Lewis Milestone (1895-1980)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Le Chiffre
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Le Chiffre »

Mutiny on the Bounty (Les Révoltés du Bounty, 1962)

Si l'on fait exception de la lenteur parfois énervante du film et l'horrible accent britannique de Brando qui est néanmoins charismatique, ce film d'aventures est une assez bonne surprise. En presque trois heures, Lewis Milestone retranscrit avec classe et grandeur le voyage du Bounty et de sa sauvage mutinerie contre son capitaine. Ce qui rend l'oeuvre de Milestone intéressante est sans conteste la tension entre les personnages, palpable pendant un très long moment et sa dénonciation du manque d'humanité envers les matelots, comparable à de l'esclavage jusqu'à ce que la révolte éclate au nom de la liberté.
Avec sa réalisation nerveuse lors des scènes maritimes et plus posées sur Tahiti et les autres îles, un Technicolor plus beau que jamais et des acteurs au top (Trevor Howard n'est pas fade contrairement à ce que j'ai pu lire à gauche et à droite, il est plus que convaincant en tant que capitaine peu scrupuleux), Mutiny on the Bounty est une belle aventure épique malgré son échec financier, qui m'a donné envie de découvrir la version avec Gable et Laughton.
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Kevin95
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Kevin95 »

Le Chiffre a écrit : l'horrible accent britannique de Brando
Je trouve justement cet accent assez génial et caractéristique du personnage. Haut perché pour se donner une allure de lord anglais et avec des sonorités écossaises lors d'un énervement pour rappeler son passé plus populaire.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Sybille
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par Sybille »

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Mutiny on the Bounty / Les révoltés du Bounty

Ce passage à l'écran de la célèbre mutinerie fait de cet épisode de l'histoire maritime un film d'aventure plaisant, parfois grandiose. N'ayant pas d'attente ou d'avis pré-établis concernant les personnages de Fletcher Christian et William Bligh, les interprétations respectives de Marlon Brando et Trevor Howard m'ont tout à fait convenues, et c'est donc avec un intérêt relatif mais présent, que j'ai suivi l'histoire et les péripéties de l'équipage du Bounty. Le navire quittant l'Angleterre à la recherche des arbres à pains, la vie à bord avec ses commandes et ses tensions, le débarquement en Polynésie et la découverte par les Européens d'une civilisation différente, l'affrontement Bligh-Christian... tout un déroulement de scènes filmé de manière convainquante par un Lewis Milestone professionnel. La révolte elle-même apparaît peut-être paradoxalement comme le moment le moins réussi du film. Dommage aussi pour le final qui tombe dans un sentimentalisme hollywoodien malvenu et assez ridicule. Je sais que le film est déjà suffisamment long, mais j'aurais bien aimé une explication plus détaillée sur la façon dont Bligh parvient en fin de compte à se tirer d'affaire, puisqu'il apparaît on ne sait trop comment, et en parfaite santé, au tribunal d'accusation (ce qui est sûr, c'est qu'il était au moins un sacrément bon marin). "Les révoltés du Bounty" demeure malgré tout un film agréable à suivre, même s'il est évident qu'on le regardera davantage pour se distraire que pour apprendre la vérité sur ce duo tout à la fois fameux et méconnu. 6/10
julien
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par julien »

Sybille a écrit :j'aurais bien aimé une explication plus détaillée sur la façon dont Bligh parvient en fin de compte à se tirer d'affaire, puisqu'il apparaît on ne sait trop comment, et en parfaite santé, au tribunal d'accusation (ce qui est sûr, c'est qu'il était au moins un sacrément bon marin).
Ben déjà, sur le canot de sauvetage, c'était pas lui ramait. Il donnait juste les instructions à ses officiers. On voit cette séquence dans le film de Donaldson où c'est Anthony Hopkins qui tient le rôle de Blight.
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Sybille
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Re: Notez les films Naphtas- Janvier 2009

Message par Sybille »

julien a écrit :
Sybille a écrit :j'aurais bien aimé une explication plus détaillée sur la façon dont Bligh parvient en fin de compte à se tirer d'affaire, puisqu'il apparaît on ne sait trop comment, et en parfaite santé, au tribunal d'accusation (ce qui est sûr, c'est qu'il était au moins un sacrément bon marin).
Ben déjà, sur le canot de sauvetage, c'était pas lui ramait. Il donnait juste les instructions à ses officiers. On voit cette séquence dans le film de Donaldson où c'est Anthony Hopkins qui tient le rôle de Blight.
Je me doute bien que c'était pas lui qui ramait. :wink: Mais comme tu le dis, c'est lui qui "trouvait le chemin", et il me semble que ça ne devait quand même pas une petite affaire au vu des circonstances (mais peut-être que je me trompe complètement, qu'en réalité ça a été facile).
julien
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Message par julien »

Non ça n'a pas été de la tarte. 8000Km à la rame, c'est pas rien. Tous les détails sont dans ce livre :

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Les Mutins de la Bounty par l’amiral John Barrow.

Tous les points de vue sur l’affaire y sont relatés et on y trouve en particulier la version quasi-complète du capitaine Blight et le récit de son incroyable traversée en canot.
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Message par Sybille »

julien a écrit :Non ça n'a pas été de la tarte. 8000Km à la rame, c'est pas rien. Tous les détails sont dans ce livre :

Les Mutins de la Bounty par l’amiral John Barrow.

Tous les points de vue sur l’affaire y sont relatés et on y trouve en particulier la version quasi-complète du capitaine Blight et le récit de son incroyable traversée en canot.
Merci pour la référence.

Je viens de dénicher chez moi un livre qui traite également du sujet, intitulé L'extraordinaire aventure des Mutins du Bounty. Je ne l'ai pas lu, mais d'après ce que j'en ai feuilleté, on y trouve également de larges extraits du journal de bord de Bligh, les récits de certains mutins, les comptes rendus des interrogatoires au tribunal, quelques reproductions de gravures des années 1700 ou 1800...
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Re: Lewis Milestone

Message par Ducdame »

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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Nestor Almendros »

posté par L'étranger... le 12 août 2004

Okinawa de Lewis Milestone

Film de guerre se déroulant sur les atolls japonais pendant la seconde guerre mondiale, une unité de G.I's se démenant pour trouvé une base de lancement de missile japonaise pour éviter que le reste de son armée soit massacrée. Sympathique petit film de guerre mené tambour battant par un (toujours) bon et magnétique Richard Widmark avec une pléhorte de second rôle non moins sympathique: Karl Malden, Robert Wagner, Jack Palance et Richard Boone! Le tout enrobé dans une réalisation sobre et efficace de Lewis Milestone.

7/10


posté par Ballin Mundson le 7 juin 2008

Rain (Lewis Milestone 1932)

Bon, c'est sûr, j'avais un a priori très positif : Somerset Maugham (mon auteur préféré) + Crawford + Walter Huston + précode.... ça ne pouvait que me plaire. D'autant plus que j'avais déjà beaucoup aimé la version de Raoul Walsh, avec la détonante Gloria Swanson.
Mais là, j'ai véritablement adoré.

La réalisation est vraiment étonnante. Je n'ai jamais vu une caméra aussi mobile dans un film du début du parlant. Traveling avant / arrière au moindre prétexte, mouvements de grue, la caméra sort du bâtiment sous la pluie, le contourne, revient à l'intérieur; dans une scène elle fait un travelling à 180° autour d'une table.
Les prises de vue (notamment sur walter Huston) multiplient les contres plongées compliquées, une fois même à travers un phonographe. La profondeur de champ est aussi beaucoup utilisée : action en parallèle à l'intérieur et à l'extérieur à travers une fenêtre.

Par ailleurs les éclairages sont extrêmement soignés (on se croirait parfois chez von sternberg),très sombres, ce qui amplifie l'ambiance étouffante , poisseuse presque cauchemardesque de l'ile de Pago Pago. La bande son est aussi très travaillée, avec la pluie omniprésente, qui n'est couverte que par les mélodies chaloupées du phonographe de l'héroine (pas de musique d'ambiance, à part des percussions qui ont du inspirer les auteurs de Mogambo). Ici l'exotisme, est tout sauf glamour.

On comprend que par son sujet et son cynisme, le film n'a pas fait un tabac dans les campagnes. Les censeurs ont dû en avoir une attaque, car même si le personnage de Huston est un fanatique, son discours de rédemption n'est pas très éloigné de ce qu'on peut voir dans certains films plus familiaux. J'ai d'ailleurs trouvé très drôle de comparer le dénouement de Rain avec celui plus que bien pensant de Strange Cargo (1940), qui partait d'une problématique similaire (la peine à purger).

La première apparition de l'héroïne :
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Nestor Almendros »

ARC DE TRIOMPHE (1948) - Cinéma de Minuit
(...) Milestone reçut la commande d'un film de quatre heures, pour supplanter - au moins par la longueur - «Autant en emporte le vent». Puis l'époque (1948) étant aux restrictions, on le coupa de moitié, d'où un récit fort décousu. Enfin, on l'oublia. Patrick Brion nous sert une version restaurée de «l'Arc de triomphe», comme un vrai soldat inconnu, et nous verrons enfin si cette oeuvre, courue puis dénigrée comme une dame de jadis, a de beaux restes.

Alain Riou (pour le Nouvel Observateur)
Ce projet dénaturé aux innombrables problèmes de production explique en partie mon ennui quasi-général pendant le film. Je n'ai pas accroché à un scénario qui ne m'aura jamais intéressé: trop parcellaire, manquant d'action, aux dialogues trop littéraires (souffle romanesque qui sent trop le préfabriqué). Quel curieux choix que Charles Boyer avec ce rôle de réfugié Tchèque-Allemand alors qu'il est un acteur français jouant à Paris dans le film. Une subtilité qui m'a finalement un peu dérangé et qui n'a pas arrangé les choses...
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par beb »

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Droudrou
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Re:

Message par Droudrou »

O'Malley a écrit :L'inconnu de Las Vegas de Lewis Milestone (1960)
Trés médiocre. Certes, le casting est en or (Sinatra, Martin, Lawford, Dickinson, Silva, Tamiroff et d'autres). Mais les acteurs soit cabotinent (Tamiroff), soit sont inexistants (Sinatra, le fameux Danny Ocean quand même, qui n'a aucune présence dans ce film), soit se cantonnent de chantonner (Dean Martin). Lewis Milestone n'insuffle aucun rythme à son film; sa réalisation est inexistante. Mêe le générique de Saul Bass n'est pas terrible. L'esprit Rat Pack n'apparaît même pas. C'est donc très ennuyeux. Seule la séquence ou Peter Laword et Cesar Romero discutent sur la différence entre "naître riche" et "devenir riche" apparaît pertinente. Sinon, le reste c'est le degré zéro de la production hollywoodienne de l'époque.
Voilà donc un pseudo-classique qui méritait d'avoir son remake: le pitch avait de la matière. Soderbergh a donné tout son éclat à cette histoire de braquage avec son Océan Eleven et c'est tant mieux.
si la réalisation apparaît inexistante en revanche la dernière séquence est magistrale quand on entend le sifflement de l'incinérateur et que le butin va être détruit avec le corps et le cercueil ! horrible puisqu'ils vont repartir les poches vides...
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Droudrou »

à propos des révoltés du Bounty Charles Nordhoff et James Norman Hall ont consacré une importante trilogie pour évoquer le drame de la Bounty - tome 1 L'Odyssée de la Bounty - tome 2 Dix neuf hommes contre la mer - et - tome 3 Pitcairn - j'ai eu la chance de voir de très près sauf qu'on ne visitait pas la Bounty quand elle a fait escale à Calais en 1962 avant de traverser la Manche pour aller à Londres pour la grande première cinématographique ! On a beaucoup décrié le film comme cléopâtre à cause des démélées sentimentales de Brando et du couple Burton Taylor quand l'un et l'autre demeurent de grands films de l'Histoire du cinéma et j'attends toujours que la version intégrale de Cléopâtre soit reconstituée !
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Message par frédéric »

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Arc de Triomphe

Une véritable curiosité, c'est le mot de la part de Lewis Milestone dont (mis à part son Bounty et A l'ouest rien de nouveau), je connais assez mal son cinéma. Le film est loin d'être inintéressant, mais c'est un curieux mélange de Casablanca (la présence de Ingrid Bergman n'y est sans doute pas étranger) et du Temps d'aimer et le temps de mourir ou de L'adieu aux armes version Vidor qui seront adaptés dix ans plus tard. Le film est assez foisonnant, dense un peu trop même et contient pas mal de choses assez curieuses, dont une intrigue secondaire avec Laughton un peu inutile mais pas dénuée d'intérêt. Bref, un curieux film qui vaut surtout par le jeu de ses interprètes Boyer et Bergman qui se retrouvent après Hantise de Cukor. A voir, même si une bonne demie heure en moins aurait été salutaire.
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Ann Harding »

The North Star (1943) avec Walter Huston, Dana Andrews, Ann Baxter, Ann Harding, Walter Brennan, Erich von Stroheim

1941, un petit village Ukrainien tranquille est envahi par l'armée nazie. La résistance à l'envahisseur s'organise...

En 1943, l'Amérique de Roosevelt s'allie à l'URSS pour contrer l'Allemagne Nazie. On demande à Hollywood de produire quelques films faisant l'apologie de leur nouvel allié. Jack Warner produit Mission to Moscow (1943) de M. Curtiz qui offre une version pour le moins sidérante des purges staliniennes: les accusés sont tous des espions nazis! :shock: Puis, Samuel Goldwyn réunit une distribution constellée d'étoiles pour faire lui aussi oeuvre patriotique. Il pense confier le film à William Wyler; mais celui-ci s'engage dans l'armée. Il fait donc appelle à Lewis Milestone qui est d'origine russe. Le scénario est signé Lillian Hellman qui se plaindra amèrement des modifications faites à son scénario. Pour la musique, on fait appel à Aaron Copland. Walter Huston, qui est le symbole de l'américain intégre, est ici un médecin russe qui va se battre contre l'envahisseur nazi. D'ailleurs, c'est à lui que l'on confie le message le plus important du film alors qu'il s'apprête à tuer de sang froid le médecin allemand (Erich von Stroheim à nouveau en officier médecin sadique) qui a saigné à blanc les enfants du village. Il dénonce l'attitude de ceux qui se disent contre le régime nazi, mais suivent néanmoins comme des moutons les ordres qui leur sont donnés. Après un début qui ressemble à une comédie musicale (lyrics de Ira Gershwin, rien que ça!), nous assistons à une Blitzkrieg particulièrement violente. Pour un film de guerre de l'époque, le niveau de violence est assez élevé. Il faut bien reconnaître que la description des familles russes du village n'est guère convaincante. On dirait la description d'une famille américaine du Middle-West ! C'était d'ailleurs le but visé par le film: convaincre les américains du bien fondé de leur alliance. Les séquences de guerre et de guérilla sont bien menées par Milestone. Tous les acteurs font de leur mieux dans leur rôle respectif, y compris un tout jeune Farley Granger (son premier rôle). La cinématographie est signée James Wong Howe; mais hélas, le film étant dans le domaine public, la copie que j'ai vue était immonde. Un affreux contretype noirâtre. :( Il faut visiter ce film comme une curiosité de son époque. Il a d'ailleurs valu des ennuis à bien des personnes qui y ont participé durant la période du MacCarthysme.
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