Pas vu le second mais je te rejoins sur le 1er.poet77 a écrit :Certains films sont malheureusement toujours inédits en DVD, comme "Longue vie à la Signora" et "La légende du saint buveur", deux films dont je garde le meilleur souvenir.
Ermanno Olmi (1931 - 2018)
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Re: Ermanno Olmi (1931 - 2018)
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Re: Ermanno Olmi (1931 - 2018)
Jack Carter a écrit :Pas vu le second mais je te rejoins sur le 1er.poet77 a écrit :Certains films sont malheureusement toujours inédits en DVD, comme "Longue vie à la Signora" et "La légende du saint buveur", deux films dont je garde le meilleur souvenir.
Pas vu le premier mais je te rejoins sur le second.
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Re: Ermanno Olmi (1931 - 2018)
La légende du saint buveur est tout de même sorti chez Arrow.
Mais c'est vrai qu'Olmi est très mal représenté en DVD/BD.
Mais c'est vrai qu'Olmi est très mal représenté en DVD/BD.
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Re: Ermanno Olmi (1931 - 2018)
La légende du saint buveur est aussi sorti en DVD chez nous, uniquement en VF et dans une version assez calamiteuse.
https://www.priceminister.com/offer/buy ... one-2.html
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Re: Ermanno Olmi (1931 - 2018)
Olmi est mort. Il semble emporter toute une époque avec lui.
Curieusement, passe ce soir sur Arte la Grande Bellezza, difficile de trouver un film italien aussi précisément aux antipodes du cinéma d'Olmi...
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Re: Ermanno Olmi (1931 - 2018)
Je viens de visionner L'arbre aux sabots d'Olmi sur Netflix.
C'est une œuvre indéniablement maîtrisée, avec des séquences parfois ennuyeuses, parfois stupéfiantes de beauté.
Mais cet ennui qui pointait ne m'a pas empêché de comprendre que la répétition, les rituels, les habitudes étaient la condition sine qua non d'une certaine forme d'immersion. On a cette impression durable après visionnage d'avoir vécu avec tous ces personnages (joués par de véritables paysans), de se confronter avec eux à la rudesse de leur monde, les gestes pénibles et physiques de leur quotidien, la pauvreté qui menace concrètement les souches familiales, mais également dans leur moment de communauté pure, d'osmose, d'efficacité.
Beau film, qui se finit impitoyablement, qui s'exige.
C'est une œuvre indéniablement maîtrisée, avec des séquences parfois ennuyeuses, parfois stupéfiantes de beauté.
Mais cet ennui qui pointait ne m'a pas empêché de comprendre que la répétition, les rituels, les habitudes étaient la condition sine qua non d'une certaine forme d'immersion. On a cette impression durable après visionnage d'avoir vécu avec tous ces personnages (joués par de véritables paysans), de se confronter avec eux à la rudesse de leur monde, les gestes pénibles et physiques de leur quotidien, la pauvreté qui menace concrètement les souches familiales, mais également dans leur moment de communauté pure, d'osmose, d'efficacité.
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