C'est que tu n'y tombes pas physiquement : tu t'imagines y tombant et errant avec Scottie, et imaginer est une activité parmi les plus actives.yaplusdsaisons a écrit :"Tomber" dans une spirale mais de façon "non passive", c'est vraiment trop me demander
Sueurs froides (Alfred Hitchcock - 1958)
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Tout-à-fait! Dans ces moments-là j'arrête le film de peur qu'il me distraieStrum a écrit :C'est que tu n'y tombes pas physiquement : tu t'imagines y tombant et errant avec Scottie, et imaginer est une activité parmi les plus actives.yaplusdsaisons a écrit :"Tomber" dans une spirale mais de façon "non passive", c'est vraiment trop me demander
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
En ce qui me concerne, c'est l'une des raisons pour lesquelles je n'aime pas Hitchcock... comme quoi.Strum a écrit :Dans une filmographie aussi riche que celle d'Hitchcock, où sa fabuleuse maitrise formelle lui permettait d'étirer ou d'intensifier à volonté le temps, il est normal que chacun ait ses préférences.
Dans la plupart de ses films, Hitchcock concentre le temps grâce à son art du découpage. C'est cet art du découpage qui crée du suspense, grâce auquel il rend intense un moment clef dans la narration. Par exemple, la fin des Enchainés où Cary Grant, Ingrid bergman et Claude Rains descendent l'escalier : Hitchock découpe la scène en y multipliant les plans sur les visages angoissés des protagonistes (celui de la mère en bas de l'escalier, celui de Rains, celui de Grant, etc...). Rien n'obligeait Hitchcock à découper la scène ainsi. Il aurait pu faire un long plan séquence, mais alors le suspense aurait été moindre, et la scène aurait eu moins de force. Une fois le découpage fait, Hitchcock va accélérer peu à peu le rythme de la scène, et donc son intensité, cette fois grâce au montage, en montant des plans de plus en plus courts. On pourrait multiplier les exemples, où les scènes se tendent peu à peu comme une corde grâce au découpage et à la vitesse imprimée progressivement par le montage: la scène de la douche de Psychose, la scène de la révélation dans Marnie, la scène de l'avion dans La Mort aux Trousses, etc....
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Ce n'est pas tout-à-fait vrai: regarde Marnie (que je revois à l'instant même) ou Psychose, le suspense proprement dit n'occupe que le premier tiers du film. Au-delà, le film change de nature, comme une bête qui aurait mariné toute la nuit dans son vin.Strum a écrit :Vertigo est différent. Alors que d'habitude, les films d'Hitchcock par leur intensité et leur découpage, saisissent le spectateur à la gorge (le spectateur est passif et le film bondit littéralement sur lui lors de certaines scènes de suspense ; il les subit), Vertigo lance un appel au spectateur, en forme d'invitation muette mais aussi désespérée.
Ce qui est possible en revanche, c'est que Vertigo ait initié ce type de découpage narratif, et encore ça reste à voir.
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Revu hier. Vertigo n'est pas seulement le film préféré du forum, ou encore le plus beau film du monde... il est aussi la matrice inaltérable de tout ce qui me transporte au Cinéma comme dans la vie. A la Xième vision, sa magie, son trouble et ses questionnements gardent un pouvoir intact sur moi. Je suis amoureux de ce film... ça fait mal et c'est bon.
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Que c'est bien dit !Gounou a écrit :Revu hier. Vertigo n'est pas seulement le film préféré du forum, ou encore le plus beau film du monde... il est aussi la matrice inaltérable de tout ce qui me transporte au Cinéma comme dans la vie. A la Xième vision, sa magie, son trouble et ses questionnements gardent un pouvoir intact sur moi. Je suis amoureux de ce film... ça fait mal et c'est bon.
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Analyse filmique de Vertigo ce soir sur Arte, dans l'émission Metropolis :
http://www.arte.tv/fr/3682798.html
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Certains connaissent sans doute le très fameux palmarès établi tous les 10 ans par la revue anglaise Sight & Sound, sollicitant plusieurs centaines de critiques (majoritairement américains) et de cinéastes pour élire "les 10 plus grands films de tous les temps".
Le Ciné Club de Caen en dresse les différents visages ici. Entamé en 1952, le scrutin a été réitéré en 1962, 1972, 1982, 1992 et 2002. Depuis quelques mois, le petit monde de la cinéphilie est en émoi car l'opération a été lancée pour établir, comme il se doit, l'actualisation 2012. Certains critiques français ont été sollicités, tel Jean-Michel Frodon qui nous fait part de son top et de sa pensée ici.
Ca faisait donc 50 ans que Citizen Kane régnait sans partage sur ce sacro-saint Top 10 Sight & Sound. Depuis 30 ans néanmoins, on observe que Vertigo n'a cessé de grignoter des places supplémentaires, jusqu'à se hisser sur la seconde marche du podium lors de l'édition 2002.
Ce qui devait arriver a donc fini par se produire : Hitchcock ravit, pour cette toute nouvelle version 2012, la première place à Welles : Vertigo met fin à plusieurs décennies de règne de l'indéboulonnable Citizen Kane.
Pas mal d'articles sur le Net ont déjà fleuri, il y en aura sans doute bien d'autres dans les jours à venir. On peut par exemple se référer ici pour plus de détails.
Le Ciné Club de Caen en dresse les différents visages ici. Entamé en 1952, le scrutin a été réitéré en 1962, 1972, 1982, 1992 et 2002. Depuis quelques mois, le petit monde de la cinéphilie est en émoi car l'opération a été lancée pour établir, comme il se doit, l'actualisation 2012. Certains critiques français ont été sollicités, tel Jean-Michel Frodon qui nous fait part de son top et de sa pensée ici.
Ca faisait donc 50 ans que Citizen Kane régnait sans partage sur ce sacro-saint Top 10 Sight & Sound. Depuis 30 ans néanmoins, on observe que Vertigo n'a cessé de grignoter des places supplémentaires, jusqu'à se hisser sur la seconde marche du podium lors de l'édition 2002.
Ce qui devait arriver a donc fini par se produire : Hitchcock ravit, pour cette toute nouvelle version 2012, la première place à Welles : Vertigo met fin à plusieurs décennies de règne de l'indéboulonnable Citizen Kane.
Pas mal d'articles sur le Net ont déjà fleuri, il y en aura sans doute bien d'autres dans les jours à venir. On peut par exemple se référer ici pour plus de détails.
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
De mon point de vue, c'est très logique : "Citizen Kane" m'a toujours laissé de marbre là ou "Vertigo" me "remue" à chaque vision ...Stark a écrit : Hitchcock ravit, pour cette toute nouvelle version 2012, la première place à Welles : Vertigo met fin à plusieurs décennies de règne de l'indéboulonnable Citizen Kane.
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Pffff...jacques 2 a écrit :De mon point de vue, c'est très logique : "Citizen Kane" m'a toujours laissé de marbre là ou "Vertigo" me "remue" à chaque vision ...Stark a écrit : Hitchcock ravit, pour cette toute nouvelle version 2012, la première place à Welles : Vertigo met fin à plusieurs décennies de règne de l'indéboulonnable Citizen Kane.
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Ah mais toi, tu es très, très bien ... même si les hommes m'émeuvent très peu de manière générale ...Watkinssien a écrit :Pffff...jacques 2 a écrit : De mon point de vue, c'est très logique : "Citizen Kane" m'a toujours laissé de marbre là ou "Vertigo" me "remue" à chaque vision ...
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Vertigo, c'est les séquoias géants, le pont à San Francisco et les portails du passé, tout le reste est plus problématique en termes de mise en scène.
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Geniale comme nouvelle.Stark a écrit :Certains connaissent sans doute le très fameux palmarès établi tous les 10 ans par la revue anglaise Sight & Sound, sollicitant plusieurs centaines de critiques (majoritairement américains) et de cinéastes pour élire "les 10 plus grands films de tous les temps".
Le Ciné Club de Caen en dresse les différents visages ici. Entamé en 1952, le scrutin a été réitéré en 1962, 1972, 1982, 1992 et 2002. Depuis quelques mois, le petit monde de la cinéphilie est en émoi car l'opération a été lancée pour établir, comme il se doit, l'actualisation 2012. Certains critiques français ont été sollicités, tel Jean-Michel Frodon qui nous fait part de son top et de sa pensée ici.
Ca faisait donc 50 ans que Citizen Kane régnait sans partage sur ce sacro-saint Top 10 Sight & Sound. Depuis 30 ans néanmoins, on observe que Vertigo n'a cessé de grignoter des places supplémentaires, jusqu'à se hisser sur la seconde marche du podium lors de l'édition 2002.
Ce qui devait arriver a donc fini par se produire : Hitchcock ravit, pour cette toute nouvelle version 2012, la première place à Welles : Vertigo met fin à plusieurs décennies de règne de l'indéboulonnable Citizen Kane.
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Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
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Re: Sueurs froides - Vertigo (Alfred Hitchcock - 1958)
Ca et la fois où Whitney Houston avait finalement finit par détroner Jordy de la 1er place du Top 50, c'est la meilleure nouvelle du siècle.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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