Entièrement d'accord avec toi pour Kirk Douglas. Concernant Mitchum, il a l'air tellement balourd que l'on a toutes les peines du monde à croire qu'il y ait la moindre neurone connectée dans son cerveau. Du coup son personnage perd toute crédibilité.cinephage a écrit :Reste une construction solide, des dialogues souvent percutants, et j'éprouve une immense sympathie pour le personnage de Kirk Douglas, qui, justement parvient à faire passer beaucoup plus qu'il n'en dit.
Notez les films d'Aout 2007
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L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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LA LEGENDE DE ZATOICHI - MORT OU VIF de Kazuo Ikehiro (1964)
6ème épisode de la saga Zatoïchi. Mis en scène avec grande classe par Kazuo Ikehiro. On y retrouve Shintaro Katsu dans le rôle principal. Le film laisse plus de place à l'action comparé au MASSEUR AVEUGLE. Ici, les combats au sabre sont légion et parfaitement chorégraphiés. Le spectacle est énergique, nerveux et drôle. Zatoïchi passe du tragique au comique en un battement de cil. Il est formidable de bout en bout. C'est un régal! Dans cet épisode, on trouve également le frère de Katsu : Tomisaburo Wakayama qui sera le futur Itto Ogami de la série "Baby Cart".
6ème épisode de la saga Zatoïchi. Mis en scène avec grande classe par Kazuo Ikehiro. On y retrouve Shintaro Katsu dans le rôle principal. Le film laisse plus de place à l'action comparé au MASSEUR AVEUGLE. Ici, les combats au sabre sont légion et parfaitement chorégraphiés. Le spectacle est énergique, nerveux et drôle. Zatoïchi passe du tragique au comique en un battement de cil. Il est formidable de bout en bout. C'est un régal! Dans cet épisode, on trouve également le frère de Katsu : Tomisaburo Wakayama qui sera le futur Itto Ogami de la série "Baby Cart".
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Je ne comprends pas ce que vous dites a propos du personnage de Mitchum dans Out of the past... je ne me rappele pas d un personnage comme cela... faudra que je le revois, mais j avais adoré ce film.
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Au contraire, le personnage de Mitchum, désabusé et faussement absent me parait fascinant jusque dans sa nonchalance. Et la relation Mitchum/Greer est magnifique entre sincérité et manipulation. Le contraste entre les moments dramatiques et le jeu scénaristique forme un labyrinthe particulièrement réussi. Out Of The Past m'apparait alors comme une forme d'idéal de film noir, dans son délicat équilibre entre mise en scène/photographie/dialogues/interprétation.
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+1. Il trainait sur une K7 vidéo, je ne m'attendais pas à ça. Très étonnant, très extrémiste, très gonflé. Passionnant, remarquablement interprété.Grimmy a écrit :La bête aveugle de Yasuzo Masmura (1966)
Il parait que c'est un classique, je n'en avais jamais entendu parler. Un copain m'a prêté le dvd et je dois dire: bon sang, de nom de Dieu mais quel choc !!! Même si cet univers n'est pas ma tasse de thé (hi hi !!), j'ai été littéralement scotché. C'est extremement dérangeant, c'est jusqu'au boutiste et en plus c'est beau. Je ne suis pas prêt de le revoir parce que j'ai été à plusieurs reprises à deux doigts de fermer les yeux, mais voilà un film profondément... dément !
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Blacula, Le Vampire Noir de William Crain
ça vaut finalement le coup d'oeil. C'est un mélange plutôt réussi de Blaxploitation et de film de vampire avec la BO funky qui va bien. La mise en scène et la photo sont plutôt soignées pour un produit de série comme celui-là. C'est plutôt dans le jeu des acteurs de second plan que ça se ressent.
La fin étonnament mélancolique est assez belle.
A noter que le film n'est pas très gay friendly.
ça vaut finalement le coup d'oeil. C'est un mélange plutôt réussi de Blaxploitation et de film de vampire avec la BO funky qui va bien. La mise en scène et la photo sont plutôt soignées pour un produit de série comme celui-là. C'est plutôt dans le jeu des acteurs de second plan que ça se ressent.
La fin étonnament mélancolique est assez belle.
A noter que le film n'est pas très gay friendly.
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Dragonwyck
"Dragonwyck" ("Le Château du dragon") est un premier film vraiment impressionnant, presque un chef-d'oeuvre. Le responsable de ce coup de maître n'est autre que Joseph L. Mankiewicz, l'un des scénaristes/réalisateurs/producteurs les plus brillants et intelligents qu'Hollywood ait jamais connu.
L'intrigue peut sembler similaire à celle de "Rebecca", adapté par Alfred Hitchcock, mais Mankiewicz propose une toute autre approche avec ce film à la limite du gothique, où tous ses thèmes sont déjà présents. Les décors jouent un rôle important bien sûr, les contre-plongées découvrent des plafonds étouffants dans la ferme de la famille Wells au Connecticut, tandis qu'ils semblent ne pas exister dans les salles gigantesques du château. "Dragonwyck" est la classique histoire de la paysanne devenue princesse, puis du rêve qui se transforme en cauchemar.
Les valets sont bons et clairvoyants, les maîtres présentés comme prisonniers de leur condition et au seuil de la folie, mais étrangement fascinants.
Au-delà de l'esthétique raffinée (magnifique photographie qui passe de la sublimation conte de fée aux ténèbres les plus noires), c'est l'interprétation et la qualité des dialogues qui portent l'histoire. Vincent Price y est d'une séduction et d'une élégance princières qui cachent fort bien le mal qui couve. Comme à son habitude Gene Tierney est resplendissante, même si un peu trop âgée et distinguée pour interpréter une paysanne de 17 ans.
Joseph L. Mankiewicz fait montre avec "Dragonwyck" d'une maîtrise exceptionnelle et livre une oeuvre parfaitement cohérente, qui ne souffre aucunement des défauts habituels des premiers films.
8/10
Mark Dixon détective
"Mark Dixon détective" met en scène un policier aux méthodes musclées, le fameux archétype du dur à cuir qui ne vit que pour son métier, idéalement incarné par le charisme carré de Dana Andrews. Piégé par un passé lié à la pègre, Dixon commettra une erreur qui le fera ressurgir comme si la fatalité le ramenait de l'autre côté de la barrière.
Otto Preminger va directement à l'essentiel. Sa mise en scène est rythmée et le film ne souffre d'aucun temps mort. Tout est parfaitement calibré pour que l'histoire soit racontée sans fioritures, à la façon du grand Hollywood, tout paraît couler de source.
Le récit suit donc le parcours apparemment sans issue d'un héros qui essaie vainement de sauver sa peau. D'une manière brute, la photographie souligne la part de ténèbres qui rejaillit par accident, et qui semble constamment présente, menaçante. L'étau se reserre jusqu'à un final attendu mais efficace. Face à notre détective aux abois, on retrouve toujours avec plaisir la sublime Gene Tierney qui permet d'amplifier le drame en y ajoutant une touchante histoire d'amour impossible.
7/10
"Dragonwyck" ("Le Château du dragon") est un premier film vraiment impressionnant, presque un chef-d'oeuvre. Le responsable de ce coup de maître n'est autre que Joseph L. Mankiewicz, l'un des scénaristes/réalisateurs/producteurs les plus brillants et intelligents qu'Hollywood ait jamais connu.
L'intrigue peut sembler similaire à celle de "Rebecca", adapté par Alfred Hitchcock, mais Mankiewicz propose une toute autre approche avec ce film à la limite du gothique, où tous ses thèmes sont déjà présents. Les décors jouent un rôle important bien sûr, les contre-plongées découvrent des plafonds étouffants dans la ferme de la famille Wells au Connecticut, tandis qu'ils semblent ne pas exister dans les salles gigantesques du château. "Dragonwyck" est la classique histoire de la paysanne devenue princesse, puis du rêve qui se transforme en cauchemar.
Les valets sont bons et clairvoyants, les maîtres présentés comme prisonniers de leur condition et au seuil de la folie, mais étrangement fascinants.
Au-delà de l'esthétique raffinée (magnifique photographie qui passe de la sublimation conte de fée aux ténèbres les plus noires), c'est l'interprétation et la qualité des dialogues qui portent l'histoire. Vincent Price y est d'une séduction et d'une élégance princières qui cachent fort bien le mal qui couve. Comme à son habitude Gene Tierney est resplendissante, même si un peu trop âgée et distinguée pour interpréter une paysanne de 17 ans.
Joseph L. Mankiewicz fait montre avec "Dragonwyck" d'une maîtrise exceptionnelle et livre une oeuvre parfaitement cohérente, qui ne souffre aucunement des défauts habituels des premiers films.
8/10
Mark Dixon détective
"Mark Dixon détective" met en scène un policier aux méthodes musclées, le fameux archétype du dur à cuir qui ne vit que pour son métier, idéalement incarné par le charisme carré de Dana Andrews. Piégé par un passé lié à la pègre, Dixon commettra une erreur qui le fera ressurgir comme si la fatalité le ramenait de l'autre côté de la barrière.
Otto Preminger va directement à l'essentiel. Sa mise en scène est rythmée et le film ne souffre d'aucun temps mort. Tout est parfaitement calibré pour que l'histoire soit racontée sans fioritures, à la façon du grand Hollywood, tout paraît couler de source.
Le récit suit donc le parcours apparemment sans issue d'un héros qui essaie vainement de sauver sa peau. D'une manière brute, la photographie souligne la part de ténèbres qui rejaillit par accident, et qui semble constamment présente, menaçante. L'étau se reserre jusqu'à un final attendu mais efficace. Face à notre détective aux abois, on retrouve toujours avec plaisir la sublime Gene Tierney qui permet d'amplifier le drame en y ajoutant une touchante histoire d'amour impossible.
7/10
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- Euphémiste
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Touch of Evil (1958)*
Un film noir absolument fantastique. Mon préféré de Welles (bon je n'ai vu que deux films de lui... ). Son personnage dans le film est terrifiant et completement disjoncté. Un policier corrompu jusqu'a la moelle qui sous pretexte qu'il est certain de savoir qui est coupable invente des fausses preuves pour le comdamner, bizarrement il a souvent raison, et meme dans l'affaire a la base de ce film. J'adore !
Note : 10 / 10
Prince of Foxes (1949)
Encore une fois Tyrone Power joue dans un drame historique qui cette fois se passe dans l'Italie de le Renaissance, ou Cesare Boargia se met en tete d'annexer toute l'Italie sous son jouc. Les decors sont absolument magnifique, les acteurs sont fantastique et le film est excellent. Que demander de mieux.
Note : 8 / 10
Un film noir absolument fantastique. Mon préféré de Welles (bon je n'ai vu que deux films de lui... ). Son personnage dans le film est terrifiant et completement disjoncté. Un policier corrompu jusqu'a la moelle qui sous pretexte qu'il est certain de savoir qui est coupable invente des fausses preuves pour le comdamner, bizarrement il a souvent raison, et meme dans l'affaire a la base de ce film. J'adore !
Note : 10 / 10
Prince of Foxes (1949)
Encore une fois Tyrone Power joue dans un drame historique qui cette fois se passe dans l'Italie de le Renaissance, ou Cesare Boargia se met en tete d'annexer toute l'Italie sous son jouc. Les decors sont absolument magnifique, les acteurs sont fantastique et le film est excellent. Que demander de mieux.
Note : 8 / 10
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I Love You, Alice B. Toklas ! alias Le Baiser Papillon (Hy Averback, 1968), avec Peter Sellers. En vf (c'est Arte...).
Harold Fine, un avocat juif de 35 ans, très comme-il-faut et près de se marier sans passion avec sa secrétaire, tombe amoureux d'une jeune hippie (Leigh Taylor-Young, ravissante) qui lui cuisine des brownies qui font rire, et embrasse le mode de vie hippie, avant de tenter un retour à sa vie d'avant.
Plutôt plaisant et hippie-friendly, même s'il y a les stéréotypes attendus sur les hippies, mais c'est assez bienveillant avec une touche de critique quand même (les discours du gourou, l'invasion de l'appartement de Sellers). Sellers est parfait dans son rôle "straight" puis dans son passage hippie. Le film part souvent dans l'insolite (un break hippie sert de corbillard par exemple, ou une famille de Mexicains à minerves qui se transforme le temps d'un songe en choeur de rabbins). Il y a une grande scène où les parents d'Harold et sa fiancée se lâchent totalement (et sexuellement) après avoir mangé les fameux brownies (Alice B. Toklas fut l'amie de Gertrude Stein et publia en 1954 la 1e recette du fudge à la marijuana dans son livre de recettes). Le film présente aussi une critique de l'hypocrisie des milieux bien pensant et du regard sur les hippies (même s'il en reproduit certains stéréotypes) et une critique des limites du mouvement hippie. Le parcours d'Harold Fine, homme qui renonce au mariage et se cherche perpétuellement, est assez proche de celui de Sellers dans sa vraie vie
Bref pas un chef d'oeuvre ni un grand film mais un film plutôt réussi.
3 choses encore :
- le papillon est tatoué en haut de la cuisse de Leigh Taylor-Young. Il a inspiré Andy Warhol http://www.lty.com/60s/andytext1.htm
- Sellers était incroyablement poilu !
- le témoignage de Leigh Taylor-Young sur le film : elle était très éloignée du mouvement hippie à l'époque (elle veanit d'accoucher du fils de Ryan O'Neal), et Sellers était très amoureux
http://www.lty.com/60s/alicebtext1.htm
Harold Fine, un avocat juif de 35 ans, très comme-il-faut et près de se marier sans passion avec sa secrétaire, tombe amoureux d'une jeune hippie (Leigh Taylor-Young, ravissante) qui lui cuisine des brownies qui font rire, et embrasse le mode de vie hippie, avant de tenter un retour à sa vie d'avant.
Plutôt plaisant et hippie-friendly, même s'il y a les stéréotypes attendus sur les hippies, mais c'est assez bienveillant avec une touche de critique quand même (les discours du gourou, l'invasion de l'appartement de Sellers). Sellers est parfait dans son rôle "straight" puis dans son passage hippie. Le film part souvent dans l'insolite (un break hippie sert de corbillard par exemple, ou une famille de Mexicains à minerves qui se transforme le temps d'un songe en choeur de rabbins). Il y a une grande scène où les parents d'Harold et sa fiancée se lâchent totalement (et sexuellement) après avoir mangé les fameux brownies (Alice B. Toklas fut l'amie de Gertrude Stein et publia en 1954 la 1e recette du fudge à la marijuana dans son livre de recettes). Le film présente aussi une critique de l'hypocrisie des milieux bien pensant et du regard sur les hippies (même s'il en reproduit certains stéréotypes) et une critique des limites du mouvement hippie. Le parcours d'Harold Fine, homme qui renonce au mariage et se cherche perpétuellement, est assez proche de celui de Sellers dans sa vraie vie
Bref pas un chef d'oeuvre ni un grand film mais un film plutôt réussi.
3 choses encore :
- le papillon est tatoué en haut de la cuisse de Leigh Taylor-Young. Il a inspiré Andy Warhol http://www.lty.com/60s/andytext1.htm
- Sellers était incroyablement poilu !
- le témoignage de Leigh Taylor-Young sur le film : elle était très éloignée du mouvement hippie à l'époque (elle veanit d'accoucher du fils de Ryan O'Neal), et Sellers était très amoureux
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Visages d'Orient (The Good Earth) - Sidney Franklin (1937)
Alors là, c'est une étonnante découverte.
Film du mois direct.
Cette adapatation de Pearl Buck est une magnifique réussite de bout en bout que ce soit au niveau de la réalisation (la récolte sous l'orage, les scènes de pillage au moment de la révolution, l'attaque des sauterelles sont de splendides moments de mise en scène), du montage (oscar amplement mérité), de la photo (le grand Karl Freund y fait des merveilles), de l'interprétation (Paul Muni dont je découvre vraiment l'immense talent après Pasteur et Luise Rainer toute en retenue).
J'avais peur d'une adaptation un peu exotique, très "hollywoodienne" alors que le film est, je trouve, d'une grande dignité, extrêmement respectueux de son sujet et du peuple chinois avec un sens de la nature vraiment fort. Finalement un des rares films équivalent dans le cinéma américain me semble être Les Moissons du Ciel (qu'il a peut-être inspiré).
Alors là, c'est une étonnante découverte.
Film du mois direct.
Cette adapatation de Pearl Buck est une magnifique réussite de bout en bout que ce soit au niveau de la réalisation (la récolte sous l'orage, les scènes de pillage au moment de la révolution, l'attaque des sauterelles sont de splendides moments de mise en scène), du montage (oscar amplement mérité), de la photo (le grand Karl Freund y fait des merveilles), de l'interprétation (Paul Muni dont je découvre vraiment l'immense talent après Pasteur et Luise Rainer toute en retenue).
J'avais peur d'une adaptation un peu exotique, très "hollywoodienne" alors que le film est, je trouve, d'une grande dignité, extrêmement respectueux de son sujet et du peuple chinois avec un sens de la nature vraiment fort. Finalement un des rares films équivalent dans le cinéma américain me semble être Les Moissons du Ciel (qu'il a peut-être inspiré).
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LA GRANDE BOUFFE
J'ai voulu voir ce que ça donnait et bien j'ai été servi. Considéré comme un chef d'oeuvre pour certains, le film traîne depuis plus de 25 ans une réputation scandaleuse amplement justifiée et qui ne se tarit pas avec le temps.
Ca commence plutôt pas mal, et plus on avance, plus on s'enfonce dans l'écoeurement le plus total, un film qui donne envie de gerber tout simplement et j'ai détesté.
J'ai voulu voir ce que ça donnait et bien j'ai été servi. Considéré comme un chef d'oeuvre pour certains, le film traîne depuis plus de 25 ans une réputation scandaleuse amplement justifiée et qui ne se tarit pas avec le temps.
Ca commence plutôt pas mal, et plus on avance, plus on s'enfonce dans l'écoeurement le plus total, un film qui donne envie de gerber tout simplement et j'ai détesté.
Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
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Ce film a été édité par Warner, zone 1 en 2006. A mon avis, il doit être possible de le commander sur les sites de vente ne ligne.maximusleo a écrit :Il s'agit d'un DVD que tu as trouvé dans le commerce ? Sur quel site ?AtCloseRange a écrit :Visages d'Orient (The Good Earth) - Sidney Franklin (1937)
Alors là, c'est une étonnante découverte.
Film du mois direct.
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Ce film m'interesse.
Merci
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