L'été du démon (Yoshitaro Nomura - 1978)
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L'été du démon (Yoshitaro Nomura - 1978)
C'est un film assez dur, où la maîtresse d'un employé de papeterie fait son irruption chez lui et son épouse, et s'enfuit, laissant ses trois enfants illégitimes aux mains de leur père...
La traitement réservé aux enfants est assez dur (surtout à la petite fille), limite inhumain, surtout de la part de la femme, qui ne veut jamais s'occuper de ces enfants.
Plus on avance dans le film, plus la tension s'accentue ; tandis que le père n'est qu'une marionette au service de sa femme "officielle", celle-ci ne pense qu'à tuer ces "sales gosses".... L'homme devient faible, totalement soumis à sa femme, qui détient en quelque sorte le pouvoir.
Malgré ça, c'est bouleversant, les acteurs sont très impressionnants (surtout Shima Iwashita, très dure et Ken Ogata, pathétique dans sa faiblesse d'homme qui a trompé son épouse...), la musique a de quoi arracher des larmes, un très grand film.
Le dvd Wild Side est très correct, mais il me semble qu'il y ait un léger zoom sur la copie (les titres pendant le générique de début, ne sont pas complets, tel le Panavision).
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Hé les gars, je l'ai vu aussi ! Un très bon film, un peut mou du genou la première moitié mais fascinant en même temps. Pas le chef d'oeuvre espéré (en dépit de scènes marquantes comme le traitement infligé à la petite fille), j'ai préféré (et de loin) "le vase de sable" tourné quelques années plus tôt.
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Re: L'été du démon (Yoshitaro Nomura, 1978)
Mouais...
Pas totalement convaincu malgré une thématique très audacieuse, un sujet tabou rarement abordé au cinéma il me semble (ça m'a rappelé un peu le récent NOBODY KNOWS sur un sujet parallèle). Les ingrédients sont là, notamment une belle-mère épouvantablement hystérique et haineuse, mais le scénario ne sait finalement pas trop doser ses effets, ajuster l'émotion. Quelques bonnes scènes surnagent mais l'ensemble reste un peu plat. Dommage d'avoir un peu négligé la belle-mère qui n'apparait que dans la colère, pour disparaire dans la deuxième moitié. C'est, par contre, assez bien tenté d'avoir voulu montrer l'errance psychologique du père (esseulé, perdu dans une existence où les repères s'effondrent un à un), un deuxième axe émotionnel non négligeable même si ça ne m'a pas entièrement satisfait sur la longueur.
La photo du film est moyenne, époque oblige, mais le master du dvd Wild Side est vraiment bon: léger grain permanent, copie imaculée, définition très bonne (excellent rendu en upscale).
Pas totalement convaincu malgré une thématique très audacieuse, un sujet tabou rarement abordé au cinéma il me semble (ça m'a rappelé un peu le récent NOBODY KNOWS sur un sujet parallèle). Les ingrédients sont là, notamment une belle-mère épouvantablement hystérique et haineuse, mais le scénario ne sait finalement pas trop doser ses effets, ajuster l'émotion. Quelques bonnes scènes surnagent mais l'ensemble reste un peu plat. Dommage d'avoir un peu négligé la belle-mère qui n'apparait que dans la colère, pour disparaire dans la deuxième moitié. C'est, par contre, assez bien tenté d'avoir voulu montrer l'errance psychologique du père (esseulé, perdu dans une existence où les repères s'effondrent un à un), un deuxième axe émotionnel non négligeable même si ça ne m'a pas entièrement satisfait sur la longueur.
La photo du film est moyenne, époque oblige, mais le master du dvd Wild Side est vraiment bon: léger grain permanent, copie imaculée, définition très bonne (excellent rendu en upscale).
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Re: L'été du démon (Yoshitaro Nomura, 1978)
...
Dernière modification par beb le 30 mars 23, 19:52, modifié 1 fois.
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Re: L'été du démon (Yoshitaro Nomura, 1978)
Le vase de sable. Et ce que tu considères comme une réserve fait pour moi tout le sel du film ; la manière dont cette enquête policière moite et laborieuse se transforme en un véritable opéra, lyrique et flamboyant, est assez sidérante.beb a écrit : le chateau de sable, 1974. Avec une réserve malgré tout : au bout des 2/3 le film bascule dans un mélo larmoyant mais stupéfiant.
Concernant L'été du démon, je suis plutôt d'accord avec toi - j'aime là aussi la manière dont le drame évolue, la caractérisation forte des personnages, et la dernière partie m'avait assez retourné (l'interrogatoire final du garçon...)
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