Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Brice Kantor
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Message par Brice Kantor »

Tuck pendleton a écrit :
acidparadouze a écrit : Je serais assez curieux de lire le bouquin mais je ne sais pas du tout quelle est la ressemblance avec le film (decors, personnages, thematique?)
Le bouquin a un ton beaucoup plus sombre et les décors sont il me semble beaucoup plus futuriste (et non pas volontairement passéiste comme dans le film)
Je me souviens qu'à un moment Mel Gibson désirait en réaliser une nouvelle adaptation.
Jake Scully
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Message par Jake Scully »

Brice Kantor a écrit :
Jake Scully a écrit : Un des disques que j'écoute le plus de cet auteur
A très bientôt sur MSN :mrgreen:
Trouve-moi des zics à la con, des types qui chantent en play-back dans un micro sans savoir que ce dernier est branché et qu'un technicien du son s'amuse à les enregistrer chanter faux :lol: aux chansons à boire les plus grotesques ou les plus hallucinante, car je suis preneur! :P

Le mieux, serait que tu me trouves un chanteur équivalent anglophone de Bryan Le Cap reprenant du STYX

To carryyyyyyyyy ooooonnnn
.
Brice Kantor
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Message par Brice Kantor »

Jake Scully a écrit : Trouve-moi des zics à la con, des types qui chantent en play-back dans un micro sans savoir que ce dernier est branché et qu'un technicien du son s'amuse à les enregistrer chanter faux :lol: aux chansons à boire les plus grotesques ou les plus hallucinante, car je suis preneur! :P
La vie n'a pas été facileuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh
Tu n'as eu beaucoup de chance
mais ça va changer crois moi
Jeanniiiiiiiiiiiineuh


:mrgreen:
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Ouf Je Respire
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Message par Ouf Je Respire »

Brice Kantor a écrit : Je me souviens qu'à un moment Mel Gibson désirait en réaliser une nouvelle adaptation.
Lui, qu'il commence à apprendre à lire la Bible, et après on verra s'il peut faire un film sur les bouquins.
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George Bailey
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Message par George Bailey »

Je viens de découvrir Fahrenheit 451 et je suis plutôt mitigé.

Quelques bonnes idées dans le film : les hommes livres, l'abrutissement des masses mais le film est trop froid, distant pour emporter l'adhésion.
De plus, O Werner est peu crédible dans son rôle et les décors, les pseudos effets spéciaux sont très datés.
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Boubakar
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut, 1966)

Message par Boubakar »

Mouais, le thème est certes visionnaire (en 40 ans, c'est sûr que le nombre de lecteurs a dû chuter, avec le Net), mais le traitement est un peu simpliste, voire naïf. Et, dans sa réalisation, qu'est-ce que c'est vieux !! Entre les pompiers-Playmobil, des "effets spéciaux" ratés, et un esthétique complètement loupé (j'ai beau aimer le design que les années 60 ont crée, mais cette vision du futur à cette période...), sans compter des acteurs assez figés (mais peut-être est-ce fait exprès, égard à la thématique du film ?), ça ne m'a peu passionné, malgré que le sujet soit très intéressant, et j'y ai retrouvé un petit peu ce que Cuaron a utilisé dans Les fils de l'homme, sur un traitement relativement similaire.
Il y a quand même de belles scènes, comme la vieille femme qui s'immole par le feu en compagnie de ses livres ou la fin, où l'on croise des "auteurs" de littérature résistants, où pour Truffaut, la plume est plus forte que l'épée. Et la musique est très très bien.
Anorya
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par Anorya »

Fahrenheit 451 (Truffaut - 1966)
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Fondu 1 : Une étonnante séquence d'immolation.
Depuis le temps que je voulais le voir (j'adore le livre de Bradbury), je n'ai pas été déçu malgré certains défauts et partis-pris qui traversent moins bien la barrière du temps. Evidemment, on a pas la richesse du livre et Truffaut dans une interview disait qu'il n'était pas très Science-Fiction parce que c'était plein de trucs idiots selon lui (et une baffe pour tes préjugés, tu l'as vue la baffe ? :mrgreen: ) mais qu'un ami ayant insisté, il s'y était plongé pour être finalement conquis.
Pour le réalisateur, il faut dès lors recréer de toute pièce cette société du futur en mettant l'accent sur les pompiers brûlant les livres (ce qui donne lieu à des scènes aux couleurs rougeoyantes en contraste avec des tons plus froid. Nicholas Roeg à la photo, sublime) et le fait que toute lecture est interdite. Il faut donc privilégier un certain univers audiovisuel devenu plus qu'envahissant (Bradbury était d'ailleurs tellement prophétique finalement quand il écrivit son livre en 53) et le réalisateur focalise de nombreux moments sur ces passages où la télévision rythme la vie quotidienne de million de zombies décérébrés que sont devenus les gens (donnant lieu à une excellente scène où, exhortés par la télévision qui recherche le fugitif qu'est devenu Montag, les gens sortent tous lentement de leurs maisons sans opposer une seule résistance ou réfléchir un instant) : une télé qui fait "participer" en initiant à une simili-pièce de théâtre où les gens (tel Linda, l'épouse du pompier-héros Montag) répondent ce qui leur semble juste; une télé considérée comme "membre d'une grande famille" où chacun regarde les mêmes programmes.
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Fondu 2 : a gauche : les gens devenus zombies obéissant à l'audiovisuel. A droite : Montag, sa voisine et les "hommes livres".
Je me souvenais dans le livre de nombreux détails comme ce que Bradbury appelait les "coquillages", ce que l'on peut traduire à l'époque actuelle par des écouteurs de walkman, ipod, mini-disc etc. Où bien le logo de la salamandre qu'arborent les pompiers pyromanes. Ceux-ci se retrouvent bien dans le film et Truffaut en profite pour rajouter bon nombre de détails parfois des plus croustillants tel une bande dessinée lue... sans bulle (puisque le texte est de la lecture).

Pourtant, des choses sont absentes, volontairement rayés par le réalisateur, voulant réaliser quelque chose d'actuel et non trop futuriste où l'abus de gadget pourrait perdre le spectateur selon lui. Exit donc le limier mécanique, renifleur de proie, qui ne la lâche jamais. Une bonne idée en soi qui pourtant sera complètement balayée par Truffaut de mettre des policiers volants incroyablement kitchs à l'époque, encore plus maintenant. Et c'est là que le bât blesse : les rares effets spéciaux qui s'avèrent de trop, complètement inutiles dans un film qui avait pu remarquablement s'en passer, créant constamment une étrange ambiance (comment repérer les gens qui peuvent lire les livres ? Ils n'ont pas spécialement d'antenne de réception télé comme toute la population :shock: ) par ses décors (une petite ville dotée de petits pavillons assez semblables, un monorail comme unique moyen de transport, assez proche de notre métro actuel), ses personnages (des pompiers playmobiles, des personnages d'ailleurs assez fades, et c'est volontairement voulu je pense. Les personnages les plus interessants étant surtout ceux qui lisent tel Clarisse, la jolie voisine de Montag. Exception néanmoins avec un Montag joué par un Oskar Werner assez faiblard et amorphe)...
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Fondu 3 : Un rêve coloré, similaire à celui que fait Scottie dans Vertigo. L'influence de Hitchcock est d'ailleurs souvent en train de planer. La musique de Bernard Herrmann, sublime, peut se concevoir comme un clin d'oeil, de l'élève au maître.
Le rythme du film est assez calme, comme un étrange engourdissement accentué en celà par la musique d'Herrmann. Finalement, c'est sans doute le film de Truffaut le moins Truffaldien avec ses défauts comme ses bonnes idées, notamment, le fait que la lecture permet d'entretenir une mémoire. Ainsi Montag et son épouse ne savent même plus comment ils se sont rencontrés ni pourquoi ils sont ensemble. Le capitaine des pompiers a beau donner une médaille à son effigie comme geste mémotechnique, il ne se souvient même plus l'avoir déjà donnée à la jeune recrue il y a un bon moment. C'est finalement ça qui emporte l'adhésion au fond, bien plus que certaines choses qui semblent un peu dépassées (et l'on se demande pourquoi Truffaut n'a pas radicalisé sa démarche ni poursuivit dans cette esthétique étrange qui colle parfaitement bien à son style), cette idée d'un film sur la lecture comme geste essentiel du souvenir, à même de nourrir les espoirs et rêves de l'humanité. Les pompiers et l'état veulent interdire la lecture sous prétexte que ça peut rendre les gens malheureux (alors que selon lui, "le bonheur est égal pour tous les hommes") mais qu'est-ce qu'une vie constamment en proie au bonheur ? Un bonheur qu'on a même pas pu chosir ? Un asservissement. Et pour celà, Truffaut reste encore très actuel.

4/6.
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Barry Egan
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par Barry Egan »

Quelques points après visionnage :

1) L'acteur principal a vraiment une gueule antipathique, on arrive pas à vouloir qu'il s'en sorte, limite j'aurais préféré qu'il crame avec la vieille.

2) Les flics qui volent à la fin, on dirait une de mes scènes culte d'Highlander II, en moins bien.

3) Pompiers-playmobil. Moi aussi.

4) Ça confirme que pour la SF, il y a un avant 2001 et un après 2001. Truffaut, malgré lui, pas malgré lui, j'en sais rien, reste quand même dans le cadre de la vieille SF 50s kitschouille et ne parvient pas à se défaire des tics qui rendent le truc pas sérieux, pas plausible, pas réaliste, trop BD.

5) Faut reconnaître que ça se laisse regarder jusqu'à la fin, quand même :uhuh:
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Watkinssien
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par Watkinssien »

Une oeuvre inégale, mais qui dans ses bons moments arrive à fasciner grâce à une certaine poésie des images, à des visions cauchemardesques marquantes...

Mais l'ensemble me paraît considérablement suranné, à tel point que le ridicule s'immisce pour le malheur du spectateur que je suis...

Un film curieux autant qu'un étrange objet hybride...
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Rick Deckard
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par Rick Deckard »

Je crois que le problème est tout simplement que c'est un film de science-fiction réalisé par quelqu'un qui n'aime pas la science-fiction !
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Barry Egan
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par Barry Egan »

Je peux comprendre qu'il n'aimait pas la SF telle qu'elle était dans les années 50-60, mais avec le sujet sérieux que lui offrait Bradbury, il avait de quoi faire pour trouver un ton différent. Les flics qui volent à la fin, certes, techniquement dur de faire décoller cette idée avec les moyens de l'époque, mais à ce moment-là, il pouvait changer et opter pour autre chose. Pour moi, ce film c'est une opportunité ratée, et le propos de l'histoire lui-même, malgré son intelligence, passe au second plan.
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Watkinssien
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par Watkinssien »

Watkinssien a écrit :Une oeuvre inégale, mais qui dans ses bons moments arrive à fasciner grâce à une certaine poésie des images, à des visions cauchemardesques marquantes...

Mais l'ensemble me paraît considérablement suranné, à tel point que le ridicule s'immisce pour le malheur du spectateur que je suis...

Un film curieux autant qu'un étrange objet hybride...
En revoyant le film, je dois dire que mon jugement était un peu trop sévère.
J'ai complètement accepté la qualité des trucages et autres effets dérisoires pour me plonger avec beaucoup plus de délectation dans ce qui me fascinait déjà au cours de la première vision.

J'ai trouvé la mise en scène beaucoup plus maîtrisée que dans mes (lointains) souvenirs. Truffaut utilisait alors assez superbement les décors, aidé en cela par une photographie élaborée et une musique envoûtante du grand Herrmann. Cet apparat technique, malgré certains aspects vieillissants, donne un cachet vraiment complémentaire à cette histoire passionnante et énigmatique, perturbante et poétique.
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Demi-Lune
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par Demi-Lune »

Un petit mot pour soutenir ce Truffaut souvent mal considéré, ne serait-ce que par son propre géniteur lui-même. J'irai peut-être à contre-courant, mais je pense qu'il s'agit ici d'un de ses meilleurs travaux, au sens où il me semble y avoir un véritable travail cinématographique qui fait, pour moi, malheureusement souvent défaut à sa production. Je veux dire, l'influence hitchcockienne est payante et incite Truffaut à penser sa mise en scène autour d'images fortes (les pompiers Playmobil, l'immolation de la vieille au milieu de ses livres, les pages qui se rétractent sous l'effet du feu, le cauchemar avec le travelling compensé sur le couloir), qui paraissent presque relever du saut dans le vide pour un cinéaste plus porté sur l'écriture. Bien sûr, la formalisation du futur prête à sourire et reste tributaire de son époque, mais par le choix des couleurs, qui rappellent un peu le pouvoir obsédant des compositions de Hitchcock, ou le minimalisme des décors, l'univers parvient à dépasser ses oripeaux cheap pour dégager un certain charme, à mettre en relation avec la plastique épurée d'un Blow-up à la même époque. L'idée géniale d'employer Julie Christie dans un double rôle achève de donner du vertige à un film par ailleurs non dénué de prophétisme sur le plan des idées (l'abêtissement de la télé-réalité, la disparition de l'écrit, l'obscurantisme, le nivellement par le bas en l'absence de culture...). Fahrenheit 451 restera probablement comme un bon exemple du concept du film malade, torpillé par les difficultés de sa gestation et de son tournage ; mais derrière ce concept, il y a bien la reconnaissance d'une singularité, d'un investissement artistique qui fait que l'on peut, comme Truffaut le disait lui-même, très bien préférer un film malade à un film consacré. L'ingrédient suprême restant la partition de Bernard Herrmann, qui sublime et transcende tout ça avec des motifs ensorcelants ou déchirants dont lui seul a le secret. Au point que je place sa composition pratiquement au niveau d'un Vertigo ou d'un Marnie. Mais surtout, quelle superbe histoire... sans doute aurait-elle mérité un traitement encore meilleur, mais franchement, est-ce que le cinéma nous donne encore de telles histoires de SF ?
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AtCloseRange
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par AtCloseRange »

Dans les 3-4 Truffaut que j'aime le moins. Je trouve que la mayonnaise anglaise ne fonctionne pas.
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Dale Cooper
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Re: Fahrenheit 451 (François Truffaut - 1966)

Message par Dale Cooper »

Demi-Lune a écrit :Un petit mot pour soutenir ce Truffaut souvent mal considéré, ne serait-ce que par son propre géniteur lui-même. J'irai peut-être à contre-courant, mais je pense qu'il s'agit ici d'un de ses meilleurs travaux, au sens où il me semble y avoir un véritable travail cinématographique qui fait, pour moi, malheureusement souvent défaut à sa production. Je veux dire, l'influence hitchcockienne est payante et incite Truffaut à penser sa mise en scène autour d'images fortes (les pompiers Playmobil, l'immolation de la vieille au milieu de ses livres, les pages qui se rétractent sous l'effet du feu, le cauchemar avec le travelling compensé sur le couloir), qui paraissent presque relever du saut dans le vide pour un cinéaste plus porté sur l'écriture.
Nicolas Roeg à la photographie, ça aide à ce qu'il y ait de la gueule.
On avait eu une discussion, avec Anorya je crois, sur le fait qu'il avait peut-être lui-même mis en scène la scène de l'immolation...
Demi-Lune a écrit :Bien sûr, la formalisation du futur prête à sourire et reste tributaire de son époque
En lisant le bouquin à la fin des années 90 et en le comparant au film, j'avais été déçu. Je trouvais que même pour l'époque et même de la part de Truffaut, cinéaste plus littéraire que visuel comme tu le précises, il aurait pu garder certaines idées visionnaires de Bradbury. De mémoire, il y a ce téléviseur géant qui fait tout un mur je crois. Cet élément aurait renvoyé automatiquement à nos écrans plats actuels. À la place, dans le film c'est un téléviseur plus ou moins basique je crois. Je ne sais pas si c'est à cause d'une rancœur stupide envers la télévision comme c'était courant à cette époque où les cinéastes y voyaient un peu la mort du cinéma, un peu comme avec Internet et le téléchargement aujourd'hui, en tout cas ce n'était pas un problème technique et ça aurait permis qu'il y ait un élément visionnaire visuel que seul le livre possède finalement...

Un des films que j'aie le moins envie de revoir, alors qu'à l'époque de sa découverte, je l'aimais bien. J'ai le souvenir encore précis de certains plans dont deux étonnants: la fille qui embrasse son reflet dans la vitre du monorail, et la scène où Werner enfile sa combinaison pour le premier autodafé, qui est la même scène (passée à l'envers) où il la retire juste après.
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