Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
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Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
Je me lance doucement dans le visionnage de l'intégral du réalisateur via le coffret sorti chez Carlotta il y a peu
Aux niveaux des copies, pas de soucis, images et sons ont été restaurés récemment à partir des négatif originaux ou au pire via un interpositif.
Dommage par contre que pour des question de place, l'éditeur n'ait pas pensé à faire tenir le contenu sur un ou deux disques supplémentaires car on sent par moment un compression un peu trop voyante. Un autre regret concerne l'absence de chapitrage dans le menu d’accueil car du coup, on doit se taper à chaque fois les longs cartons expliquant la restauration qui se trouve au lancement des films.
Et maintenant les films...
Peau de chat ( 1960 - 13 min )
Un véritable bijou entre la comédie sociale italienne et le documentaire. C'est l'histoire de jeunes garçons sans le sous qui doivent essayer d'attraper des chats pour les revendre à des trafiquants qui utiliseront leur peau pour en faire des tambours lors du carnaval.
Sans jamais juger les enfants, Andrade ballade sa science du montage et son magnifique N/B au travers de différents quartier et réussit à capter la tragédie qui se cache derrière la perte de l'innocence de ces enfants.
Les conspirateurs ( 1972 - 76 min )
Pas forcement facile d'accès pour qui ne connait pas l'histoire politique du Brézil, le personnage central du film étant un véritable héros national et que ce coup d'état manqué n'a jamais été mentionné dans nos livres d'histoire. On essaie alors de comprendre qui est qui, qui veut faire quoi et qui trahit qui...
On parvient à s'y retrouver au bout d'un moment mais beaucoup de subtilités doivent nous échapper.
En tout cas, si le film trahit un manque évident de budget, le réalisateur compense ça avec une narration trés original et maitrisé : interrogatoire en flash-back, personnages s'adressant aux spectateurs, lecture de poème, mélange de temporalité... le tout filmés dans de trés long plan-séquence dépouillés mais qui savent toujours trés bien gérer l'espace et le placement des personnages.
Ces partis pris délicats se retrouvent dans l’interprétation des acteurs qui gênent un peu au début avant de trouver une véritable force plus on se rapproche du dénouement qui devient pour le coup trés passionnant. Je pense vraiment qu'un nouveau visionnage devrait m'aider à encore plus apprécier ce film d'autant qu'il dure à peine 1h15.
Ce film m'a beaucoup rappelé Werner Herzog pour son traitement détaché des personnages et son engagement politiqueme tout en détournant de manière assez poétique ses conditions de tournages.
Garrincha, héros du peuple ( 1963 - 58 min )
Il s'agit d'un documentaire sur le footbaleur Garrincha qui était un peu leur Zidane. On n'y apprend pas grand chose ( hormis que le Mr est resté modeste et que tout le monde l'aime bien ) mais curieusement on ne s'y ennuie pas même si le ballon rond n'est pas votre tasse de thé ( c'est mon cas ). Surement parce que là aussi, le cinéaste tente de rester trés objectif sur ses images et que finalement le coeur du film est la relation entre le peuple brézilien et leur sport national. Ce recul du cinéaste est aussi une faiblesse dans la mesure où l'on peut trouver celà trés creux.
L'aleijadinho ( 1978 )
Encore un documentaire sur une autre fierté national du pays : les oeuvres d'un immense sculpture qui travailla essentiellement pour l'église.
La aussi, on peut regretter le vide informatif qu'on nous raconte, une voix-off se contentant d’enchaîner dates et superlatif sur la beauté de son oeuvre.
C'est un peu frustrant pour nous autre français qui n'avions quasiment jamais entendu de ce Aleijadinho et dont j'aurais voulu en savoir un peu plus qu'un énoncé hagiographique. Reste 23 minutes de régal pour les yeux car le Mr était vraiment un génie et ses oeuvres demeurent véritablement somptueuses.
Le prêtre et la jeune fille ( 1965 - 87 min )
Glauber Rocha disait de ce film que son thème était "digne de Bunuel pour aller vers un scepticisme proche de Robert Bresson".
Si la comparaison avec Bunuel me parait légère ( si ce n'est en effet la présence d'un prêtre et du désir ), Celle avec Robert Bresson se justifie pour le meilleur et pour le pire...
C'est trés dépouillé, trés austère, avec un rythme lent et exigeant et une direction d'acteur "naturaliste" ( c'est à dire le genre "je parle sur un ton monocorde en regardant dans le vide" )... Pas facile d'accès donc et les 86 minutes du film semblent parfois durer une éternité surtout que les personnages ne sont pas forcement réussis ou crédible. On se consolera avec la réalisation qui contourne habilement l'économie mais qui fleurte un peu trop avec la théorisation coincée ( rappelons tout de même qu'il s'agit de son premier long-métrage ).
La deuxième partie est tout de même plus emballante une fois que le "couple" se retrouve dans le désert.
Bon, si vous êtes fan de Bresson, Antonioni ou Dreyer vous devriez y trouver pour votre bonheur... sinon bon courage
Le poète de Castello ( 1959 - 10 min )
Andrade suit une journée du poète Manuel Bandeira. Cette fois, le réalisateur se détache de la narration et laisse naturellement la voix au poète qui récite en off ses ( trés beaux ) poèmes pendant qu'on le voit dans une journée type. L'association son-image fonctionne trés bien pour souligner joliment la solitude et la mélancolie. Les 10 minutes paraissent même trop courte d'ailleurs.
Brasilla : contradiction d'une ville nouvelle ( 1967 - 20 min ).
Commençant comme un pur film institutionnel ( qu'il devait être au début ), Andrade sort vite du film de commande pour pointer l'absurdité du résultat de cette nouvelle ville qui crée plus de problèmes et d'injustices que prévue avant même sa finition. C'est éminemment engagé et humaniste avec une mise en garde sévère contre la bêtise des architectes et des politiques. Un excellent documentaire trés bien construit.
Aux niveaux des copies, pas de soucis, images et sons ont été restaurés récemment à partir des négatif originaux ou au pire via un interpositif.
Dommage par contre que pour des question de place, l'éditeur n'ait pas pensé à faire tenir le contenu sur un ou deux disques supplémentaires car on sent par moment un compression un peu trop voyante. Un autre regret concerne l'absence de chapitrage dans le menu d’accueil car du coup, on doit se taper à chaque fois les longs cartons expliquant la restauration qui se trouve au lancement des films.
Et maintenant les films...
Peau de chat ( 1960 - 13 min )
Un véritable bijou entre la comédie sociale italienne et le documentaire. C'est l'histoire de jeunes garçons sans le sous qui doivent essayer d'attraper des chats pour les revendre à des trafiquants qui utiliseront leur peau pour en faire des tambours lors du carnaval.
Sans jamais juger les enfants, Andrade ballade sa science du montage et son magnifique N/B au travers de différents quartier et réussit à capter la tragédie qui se cache derrière la perte de l'innocence de ces enfants.
Les conspirateurs ( 1972 - 76 min )
Pas forcement facile d'accès pour qui ne connait pas l'histoire politique du Brézil, le personnage central du film étant un véritable héros national et que ce coup d'état manqué n'a jamais été mentionné dans nos livres d'histoire. On essaie alors de comprendre qui est qui, qui veut faire quoi et qui trahit qui...
On parvient à s'y retrouver au bout d'un moment mais beaucoup de subtilités doivent nous échapper.
En tout cas, si le film trahit un manque évident de budget, le réalisateur compense ça avec une narration trés original et maitrisé : interrogatoire en flash-back, personnages s'adressant aux spectateurs, lecture de poème, mélange de temporalité... le tout filmés dans de trés long plan-séquence dépouillés mais qui savent toujours trés bien gérer l'espace et le placement des personnages.
Ces partis pris délicats se retrouvent dans l’interprétation des acteurs qui gênent un peu au début avant de trouver une véritable force plus on se rapproche du dénouement qui devient pour le coup trés passionnant. Je pense vraiment qu'un nouveau visionnage devrait m'aider à encore plus apprécier ce film d'autant qu'il dure à peine 1h15.
Ce film m'a beaucoup rappelé Werner Herzog pour son traitement détaché des personnages et son engagement politiqueme tout en détournant de manière assez poétique ses conditions de tournages.
Garrincha, héros du peuple ( 1963 - 58 min )
Il s'agit d'un documentaire sur le footbaleur Garrincha qui était un peu leur Zidane. On n'y apprend pas grand chose ( hormis que le Mr est resté modeste et que tout le monde l'aime bien ) mais curieusement on ne s'y ennuie pas même si le ballon rond n'est pas votre tasse de thé ( c'est mon cas ). Surement parce que là aussi, le cinéaste tente de rester trés objectif sur ses images et que finalement le coeur du film est la relation entre le peuple brézilien et leur sport national. Ce recul du cinéaste est aussi une faiblesse dans la mesure où l'on peut trouver celà trés creux.
L'aleijadinho ( 1978 )
Encore un documentaire sur une autre fierté national du pays : les oeuvres d'un immense sculpture qui travailla essentiellement pour l'église.
La aussi, on peut regretter le vide informatif qu'on nous raconte, une voix-off se contentant d’enchaîner dates et superlatif sur la beauté de son oeuvre.
C'est un peu frustrant pour nous autre français qui n'avions quasiment jamais entendu de ce Aleijadinho et dont j'aurais voulu en savoir un peu plus qu'un énoncé hagiographique. Reste 23 minutes de régal pour les yeux car le Mr était vraiment un génie et ses oeuvres demeurent véritablement somptueuses.
Le prêtre et la jeune fille ( 1965 - 87 min )
Glauber Rocha disait de ce film que son thème était "digne de Bunuel pour aller vers un scepticisme proche de Robert Bresson".
Si la comparaison avec Bunuel me parait légère ( si ce n'est en effet la présence d'un prêtre et du désir ), Celle avec Robert Bresson se justifie pour le meilleur et pour le pire...
C'est trés dépouillé, trés austère, avec un rythme lent et exigeant et une direction d'acteur "naturaliste" ( c'est à dire le genre "je parle sur un ton monocorde en regardant dans le vide" )... Pas facile d'accès donc et les 86 minutes du film semblent parfois durer une éternité surtout que les personnages ne sont pas forcement réussis ou crédible. On se consolera avec la réalisation qui contourne habilement l'économie mais qui fleurte un peu trop avec la théorisation coincée ( rappelons tout de même qu'il s'agit de son premier long-métrage ).
La deuxième partie est tout de même plus emballante une fois que le "couple" se retrouve dans le désert.
Bon, si vous êtes fan de Bresson, Antonioni ou Dreyer vous devriez y trouver pour votre bonheur... sinon bon courage
Le poète de Castello ( 1959 - 10 min )
Andrade suit une journée du poète Manuel Bandeira. Cette fois, le réalisateur se détache de la narration et laisse naturellement la voix au poète qui récite en off ses ( trés beaux ) poèmes pendant qu'on le voit dans une journée type. L'association son-image fonctionne trés bien pour souligner joliment la solitude et la mélancolie. Les 10 minutes paraissent même trop courte d'ailleurs.
Brasilla : contradiction d'une ville nouvelle ( 1967 - 20 min ).
Commençant comme un pur film institutionnel ( qu'il devait être au début ), Andrade sort vite du film de commande pour pointer l'absurdité du résultat de cette nouvelle ville qui crée plus de problèmes et d'injustices que prévue avant même sa finition. C'est éminemment engagé et humaniste avec une mise en garde sévère contre la bêtise des architectes et des politiques. Un excellent documentaire trés bien construit.
Dernière modification par bruce randylan le 25 juil. 14, 17:28, modifié 1 fois.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Joaquim Pedro de Andrade
Ou en es-tu de ton visionnage ?
J'ai dû renvoyer mon coffret car le DVD Le prêtre et la jeune femme était illisible !
Alors que le délai d'un mois était largement dépassé, Amazon me l'a remplacé...
Hélas, le même disque est aussi illisible
de même que Le conspirateur, soit les disques 2 et 3.
Qu'en est-il pour toi?
Tous tes disques sont-ils lisibles ?
Merci.
J'ai dû renvoyer mon coffret car le DVD Le prêtre et la jeune femme était illisible !
Alors que le délai d'un mois était largement dépassé, Amazon me l'a remplacé...
Hélas, le même disque est aussi illisible
de même que Le conspirateur, soit les disques 2 et 3.
Qu'en est-il pour toi?
Tous tes disques sont-ils lisibles ?
Merci.
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Re: Joaquim Pedro de Andrade
Ah la bonne question que voilà...wontolla a écrit :Ou en es-tu de ton visionnage ?
En fait, je réalise que mon précédent message date du 5 septembre 2007... Hors 3 jours avant, j'avais pris ma carte pour la cinémathèque (rétro Masumura )... Ca a été le début de la fin... A partir de là, j'ai passé beaucoup de temps là bas (et la mcjp) et beaucoup moins de temps chez moi à regarder mes DVDs (que j'ai continué à acheter en masse)... Donc, non, rien visionné depuis
A l'époque, mes dvds passaient sans problème, j'essaye de m'en faire un cette semaine pour la peine !
ps : c'est marrant de relire ça 7 ans après. Dans mon esprit Le prêtre et la jeune fille était un bon film
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Joaquim Pedro de Andrade
Merci en tout cas.bruce randylan a écrit :Ah la bonne question que voilà...wontolla a écrit :Ou en es-tu de ton visionnage ?
En fait, je réalise que mon précédent message date du 5 septembre 2007... Hors 3 jours avant, j'avais pris ma carte pour la cinémathèque (rétro Masumura )... Ca a été le début de la fin... A partir de là, j'ai passé beaucoup de temps là bas (et la mcjp) et beaucoup moins de temps chez moi à regarder mes DVDs (que j'ai continué à acheter en masse)... Donc, non, rien visionné depuis
A l'époque, mes dvds passaient sans problème, j'essaye de m'en faire un cette semaine pour la peine !
ps : c'est marrant de relire ça 7 ans après. Dans mon esprit Le prêtre et la jeune fille était un bon film
Je me rends bien compte que j'ai réveillé un ancien topic.
Je cherchais un avis et j'ai trouvé ton message.
Avant de rentrer une nouvelle fois le coffret chez Amazon je souhaitais me renseigner !
Chez moi, dès que le disque est dans le lecteur (ou dans l'ordinateur) il tourne sans arrêt, comme si l'index du disque était inaccessible !!!
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Re: Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
Tu as essayé de le sortir/re-rentrer plusieurs fois ?
Ca m'arrive avec certains disques sur ma platine salon - pas avec l'ordi (genre les DVD "Gaumont - le cinéma premier") et au bout de 2-3 essais, ils passent normalement.
Ca m'arrive avec certains disques sur ma platine salon - pas avec l'ordi (genre les DVD "Gaumont - le cinéma premier") et au bout de 2-3 essais, ils passent normalement.
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Re: Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
J'ai tenté le coup, à plusieurs reprises sur 3 lecteurs DVD/BD de salon, sur mon Imac (lecteur interne) et sur deux lecteurs externes différents (un DVD et un BD) !bruce randylan a écrit :Tu as essayé de le sortir/re-rentrer plusieurs fois ?
Ca m'arrive avec certains disques sur ma platine salon - pas avec l'ordi (genre les DVD "Gaumont - le cinéma premier") et au bout de 2-3 essais, ils passent normalement.
Tout au plus, la lecture sur Mac signale par un message qu'il y passe des parties endommagées...
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Re: Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
Et voilà, j'en ai profité pour regarder Guerre Conjugale (1975) et Le Dvd passe parfaitement chez moi
Pour le film, ça aurait pu s'appeler Affreux, Libidineux et méchants
Plutôt pas mal dans l'ensemble mais ça me parle moins que les comédie grinçantes italiennes. Le film a une fausse structure de films à sketch avec 3 histoires plus ou ou moins indépendantes qui se recoupent plus ou moins. Ca n'évite pas toujours la répétition d'ailleurs sur 90 minutes mais quelque segments/passages sont plutôt réussis comme le changement d'ampoule, la mère très rondouillarde, la vieille épouse qui refuse de s’asseoir à côté de son mari qui la dégoutte, le machos face à l'homosexualité d'un ami d'enfance et quelques autres moments comme ça où un mélange de misanthropie et de tendresse donne des moments originaux et doucement décalés.
Mais, ce n'est pas vraiment des personnages qui me parlent, une question de sensibilité culturelle sans doute, d'ailleurs la petite vidéo de présentation mérite d'être vue avant le film puisqu'elle donne un ou deux clés de compréhensions.
Par contre, le court-métrage Sentier Tropical (1977) est un vrai petite merveille. Un postulat dans la lignée d'un American Pie mais qui pousse sa logique dans un raisonnement absurde réjouissant et vraiment bien vu. Ca va très loin mais l'approche naturaliste (presque documentaliste) évite le grossier potache pour une analyse vraiment pertinente des rapports sociaux entre jeunes. Très drôle.
Sinon, l'interview de 13 minutes l'arc et la flèche est intéresssante (bien que trop courte) mais par contre, le son est vraiment trop faible. J'ai du triplé le volume habituel
Pour le film, ça aurait pu s'appeler Affreux, Libidineux et méchants
Plutôt pas mal dans l'ensemble mais ça me parle moins que les comédie grinçantes italiennes. Le film a une fausse structure de films à sketch avec 3 histoires plus ou ou moins indépendantes qui se recoupent plus ou moins. Ca n'évite pas toujours la répétition d'ailleurs sur 90 minutes mais quelque segments/passages sont plutôt réussis comme le changement d'ampoule, la mère très rondouillarde, la vieille épouse qui refuse de s’asseoir à côté de son mari qui la dégoutte, le machos face à l'homosexualité d'un ami d'enfance et quelques autres moments comme ça où un mélange de misanthropie et de tendresse donne des moments originaux et doucement décalés.
Mais, ce n'est pas vraiment des personnages qui me parlent, une question de sensibilité culturelle sans doute, d'ailleurs la petite vidéo de présentation mérite d'être vue avant le film puisqu'elle donne un ou deux clés de compréhensions.
Par contre, le court-métrage Sentier Tropical (1977) est un vrai petite merveille. Un postulat dans la lignée d'un American Pie mais qui pousse sa logique dans un raisonnement absurde réjouissant et vraiment bien vu. Ca va très loin mais l'approche naturaliste (presque documentaliste) évite le grossier potache pour une analyse vraiment pertinente des rapports sociaux entre jeunes. Très drôle.
Sinon, l'interview de 13 minutes l'arc et la flèche est intéresssante (bien que trop courte) mais par contre, le son est vraiment trop faible. J'ai du triplé le volume habituel
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Re: Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
Avec celui-là, pas de problème non plus.bruce randylan a écrit :Et voilà, j'en ai profité pour regarder Guerre Conjugale (1975) et Le Dvd passe parfaitement chez moi
J'ai reçu le coffret d'Amazon hier matin (l'autre avait hélas été renvoyé la veille - le hélas se comprendra de suite).
Problème identique pour Le prêtre et la jeune femme... mais cette fois, c'est Les conspirateurs qui a le même problème !
J'ai refait un essai hier soir avec on lecteur OPPO 103 (et plus le 93, j'aurai ainsi testé sur mes 4 lecteurs et pas seulement 3 !!).
Alors un des disques est lu par l'OPPO 103 (Le prêtre...) mais je n'ai pas été au-delà de 5 minutes...
En revanche, il bloque sur Les conspirateurs et, après quelques minutes, arrive à la 5e minute environ sans passer par le menu !
Amazon va me rembourser 20% du coffret car je veux garder les trois autres DVD !
J'ai également contacté Carlotta pour leur exposer le problème. J'ai eu un message à l'écran selon lequel mon problème serait traité dans les plus brefs délais...
mais rien d'autre!
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Re: Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
Ah pardon ! Je croyais que c'était tous les disques qui ne passaient pas.
bon, je viens d'essayer Le prêtre et il passe normalement. Par contre, mon dvd des conspirateurs est chez mon père, donc pas de test possible
bon, je viens d'essayer Le prêtre et il passe normalement. Par contre, mon dvd des conspirateurs est chez mon père, donc pas de test possible
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Et je me rends compte que dès mon premier message j'avais signalé le problème aussi sur Les conspirateurs !bruce randylan a écrit :Ah pardon ! Je croyais que c'était tous les disques qui ne passaient pas.
bon, je viens d'essayer Le prêtre et il passe normalement. Par contre, mon dvd des conspirateurs est chez mon père, donc pas de test possible
J'avais zappé cela !
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Re: Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
Réponse de Carlotta:wontolla a écrit :(...)
J'ai également contacté Carlotta pour leur exposer le problème. J'ai eu un message à l'écran selon lequel mon problème serait traité dans les plus brefs délais...
Problème résolu donc.Bonjour,
Nous avons effectivement eu déjà quelques retours de ce type. Il y a du avoir un souci lors du repressage du coffret. J’ai retrouvé des DVD du prêtre et la jeune femme et des Conspirateurs qui fonctionnent. Je vous les envoie aujourd’hui.
Navrée pour ce désagrément.
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Re: Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
On dirait que j'ai eu de la chance !
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Re: Joaquim Pedro de Andrade (1932-1988)
Oui, d'autant qu'il faut probablement lire entre les lignes "nous avons effectivement eu quelques retours" "un souci" "retrouvé (...) qui fonctionnent" peut laisser entrevoir qu'il y a eu un vrai problème au pressage.bruce randylan a écrit :On dirait que j'ai eu de la chance !
Mais il est possible que, tout comme moi, plusieurs qui ont acheté le coffret ne l'on pas visionné de suite ou du moins pas l'ensemble des films!
Celui-ci, je l'avais à l'oeil depuis pas mal de temps et je l'avais acheté lors d'une promotion "- 50 euros à partir de 50 euros d'achats". Le coffret coûtait 38,15 à l'époque et il m'est donc revenu à 18,82 euros et j'ai donc eu un remboursement de 7,63 euros (correspondant à 2 disques sur les 5).
Et comme souvent, à l'achat d'un coffret, je regarde quelques-uns des films et réserve les moins connus ou les mineurs pour plus tard.
En l'occurrence, je recherchais Garrincha, annoncé dans le descriptif... mais je ne l'ai point trouvé dans le coffret (peut-être mal cherché).