Un des plus beaux films de Carné qui m'émeut toujours autant.phylute a écrit :-
- Le Jour se lève. Vu, revu et re-revu... mais je suis toujours aussi ébahit devant la perfection de ce film, toujours aussi ému par le destin tragique de Gabin. Il y a dans ce film comme une apothéose dans la collaboration de Carné / Prévert / Trauner / Jaubert. Mais je suis encore plus impressionné par le travail de Curt Courant sur ce film que par l'habituelle photographie signée Roger Hubert.
Le Jour se lève (Marcel Carné - 1939)
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Le Jour se lève (Marcel Carné - 1939)
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Le jour se lève de Marcel Carné
Bien aimé sans adorer je suis donc un poil déçu. Mais les dialogues sont magnifiques et Gabin génial.
Sinon du côté de Renoir j'ai un faible pour Le crime de monsieur Lange que je préfère à la bête humaine.
Dommage Philip que tu n'aies pas aimé Pierrot le fou, mon Godard préféré (en même temps je ne suis aps spécialement fan du monsieur). Le numéro musicale est inoubliable, tout comme la fin.
Bien aimé sans adorer je suis donc un poil déçu. Mais les dialogues sont magnifiques et Gabin génial.
Sinon du côté de Renoir j'ai un faible pour Le crime de monsieur Lange que je préfère à la bête humaine.
Dommage Philip que tu n'aies pas aimé Pierrot le fou, mon Godard préféré (en même temps je ne suis aps spécialement fan du monsieur). Le numéro musicale est inoubliable, tout comme la fin.
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Le jour se lève (Marcel Carné - 1939)
L'aboutissement d'un mouvement à mes yeux !
Le jour se lève est devenu l'apogée d'une collaboration fructueuse de deux grands artistes du cinéma.
D'après une histoire de Jacques Viot, Prévert scénarise et "dialoguise" avec génie un drame fort et ponctué de thèmes percutants qui définissent en eux-mêmes le réalisme poétique.
Mais ce que je retiens surtout, c'est bien l'art incomparable qu'a Marcel Carné à raconter de manière irréprochable et audacieuse ce tragique destin du personnage sublimement campé par Gabin.
Donc poésie des dialogues et des situations, mais surtout mise en scène complexe et courageuse qui se maintient à un très haut niveau du début à la fin du métrage.
L'émotion est constamment réelle par l'isolement du héros, qui s'est fait avoir par le piège de la fatalité, par la passion destructrice puis autodestructrice. Puis vient les images de bonheur, bonheur devenant durement mélancolique, incroyablement nostalgique et fort lointain.
Un chef-d'oeuvre !
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Re: Le jour se lève (Marcel Carné - 1939)
Qui avait magistralement et émotionnellement marqué ma découverte de Carné quand j'étais môme. Découverte de berry aussi. Un film qu'il me faudrait revoir. Ca fait trop longtemps. Y a comme un manque. Mon souvenir est plein de délices.Watkinssien a écrit :Un chef-d'oeuvre !
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Une oeuvre dont je me souviens toujours par bribes, un peu comme certains rêves saisissants dont on ne saisit plus le squelette, mais des moments particulièrement mémorables.
Après il y a toute la radiographie que Carné fait de son époque, de sa société, la perfection de la mise en scène et d'à vrai dire tous les paramètres du film... mais c'est ce côté presque sub-conscient, proche du conte qui me marque le plus et rend ce film aussi beau et important.
Tout ça doit sembler un peu pompeux, en tout cas il me touche comme peu de films le font.
Après il y a toute la radiographie que Carné fait de son époque, de sa société, la perfection de la mise en scène et d'à vrai dire tous les paramètres du film... mais c'est ce côté presque sub-conscient, proche du conte qui me marque le plus et rend ce film aussi beau et important.
Tout ça doit sembler un peu pompeux, en tout cas il me touche comme peu de films le font.
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Tout à fait d'accord ! Un chef d'oeuvre !
Photographie noir et blanc sublime, acteurs formidables (Gabin de justesse, Arletty, touchante et Jules Berry, aussi démoniaque et inquiétant que dans les visiteurs du soir), et décor de l'hotel de 5 étage construit entièrement pour ce film. Mais aussi la manière de filmer de Carné : 3 flashbacks a l'intérieur de ce film (on commence plus ou moins par la fin si je me souviens bien) alors que ce genre de procédé n'était alors pratiquement pas répendu.
Chef d'oeuvre, j'approuve totalement et sans réserve !
Photographie noir et blanc sublime, acteurs formidables (Gabin de justesse, Arletty, touchante et Jules Berry, aussi démoniaque et inquiétant que dans les visiteurs du soir), et décor de l'hotel de 5 étage construit entièrement pour ce film. Mais aussi la manière de filmer de Carné : 3 flashbacks a l'intérieur de ce film (on commence plus ou moins par la fin si je me souviens bien) alors que ce genre de procédé n'était alors pratiquement pas répendu.
Chef d'oeuvre, j'approuve totalement et sans réserve !
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@Lord Henry: oui, et comme toutes les suites, celle-ci s'avère évidemment décevante. J'allais ajouter que je ne parle que de mon cas personnel, mais je ne vois pas pourquoi je mettrais des guillemets dans la mesure où ce que pensent les adeptes du "tout se vaut" m'indiffère totalement. Que l'on confonde Baudelaire avec Super Mario, à la bonne heure, je me suis résigné depuis bien longtemps (sous l'influence d'une certaine pensée unique) à ce que la culture "évolue" avec le temps.
Mais dans ce cas précis on peut juger sur des bases moins fluctuantes.
"Le jour se lève et les conneries commencent", spectacle dégradant et putride, qui ferait passer la plus débile des sitcoms pour du Dreyer ou du Pabst, n'a décidément rien à voir avec "Le jour se lève [1]".
Dieu seul sait combien j'aime Jacques Legras mais, sans vouloir paraître réac, je trouve qu'il est loin, très loin d'égaler la prestance et le magnétisme du grand Jean Gabin.
Maurice Risch et Michel Modo sont là, et pourtant il manque le petit quelque chose pour que ça fonctionne réellement. Et le film s'écroule. C'est NUL, (et tant pis pour tous ceux qui prennent la dernière rengaine à la mode pour du Jacques Brel).
Et puis, il manque la fougue du film de Carné. On sent les scénaristes fatigués, et, à leur décharge, écrasés par l'original...
40 ans plus tard, on prend d'autres acteurs, on change l'histoire, mais ça sent quand même un peu le réchauffé: on sent venir les péripéties, les poncifs sont éculés, les dialogues manichéens; tout est lent, mécanique, vain...
Ce divertissement n'amusera certainement que ceux qui voient dans "Loft Story" et autres "La Ferme aux célébrités ( )" l'accomplissement ultime du divertissement comique depuis Aristophane. Très peu pour moi.
Une suite complètement inutile, donc, de l'opus de 1939. 0,5/10 (pour Henri Guybet).
Désolé d'avoir joué la provocation; les modos décideront de mon sort -le temps toutefois que j'ajoute mon ultime commentaire pour ce navet: N'est pas Carné qui veut...
Mais dans ce cas précis on peut juger sur des bases moins fluctuantes.
"Le jour se lève et les conneries commencent", spectacle dégradant et putride, qui ferait passer la plus débile des sitcoms pour du Dreyer ou du Pabst, n'a décidément rien à voir avec "Le jour se lève [1]".
Dieu seul sait combien j'aime Jacques Legras mais, sans vouloir paraître réac, je trouve qu'il est loin, très loin d'égaler la prestance et le magnétisme du grand Jean Gabin.
Maurice Risch et Michel Modo sont là, et pourtant il manque le petit quelque chose pour que ça fonctionne réellement. Et le film s'écroule. C'est NUL, (et tant pis pour tous ceux qui prennent la dernière rengaine à la mode pour du Jacques Brel).
Et puis, il manque la fougue du film de Carné. On sent les scénaristes fatigués, et, à leur décharge, écrasés par l'original...
40 ans plus tard, on prend d'autres acteurs, on change l'histoire, mais ça sent quand même un peu le réchauffé: on sent venir les péripéties, les poncifs sont éculés, les dialogues manichéens; tout est lent, mécanique, vain...
Ce divertissement n'amusera certainement que ceux qui voient dans "Loft Story" et autres "La Ferme aux célébrités ( )" l'accomplissement ultime du divertissement comique depuis Aristophane. Très peu pour moi.
Une suite complètement inutile, donc, de l'opus de 1939. 0,5/10 (pour Henri Guybet).
Désolé d'avoir joué la provocation; les modos décideront de mon sort -le temps toutefois que j'ajoute mon ultime commentaire pour ce navet: N'est pas Carné qui veut...
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Ah mais oui, bien évidemment! Toute cette racaille putride de notre grand-messe cathodique et décervelante ne peut qu'applaudir des deux mains à chaque victoire de cette molle tyrannie sous-culturelle dont la course à l'aberration repousse chaque jour les limites de l'immonde et du vomitif spirituel et métaphysique. Miller, Beinex, ou l'équipe de "le jour se lève 2" (j'ai la flemme de dire le titre en entier) ne méritent même pas de faire carrière dans la pornographie car cela demande encore trop de talent.Lord Henry a écrit :Donc, on est déjà assuré que Gérard Miller et Jean-Jacques Beneix devraient aimer.yaplusdsaisons a écrit : Ce divertissement n'amusera certainement que ceux qui voient dans "Loft Story" l'accomplissement ultime du divertissement comique depuis Aristophane.
Et ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé (eux ou d'autres; c'est pareil, ils ne sont que les reflets d'un avachissement moral généralisé dont Pétrone seul, s'il vivait encore, pourrait éventuellement nous donner l'exacte mesure): je possède chez moi une copie de "Le jour se lève et tombent les petites culottes", je l'ai regardé encore hier soir avant qu'un malaise me saisisse en même temps qu'une crise de lucidité: et oui, me suis-je dit au bord de la nausée: "ils"ont été jusque là...
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- Machino
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Autre aberration en forme de scoop, le "biopic" consacré à Claude François (et ses Clodettes) que s'apprête à tourner Olivier Assayas, porte le titre, provisoire souhaitons le, de "Le jour se lève et je te bouscule".
Ils nous prennent vraiment pour des cons.
Comme d'habitude.
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"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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