Et il est très beau ce coffret, que je possède également !homerwell a écrit :
le dvd :
Et je pense que Strum doit enfin penser que mon enthousiasme a sa place !
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
quel dommage que tu n'étais pas né à l'époque. Gageons que tes précieux conseils auraient évité à Luchino Visconti de tomber dans les "pièges"Il n'y que la séquence final, un bal,le cinéaste se laisse avoir par le piège des reconstitutions dont le faste prend le pas sur le narratif.
Tancrède a écrit :quel dommage que tu n'étais pas né à l'époque. Gageons que tes précieux conseils auraient évité à Luchino Visconti de tomber dans les "pièges"Il n'y que la séquence final, un bal,le cinéaste se laisse avoir par le piège des reconstitutions dont le faste prend le pas sur le narratif.
En même temps, ça fait aussi partie de ce qui rend ce passage mythique dans l'histoire du cinéma. D'ailleurs, je ne souviens plus trop, mais n'as-tu pas vu "Guerre et Paix" de Bondarchuk ? Dans la deuxième partie, il y a une séquence de bal qui à mon sens dépasse encore d'un cran le Visconti en terme de démesurebruce randylan a écrit :Tancrède a écrit :
quel dommage que tu n'étais pas né à l'époque. Gageons que tes précieux conseils auraient évité à Luchino Visconti de tomber dans les "pièges"
Disons alors que je l'ai trouvé bien ( inutilement ) longuète
Si on laisse de côté les enjeux narratifs, pour se focaliser sur la description d'une société agonisante... c'est l'une des séquences les plus passionantes du cinéma de Visconti.bruce randylan a écrit :Disons alors que je l'ai trouvé bien ( inutilement ) longuète
On ne dira jamais assez que le film est tiré d'un des plus beaux romans de la littérature italienne, Le Guépard de Lampedusa, dont je recommande chaudement la lecture.bruce randylan a écrit :L'histoire est, en tout cas écrite avec assez d'intelligence ( et même d'humour ) pour que l'on ne s'ennuie jamais.
Il est difficile de parler du bal du Guépard sans évoquer Proust ; cela étant, le risque du jeu des comparaisons (très utiles quand il s'agit de définir une oeuvre) c'est effectivement de se retrouver à dénigrer un autre auteur un peu gratuitement. Quant à l'humour, alors ça oui, Proust lorsqu'il se moque des mondanités des Guermantes peut être très drôle, beaucoup plus que Lampedusa ou Visconti.Tancrède a écrit :mais Strum, tu ne peux pas tresser des lauriers a une oeuvre sans taper sur Proust ou quoi ?? je me dois donc de rappeler que si la chronique mondaine chez Proust est plus méchante que chez Lampedusa, elle ne manque pas d'humour.
Simple aparté: l'humour noir n'empêche JAMAIS la mélancolie chez Proust. C'est là son génie.Strum a écrit :Ce bal, c'est comme les 150 pages d'un diner chez les Guermantes condensées et mises en image, mais avec plus de mélancolie et moins de méchanceté que chez Proust, et sans la complaisance mondaine qui irrigue dans leur longueur certains diners du Côté de Guermantes ou de Sodome et Gomorrhe.
C'est pourtant deux univers qui ne sont pas sans liens: érotisme, humour noir, mélancolie, judéité, approche phénoménologique du monde...Tancrède a écrit :je vois pas trop le rapport entre Kafka et Proust mais bon