que vaut ce film également connu sous le nom de "Chevalier de Londres" ?
est ce que ça vaut le coup de faire le déplacement ?
Le mouron rouge (Powell/Pressburger, 1950)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- J'suis un rebelle, moi !
- Messages : 1602
- Inscription : 18 janv. 07, 11:12
-
- Machino
- Messages : 1287
- Inscription : 2 juil. 06, 20:50
- Localisation : Poelzig' house, Marmarus
-
- Dédé du Pacifique
- Messages : 5150
- Inscription : 29 mai 07, 20:19
Le mouron rouge est un film charmant, tout entier porté par ce grand acteur que fut Leslie Howard. On le regarde enjoué tout du long, et au vu du prix auquel on le trouve d'ordinaire, j'ai avalé tant bien que mal la triste qualité de la bande.
edit: zut, je me suis gouré de film, le mien n'est pas de Powell... (mais jetez-y un oeil tout de même)
edit: zut, je me suis gouré de film, le mien n'est pas de Powell... (mais jetez-y un oeil tout de même)
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2297
- Inscription : 16 févr. 06, 21:23
Salut Tarkus.
Justement tout dernièrement, j’ai fait le portrait de Danielle Godetdans le topic des vedettes de films musicaux. Voici ce qu’elle dit d « Elusive pimpernel », remake d’un film avec Leslie Howard, dans son acide autobiographie. C’est très corrosif :
« C’est l’histoire d’un gentilhomme anglais qui, sous des dehors vains et frivoles, durant la révolution de 1789, constitue avec quelques amis, une sorte de commando pour sauver des aristocrates français »
« On ne faisait jamais d’économies dans ce film. Jamais je n’ai vu autant d’argent jeté par les fenêtres »
« Pendant la préparation du film à Paris, Michael Powell remarqua une actrice assez connue. Il la fit venir à Tours, lui faisant miroiter que le rôle principal (la femme de Niven) n’avait pas encore été distribué. Grâce à ces essais inutiles, M Powell fit un souper d’amoureux dans la suite d’un hôtel de Tours (en effet, le contrat de Margaret Leighton avait en fait été signé depuis longtemps !). Souvent on entend de célèbres actrices nier l’existence s’un certain marchandage. Cela ne veut pas dire qu’il suffise de faire la p… pour réussir une grande carrière, mais cela aide parfois. »
« Au cours d’une scène de bal, Powell m’invectiva avec son porte voix : Mme Godet, vous ressemblez à un de ces personnages de Cocteau, vous êtes morte ou quoi ? Le choc encaissé, je me suis rendue compte que l’insulte vociférée en français ne pouvait être comprise par l’assistance. Néanmoins, ce type qui n’aimait pas Cocteau devint ma bête noire»
« Présenté en grande pompe au festival de Venise, le film fut accueilli par les huées du public ».
Selon d'autres sources, il s'agissait d'une comédie musicale dont on a coupé tous les passages musicaux avant la sortie!
-
- Machino
- Messages : 1130
- Inscription : 29 sept. 06, 20:22
- Localisation : Erewhon
Tiens, au fait, en parlant de Margaret Leighton, voici peut-être enfin l'occasion de la voir sous un aspect un peu différent. Je ne la connaissais que par des rôles très guindés et durs :
- Les amants du Capricorne de Hitchcock, où elle joue la gouvernante amoureuse de Joseph Cotten
- Frontière chinoise de John Ford, où elle incarne la responsable de la mission
- Le messager de Joseph Losey, où elle interprète la mère de Julie Christie.
A chaque fois, elle semble être un négatif du personnal central féminin (respectivement Ingrid Bergman, Anne Bancroft, et Julie Christie).
- Les amants du Capricorne de Hitchcock, où elle joue la gouvernante amoureuse de Joseph Cotten
- Frontière chinoise de John Ford, où elle incarne la responsable de la mission
- Le messager de Joseph Losey, où elle interprète la mère de Julie Christie.
A chaque fois, elle semble être un négatif du personnal central féminin (respectivement Ingrid Bergman, Anne Bancroft, et Julie Christie).
-
- J'suis un rebelle, moi !
- Messages : 1602
- Inscription : 18 janv. 07, 11:12
merci.Music Man a écrit :
Salut Tarkus.
Justement tout dernièrement, j’ai fait le portrait de Danielle Godetdans le topic des vedettes de films musicaux. Voici ce qu’elle dit d « Elusive pimpernel », remake d’un film avec Leslie Howard, dans son acide autobiographie. C’est très corrosif :
« C’est l’histoire d’un gentilhomme anglais qui, sous des dehors vains et frivoles, durant la révolution de 1789, constitue avec quelques amis, une sorte de commando pour sauver des aristocrates français »
« On ne faisait jamais d’économies dans ce film. Jamais je n’ai vu autant d’argent jeté par les fenêtres »
« Pendant la préparation du film à Paris, Michael Powell remarqua une actrice assez connue. Il la fit venir à Tours, lui faisant miroiter que le rôle principal (la femme de Niven) n’avait pas encore été distribué. Grâce à ces essais inutiles, M Powell fit un souper d’amoureux dans la suite d’un hôtel de Tours (en effet, le contrat de Margaret Leighton avait en fait été signé depuis longtemps !). Souvent on entend de célèbres actrices nier l’existence s’un certain marchandage. Cela ne veut pas dire qu’il suffise de faire la p… pour réussir une grande carrière, mais cela aide parfois. »
« Au cours d’une scène de bal, Powell m’invectiva avec son porte voix : Mme Godet, vous ressemblez à un de ces personnages de Cocteau, vous êtes morte ou quoi ? Le choc encaissé, je me suis rendue compte que l’insulte vociférée en français ne pouvait être comprise par l’assistance. Néanmoins, ce type qui n’aimait pas Cocteau devint ma bête noire»
« Présenté en grande pompe au festival de Venise, le film fut accueilli par les huées du public ».
Selon d'autres sources, il s'agissait d'une comédie musicale dont on a coupé tous les passages musicaux avant la sortie!
ce texte va dans le sens des divers avis négatifs que j'ai lu au sujet du film même si ne pas aimer Cocteau c'est du bon sens.