Les Comédies musicales

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

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joe-ernst
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Les Comédies musicales

Message par joe-ernst »

Il n'existe pas, sauf erreur, de topic dédié à ce genre magnifique, j'en ouvre donc un. J'essaierai de rechercher les topics dédiés à des films en particulier et rajouterai les liens ici.

On the Avenue (1937), de Roy Del Ruth.

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Sur une intrigue assez simple (un comédien de Broadway se met à dos une richissime famille pour l'avoir caricaturée dans un sketch), Del Ruth parvient à nous donner un bijou de film au timing impeccable et aux scènes hilarantes. Les chansons d'Irving Berlin sont magnifiques et on se prend à les fredonner avec les comédiens. Ceux-ci sont vraiment bons, de Dick Powell à Alice Faye en passant par Cora Witherspoon et Madeleine Carroll, que j'ai eu la surprise de découvrir dans un rôle différent de ceux de belles héroïnes un peu froides. Une belle découverte.
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Music Man
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Message par Music Man »

Sauf erreur, dans la rubrique "DVD", il me semble qu'il y a un topic sur les DVDs de films musicaux et que "On the avenue" a déjà été traité dans certaines rubriques. Dans la version zone1, ainsi que dans le coffret Alice Faye, en bonus on trouve un documentaire sur la vie de cette célèbre chanteuse des années 40.
Cela dit, le topic "DVD"est peut être trop restrictif, si l'on veut aussi parler de films vus à la cinémathèque, sur de vieilles VHS, obtenus auprès de collectionneurs, ... qui n'existent pas en DVDs...
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Music Man a écrit :Sauf erreur, dans la rubrique "DVD", il me semble qu'il y a un topic sur les DVDs de films musicaux et que "On the avenue" a déjà été traité dans certaines rubriques.
ce devait être celui-ci

http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... ecensement

Mais je n'ai pas vraiment continué à le mettre à jour

Sinon, bonne idée Joe-Ernst. J'ai déjà mis On the Avenue sur ma liste (il est à 5.99 sur Cdiscount). Encore un topic qui risque de me couter cher :mrgreen:

EDIT : Commandé :oops:
Jordan White
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Re: Les comédies musicales

Message par Jordan White »

joe-ernst a écrit :Il n'existe pas, sauf erreur, de topic dédié à ce genre magnifique, j'en ouvre donc un.
J'en avais ouvert un il y a trois ans
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... +musicales
mais cela dit je pense qu'un nouveau topic est une très bonne chose. :wink:

Ce sera meme l'occasion de parler de quelques classiques du Moyen-Orient que je peux avoir l'occasion de voir grace à Music Man.
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Music Man
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Passage des miracles (1963), Boléro (1934)

Message par Music Man »

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LE PASSAGE DES MIRACLES (Al Madak Alley) EGYPTE de Hassan Al Iman
Avec Shadia, Hussein Riad, Samia Gamal 1963

Belle adaptation d’un roman du grand Naguib Mahfouz.
Le film décrit la vie misérable d’un quartier malfamé du Caire pendant la seconde guerre mondiale. Les plus ambitieux et les plus hardis tenteront bien d’échapper à leur condition et à ce « passage des miracles » sordide, sans jamais parvenir à s’en détacher.
Shadia campe une jeune fille insouciante et ambitieuse qui renonce à l’amour d’un brave type courageux pour un proxénète enjôleur qui va l’entraîner sur le trottoir de son cabaret. Elle sera tuée lors d’une échauffourée, et ramenée mourante dans on quartier sordide auquel finalement son sort reste irrémédiablement enchaîné. En s’éteignant, son regard se perd sur les recoins de sa fameuse rue.
Outre une chanson interprétée par Shadia dans le cabaret, on note un très bon numéro de la reine des danseuses du ventre, la mythique Samia Gamal, émouvante dans un rôle dramatique mais secondaire, qui nous change des lookooms qi’elle a tourné avec son compagnon Farid el Atrache.
Au final, un très beau film, à voir, même si le coté musical n’est pas prépondérant.




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BOLERO (Bolero) de Wesley Ruggles USA 1934Avec George Raft, Carole Lombard
Un beau film à l’ancienne. George Raft est plus vrai que nature en danseur mondain-gigolo qui se sert de son charme auprès des dames autant que de ses talents de danseur pour grimper « en haut de l’affiche ». Ne souhaitant pas mélanger amour et business, sa rencontre avec Carole Lombard va tout bouleverser (on le comprend), ainsi que le déclenchement de la première guerre mondiale.
Quel bonheur que de pouvoir apprécier les réels talents de danseur de George Raft. Miss Lombard semble en revanche doublée dans certains passages du Boléro de Ravel. Sally Rand effectue une très sexy danse de l’éventail qui avait fait fureur sur les scènes de Broadway. La fin est super dramatique. Je me suis bien régalé.
joe-ernst
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Message par joe-ernst »

Bon, en fait pas vraiment un doublon (ouf...) avec les autres topics, puisqu'il s'agit avec ce topic-ci ni de faire le recensement de ce qui existe en dvd, ni de lister nos comédies musicales favorites. :wink:

Merci à Music Man d'avoir saisi la balle au bond ! :D

Jeremy, tu ne devrais pas regretter ta dépense (et je me réjouis de lister toutes les comédies musicales que j'ai commandées chez Pacific dans les achats naphtas dès que je les aurais reçues... :wink: )
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Jeremy Fox
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The Rose

Message par Jeremy Fox »

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The Rose de Mark Rydell - 1979


1969. Mary Rose Foster (Bette Midler) est une Rock Star adulée, rebaptisée The Rose. Malgré son succès, c’est une femme esseulée et au bout du rouleau, vidée aussi bien physiquement que moralement par la vie qu’elle mène, sous l’emprise de l’alcool qui a remplacé la drogue. Elle fait part à son manager, Rudge Campbell (Alan Bates), de son souhait de prendre une année sabbatique afin de se refaire une santé. Tenant entre ses mains la poule aux œufs d’or, ce dernier, plus intéressé par le profit que par la santé de sa protégée, refuse d’accéder à sa demande et la pousse au contraire à peaufiner le concert qu’elle doit donner sur les lieux de son enfance en Floride. Après qu’elle ait été humilié par Billy Ray (Harry Dean Stanton), une star de la country qui refuse qu’elle reprenne ses chansons en concert, elle s’en va furieuse et rencontre alors un chauffeur de limousine, déserteur de l’armée américaine, le tendre Huston Dyer (Frederic Forrest). Elle pense alors avoir trouvé l’homme de sa vie et ainsi un certain équilibre. Mais son passé la rattrape, notamment les souvenirs sordides d'une partouze où elle s’était donnée à toute une équipe de football. Contrairement à ce qu'elle aurait pensé, revenir dans la ville où elle a passé sa jeunesse pour ce qui doit être le plus important concert de sa carrière va entrainer une plus profonde déprime et précipiter sa chute…


Même si le film avait dans l’ensemble été accueilli très favorablement à l’époque de sa sortie, aussi bien par le public que par la critique, il n’est aujourd’hui plus guère connu, tout du moins dans l’Hexagone. Peut-être à cause de la filmographie ultérieure de Bette Midler, assez peu glorieuse, l’actrice ayant cabotiné à outrance dans d’innombrables médiocres productions, celles de Disney notamment. Oubliez tout ceci, mettez vos à-priori à la corbeille, et précipitez vous sur ce drame musical où elle trouvait alors son premier rôle et pour lequel il ne me semble pas exagéré de parler de performance extraordinaire de la part de la chanteuse/comédienne. ‘The Divine Miss M’ qui aura vendu plus de 30 millions d’albums tout au long de sa carrière incarnait alors à la perfection cette Rock Star autant adulée que seule, s’autodétruisant par l’alcool et une vie trop trépidante. Le premier projet en début de décennie s’appelait ‘The Pearl’, du nom du titre de l’album posthume de Janis Joplin, et devait donc largement faire écho à la vie et la carrière de cette dernière. Dans le résultat final, même si The Rose possède encore quelques traits communs avec Janis Joplin, le film n’a plus grand-chose à voir avec un biopic la concernant, les auteurs s’étant désolidarisés de la campagne marketing qui avait largement communiqué à ce propos. Mark Rydell et Bo Goldman démentirent donc que le film ait désormais dans sa version finale un quelconque rapport avec Janis Joplin. Quoiqu’il en soit, Bette Midler gagna deux Golden Globes ainsi qu’un Grammy Awards pour sa prouesse vocale ; quant à la bande originale du film (produite par Paul A. Rothchild qui avait déjà eu à son actif le fameux ‘The Pearl’), elle arrivait à la 12ème place du Billboard 200 en 1980. Toutes ces récompenses furent à mon avis amplement méritées et on s’étonne même à la vision du film que Bette Midler n’ait pas en plus récolté l’Oscar de la meilleure actrice de l’année tellement elle semble, avec son cœur, son âme et ses tripes, s’être totalement investie dans son personnage qu’elle rend du coup profondément bouleversant.


Celui qui a offert à Bette Midler ce magnifique cadeau, c’est le réalisateur Mark Rydell, lui aussi un peu oublié de nos jours. Après s’être consacré au jazz, il monte des spectacles à Broadway avant de fréquenter l’Actors Studio de Lee Strasberg et d’entrer à la télévision ; parmi les séries les plus connues auxquelles il a collaboré en tant que réalisateur, citons Les Mystères de l’Ouest, Gunsmoke ou Le Fugitif. On le rencontre également à quelques reprises devant les caméras, celles de Don Siegel (Crime in the Streets – Face au crime) ou Robert Altman (The Long Goodbye - Le Privé). Son premier long métrage au cinéma sera Le Renard (The Fox) en 1968. Il y eut ensuite The Reivers avec Steve McQueen et surtout Les Cowboys avec un John Wayne vieillissant, chargé de former une bande de très jeunes garçons à son dur métier ; western à la fois âpre et très attachant,
Spoiler (cliquez pour afficher)
surtout connu pour avoir été le seul film dans lequel le Duke mourait en cours de route [Fin du spoiler]. La filmographie de Mark Rydell en tant que réalisateur n’aura compté qu’à peine une dizaine de films parmi lesquels également, celui qui suivit The Rose, le très émouvant La Maison du lac (On Golden Pond) qui faisait se confronter Henry Fonda, sa fille Jane ainsi que Katharine Hepburn. Autres titres à mettre à son actif, Intersection, le remake de Les Choses de la vie de Claude Sautet avec Sharon Stone et Richard Gere en lieu et place des inoubliables Romy Schneider et Michel Piccoli, ainsi que For the Boys en 1991 pour lequel Bette Midler, interprétant une vedette de Music-hall, obtenait à l’occasion l’un des ses rares autres rôles mémorables. The Rose est considéré par une grande majorité comme le meilleur film de son réalisateur ; au vu de la puissance qui s'en dégage, il se pourrait que cette réputation ne soit pas usurpée.


Pour en revenir très succinctement à la genèse du film, alors que le premier jet du scénario signé Bill Kirby parlait effectivement de Janis Joplin, Bette Midler demanda à ce qu’on enlève la quasi-totalité des références à la célèbre chanteuse, pour ne garder que le personnage d’une Rock Star purement fictive. Comme Mark Rydell tenait absolument à l’avoir comme actrice pour son film, il dut entièrement réécrire le scénario, ce qu'il fit avec la collaboration de Bo Goldman (co-auteur de celui de Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman) et Michael Cimino (bien que ce dernier ne soit pas crédité au générique). Début 1978, cinq ans après la première mouture, Bette Midler finit par accepter le rôle. Le tournage avec neuf caméras des principales scènes de concert eut lieu le 23 juin 1978 au Wiltern Theater à Los Angeles. En même temps qu’un film musical avec ses nombreuses et impressionnantes séquences Live, The Rose est avant tout le portrait d’une Rock Star au sommet de sa gloire mais qui n’en est pas heureuse pour autant, surtout à bout de forces et fragilisée faute à un train de vie éreintant. En concert, elle a beau frénétiquement scander à ses fans le fameux leitmotiv "Drugs, Sex and Rock’n’roll", elle ne s’épanouit en fait que sur scène, sa vie privée s’avérant on ne peut plus morne, se plaignant même à qui veut l'entendre que plus personne ne couche avec elle ! Quant à la drogue, elle l’a remplacé par l’alcool, ses admirateurs contribuant même à la laisser dans cet état de dépendance et de déchéance en lui offrant des bouteilles qu’elle sirote en plein concert. Le film narre principalement des moments épars des derniers jours de la vie de la chanteuse, le destin tragique d’une célébrité qui malgré son entourage se sent seul et mal aimée, et qui, dans un état de délabrement avancé, entame une descente aux enfers due à son extrême fatigue et à l’état dépressif qui en découle. Elle est malheureusement peu aidée par les personnes qui l'entourent, certains se sentant démunis (son amant), d'autres comme son manager refusant qu’elle prenne des congés bien mérités, ne voulant pas se séparer un seul instant de leur poule aux œufs d’or.


Malgré son personnage excessif au caractère fort, peu avare de crises d’hystéries, au langage peu châtié et souvent au bord de la crise de nerfs, Bette Midler est étonnante, constamment juste et crédible grâce à une énergie étourdissante et une force de conviction comme nous n’avons pas eu l’occasion d’en voir aussi souvent devant une caméra. Elle est 'The Rose', magistrale sur scène et poignante dans les séquences intimistes. Car Mark Rydell, entre deux séquences assez sombres, nous offre néanmoins de véritables moments de grâce au cours desquels la comédienne arrive à nous bouleverser ; c’est par exemple cette scène absolument magique du lendemain matin de la première nuit d’amour entre Rose et son nouvel amant (ce dernier est interprété par un excellent Frederic Forrest, l'un des acteurs d'Apocalypse Now de Coppola, qui forme un couple très convaincant avec sa partenaire). Au lit et sous les couettes, nos deux tourtereaux se confient avec tendresse et humour, la chanteuse semblant avoir oublié ses malheurs, plongée qu’elle est en cet instant précis dans une bulle de félicité ; que la séquence ait été plus étirée ne nous aurait pas dérangé tellement nous avons l'impression d'assister à un moment unique dans la vie de ces deux amants ! Le cinéaste, à l’instar par exemple de John Huston pour Fat City, prend pas mal de risques en osant nous livrer une œuvre quasiment privée d’intrigue, faisant se succéder de longues séquences sans rebondissements ni montées dramatiques ainsi que des enchainements de chansons intégrales sur scène. Avec l’aide du grand chef-opérateur Vilmos Zsigmond (Voyage au bout de l’enfer et La Porte du paradis de Michael Cimino ; Rencontres du 3ème type de Steven Spielberg…), le cinéaste filme ses comédiens au plus près pour mieux faire ressentir aux spectateurs les larmes et la sueur, les peurs et les joies, les moments de frénésie et de déprime. Mais ce culot paie car l’immersion est presque totale.


A l’exception, surtout dans le dernier quart du film, de quelques rares séquences s’avérant un peu moins convaincantes (l’apparition de l’ex-petite amie de Rose qui fait néanmoins aborder la bisexualité de la chanteuse) ou beaucoup trop étirées comme celle de la cabine téléphonique certes émouvante mais qui semble n'en plus finir, le film en son entier se sera révélé une formidable réussite. Et puis ce qui s’ensuit et qui clôture le film est tellement puissant que l'on a vite fait d'oublier ces petits moments de creux : l’arrivée de Rose en hélicoptère pour son dernier concert, l’interprétation ‘tétanisante’ de ‘Stay With Me’ par une Bette Midler assommée par son dernier shoot mais tenant absolument à chanter, les yeux perdus dans le vide, son mascara dégoulinant ; on aimerait la retenir pour ne pas qu’elle tombe en arrière comme le fait son guitariste, on aimerait l’applaudir tellement sa performance est à cet instant là au-delà de toutes dithyrambes, puissamment phénoménale ! Le film repose bien évidemment sur ses solides épaules ; même si elle porte le film à bout de bras, elle est cependant assez bien entourée par Frederic Forrest ainsi que par Alan Bates dans la peau de son manager. Musicalement, c’est également du tout bon avec, outre 'Stay with me' qui constitue le climax du film, notamment de puissantes interprétations de ‘Whose Side Are You On’ ou de la célèbre ‘When a Man Loves a Woman’. En revanche, pour les impatients, il leur faut savoir que la fameuse chanson-titre composée par Amanda McBroom (et dont le single sera disque d’or en 1980) n’apparait que sur le générique de fin.


Un très beau drame musical qui, malgré quelques longueurs, devrait convaincre le plus grand nombre, Bette Midler ayant mis tout son cœur et toute son énergie pour y arriver. The Rose ne recherchant qu’amour et quiétude, constater son entourage dans l’incapacité de lui apporter une quelconque aide nous tiendra la gorge serré longtemps après le générique de fin ! Les ailes brûlées par trop de temps passé en tournée, trop d’héroïne et de whisky, trop de flashs et de strass, The Rose, terriblement seule, triste et mal-aimé, victime de la célébrité, s’écroule sur scène devant nos yeux embués ; morte ou seulement évanouie ?! Vous croyez peut-être que je vais vous le dire ?! Quoiqu'il en soit, une performante incandescente de Bette Midler pour une poignante réussite qui doit aussi beaucoup à Mark Rydell !
joe-ernst
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Message par joe-ernst »

Jeremy Fox a écrit :Si c'est au moins du niveau des Edward Buzzell, ça devrait le faire :mrgreen:
:lol:
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Call me Madam

Message par Music Man »

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SON ALTESSE L’AMBASSADRICE (Call me Madam) 1953
De Walter Lang
Avec Ethel Merman, Donald O’Connor, Vera Ellen, George Sanders

Si vous voulez faire un joli cadeau de Noël à un amateur de comédies musicales de la grande époque, voici le DVD rêvé, à condition qu’il supporte l’absence de sous titres français (mais il y a des sous titres anglais pour malentendants).
C’est tout simplement un petit chef d’œuvre à ranger soigneusement près de Chantons sous la pluie ! Une vraie pilule de jouvence, effervescente !
Cette adaptation d’un spectacle de Broadway est menée tambour battant par une irrésistible Ethel Merman, dont c’est de très loin la meilleure prestation. (dans un rôle d’Ambassadrice des USA dans un petit état d’Europe) . Elle est géniale et éclipse tout le monde.

Les chansons d’Irving Berlin sont tout simplement géniales dont le fameux duo, You’re just in love, ici chanté par O’Connor et Merman, un air qui donne des ailes.
Les chorégraphies sont à la hauteur, c'est-à-dire top niveau : je pense notamment au numéro pseudo autrichien de Vera Ellen et d’une troupe de danseurs folkloriques.
Devrait être remboursé par la sécurité sociale en tant que remède contre la morosité.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

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Xanadu de Robert Greenwald - 1980


Début des 80’s sur la côte californienne. Sonny Malone (Michael Beck) travaille dans l’industrie musicale en reproduisant en grand des pochettes de 33 tours pour les devantures des magasins de disques. Cet emploi est pour lui purement alimentaire ; en effet, il aimerait que son talent artistique soit enfin reconnu pour pouvoir s’épanouir pleinement en tant que peintre. Une rencontre va bouleverser sa vie, celle d’une belle jeune femme en rollers, Kira (Olivia Newton-John). Ce dont il ne se doute pas -et pourtant ce ne sont pas les signes qui manquent- est que Kira dont il est tombé amoureux n’est pas une mortelle mais non moins que Terpsichore, la muse de la danse. Cette fille de Zeus - excusez du peu- était autrefois déjà venue en aide au clarinettiste Danny McGuire (Gene Kelly), aujourd’hui âgé et millionnaire. Kira redonne confiance à Sonny et l’incite à s’associer à Danny afin qu’ils ouvrent une boite de nuit roller-disco dans le bâtiment ‘art deco’ qui se trouvait sur la dernière pochette de disque qu'il a reproduite et sur laquelle cette ‘femme’ était magiquement apparue au milieu de son dessin…

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Souhaitant surfer sur la vague du succès inespéré remporté par Grease -en remettant en haut de l’affiche le couple vedette constitué par John Travolta et l’australienne Olivia Newton-John- tout en profitant du vent en poupe qu’avaient alors le disco et le roller aux USA, les producteurs Lawrence Gordon et Joel Silver mirent le paquet en terme de budget (20 millions de dollars) pour ce Xanadu qu’ils décidèrent de confier à un débutant derrière la caméra, Robert Greenwald (qui s’illustrera par la suite avant tout dans un style de cinéma totalement opposé, le documentaire). John Travolta ne donnant pas suite, c’est Michael Beck qui le remplacera et qui dira par la suite que Xanadu aura été sa plus grosse erreur, celle qui aura mis fin à sa carrière à peine balbutiante. Xanadu se voulait représenter une sorte de trait d’union entre la comédie musicale de l’âge d’or -celle des grands studios dans les années 40/50- et le disco qui faisait alors les beaux jours du clip vidéo. Énormément d’ambition (rehaussé par le fait d’utiliser des muses et des dieux au sein de l’intrigue) pour un résultat connu… pour son ridicule achevé. Et il faut bien se rendre à l'évidence, le film de Greenwald est ratage quasi-total au point d’avoir été le film qui aura inspiré la création des tristement célèbres Razzies Awards dont il fut le premier à faire les frais. Le public ne fut pas dupe non plus, faisant de Xanadu un bide monumental, les critiques ne se gênant pas pour finir de l’achever, seule la BO du film (pourtant guère meilleure) cartonnant dans les Charts américains.

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Car il est effectivement assez difficile de sauver grand-chose de cette comédie musicale non seulement kitsch, niaise et ringarde mais également scénarisée et réalisée sans la moindre rigueur, sans brio ni style. Nous ne nous appesantirons pas longtemps sur l’intrigue parait-il – et on veut bien le croire- écrite au jour le jour et qui laisse apparaitre des trous plus que béants, des transitions et des situations guère cohérentes : pourquoi Sonny ne semble-t-il jamais intrigué par les apparitions/disparitions de Kira, par ses transformations en traits de lumières fluorescentes, continuant à la prendre pour une femme ordinaire (sic !) ? Quid de ce Cartoon (certes pas déplaisant et signé Don 'Fievel' Bluth) qui arrive comme un cheveu sur la soupe -il y en a certes eu préalablement dans quelques classiques de la comédie musicale mais plus 'logiquement' intégrés- ? D’où sortent ces répliques récurrentes à priori censées être drôles mais en fait totalement incompréhensibles (provenant sans doute du premier jet du scénario mais qui échouent ici lamentablement faute à un élément manquant), etc. L’on sait que la majorité des comédies musicales n’ont pas spécialement brillé par l’intelligence de leur intrigue mais beaucoup étaient rattrapées par leur charme, une mise en scène talentueuse et (ou) rythmée, des numéros parfaitement réglés et (ou) chorégraphiés, une utilisation astucieuse du tournage en studio, des chansons signées par des grands noms tels Cole Porter, Richard Rodgers ou George Gershwin…

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Ici, rien de tel pour sauver les meubles, l’indigence étant présente à tous les niveaux. Les chorégraphies de Kenny Ortega sont peut-être recherchées mais, filmées et montées n'importe comment (une véritable bouillie), difficile de pouvoir les juger en l'état ; elles seront autrement mieux servis dans le plaisant Dirty Dancing d’Emile Ardolino. On aimerait pouvoir effacer le sourire benêt et béat dont ne se départit pas une seule seconde la charmante mais insupportable Olivia Newton-John. On est effaré devant la laideur et le ridicule des effets spéciaux lorsque l’on sait le prix qu’ils ont coûté (le pire étant la reconstitution ‘abstracto-futuristo-flashy’ de l’Olympe) ; tout autant à l’écoute de la soupe composée par ELO, le groupe de Jeff Lyne, qui s’est pourtant par ailleurs illustré à nombreuses reprises avec talent durant les années 70/80 ; encore plus au vu de l’inanité absolue du scénario et de l’incompétence totale du réalisateur qui semble à l’occasion avoir découvert le Split-Screen (pauvre Gene Kelly qui en fait les frais !) Reste quelques scènes pas trop désagréables grâce au semblant de sincérité et de croyance en leur histoire que paraissent avoir eu les deux comédiens masculins principaux (Gene Kelly et un Michael Beck pas antipathique), celles se déroulant au sein de la société de pochettes de disques, une ou deux mélodies écoutables (dont celle de la chanson-titre), ou encore l’essai de révérence au Xanadu de Citizen Kane à la fin du film de Welles avec la reconstitution de cette immense pièce-fantôme où sont entreposées et parsemées d'innombrables caisses... Et puis quand Greenwald cherche à rendre discrètement hommage à la comédie musicale des années 40 (‘Whenever You're Away From Me’, le morceau chorégraphié par Kelly pour son duo de claquettes avec Newton John), il nous octroie quelques beaux panoramiques et travellings ascendants qui nous laissaient présager une œuvre au moins empreinte d’une touchante nostalgie.

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Grand admirateur de Gene Kelly et de la comédie musicale en son ensemble, pas spécialement dérangé par le kitsch ou la mièvrerie, adorateur du groupe Electric Light Orchestra à l’adolescence… je partais confiant malgré le fait de connaître la terrible réputation du film. Malheureusement Xanadu est bel et bien un très mauvais film. Il pourra aujourd’hui faire sourire mais à mon humble avis difficilement contenter grand monde si ce n’est pour de mauvaises raisons, celles de s’en moquer ouvertement. Une catastrophe qui nuira à la carrière de quasiment tous ses participants, faisant également terminer celle de Gene Kelly sur une note pas très glorieuse. Mais, plutôt que de continuer à parler de ce film déjà démodé l’année de sa sortie, jetons lui dessus un voile pudique !
joe-ernst
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Re: Call me Madam

Message par joe-ernst »

Music Man a écrit :SON ALTESSE L’AMBASSADRICE (Call me Madam) 1953
De Walter Lang
Avec Ethel Merman, Donald O’Connor, Vera Ellen, George Sanders
Une de celles qui sont en route depuis Pacific ! :D Je me réjouis de revoir la Merman, que j'ai tant aimée dans There's No Business Like Show Business. Tu l'as ce film, Jeremy ? :mrgreen:
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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On Moonlight Bay

Message par Jeremy Fox »

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LE BAL DU PRINTEMPS (On Moonlight Bay)

Réalisation : Roy Del Ruth
Avec Doris Day, Gordon McRae, Jack Smith, Leon Ames
Scénario : Jack Rose & Melville Shavelson
Photographie : Ernest Haller (Technicolor)
Musique : Divers sous la direction de Ray Heindorf
Une production Warner Bros.
USA - 94 mn - 1951


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1917 ; une petite ville de l’Indiana. Le banquier George Winfield (Leon Ames) vient s’installer dans une nouvelle maison flambant neuve. Ce dont il ne s’attendait pas est que ce n’est pas du tout du goût ni de sa femme Alice (Rosemary DeCamp) ni de ses deux enfants, Marjorie (Doris Day), garçon manqué de 18 ans, et Wesley (Billy Gray), 11 ans. Ils n’arrivent pas à retrouver leurs marques dans cette très grande demeure et regrettent leurs amis et habitudes. Même leur servante Stella (Mary Wickes) se plaint des ‘kilomètres’ qu’elle doit faire pour effectuer n’importe quelles tâches ménagères. Le déménagement partait pourtant d’une bonne intention, le patriarche un peu ‘vieux jeu’ espérant ainsi offrir aux membres de sa famille un entourage plus ‘décent’. Malgré cet emménagement assez laborieux, Wesley finit par trouver un nouveau camarade alors que Marjorie tombe amoureuse du frère de ce dernier, William (Gordon McRae), un universitaire qui ne comprend pas que l’on ait envie de s’amuser alors que de l’autre côté de l’Atlantique des hommes se font tuer lors du premier conflit mondial. Marjorie délaisse alors le base-ball pour séduire William. Mais, alors qu’il est fin prêt à accepter la demande en mariage de son futur gendre, George entend ses récriminations envers les métiers de la finance et le chasse de sa maison en lui demandant de ne plus fréquenter son ainée…

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Dans le domaine du film musical, Doris Day aura déjà en à peine 4 ans tâté de tous les sous genres. Après l’exotisme (Romance à Rio – Romance on the High Seas), le quasi autobiographique à tendance 'sociale' (Il y a de l’amour dans l’air – My Dream is yours), la satire de l’univers hollywoodien (Les travailleurs du chapeau – It’s a Great Feeling), le drame (La Femme aux chimères – Young Man with the Horn) ou le vaudeville ayant pour postulat de départ principal la mise en place d’un spectacle (No no Nanette – Tea for Two ainsi que Escale à Broadway – Lullaby of Broadway), la voilà qui aborde sous la direction de Roy Del Ruth qui l’avait déjà dirigé dans Les Cadets de West Point – The West Point Story la comédie musicale nostalgique à la manière du mémorable Meet me in St-Louis (Le Chant du Missouri) de Vincente Minnelli. Autant le dire d’emblée, les deux films ne boxent pas dans la même catégorie et On the Moonlight Bay ne retrouve jamais la magie de son prédécesseur tagué MGM.

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Comme le film de Vincente Minnelli, Le Bal du printemps se déroule donc en début de siècle au sein d'un quartier chic typique des petites villes américaines 'de province', dans une villa quasiment identique à celle de la famille Smith de St-Louis ; le film est rythmé par les saisons, la période de Noël étant évidemment ici aussi la plus importante. Comme de bien entendu, nous y trouverons donc également pêle-mêle une villa cossue ou les repas sont préparés par une servante acariâtre mais au grand cœur, un couple de parents aimants mais aux idées un peu 'arriérés' du point de vue de leur progéniture, un jeune garçon espiègle voire parfois démoniaque, une jeune fille qui, de garçon manqué jouant encore mieux au base-ball que ses camarades masculins, va se transformer en une jolie jeune fille une fois tombée amoureuse du ‘Boy next Door’, des sorties au bal, des batailles de boules de neige, des maisons richement décorées à l’approche des fêtes de Noël… Le parfait attirail du film familial nostalgique comme pouvait déjà l’être également cette sorte de modèle qu’était Les 4 filles du Dr March (Little Women) de Mervyn LeRoy avec son Technicolor rutilant, ses décors et costumes qui flashent, ses bons sentiments, ses touches gentiment humoristiques et ses séquences romantiques surannées. Des films que l’on a eu coutume de décrire comme ‘des tranches d’Americana’, montrant une Amérique souvent idéalisée et grandement fantaisiste au sein de laquelle il fait bon vivre malgré les tracasseries quotidiennes. Durant les périodes un peu sombres, les spectateurs américains aimaient logiquement à venir se ressourcer auprès de ce genre de spectacles.

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On Moonlight Bay est l’adaptation des histoires de Penrod par le célèbre écrivain Booth Tarkington (La Splendeur des Amberson, Alice Adams…), des récits semi-autobiographiques et gentiment satiriques inspirés par sa jeunesse en Indiana. Le scénario des duettistes Jack Rose & Melville Shavelson (déjà auteur de celui très amusant de It’s a Great Feeling) est assez conventionnel si ce ne sont les idées assez progressistes du personnage incarné par Gordon McRae fustigeant le capitalisme, les métiers de la finance, les institutions comme le mariage voire même le sacro-saint baseball ("Baseball! It's the national insanity. At a time like this when, when civilization is crumbling beneath our feet, our generation is playing baseball!)" Mais il se pourrait que ce soit pour mieux s’en moquer puisqu’en fin de compte William rentrera dans le rang avec bonheur, deviendra un bourgeois respectable, s’engageant même dans l’armée pour aller combattre sur le front européen (alors que débute la Guerre de Corée, il se pourrait que dans les intentions des auteurs il y ait eu un message patriotique en faveur de l’engagement des américains dans ce conflit). Sinon, si l’on y trouve cinq ou six standards musicaux du début du siècle, la partie dévolue à la musique reste néanmoins à portion congrue, l’ensemble ne devant guère dépasser le quart d’heure. Elle nous aura néanmoins permis d’apprécier une fois encore le talent hors pair de nos deux tourtereaux à nouveau interprétés par le couple Doris Day/Gordon McRae qui chantera également, outre les traditionnels ‘Till We Meet Again’, ‘Cuddle Up A Little Closer’, ‘I'm Forever Blowing Bubbles’ ainsi que la chanson titre, une très jolie mélodie écrite spécialement pour le film, ‘The Christmas Story’.

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Ceux que le genre de la comédie musicale fait fuir justement à cause de la musique pourraient donc pouvoir apprécier cette petite comédie familiale à l’américaine qui ne compte pas énormément de chansons et aucun numéro de danse si ce n’est celui très rafraichissant du ‘Turkey Trot’ que le professeur de danse très axé sur les danses de salon accepte à contre cœur après avoir eu cette réflexion très amusante : "Such dances they play now. The Grizzly Bear! The Bunny Hug! The Kangaroo Dip! Am I a dance teacher or an animal trainer?" Les fans de Doris Day apprécieront de la voir dans un rôle un peu différent de ses précédents, adorable, charmante et énergique en garçon manqué et en tenue de joueuse de baseball, devenant du jour au lendemain très féminine une fois tombée amoureuse. Tout comme son partenaire masculin -plutôt convaincant en étudiant têtu et aux idées ‘larges’- elle fait un peu trop âgée pour son rôle mais son entrain fait vite oublier ce manque de crédibilité. Le couple est plutôt bien entouré par cet autre, tout aussi attachant, interprété par Leon Ames -déjà le père de Judy Garland dans Meet me in St-Louis- et Rosemary DeCamp -la mère de James Cagney dans Yankee Doodle Dandy- mais surtout aussi par les inénarrables Mary Wickes dans le rôle de la servante irascible et ne pouvant pas se déplacer sans se faire bousculer par un membre de la famille qui par la même occasion fait tomber de ses mains tout ce qu’elle porte, ainsi enfin que par le jeune Billy Gray, présent dans presque toutes les séquences humoristiques par le fait d’enchainer bêtises sur mensonges à l’origine de situations souvent cocasses.

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Le film sera un très grand succès, l’un des plus grands de l’année 1951, d’où deux ans après la mise en chantier d’une suite avec les mêmes personnages, réalisée cette fois par David Butler, By the Light of a Silvery Moon, film sur lequel je reviendrais un peu plus tard. En attendant, il n’est pas interdit de tomber sous le charme de cette comédie certes un peu datée et fortement désuète mais pas désagréable pour autant, surtout lorsqu'elle nous rappelle avec plein de bon sens qu’il faut toujours se souvenir avoir été jeune et d’être ainsi plus tolérant envers les ‘bêtises’ et écarts de ses propres enfants. Et puis ce Technicolor qui nous fait pardonner beaucoup de choses et devant lequel je n’ai pas fini de m’extasier ! Gentillet, loin d'être inoubliable mais bien plaisant !
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Message par Music Man »

joe-ernst a écrit :Bon, en fait pas vraiment un doublon (ouf...) avec les autres topics, puisqu'il s'agit avec ce topic-ci ni de faire le recensement de ce qui existe en dvd, ni de lister nos comédies musicales )
Tu as raison, Joe, ce n'est pas toujours facile de classer des critiques de films dans les rubriques. Souvent, les classikiens les rangent dans "les films du mois", ou "cinéma de minuit" ou créent un topic spécial pour le film, mais c'est vrai que plusieurs mois après, on a peut être du mal à s'y retrouver.
Si pour les films de genre, il est plus ou moins facile de faire un regroupement par type "films musicaux " "westerns" "horreur" "guerre""aventures", ou alors de choisir des topics par réalisateur "Hitchcock" , ce n'est pas très aisé de "classer" une comédie dramatique par exemple.
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Message par Music Man »

Jeremy Fox a écrit :Toi et Joe avez comploté ma ruine ou quoi ? :o
Et si tu te le faisais offrir pour Noël Jeremy? Je suis sûr que dans ton entourage, tu as des amis ou parents qui ne savent pas quoi t'acheter pour les fêtes. :uhuh:
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Message par Jeremy Fox »

Music Man a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Toi et Joe avez comploté ma ruine ou quoi ? :o
Et si tu te le faisais offrir pour Noël Jeremy? Je suis sûr que dans ton entourage, tu as des amis ou parents qui ne savent pas quoi t'acheter pour les fêtes. :uhuh:
Trop tard. Acheté en même temps que My Sister Eileen : marre d'attendre qu'il veuille bien pointer le bout de son nez en zone 2 (d'autant plus que Columbia s'occupe très mal de son catalogue naphtaliné)
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