Lewis Milestone (1895-1980)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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onvaalapub
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par onvaalapub »

C'est noté. Je vais sûrement me le prendre. Quid de la qualité du DVD? Merci de ton retour!
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Profondo Rosso
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Profondo Rosso »

Dvd de bonne tenue c'est tout à fait regardable ! Quelques captures hop

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feb
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par feb »

Du RKO Montparnasse classique. Je le mets en attente.
Merci Profondo :wink:
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onvaalapub
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par onvaalapub »

feb a écrit :Du RKO Montparnasse classique. Je le mets en attente.
Merci Profondo :wink:
Idem! Merci pour les captures!
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Ann Harding
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Ann Harding »

Je trouve Profondo très indulgent avec ce film de Milestone. Moi, je l'ai trouvé assez mou et sans rythme. L'alchimie entre les 2 interprètes principaux est toute relative. Je vois surtout deux professionnels qui font leur boulot le mieux possible avec un scénario faiblard et un metteur en scène qui est loin de La Cava ou McCarey. (Et pourtant, je suis une fana de Ronald Colman) Mieux vaut regarder Bonne Chance (1936) qui fourmille d'idées et de charme.
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Profondo Rosso
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Profondo Rosso »

Ann Harding a écrit :Mieux vaut regarder Bonne Chance (1936) qui fourmille d'idées et de charme.
Ca m'a en tout cas bien donné envie de découvrir le Guitry que je ne connais pas. Après la comédie romantique n'est d'être le registre de prédilection de Milestone (effectivement rythme moins enlevé que dans les classiques du genre) mais hormis le final au tribunal un peu poussif on passe un bon moment je trouve. Mais c'est vrai qu'on pense pas mal à La Cava avec le personnage de Colman qui rappelle beaucoup le héros de Mon homme Godfrey dans son passif.
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Rick Blaine
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Rick Blaine »

Profondo Rosso a écrit : Ca m'a en tout cas bien donné envie de découvrir le Guitry que je ne connais pas.
Le Guitry est vraiment une réussite.
D'ailleurs c'est ce qui me retient un peu de prendre le Milestone, je ne vois pas bien comment remaker de manière intéressante ce film, la déception me parait inéluctable.
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par onvaalapub »

Rick Blaine a écrit :
Profondo Rosso a écrit : Ca m'a en tout cas bien donné envie de découvrir le Guitry que je ne connais pas.
Le Guitry est vraiment une réussite.
D'ailleurs c'est ce qui me retient un peu de prendre le Milestone, je ne vois pas bien comment remaker de manière intéressante ce film, la déception me parait inéluctable.
Au contraire je suis curieux de voir que donne un remake d'un guitry. De toute façon son style est tellement unique que de toute façon le remake ne peut que faire autrement. Je le prendrai par curiosité et aussi pour Ronald.
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Ann Harding
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Ann Harding »

Rick Blaine a écrit :
Profondo Rosso a écrit : Ca m'a en tout cas bien donné envie de découvrir le Guitry que je ne connais pas.
Le Guitry est vraiment une réussite.
D'ailleurs c'est ce qui me retient un peu de prendre le Milestone, je ne vois pas bien comment remaker de manière intéressante ce film, la déception me parait inéluctable.
En fait, j'ai découvert Lucky Partners avant Bonne Chance. Et j'ai quand même été déçu par le film de Milestone.
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Jack Carter »

Rick Blaine a écrit :
Profondo Rosso a écrit : Ca m'a en tout cas bien donné envie de découvrir le Guitry que je ne connais pas.
Le Guitry est vraiment une réussite.
dans mon top 100, donc je ne peux qu'approuver :wink:
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par nobody smith »

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Une curiosité que ce Général Est Mort A L’aube. Dans l’interview en bonus du DVD, Brion rapproche le film de Shanghai Express. N’ayant pas vu le film de Sternberg, je m’abstiendrais de comparaison. Surtout que le film est déjà suffisamment étrange en lui-même. Je ne sais d'ailleurs pas quoi en penser. D’un côté, le film a un certain charme par son mélange des genres. Il y a un côté film d’aventure avec son action plantée en Chine reconstitué à grand coup de décors et de figurants. Le récit tend pourtant plus vers le film noir avec son charismatique Gary Cooper en imperméable sous lequel il planque son singe apprivoisé (l’air de voir un ancêtre d’Indiana Jones… ou de Guybrush Threepwood :mrgreen: ). Le tout se construit autour de scène de suspense qui n’en donne pas l’air (la rencontre dans le train entre le héros et le général est par exemple une discussion toute simple avec pourtant une tension latente) et passage prenant le temps de poser ses personnages (notamment son personnage féminin, femme fatale contre sa volonté). C’est un peu dommage que l’ensemble donne principalement l’impression d’un fourre-tout accusant de sérieuses baisses de régime. Ça renforce cette difficulté à appréhender l’ambition du film, à l’image de son méchant général chinois naviguant entre caricature et dignité. La surprenante séquence finale (pourtant annoncée par le titre) résume assez bien mon sentiment sur un film aussi inattendu que bancal.
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Jeremy Fox
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Jeremy Fox »

Prisonniers de Satan (The Purple Heart) - 1944

Des films de propagande durant la Seconde Guerre Mondiale, il y en eut de très bons, voire plus : Casablanca de Curtiz, Les Sacrifiés de Ford, Air Force de Hawks, Hollywood Canteen de Daves. Malheureusement, ce n'est pas le cas du film de Milestone (dire que c'est lui qui réalisa A l'Ouest rien de nouveau et qui fera plus tard des films de guerre d'une toute autre qualité tel Pork Chop Hill). Ici nous avons droit à un film de procès sans aucune subtilité, les horribles japonais d'un côté, les héroïques américains de l'autre. Ca va très très loin dans le manichéisme et au bout du compte , vu d’aujourd’hui, la démonstration ne possède pas la puissance voulue, sombrant même souvent dans le ridicule. C'est bien foutu techniquement (somptueuse photographie notamment lors du flash-back en extérieur-nuit avec le crash du bombardier), Dana Andrews n'est pas particulièrement mauvais, mais c'est quasiment irregardable à cause d'un scénario qui chausse de très gros sabots.
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par nobody smith »

Jeremy Fox a écrit :Prisonniers de Satan (The Purple Heart) - 1944

Des films de propagande durant la Seconde Guerre Mondiale, il y en eut de très bons, voire plus : Casablanca de Curtiz, Les Sacrifiés de Ford, Air Force de Hawks, Hollywood Canteen de Daves. Malheureusement, ce n'est pas le cas du film de Milestone (dire que c'est lui qui réalisa A l'Ouest rien de nouveau et qui fera plus tard des films de guerre d'une toute autre qualité tel Pork Chop Hill). Ici nous avons droit à un film de procès sans aucune subtilité, les horribles japonais d'un côté, les héroïques américains de l'autre. Ca va très très loin dans le manichéisme et au bout du compte , vu d’aujourd’hui, la démonstration ne possède pas la puissance voulue, sombrant même souvent dans le ridicule. C'est bien foutu techniquement (somptueuse photographie notamment lors du flash-back en extérieur-nuit avec le crash du bombardier), Dana Andrews n'est pas particulièrement mauvais, mais c'est quasiment irregardable à cause d'un scénario qui chausse de très gros sabots.
Vu il y a a quelques mois et j'avais quand même trouvé que la première partie totalement centré sur la parodie de procès faisait plutôt bien illusion. Sans atteindre des sommets, il y a effectivement cette appréciable rigueur technique et le sujet est exploité avec une certaine efficacité. Par contre, c'est sûr que la suite tient de l'irrécupérable (mon dieu cette fin).
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Re: Lewis Milestone (1895-1980)

Message par Jeremy Fox »

En matière de mièvrerie aussi, on atteint des sommets avec les quelques flash-back (celui avec Dana Andrews en famille) et extraits de poèmes ou lettres d'amour sur fond de nuages de la dernière demi-heure.
O'Malley
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Re: Re:

Message par O'Malley »

Jeremy Fox a écrit :
O'Malley a écrit :L'inconnu de Las Vegas de Lewis Milestone (1960)
Trés médiocre. Certes, le casting est en or (Sinatra, Martin, Lawford, Dickinson, Silva, Tamiroff et d'autres). Mais les acteurs soit cabotinent (Tamiroff), soit sont inexistants (Sinatra, le fameux Danny Ocean quand même, qui n'a aucune présence dans ce film), soit se cantonnent de chantonner (Dean Martin). Lewis Milestone n'insuffle aucun rythme à son film; sa réalisation est inexistante. Mêe le générique de Saul Bass n'est pas terrible. L'esprit Rat Pack n'apparaît même pas. C'est donc très ennuyeux. Seule la séquence ou Peter Laword et Cesar Romero discutent sur la différence entre "naître riche" et "devenir riche" apparaît pertinente. Sinon, le reste c'est le degré zéro de la production hollywoodienne de l'époque.
Voilà donc un pseudo-classique qui méritait d'avoir son remake: le pitch avait de la matière. Soderbergh a donné tout son éclat à cette histoire de braquage avec son Océan Eleven et c'est tant mieux.

Sans être aussi sévère (tous ces acteurs que j'aime, les décors de Vegas, les 60's, Angie Dickinson... me rendent indulgent et ont fait que je ne m'y suis pas ennuyé), tu n'es pas loin de la vérité. Milestone est aux abonné absent et les Soderbergh sont d'une toute autre classe.
Revu et appréciation à la hausse. C'est vrai que c'est globalement sympa et que l'ensemble a du charme. Esprit décontracté, un parfum sixites indéniable, un plaisir de retrouver Sinatra, Martin, Davis Jr, Richard Conte (tous au minimum syndical), Angie Dickinson (qui ne fait que passer) un très bon twist final et surtout un sens du dialogue percutant (les échanges sont souvent un régal).
Alors, les défauts pointés lors de la première vision sont toujours là: l'organisation et la réussite du casse très peu crédibles, un petit je m'en foustiste dans la conception assez marqué et surtout un Akim Tamiroff qui cabotine à outrance et qui a sûrement été une des principales raisons qui ont fait que j'ai été éjecté du film la première fois.
Une fois prévenu, la pilule passe beaucoup mieux voir même très bien.
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