Terence Fisher (1904-1980)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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daniel gregg
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par daniel gregg »

Merci Ed !
Ajoutée à celle de Lourcelles, j'ai désormais hâte ! :D
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Jeremy Fox
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par Jeremy Fox »

Les Maitresses de Dracula en zone 1 chez Universal
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Profondo Rosso
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par Profondo Rosso »

daniel gregg a écrit :Je suis vraiment heureux ! :D
Je vais pouvoir enfin découvrir quel mystère se cache derrière l'avatar de Profondo Rosso ! 8)
feb a écrit :Tu vas tout simplement découvrir que Jean Simmons est un homme et qu'il écrit des critiques sur le forum quasiment tous les soirs :mrgreen: Z'êtes bien chanceux M. gregg :wink:
Ah ben tiens je n'avais pas vu ça :lol: Il va falloir que je reprenne mon ancien avatar :mrgreen:
O'Malley
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par O'Malley »

Jeremy Fox a écrit :Les Maitresses de Dracula en zone 1 chez Universal
Excellente analyse pour un film qui est, selon moi, le meilleur opus de la série Dracula...J'ai donc même tendance à le préférer désormais au premier volet!
jacques 2
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par jacques 2 »

Enfin en blu ray en mars ... :D

http://www.amazon.co.uk/Dracula-Blu-ray ... 303&sr=8-1

Il faut remarquer que deux séquences devenues mythiques mais demeurées invisibles jusqu'il y a peu seront intégrées dans une 2e version présente en seamless branching sur le disque ... et que le bon ratio (1.66) sera enfin respecté (l'image du dvd est tronquée)

Bien sûr, il n'y aura pas de VF ni de STF mais des STA ce qui me semble bien suffisant en l'occurrence ...

Achat obligatoire en ce qui me concerne pour le meilleur Dracula de la Hammer ... même si j'aime beaucoup "the brides ..." également ... :D
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nobody smith
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par nobody smith »

Je tente ce mois-ci de découvrir un peu plus la filmographie de Terence Fisher. Les quelques films vus jusqu’à présent me laissait entendre que celle-ci était assez inégale, allant du très bon (La Nuit Du loup-Garou) au franchement pas terrible (Dracula Prince Des Ténèbres) en passant par le sympathique (La Malédiction Des Pharaons). Ce que tend à me confirmer les découvertes faites ces derniers jours avec en premier lieu Sherlock Holmes Et Le Collier De La Mort. Trois ans après l’excellent Le Chien Des Baskerville, Fisher retrouve la création de Conan Doyle et Christopher Lee a qui il donne cette fois-ci le rôle titre. L’ambiance est toutefois totalement différente du film de la Hammer. Il s’agit là d’une co-production allemande et le technicolor cède sa place au NB. Dans sa mise en scène, Fisher s’accommode plutôt bien de ces changements. Il compose plusieurs passages muets très joliment ficelés comme cette scène où Holmes essaie d’ouvrir un sarcophage piégé par Moriarty. Le film vaut surtout pour ces moments sans dialogues où seul compte la mise en scène de Fisher. Dès que ça parle, l’intérêt retombe grandement. Le scénario de Curt Siodmak n’est en effet guère passionnant et même fort mollasson.

Un souci de rythme qui se retrouve sur Les Etrangleurs De Bombay qui s’avère néanmoins un cran au-dessus. Cette production Hammer s’inspire des exactions commises par la secte des Thugs au XIXème siècle. Pour une personne de ma génération, c’est difficile d’évoquer un tel sujet sans avoir en tête Indiana Jones Et Le Temple Maudit. Du coup, je n’ai pas pu m’empêcher de suivre le film en me demandant si Spielberg et ses scénaristes avaient pu s’en inspirer entre les scènes horrifiques décrivant les actions de la secte au nom de Kali ou ce moment où le héros se retrouve face à face avec un cobra. Joliment filmé, il y a un charmant parfum d’aventure. L’orientation de l’histoire est également assez intéressante. Le récit se partage entre les thugs utilisant la mythologie pour asservir la population et les britanniques aussi prétentieux qu’incompétent, plus préoccupés par la disparation de leurs marchandises que de celle des habitants. Malgré cela, le film n’est pas pour autant très passionnant à suivre. Comme indiqué plus haut, le rythme est assez mou et la crédibilité de la narration n’est pas toujours là (les thugs libèrent le héros en croyant avoir vu un signe divin… et poursuivent leur plan machiavélique comme si de rien n’était).

De son côté, Spaceways est plus une curiosité qu’autre chose. Tourné en 1953, le long-métrage nous parle de cette formidable épopée de la conquête spatiale. Bien sûr, entre les rébarbatives démonstrations scientifiques, il faut trouver quelque chose à raconter pour intéresser le spectateur lambda. Se met ainsi en place une intrigue de mélodrame avec une épouse insatisfaite qui s’amourache d’un confrère de son mari alors ce dernier voit une jolie collègue qui lui tourne autour. Lorsque l’épouse et son amant disparaissent de la base, le mari est suspecté de leurs meurtres. Contre toute attente, on plonge alors dans le film noir. Spaceways constitue donc un étonnant mélange de genre. Malheureusement, il n’en tire pas forcément partie et ne retient des genres respectifs que des ficelles usées et caricaturales.

Plus sympathique, La Revanche De Frankenstein m’apparaît néanmoins décevant par rapport à sa réputation. Le film m’a pourtant bien mit en confiance au départ. La réalisation de Fisher a de la gueule, l’interprétation obsessionnelle de Peter Cushing est captivante, Le sens des dialogues est savoureux… Mais l’ensemble m’apparaît longuet et manque un peu trop d’enjeux pour m’intéresser. A partir de l’opération, le récit piétine sévèrement. Certes, le traitement de la créature est assez ingénieux et change du tout-venant mais j’ai eu toute les peines du monde à ressentir quelque chose pour elle (le jeu grimaçant de Michael Gwynn n’aide pas). Si le film est souvent classé parmi les grandes réussites de fisher, La Revanche De Frankenstein partage les problèmes de rythme des autres films visionnés. Pour cela, il est à mes yeux très en-dessous d’œuvres comme La Nuit Du Loup-Garou ou Le Chien Des Baskerville.
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nobody smith
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par nobody smith »

De toutes les découvertes de ces derniers, La Gorgone se place aisément comme la meilleure. "la seule chose qui ne marche pas dans La Gorgone est la gorgone" aurait déclaré Christopher Lee. C’est un bon jugement puisque l’apparition de la créature s’apparente à un gâchis façon Rendez-Vous Avec La Peur. Certes, la problématique est moins profonde que dans le film de Tourneur où la vision de ce monstre hideux contestait son propos. La Gorgone assume le caractère fantastique de l’histoire avec ses personnages transformés en statue. Néanmoins, la médiocrité du maquillage final ruine ce que le long-métrage construisait plus tôt. Cette réactualisation du mythe grecque donne lieu avant tout à une ambiance mystérieuse particulièrement prenante où les héros tentent de résoudre l’affaire que les autorités préfèrent étouffées. Formidablement réalisé, La Gorgone fonctionne admirablement par ce qu’il ne montre pas ou le peu qu’il montre. La conclusion fait donc un peu tache dans un si appréciable tableau général.

Un même défaut qui se trouve dans La Nuit De La Grande Chaleur. Les habitants d’une île sont en proie à une inexplicable canicule. Celle-ci marque en faite les prémisses d’une invasion extraterrestre. Là encore, Fisher fait le bon choix de ne pas dévoiler les envahisseurs sur une grande partie du long-métrage. Cela s’accorde bien avec l’orientation minimaliste de l’histoire contant l’enfer de protagonistes à l’avant-poste d’une invasion planétaire. Il s’en dégage une atmosphère sympathique qui est sabordé par la révélation des aliens dans les dernières minutes. Il faut voir les acteurs terrifiés par de gros testicules lumineux rampant péniblement sur le sol. De toute manière, même sans ces effets spéciaux craignos, le film n’aurait pas été une grande réussite. La faute a des personnages sans grand intérêt et une certaine tendance à répéter les mêmes situations (sans parler de la conclusion façon La Guerre Des Mondes).
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Kevin95
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par Kevin95 »

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FRANKENSTEIN CREATED WOMAN (Terence Fisher, 1967) Découverte

Alors que la Hammer se préparait à une période difficile et que la concurrence gothique faisait rage aussi bien en Italie (Mario Bava) qu'en Espagne (Jesús Franco) ou encore aux États-Unis (Roger Corman), le prodigue du studio Terence Fisher, revient à l'un des mythes de son catalogue avec une approche plus franche de la violence et surtout de la sexualité. Le Baron Frankenstein du titre n'est dans cette affaire qu'un personnage secondaire puisque l'intrigue, qui n'est pas une relecture de Bride of Frankenstein, tourne autour d'un jeune couple meurtrit et de son désir de vengeance. Si la cruauté est de mise dans la première partie du film (avec un père guillotiné sous les yeux de son fils, une jeune fille défigurée et boitant et une bande de dandys, sorte d’ancêtres des droogs d'A Clockwork Orange, assassinant à coup de canne) elle laisse place ensuite à un récit de vengeance trouble. Ce trouble ne vient pas tant des crimes (secs) mais de l'identité du criminel vengeur, croisement entre le jeune homme et la jeune femme (officiellement c'est une histoire d'âme, mais le ressentit est tout autre) créant une confusion sexuelle étrange et audacieuse. On en arriverait presque à penser à La piel que habito tant le jeu entre le corps (féminin) et la pensée (masculine) est mis en avant. Même dans l'amorce d'un déclin économique, la Hammer est loin d'être artistiquement à la rue. Fisher poussera encore plus loin le curseur sexuel avec les orgies sataniques de The Devil Rides Out. 9/10
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par hellrick »

Kevin95 a écrit :
FRANKENSTEIN CREATED WOMAN (Terence Fisher, 1967) Découverte
Pour moi (et peut-être rien que pour moi) le meilleur Frankenstein de la Hammer :wink:
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Profondo Rosso
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par Profondo Rosso »

Les Vierges de Satan (1968

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Le duc de Richleau, expert en démonologie, soupçonne son ami Simon et sa nièce Tanith d'être tombés sous la coupe d’une secte de satanistes. Il réussit alors à arracher le jeune homme des griffes de ce groupe satanique mais pas Tanith qui reste sous l'emprise du chef. Pour la sauver, le duc va devoir recourir à la magie blanche et se battre dans un combat à mort contre le mal.

Après avoir convoquée la peur à travers la menace extraterrestre (la trilogie des Quatermass), les vampires (la saga à succès des Dracula interprété par Christopher Lee) et autres loup-garou, la Hammer renouvelait brillamment son imagerie de la terreur avec The Devil rides out. En cette année 1968, la peur a pris le visage du diable et convoque la magie noire avec l’immense succès du Rosemary’s Baby de Roman Polanski. The Devil Rides out suit donc cette voie mais au drame feutré et ambigu de Polanski il troque une imagerie bien plus extravagante. Le film adapte un roman de Dennis Wheatley (déjà adapté au par la Hammer avec Le peuple des abîmes) sur un scénario du grand Richard Matheson.L’affrontement entre le bien et le mal verra le duc de Richleau (Christopher Lee pour une fois dans le camp des gentils sans pour autant se départir de sa présence ténébreuse) tenter de sauver son ami Simon (Patrick Mower) tombé sous l’emprise d’une secte sataniste. Le scénario est remarquable dans son crescendo pour nous faire découvrir l’ampleur du pouvoir néfaste de la secte et de son gourou, magistralement interprété par Charles Gray. Pour ce faire, on aura un personnage novice par le regard duquel explore ce monde des ténèbres avec Rex (Leon Green).

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Les indices de l’assujettissement de Simon se font donc progressifs, une réunion de personnalités étranges chez lui faisant suite à son isolement de ses amis, un cercle aux symboles mystérieux dans une pièce de sa maison et un coq qu’on suppose destiné à un quelconque rituel sacrificiel. La conviction de Christopher Lee en expert bienveillant des forces occultes rend l’ensemble inquiétant et crédible, le côté explicatif (sans être redondant) des règles de ce monde se faisant par l’intermédiaire de l’incrédule mais rapidement convaincu Rex. L’imagerie et la manifestation des pouvoirs de Mocata (Charles Gray) va croissante, tout d’abord sobre avec la perte de volonté propre des victimes du gourou et réduites à des automates. Si Terence Fisher instaure une vraie atmosphère inquiétante, le film souffre de petites longueurs dans cette première partie d’initiation. Le tout décolle réellement avec la scène de rituel en forêt, pur moment de folie païenne qui préfigure The Wicker Man (1973).

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L’extravagance et la luxure suintent de cette séquence pourtant sobre dans ses débordements par la seule force de la mise en scène de Terence Fisher (et des éclairages baroques de Arthur Grant) qui évite le kitsch avec brio tout en osant le paganisme le plus outrancier dans son approche onirique lorsqu’apparait le démon. Ce n’est pourtant qu’une mise en bouche comparée à l’affrontement où les spectres surgissent pour oppresser nos héros formant un cercle magique de protection. Terence Fisher alterne le too much assumé et terrifiant dans l’illusion maléfique (cette tarentule gigantesque) et la frayeur plus indicible et évocatrice lorsque surgit de nulle part ce cavalier de l’apocalypse dans une terrifiante contre-plongée.

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A l'opposé le final lumineux convoque la bienveillance de l’imagerie chrétienne pour mettre à mal le démon, le charme destructeur étant prononcé avec la plus grande douceur en contrepoint de la frénésie ambiante. Charles Gray (qui semble avoir convaincu les producteurs de James Bond d’être le futur Blofeld des Diamants sont éternels (1971) grâce à son interprétation) compose un méchant fabuleux, voix suave chargée de menace, regard bleu glacial et présence inquiétante, il est grandiose.Il fallait bien cela pour offrir un répondant à Christopher Lee, les deux vampirisant le film par leur affrontement tandis que le reste du casting est assez fade. Un must donc avec un renouveau bienvenu du studio. 5/6

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Jeremy Fox
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par Jeremy Fox »

Stéphane Beauchet a testé le BR français du Chien des Baskerville sorti chez L'atelier d'images et The Corporation.
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moonfleet
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par moonfleet »

Profondo Rosso dixit:

" Charles Gray (qui semble avoir convaincu les producteurs de James Bond d’être le futur Blofeld des Diamants sont éternels (1971) grâce à son interprétation) compose un méchant fabuleux, voix suave chargée de menace, regard bleu glacial et présence inquiétante, il est grandiose."

Oui Charles Gray est excellent en Mocata, j'ai vu peu de films avec lui, il est également assez génial en tant que criminologiste narrateur dans le Rocky Horror Picture Show, en Mycroft Holmes dans The Seven-Per-Cent Solution et en agent homo et japonisant dans You Only Live Twice 8)

Quand aux Vierges de Satan, contrairement à ce que j'ai pu lire ici et là, je trouve que les effets spéciaux liés aux apparitions ne sont pas spécialement marqués par le temps, elles sont toujours impressionnantes et d'un grande beauté esthétique.
Les lois de nos désirs sont des dés sans loisirs
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par Jeremy Fox »

Le Chien des Baskerville (The Hound of the Baskervilles) - 1958

Je pensais vaguement m'ennuyer ; j'avoue avoir été très agréablement surpris. Il faut dire que dès le prologue, l'esthétique est totalement bluffante et l'atmosphère créée assez captivante. S'ensuit un film pas toujours bien rythmé et parfois un peu trop bavard mais tellement beau à voir -ah ces couleurs ! Oh ces magnifiques décors que ce soit ceux de la lande, de la mine, du manoir...-, tellement plaisant à suivre avec également une bon soundtrack, de bons acteurs et de très jolies femmes. Bref, un divertissement populaire très léché et peu avare de talents.
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par Rick Blaine »

Ca fait plaisir, j'aime beaucoup ce film et la superbe atmosphère créée par Fisher. Et évidemment le talent de Peter Cushing.
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Re: Terence Fisher (1904-1980)

Message par O'Malley »

Jeremy Fox a écrit :Le Chien des Baskerville (The Hound of the Baskervilles) - 1958

Je pensais vaguement m'ennuyer ; j'avoue avoir été très agréablement surpris. Il faut dire que dès le prologue, l'esthétique est totalement bluffante et l'atmosphère créée assez captivante. S'ensuit un film pas toujours bien rythmé et parfois un peu trop bavard mais tellement beau à voir -ah ces couleurs ! Oh ces magnifiques décors que ce soit ceux de la lande, de la mine, du manoir...-, tellement plaisant à suivre avec également une bon soundtrack, de bons acteurs et de très jolies femmes. Bref, un divertissement populaire très léché et peu avare de talents.
Tu es donc prêt à commencer une redécouverte des films de Terence Fisher mais aussi des films gothiques de la Hammer. :) :idea:
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