Ermanno Olmi (1931 - 2018)
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Ermanno Olmi (1931 - 2018)
Parmi les cinéastes italiens dits de l'âge d'or encore en activité, on oublie souvent de citer Ermanno Olmi.
Ce fils de paysans, surtout connu pour avoir réalisé le magnifique l'Arbre aux Sabots (1978), palme d'or à Cannes, a récemment triomphé à la cérémonie des David de Donatello, l'équivalent italien des Oscars du cinéma, avec neuf récompenses dont celles de meilleur film de l'année et de meilleur réalisateur pour Le métier des armes, film historique et réflexion sur la guerre.
Parmi ses thèmes de prédilection : le travail, la chrétienté, la métaphysique, les humbles.
C'est son second long métrage, L' Emploi (Il Posto), réalisé en 1961, qui le fait connaître de la critique et du grand public, suivi des Fiancés (1962), qui reçoit le même succès.
Ce sera L' Arbre aux sabots (L' Albero degli zoccoli), Palme d'or en 1978, fresque historique et chronique de cinq familles de paysans métayers du XIXème siècle, qui lui confèrera une reconnaissance internationale.
Parmi ses autres films, on citera A la Poursuite de l'étoile (Cammina cammina) en 1982 et La Legende du saint buveur (La Leggenda del santo bevitore, avec Rutger Hauer et Anthony Quayle), Lion d'Or à Venise en 1988, ainsi que Il segreto del bosco vecchio en 1993.
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez aussi consulter le topic consacré à En chantant derrière les paravents (2003)
Ce fils de paysans, surtout connu pour avoir réalisé le magnifique l'Arbre aux Sabots (1978), palme d'or à Cannes, a récemment triomphé à la cérémonie des David de Donatello, l'équivalent italien des Oscars du cinéma, avec neuf récompenses dont celles de meilleur film de l'année et de meilleur réalisateur pour Le métier des armes, film historique et réflexion sur la guerre.
Parmi ses thèmes de prédilection : le travail, la chrétienté, la métaphysique, les humbles.
C'est son second long métrage, L' Emploi (Il Posto), réalisé en 1961, qui le fait connaître de la critique et du grand public, suivi des Fiancés (1962), qui reçoit le même succès.
Ce sera L' Arbre aux sabots (L' Albero degli zoccoli), Palme d'or en 1978, fresque historique et chronique de cinq familles de paysans métayers du XIXème siècle, qui lui confèrera une reconnaissance internationale.
Parmi ses autres films, on citera A la Poursuite de l'étoile (Cammina cammina) en 1982 et La Legende du saint buveur (La Leggenda del santo bevitore, avec Rutger Hauer et Anthony Quayle), Lion d'Or à Venise en 1988, ainsi que Il segreto del bosco vecchio en 1993.
EDIT DE LA MODERATION:
Vous pouvez aussi consulter le topic consacré à En chantant derrière les paravents (2003)
Re: Ermanno Olmi
Je n'ai pas vu L'Arbre aux Sabots mais j'ai eu du mal avec Le métier des armes. Objectivement, c'est magnifique, mais je me suis assoupi... Pas mon truc, désolé.
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Re: Ermanno Olmi
Vu il y a une bonne douzaine d'années. Très bonne surprise à l'époque, alors que j'étais a priori assez réticent. Mais à vérifier.Carlotta Montay a écrit :Ce sera L' Arbre aux sabots (L' Albero degli zoccoli), Palme d'or en 1978, fresque historique et chronique de cinq familles de paysans métayers du XIXème siècle, qui lui confèrera une reconnaissance internationale.
I would prefer not to
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J'ai dû en voir deux, pas plus (dont Le métier des armes.)
A l'instar de BoB Harris : zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz !
Par contre j'aimerais bien découvrir le reste (ça me sauve, non ?)
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"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
L'arbre aux sabots est un beau film, mais je ne suis pas très sensible à ce type de cinéma. C'est une oeuvre pleine d'humanité, qui se penche avec une une grand sensibilité sur le monde paysan. Cela dit, je m'y suis pas mal ennuyé.
Je suis plus client de La Legende du saint buveur, dans lequel Rutger Hauer accomplit une performance remarquable.
Je suis plus client de La Legende du saint buveur, dans lequel Rutger Hauer accomplit une performance remarquable.
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Son dernier film, Cantando dietro i paraventi, inédit chez nous, prend apparemment place en Chine ou au Japon au siècle dernier. J'en ai vu une BA rapide sur une chaîne italienne, ça à l'air impressionnant.
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C'est le bar de JC Dus ?Roy Neary a écrit :
Je suis plus client de La Legende du saint buveur
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L'arbre aux sabots, Ermanno Olmi. Superbe film sur la vie de 3 familles paysannes dans le nord de l'Italie à la fin du 19è siècle. Un docu fiction en qq sorte, joué par des non professionnels, forcément criants de vérités puisqu'eux-mêmes paysans. On suit à peu près une année dans la vie de ces gens, luttant pour vivre décemment. Le film dure 3h, mais à aucun moment on n'est gagné par la lassitude. Toute la vie paysanne est passée au crible: récoltes, ventes, élevage, dépenses, sacrifices... Le film est très rythmé puisque ces paysans sont tjs en activité.
Par contre, un très gros point noir du film, qui donne presque envie de l'arrêter: on y voit la mort d'un cochon, ou plutôt la torture infligée à la pauvre bête; les paysans lui ouvrent le ventre et commencent à en sortir les organes, alors que le cochon est encore vivant et hurle à la mort. Limite insoutenable. Et même si ça fait partie de l'activité de ces paysans, il y avait sûrement une autre manière de le filmer.
7/10
Par contre, un très gros point noir du film, qui donne presque envie de l'arrêter: on y voit la mort d'un cochon, ou plutôt la torture infligée à la pauvre bête; les paysans lui ouvrent le ventre et commencent à en sortir les organes, alors que le cochon est encore vivant et hurle à la mort. Limite insoutenable. Et même si ça fait partie de l'activité de ces paysans, il y avait sûrement une autre manière de le filmer.
7/10
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
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voilà...le film n'est vraiment pas facile d'accès car très lent et un peu répétitif,mais Rutger y est en effet très bon et puis il y a la belle photo de Dante Spinotti.Roy Neary a écrit :Je suis plus client de La Legende du saint buveur, dans lequel Rutger Hauer accomplit une performance remarquable.
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