-même pour le fou.

Bref avec ce film Kon Ichikawa signe tout simplement l’un des plus grandes comédies italiennes qui de plus n’a pas pris une seule ride. C’est aussi à ça qu’on voit les chef d’œuvres, ils sont intemporels !
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Re: Kon Ichikawa

Message par k-chan »

Tu les as vu où ? :o
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Re: Kon Ichikawa

Message par k-chan »

bruce randylan a écrit :Bref avec ce film Kon Ichikawa signe tout simplement l’un des plus grandes comédies italiennes
C'est volontaire ? :mrgreen:
Dernière modification par k-chan le 10 juin 08, 18:44, modifié 1 fois.
bruce randylan
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Re: Kon Ichikawa

Message par bruce randylan »

k-chan a écrit :Tu les as vu où ? :o
Cinémathèque dans le cadre de la rétro sur madame Kawashita ( avec les Oshima et le Yamada ) :wink:
k-chan a écrit :
bruce randylan a écrit :Bref avec ce film Kon Ichikawa signe tout simplement l’un des plus grandes comédies italiennes
C'est volontaire ? :mrgreen:
Bien sur ! :lol:
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Re: Kon Ichikawa

Message par k-chan »

Petit chanceux ! 8)
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Re: Kon Ichikawa

Message par Pete Dayton »

La Harpe de Birmanie

Je découvre le cinéaste grâce à la (petite) ressortie en salles de ce film. Beaucoup de plans sont stupéfiants, transcendés notamment par une utilisation de la lumière remarquable. Mais, au-delà de l'aspect esthétique et musical, c'est le fond du film qui m'a conquis. J'ai vraiment eu le sentiment tout au long de la projection que le film apportait quelque-chose d'inédit, humble et précieux par rapport au traitement du traumatisme de la guerre.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Cette très belle scène où les soldats Anglais reprennent en choeur la chanson, faisant ainsi renoncer les Japonais à se défendre par les armes m'a ému, mais ce n'était qu'un simple aperçu de ce que la suite avait à offrir. Le film m'a emporté à partir du flashback éprouvant qui vient apporter l'explication à l'absence de réaction de la part de Mizushima sur le pont. A partir de ce point, la tension émotionnelle n'a de cesse de monter. Elle atteint son paroxysme avec la confrontation finale de part et d'autre du grillage et surtout avec la lecture de la lettre sur le bateau, cette dernière scène étant parvenue à me faire chavirer. Je vois mal qui pourrait rester de marbre devant des adieux aussi tristes et poignants.
Les quelques avis que j'en ai lu le décrivent comme très dispensable, et au vu de ce sujet ce ne sera certainement pas le prochain film d'Ichikawa que je verrai, mais je suis assez curieux de découvrir son auto-remake sorti en 1985.
Best
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Best »

La harpe de Birmanie (Kon Ichikawa) - 1956


Dire que La harpe de Birmanie marque les esprits est un doux euphémisme. En effet, son lyrisme et l’intelligence du propos sont une véritable invitation à la tolérance et à l’optimisme. De quoi réjouir tous ceux qui cherchent un coin d’humanité où faire se reposer leur cœur l’espace d’un instant privilégié.
Après Feux dans la plaine, épuré et principalement axé sur la cruauté de la guerre, Kon Ichikawa nous offre une vision atypique d’un autre conflit meurtrier. Dans le cas présent, l’histoire se déroule sur le territoire Birman, au moment de la capitulation du Japon, à la fin de la seconde guerre mondiale. Mais l’opposition avec les troupes anglaises ne sera pas le principal enjeu du récit. Celui-ci préférera se faufiler sur un chemin dérobé, pour nous emmener au-delà de toutes nos espérances.

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S’il est des films pour lesquels un mot suffit à mettre en avant l’approche souhaitée par son réalisateur, celui-ci en fait indubitablement partie. Et quel terme pourrait mieux définir ce chef d’œuvre que « Humanisme ». Par ce simple fait, un lien se crée avec un autre monstre sacré du cinéma japonais, Akira Kurosawa. Comme chez son compatriote, cette dominante n’est jamais surfaite, mais respire au contraire la sincérité. Parfois naïve, elle symbolise l’espoir et la volonté de se projeter vers l’avenir, même en temps de guerre. Continuer à vivre en restant soi-même, quelque soit la situation, pour que ses idéaux et l’envie de voir renaître le monde survivent eux-aussi. La chose est claire, il est nécessaire de rester unis et solidaires. La reconstruction et l’étape difficiles des débuts de l’après-guerre passent par là. Il est aussi nécessaire de penser aux autres, qu’ils soient morts ou vivants, et de ne jamais oublier ceux qui sont loin. Proches ou inconnus, tout le monde est dans le même bateau, et la souffrance, si elle diffère, n’épargne personne.

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Il convient d’ailleurs de souligner une caractéristique majeure de cette Harpe de Birmanie. Durant toute l’histoire, la philosophie bouddhiste tient une place prépondérante, et s’exprime jusque dans ses moindres recoins. Elle nous apporte sa sagesse et transmet les messages qui lui sont chères avec une sensibilité rare.
A ce titre, les personnages sont toujours touchés par un optimisme et une sincérité débordante, même si elle ne masque jamais la souffrance du monde qui les entourent. Des rapports allant au delà de la franche camaraderie, pour se transformer en un véritable union sacrée. Car le régiment japonais dont nous suivons le parcours, constitué de personnes toutes différentes, ne forme qu’une seule et même âme, soudée par les épreuves passées, présentes, et futures. L’impact est saisissant et il en découle une empathie mêlée à un fort attachement envers ces êtres débordants d’humanité.

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Mizushima, respecté de tous pour son intégrité, son courage et sa gentillesse, est le symbole de ces militaires japonais, et sa harpe en est le cœur. Un instrument essentiel, véritable acteur du film, constituant un sublime fil rouge. En apparence si fragile et futile, cette harpe fera office de moyen de communication, de signal et de catalyseur d’émotions. Chaque fois que sa mélodie s’élève, un bonheur immense envahi toute présence, qu’elle soit Birmane, Japonaise ou Anglaise. Véritable lien entre les peuples, elle touche au plus profond de l’être, et il est impossible de rester insensible à ces sonorités, qui donneraient la larme à l’œil à un char d’assaut. La composition d’Akira Ifukube est à ce titre une merveille à se passer en boucle tellement le bonheur est immense à écouter ces musiques.

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Alors que ses compatriotes se retrouvent dans un camps de prisonniers, Mizushima se voit confier une mission dont dépend la vie d’une poignée de résistants japonais. Suite à l’échec de l’opération, il est porté disparu. A partir de ce moment, son parcours différera, le menant à une longue réflexion sur ses devoirs et la nécessité de suivre la ligne de conduite imposée par son cœur. Son périple solitaire au milieu d’un chaos éprouvant, les rencontres effectuées et l’impact qu’auront ses multiples visions d’horreur seront déterminantes dans ses décisions. Ainsi, Kon Ichikawa nous livre les doutes et les hésitations d’un homme devant le choix de sa destinée.
S’il est le personnage clé de l’histoire, aucun des protagonistes n’est négligé, et l’unité à laquelle il appartient tiendra elle aussi un rôle majeur. Chacun de ses membres nous est montré comme autant d’êtres sensibles et attachants, marqués par les craintes mais surtout portés par un indicible espoir. Parmi les autres personnages, on retiendra la « petite mère » avec laquelle les prisonniers font du troc, et dont les rapports amicaux seront une véritable ode au respect, à la gentillesse et à la bonté. N’oublions pas non plus le jeune bonze avec lequel Mizushima se lie d’amitié après s’être lui même destiné à une vie de privations. Il se fond parfaitement dans l’esprit du film et apporte avec lui toute la justesse de son interprétation. L’occasion de tirer un coup de chapeau à tous les acteurs. Ils réalisent une performance de haute tenue, donnant ainsi une réelle ampleur au récit.

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Pour que le tableau soit complet, il fallait pouvoir compter sur une belle réalisation. Elle y est magnifique. L’espoir d’une mise en scène de qualité et de la beauté des images étaient eux-aussi présents. Tout est au rendez-vous. Quand aux décors, ils sont magnifiques.

Ce chef d’œuvre intemporel de Kon Ichikawa, primé à Venise, m’aura transporté et ému comme jamais. A mon goût sa réussite la plus marquante, et un film à placer au panthéon du cinéma mondial. Pour cela, il n’y a qu’un mot à dire. Merci.

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Re: Topic naphtalinippon

Message par k-chan »

Coucou Best ! Dis-moi, as-tu fait les captures de La harpes de Birmanie à partir du dvd Carlotta ou du Criterion ?? :)
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Jack Carter
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Jack Carter »

k-chan a écrit :Coucou Best ! Dis-moi, as-tu fait les captures de La harpes de Birmanie à partir du dvd Carlotta ou du Criterion ?? :)
Best a écrit :
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à ton avis ? :mrgreen:
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Best »

k-chan a écrit :Coucou Best ! Dis-moi, as-tu fait les captures de La harpes de Birmanie à partir du dvd Carlotta ou du Criterion ?? :)
Salut ! Jack Carter m'a devancé, il s'agit bien du Carlotta :D
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Re: Topic naphtalinippon

Message par k-chan »

gnome a écrit :
Jack Carter a écrit : à ton avis ? :mrgreen:
:mrgreen:
Je me suis pourtant arrêté sur cette capture, mais je n'ai pas percuté. :mrgreen:
Merci à vous. L'image à l'air belle. :D
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Boubakar
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Boubakar »

k-chan a écrit :Merci à vous. L'image à l'air belle. :D
Je trouve dommage que le coffret fasse si "cheap", comparé à ce qu'ils faisaient auparavant, comme le coffret Teshigahara (avec son très beau livret), et peu de bonus. :?
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Re: Topic naphtalinippon

Message par shaman »

Boubakar a écrit : Je trouve dommage que le coffret fasse si "cheap", comparé à ce qu'ils faisaient auparavant, comme le coffret Teshigahara (avec son très beau livret), et peu de bonus. :?
Vu les ventes, qui ça étonne :arrow:
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Roy Neary
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Re: Kon Ichikawa

Message par Roy Neary »

UP ! :D

La chronique du jour sur DVDClassik est consacrée au coffret Kon Ichikawa 3 films édité par Carlotta. Elle est signée d'un nouveau collaborateur. :D
:arrow: Kon Ichikawa - 3 films
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