Mort d'Eleonora Rossi Drago
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Mort d'Eleonora Rossi Drago
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Annonce de la mort par le site "Les gens du cinéma" de l’actrice italienne Eleonora Rossi Drago, à l’âge de 82 ans, des suites d’une hémorragie cérébrale. une belle parmi les belles.
Annonce de la mort par le site "Les gens du cinéma" de l’actrice italienne Eleonora Rossi Drago, à l’âge de 82 ans, des suites d’une hémorragie cérébrale. une belle parmi les belles.
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Une nouvelle sacrément discrète
Ça alors, elle est raide.
Il y a 37 ans, en 1970, après s'être dégotté un dernier rôle dans un film d'horreur de série Z aux côtés de son amie Pier Angeli (qui se suicida l'année suivante), la grande Eleonora Rossi Drago annonçait qu'elle abandonnait définitivement le cinéma. On ne la revit à l'écran qu'en 1989, dans un documentaire sur le jazzman Ben Webster où elle apparaissait aux côtés de Claudia Cardinale et Claudio Gora.
Triste et amère fin de carrière pour cette comédienne racée en qui les producteurs semblaient incapables de voir autre chose qu'une beauté renversante - ce qu'elle était aussi par ailleurs.
Alors, pour le côté beauté renversante, troublante, la sensualité à empêcher de dormir la nuit, on ne saurait trop recommander Sensualità, de Clemente Fracassi (1952), un inimitable mélodrame populaire et champêtre où deux frères (Amedeo Nazarri et Marcello Mastroianni) se disputent les faveurs de la Rossi Drago, paysanne aux pieds nus...
Pour les "cinéphiles avertis", qui généralement n'aiment pas les mélodrames populaires et champêtres, on conseillera plutôt d'autres films où la grande Eleonora Rossi Drago brille de mille feux : Femmes entre elles de Michelangelo Antonioni, La Route d'une année de Giuseppe De Santis, Été violent de Valerio Zurlini où elle est extraordinaire. Et ne la ratez pas, bien sûr, dans ce sketch deParlons femmes, d'Ettore Scola, où elle joue avec une irrésistible drôlerie le rôle d'une comtesse désireuse de s'encanailler avec le "brutal" chiffonier Vittorio Gassman... Et j'allais oublier le premier film de Giuliano Montaldo, Tiro al piccione (Le Commando traqué, 1962). Elle fit ses débuts en tête d'affiche dans le second film de Luigi Comencini, Volets clos (Persiane chiuse, 1950), autre excellent mélodrame. On peut la voir également dans l'enregistrement filmé par Francesco Rosi du spectacle théâtral Kean, aux côtés de Vittorio Gassman et Anna-Maria Ferrero.
Pour moi qui suis un fan fini de la Rossi Drago, apprendre sa mort avec un mois de retard a quelque chose de vraiment douloureux. Ce qu'elle m'a fait rêver...! Le réveil est brutal.
Il y a 37 ans, en 1970, après s'être dégotté un dernier rôle dans un film d'horreur de série Z aux côtés de son amie Pier Angeli (qui se suicida l'année suivante), la grande Eleonora Rossi Drago annonçait qu'elle abandonnait définitivement le cinéma. On ne la revit à l'écran qu'en 1989, dans un documentaire sur le jazzman Ben Webster où elle apparaissait aux côtés de Claudia Cardinale et Claudio Gora.
Triste et amère fin de carrière pour cette comédienne racée en qui les producteurs semblaient incapables de voir autre chose qu'une beauté renversante - ce qu'elle était aussi par ailleurs.
Alors, pour le côté beauté renversante, troublante, la sensualité à empêcher de dormir la nuit, on ne saurait trop recommander Sensualità, de Clemente Fracassi (1952), un inimitable mélodrame populaire et champêtre où deux frères (Amedeo Nazarri et Marcello Mastroianni) se disputent les faveurs de la Rossi Drago, paysanne aux pieds nus...
Pour les "cinéphiles avertis", qui généralement n'aiment pas les mélodrames populaires et champêtres, on conseillera plutôt d'autres films où la grande Eleonora Rossi Drago brille de mille feux : Femmes entre elles de Michelangelo Antonioni, La Route d'une année de Giuseppe De Santis, Été violent de Valerio Zurlini où elle est extraordinaire. Et ne la ratez pas, bien sûr, dans ce sketch deParlons femmes, d'Ettore Scola, où elle joue avec une irrésistible drôlerie le rôle d'une comtesse désireuse de s'encanailler avec le "brutal" chiffonier Vittorio Gassman... Et j'allais oublier le premier film de Giuliano Montaldo, Tiro al piccione (Le Commando traqué, 1962). Elle fit ses débuts en tête d'affiche dans le second film de Luigi Comencini, Volets clos (Persiane chiuse, 1950), autre excellent mélodrame. On peut la voir également dans l'enregistrement filmé par Francesco Rosi du spectacle théâtral Kean, aux côtés de Vittorio Gassman et Anna-Maria Ferrero.
Pour moi qui suis un fan fini de la Rossi Drago, apprendre sa mort avec un mois de retard a quelque chose de vraiment douloureux. Ce qu'elle m'a fait rêver...! Le réveil est brutal.
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Re: Une nouvelle sacrément discrète
Je la trouve absolument sublime sur cette photo.Arca1943 a écrit :
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Re: Une nouvelle sacrément discrète
+ 1Ratatouille a écrit :Je la trouve absolument sublime sur cette photo.Arca1943 a écrit :
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !
Henri Jeanson
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