12 hommes en colère (Sidney Lumet - 1957)
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Je ne connais pas cette version. J'ai juste vu un remake en téléfilm de William Friedkin que j'avais trouvé très bon et qui mériterait de sortir en dvd. Je sais qu'il existe une adaptation russe que j'aimerais découvrir "12 razgnevannyh muzhchin":
http://www.cinempire.com/multimedia/fil ... index.html
et puis j'avais vu une affiche d'une adaptation japonaise récente où j'avais remarqué que deux ou trois jurés étaient interprétés par des femmes mais je n'arrive pas à retrouver d'avantage d'infos. Je sais aussi que la pièce est passée dans "au théatre ce soir" dans les années 70.
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et puis j'avais vu une affiche d'une adaptation japonaise récente où j'avais remarqué que deux ou trois jurés étaient interprétés par des femmes mais je n'arrive pas à retrouver d'avantage d'infos. Je sais aussi que la pièce est passée dans "au théatre ce soir" dans les années 70.
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- Oustachi partout
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C'est le dernier film de Nikita Mikhalkov. Je crois qu'il n'est pas encore sorti en salle. Il a l'air d'avoir une bonne réputation.ctiss a écrit :Je sais qu'il existe une adaptation russe que j'aimerais découvrir "12 razgnevannyh muzhchin":
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- Doublure lumière
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Re:
Plutôt d'accord. On ne peut s'empêcher de penser à l'original de Sidney Lumet. En fait, cette version, un peu plus longue, fatigue dans la mesure où chacun semblerait refaire le même numéro que les interprêtes de l'original.angel with dirty face a écrit :Je l'ai vu, en plus de Jack Lemmon, y a une pleïade de comédiens dedant : George C. Scott, Ossie Davis, Tony Danza, James Gandolfini, Courtney B. Vance, Edward James Olmos, William Petersen...Kevin95 a écrit :Sinon, quelqu’un à déjà vu le remake TV réalisé par Friedkin avec Jack Lemmon ????
Bah, j'avoue que je l'ai vu à cause du casting surtout, sinon je n'ai pas arrêté de penser à la version de Sidney Lumet...
De Lumet, j'aime beaucoup aussi "The Hill", film extraordinaire de pessimisme.
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Re: 12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
J'ai vu les deux, et j'avoue que le Lumet est quand meme au dessus par une interprétation sans faille et une intensité absolue pour ce huit-clos dominé de bout en bout par un Henri Fonda énorme ...
C'est un chef d'oeuvre et j'en attend une version DVD à la hauteur ...
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Re: 12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
dans laquelle j'investirai avec intérêt !
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Re: 12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
Le MGM m'a semblé tres bien pour ma part...
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2009
12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
Gros choc. Ou comment parvenir à passionner le spectacteur avec d'interminables joutes oratoires dans un espace confiné. A plus d'un titre, le film se révèle exceptionnel. Dans son histoire, d'abord, d'une rare intelligence, qui nous invite constamment à réfléchir sur les fondements de la Justice et sur la difficulté de la rendre. Dans sa mise en scène, ensuite, que Lumet - qui filme les dialogues comme personne - soigne de façon virtuose, alternant plans-séquence, gros plans, cadrages étouffants, à un rythme extrêmement rapide et tendu alors que la gestion du récit est en quasi temps réel et en huis-clos. Dans son interprétation, enfin, qui permet à douze acteurs formidables de faire tous exister leurs personnages, tous bien caractérisés et pourtant, riches de subtiles nuances que le récit dévoilera avec une science de l'économie admirable. Je pourrai utiliser bien des superlatifs pour parler de ce film mais je crois que le plus indiqué est "inoubliable". Grand prétendant au titre de film du mois, Lumet détrône Lumet (et The Offence).
Un excellent papier de critikat sur ce monument : http://www.critikat.com/Douze-hommes-en-colere.html
6/6
Décidément, Lumet à la cote ce mois-ci dans mon top.
Gros choc. Ou comment parvenir à passionner le spectacteur avec d'interminables joutes oratoires dans un espace confiné. A plus d'un titre, le film se révèle exceptionnel. Dans son histoire, d'abord, d'une rare intelligence, qui nous invite constamment à réfléchir sur les fondements de la Justice et sur la difficulté de la rendre. Dans sa mise en scène, ensuite, que Lumet - qui filme les dialogues comme personne - soigne de façon virtuose, alternant plans-séquence, gros plans, cadrages étouffants, à un rythme extrêmement rapide et tendu alors que la gestion du récit est en quasi temps réel et en huis-clos. Dans son interprétation, enfin, qui permet à douze acteurs formidables de faire tous exister leurs personnages, tous bien caractérisés et pourtant, riches de subtiles nuances que le récit dévoilera avec une science de l'économie admirable. Je pourrai utiliser bien des superlatifs pour parler de ce film mais je crois que le plus indiqué est "inoubliable". Grand prétendant au titre de film du mois, Lumet détrône Lumet (et The Offence).
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- Cathy
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2009
Un chef d'oeuvre qui montre combien une fois encore les enquêtes mal menées peuvent conduire à des doutes sur la culpabilité ou l'innocence d'un prévenu !Demi-Lune a écrit :12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
Gros choc. Ou comment parvenir à passionner le spectacteur avec d'interminables joutes oratoires dans un espace confiné. A plus d'un titre, le film se révèle exceptionnel. Dans son histoire, d'abord, d'une rare intelligence, qui nous invite constamment à réfléchir sur les fondements de la Justice et sur la difficulté de la rendre. Dans sa mise en scène, ensuite, que Lumet - qui filme les dialogues comme personne - soigne de façon virtuose, alternant plans-séquence, gros plans, cadrages étouffants, à un rythme extrêmement rapide et tendu alors que la gestion du récit est en quasi temps réel et en huis-clos. Dans son interprétation, enfin, qui permet à douze acteurs formidables de faire tous exister leurs personnages, tous bien caractérisés et pourtant, riches de subtiles nuances que le récit dévoilera avec une science de l'économie admirable. Je pourrai utiliser bien des superlatifs pour parler de ce film mais je crois que le plus indiqué est "inoubliable". Grand prétendant au titre de film du mois, Lumet détrône Lumet (et The Offence).
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2009
Absolument. Et combien le vécu des différents jurés influe inconsciemment ou non sur leur jugement - ou du moins, sur la manière dont ils appréhendent la détermination de la culpabilité de l'accusé. Lumet, par le biais de ce film ou du Prince de New-York, du Verdict, a offert une vision cinématographique quasi totale, et formidablement profonde, du difficile exercice de la Justice (le jury, les flics, les avocats).Cathy a écrit :Un chef d'oeuvre qui montre combien une fois encore les enquêtes mal menées peuvent conduire à des doutes sur la culpabilité ou l'innocence d'un prévenu !
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Re: Notez les films naphtas - Octobre 2009
Oui mais n'oublie pas de continuer sur ta lancée des Argento et Kurosawa.Demi-Lune a écrit : Décidément, Lumet à la cote ce mois-ci dans mon top.
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Re: 12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
mon préféré de lumet juste devant un après midi de chien
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Re: 12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
Osons l'appellation chef d'oeuvre. Je doute que ce soit usurpé pour ce film tant il est riche en matière de thématiques et de mise en scène. Il y a un énorme travail dans le placement et la gestuelle des personnages.
En conséquence, la réalisation est excellente car elle exploite bien l'aspect huit clos. Les mouvements grandiloquent de la caméra n'ont donc peut d'intérêt ici.
Puis les acteurs sont formidables, surtout Henry Fonda, quel magnétisme !
Du Sydney Lumet dans ce qu'il sait faire le mieux (avec le polar): les films de procès !
En conséquence, la réalisation est excellente car elle exploite bien l'aspect huit clos. Les mouvements grandiloquent de la caméra n'ont donc peut d'intérêt ici.
Puis les acteurs sont formidables, surtout Henry Fonda, quel magnétisme !
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Douze hommes en colère - Sidney Lumet - 1957
Un huis clos d'une remarquable densité et d'une intense sobriété. 12 jurés doivent statuer sur le sort d'un jeune homme de 18 ans accusé d'avoir poignardé son père, avec préméditation. Il risque la peine capitale, mais seulement si les jurés se prononçent à l'unanimité. 11 des jurés le déclarent coupable lors du premier vote, à l'exception du juré numéro 8 (Henry Fonda). Peu à peu, au fil des délibérations, il va semer le doute dans l'esprit de ses collègues, en reprenant point par point les failles de l'accusation. Du couteau supposément utilisé pour commettre le crime à la reconstitution des faits et gestes des témoins, il ne va pas prouver l'innocence du jeune homme, mais simplement démontrer que les preuves à charge sont toutes minées par un doute qui suffit à remettre en cause un verdict couru d'avance.
La présentation du juré numéro 8 est exemplaire : on le voit d'abord de dos, puis en train de fumer une cigarette à la fenêtre, toujours de dos. Dès le début Sidney Lumet l'isole de la masse des autres jurés, faisant naître le suspense sur son rôle futur lors des délibérations. Tout de blanc vêtu, il est l'archétype de l'homme intègre jusqu'au bout des ongles.
La mise en scène de Sidney Lumet est brillante, confinée entre les quatres murs de la salle de délibération, mais jamais statique ou théâtrale. Il cerne brillament ce lieu clos écrasé par une chaleur de plomb, à l'extérieur duquel couve un violent orage. Alors que l'issue du verdict ne fait aucun doute lors des premières minutes du film, il alimente le suspense et fait monter la tension dramatique au fur et à mesure qu'Henry Fonda retourne les jurés un à un, sans que cela se traduise par un procédé répétitif de mise en scène.
les jurés sont d'ailleurs remarquablement charactérisés, du vieil homme irascible au jeune homme timide, du publicitaire désinvolte au dernier réfractaire qui craque lors des dernières minutes du film.
Entre ces quatres murs se joue un huis clos oppressant, tendu de la première à la dernière minute.
Passionnant !
La présentation du juré numéro 8 est exemplaire : on le voit d'abord de dos, puis en train de fumer une cigarette à la fenêtre, toujours de dos. Dès le début Sidney Lumet l'isole de la masse des autres jurés, faisant naître le suspense sur son rôle futur lors des délibérations. Tout de blanc vêtu, il est l'archétype de l'homme intègre jusqu'au bout des ongles.
La mise en scène de Sidney Lumet est brillante, confinée entre les quatres murs de la salle de délibération, mais jamais statique ou théâtrale. Il cerne brillament ce lieu clos écrasé par une chaleur de plomb, à l'extérieur duquel couve un violent orage. Alors que l'issue du verdict ne fait aucun doute lors des premières minutes du film, il alimente le suspense et fait monter la tension dramatique au fur et à mesure qu'Henry Fonda retourne les jurés un à un, sans que cela se traduise par un procédé répétitif de mise en scène.
les jurés sont d'ailleurs remarquablement charactérisés, du vieil homme irascible au jeune homme timide, du publicitaire désinvolte au dernier réfractaire qui craque lors des dernières minutes du film.
Entre ces quatres murs se joue un huis clos oppressant, tendu de la première à la dernière minute.
Passionnant !
- Jack Carter
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Re: Douze hommes en colère - Sidney Lumet - 1957
Il existe deja un topic : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 4&start=30
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)