Top 20 Shaw Brothers
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Alphonse Tram
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Après enregistrement, on peut télécharger le catalogue complèt des films SB au format pdf ici :
http://www.celestialpictures.com/level2_release.cfm
Classement en 11 genres, avec traduction chinois/anglais + photos.
Pratique.
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Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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- Boubakar
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Finalement, la Bible existe !!
Merci Alphonse
Le monastère de Shaolin (Chang Cheh)
La jaquette ne ment pas tellement ; c'est effectivement assez violent (à tel point que plusieurs passages du film basculent soit sur fond de filtre rouge, ou en Noir et Blanc, à la manièe de Kill Bill), et bien foutraque comme il faut.
Mais il ne figure pas parmi le meilleur de son réalisateur, malgré les bonnes idées (le héros revenant plusieurs fois ses ennemis...) et les redites (un Chang Cheh digne de ce nom a son passage où un personnage a une hache plantée dans le bide).
Duel sauvage (Chang Cheh)
Rebelote, sauf que cette fois, le héros est accompagné d'un associé très efficace. (superbes David Chiang et Ti Lung)
On a donc droit à la double dose de couteaux dans le bide, de lances dans l'abdomen, de combats toujours plus fous... ce Cheh-là est un réel bonheur !!!
Et entendre une des plus ziks d'un des films de Kubrick fait toujours son effet.
Mad Monkey Kung-fu (Liu Chia-Lang)
L'humour et le kung-fu font rarement bon ménage, et ce n'est malheureusement pas ce titre qui prétendra le contraire ; c'est souvent vain, et pas drôle.
Par contre, on sent comme une certaine influence de Jackie Chan dans les combats, en particulier Drunken Master, dans le combat, où cette fois l'hmour ne se fait que par petites touches discrètes mais réussies.
Malgré un début poussif, c'est pas mal.
Merci Alphonse
Le monastère de Shaolin (Chang Cheh)
La jaquette ne ment pas tellement ; c'est effectivement assez violent (à tel point que plusieurs passages du film basculent soit sur fond de filtre rouge, ou en Noir et Blanc, à la manièe de Kill Bill), et bien foutraque comme il faut.
Mais il ne figure pas parmi le meilleur de son réalisateur, malgré les bonnes idées (le héros revenant plusieurs fois ses ennemis...) et les redites (un Chang Cheh digne de ce nom a son passage où un personnage a une hache plantée dans le bide).
Duel sauvage (Chang Cheh)
Rebelote, sauf que cette fois, le héros est accompagné d'un associé très efficace. (superbes David Chiang et Ti Lung)
On a donc droit à la double dose de couteaux dans le bide, de lances dans l'abdomen, de combats toujours plus fous... ce Cheh-là est un réel bonheur !!!
Et entendre une des plus ziks d'un des films de Kubrick fait toujours son effet.
Mad Monkey Kung-fu (Liu Chia-Lang)
L'humour et le kung-fu font rarement bon ménage, et ce n'est malheureusement pas ce titre qui prétendra le contraire ; c'est souvent vain, et pas drôle.
Par contre, on sent comme une certaine influence de Jackie Chan dans les combats, en particulier Drunken Master, dans le combat, où cette fois l'hmour ne se fait que par petites touches discrètes mais réussies.
Malgré un début poussif, c'est pas mal.
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- Mogul
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Mad Monkey Kung-fu ( Liu Chia-Liang - 1979 )
Le film n'a pas une réputation trés flatteuse chez les connaisseurs, mais j'ai trouvé ça trés plaisant. J'ai celà dit toujours eut un faible sur les Kung-fu comedies traditionnelles qui savent se montrer trés efficaces quand l'alchimie fonctionne dans les rapports élèves-maîtres. C'est ici le cas où c'est le réalisateur lui même qui joue le rôle du Sifu tandis que Hsiao Ho fait le rôle bondissant de l'homme singe aux pirouettes sacrement cinégéniques.
De plus, le sadisme et la cruauté passent plutot trés bien dans l'univers du réalisateur d'habitude moins violent.
Ce n'est d'ailleurs pas son film le plus chargé en combats mais ceux-ci sont toujours excellents, à commencer par le début et la fin anthologiques.
De toute façon, l'histoire fonctionnant à mon gout, je n'ai pas trouvé de longueurs bien qu'il faille se farcir l'humour bien lourdingue et là, c'est déjà plus douloureux.
Le film n'a pas une réputation trés flatteuse chez les connaisseurs, mais j'ai trouvé ça trés plaisant. J'ai celà dit toujours eut un faible sur les Kung-fu comedies traditionnelles qui savent se montrer trés efficaces quand l'alchimie fonctionne dans les rapports élèves-maîtres. C'est ici le cas où c'est le réalisateur lui même qui joue le rôle du Sifu tandis que Hsiao Ho fait le rôle bondissant de l'homme singe aux pirouettes sacrement cinégéniques.
De plus, le sadisme et la cruauté passent plutot trés bien dans l'univers du réalisateur d'habitude moins violent.
Ce n'est d'ailleurs pas son film le plus chargé en combats mais ceux-ci sont toujours excellents, à commencer par le début et la fin anthologiques.
De toute façon, l'histoire fonctionnant à mon gout, je n'ai pas trouvé de longueurs bien qu'il faille se farcir l'humour bien lourdingue et là, c'est déjà plus douloureux.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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- Mogul
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le Combat des maitre ( Liu Chial-liang - 1976 )
Liu Chia-liang choisit pour son 2 film en tant que réalisateur au fameux Wong-Fei Hung mais y greffe tout de même sa propre vision des arts-martiaux. Respect de son adversaire, le dépassement de soi et la non-violence sont des valeurs mise en avant au lieu des sempiternelles histoires de vengeance crétines.
Il faut celà dit attendre la deuxième moitié du film pour sortir de ce sentier balisé pour aller vers les thèmes plus personnels de son auteur. Sinon, c'est un des films fondateur de la kung-fu comedy et on retrouve ici de nombreux éléments qui seront repris à la pelle sur des dizaines ( centaines ? ) de films : rivalité entre école de kung-fu, élève immature rejeté par son clan puis pris son l'aile d'un "Sifu" retiré du milieu, scènes d'entrainement proche du sadisme et donc la vengeance d'un ami tué par un bad guy.
Pas vraiment de surprise du moins jusqu'à l'éveil spirituel de Gordon Liu dans un de ses 1er grands rôles. La suite est donc beaucoup mieux y compris aux niveaux des combats assez pauvre au début. Les derniers sont vraiment trés bon même s'il manque de la puissance et de la précision de ses futures chorégraphies.
Sinon, pour une kung-fu comedy, l'humour est plutot absent et c'est finalement pas si mal
La réalisation est assez soignée et Liu a du bénéficier d'un budget comfortable qui éclate dans les 2 spectaculaire scènes des feux d'artifices.
Liu Chia-liang choisit pour son 2 film en tant que réalisateur au fameux Wong-Fei Hung mais y greffe tout de même sa propre vision des arts-martiaux. Respect de son adversaire, le dépassement de soi et la non-violence sont des valeurs mise en avant au lieu des sempiternelles histoires de vengeance crétines.
Il faut celà dit attendre la deuxième moitié du film pour sortir de ce sentier balisé pour aller vers les thèmes plus personnels de son auteur. Sinon, c'est un des films fondateur de la kung-fu comedy et on retrouve ici de nombreux éléments qui seront repris à la pelle sur des dizaines ( centaines ? ) de films : rivalité entre école de kung-fu, élève immature rejeté par son clan puis pris son l'aile d'un "Sifu" retiré du milieu, scènes d'entrainement proche du sadisme et donc la vengeance d'un ami tué par un bad guy.
Pas vraiment de surprise du moins jusqu'à l'éveil spirituel de Gordon Liu dans un de ses 1er grands rôles. La suite est donc beaucoup mieux y compris aux niveaux des combats assez pauvre au début. Les derniers sont vraiment trés bon même s'il manque de la puissance et de la précision de ses futures chorégraphies.
Sinon, pour une kung-fu comedy, l'humour est plutot absent et c'est finalement pas si mal
La réalisation est assez soignée et Liu a du bénéficier d'un budget comfortable qui éclate dans les 2 spectaculaire scènes des feux d'artifices.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
- Boubakar
- Mécène hobbit
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Quand la Shaw Bros rencontre cd-wow, ça ne peut que donner une super promo ; 3,5 euros le film !!! (Zone 3, sous-titré en anglais)
Prendre un film de la liste :
http://www.cd-wow.us/browse_categories. ... 031&page=1
Puis passer par ce lien pour acheter :
http://www.cd-wow.us/?affid=15430
tout en prenant un bon de réduction :
http://www.cd-wow.us/promotion_2.php?pr ... ffid=15405
Et, basta le VOD de Wild Side !!
Vu que je n'en connais quasiment aucun de cette longue liste, vous me conseillez quoi ?
Prendre un film de la liste :
http://www.cd-wow.us/browse_categories. ... 031&page=1
Puis passer par ce lien pour acheter :
http://www.cd-wow.us/?affid=15430
tout en prenant un bon de réduction :
http://www.cd-wow.us/promotion_2.php?pr ... ffid=15405
Et, basta le VOD de Wild Side !!
Vu que je n'en connais quasiment aucun de cette longue liste, vous me conseillez quoi ?
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- Doublure lumière
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Oui, j'ai vu ça sur le hkcinemagic, j'en profite aussi pour compléter.
Je te propose :
- Challenge of the masters
- Dirty Ho (kf comédie)
- Martial Club
- King Boxer (la main de fer, tu l'as peut être déjà par WS)
- Men from the monastery
- Martial art of shaolin
J'ai bien aimé aussi :
-Boxer from the temple
- Five tough guys
Et dans le genre comédie avec numéraux musicaux : The venus tear diamonds
Perso j'ai pris :
- Rivals of kung fu
- Golden swallow
- The yellow mufler
- Godefather of canton (que je ne savais pas sorti)
Je te propose :
- Challenge of the masters
- Dirty Ho (kf comédie)
- Martial Club
- King Boxer (la main de fer, tu l'as peut être déjà par WS)
- Men from the monastery
- Martial art of shaolin
J'ai bien aimé aussi :
-Boxer from the temple
- Five tough guys
Et dans le genre comédie avec numéraux musicaux : The venus tear diamonds
Perso j'ai pris :
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- Golden swallow
- The yellow mufler
- Godefather of canton (que je ne savais pas sorti)
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- subMarine
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C'est dommage, ils n'ont qu'un seul des trois films réalisés par Tang Chia, et c'est son moins ultime. Mais bon, je conseille tout de même "Opium and the Kung Fu Master", parce que c'est Tang Chia, quand même
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
- Alphonse Tram
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Je rajoute égalemement The Illegal Immigrant, de Mabel Cheung. Histoire d'un immigré dans le chinatown de New York.
Le film a reçu pas mal de récompenses. Curiosité : le film est en 1.66 (mais pas 16/9, contrairement à ce qu'affirme la jaquette).
edit : le film n'est pas dans la liste cd-wow
Le film a reçu pas mal de récompenses. Curiosité : le film est en 1.66 (mais pas 16/9, contrairement à ce qu'affirme la jaquette).
edit : le film n'est pas dans la liste cd-wow
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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- Boubakar
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David-Olivier en parle dans les bonnes affaires sur le net -topic centralisateurBoubakar a écrit :Tu peux me donner le lien stp ? Le forum étant très complet, voire trop, difficile à voir ce fameux topic ?Proud Mary a écrit :Oui, j'ai vu ça sur le hkcinemagic, j'en profite aussi pour compléter.
Je viens d'en prendre également :
7-man army, et The human goddess
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J'ai confondu Godefather from Canton et Hong Kong Godefather
Pas grave : je n'ai pas vu le premier, et le second n'ai jamais sorti.
J'aimerai revenir en quelques lignes sur un film qui m'a touché :
The Illegal immigrant
Cheng Jiun Chiou est un Chinois arrivé illégalement à New-York par bateau. Pour échapper au renvoi, il contracte un marriage blanc avec une sino-américaine. Mais en empruntant de l'argent à des malfrats, il met le pied dans une mauvaise voie...
Le film date de 1985, à la toute fin de la Shaw Bros., et n'a rien à voir avec les productions habituelles de ce studio. Ici, on est dans la vapeur des arrières boutiques de Chinatown, le film à d'ailleur été tourné en décors naturels et est très réaliste.
On suit donc un homme confronté à pleins de problèmes tragi-comiques pour obtenir une "green card". Les acteurs (amateurs je crois), sont très naturels, trop peut être car effectivememnt leur palette de jeu est limitée, mais ça passe bien avec une direction et un scénar bien tenu. Mabel Cheung a reçu entre autre la distinction de la meilleure réalisatrice aux HK film awards en 1985.
Alors certes la musique est datée (disco, breakbeat) et parfois trop appuyée, mais cela reste un film rugueux et noir. Une excellente découverte.
Pas grave : je n'ai pas vu le premier, et le second n'ai jamais sorti.
J'aimerai revenir en quelques lignes sur un film qui m'a touché :
The Illegal immigrant
Cheng Jiun Chiou est un Chinois arrivé illégalement à New-York par bateau. Pour échapper au renvoi, il contracte un marriage blanc avec une sino-américaine. Mais en empruntant de l'argent à des malfrats, il met le pied dans une mauvaise voie...
Le film date de 1985, à la toute fin de la Shaw Bros., et n'a rien à voir avec les productions habituelles de ce studio. Ici, on est dans la vapeur des arrières boutiques de Chinatown, le film à d'ailleur été tourné en décors naturels et est très réaliste.
On suit donc un homme confronté à pleins de problèmes tragi-comiques pour obtenir une "green card". Les acteurs (amateurs je crois), sont très naturels, trop peut être car effectivememnt leur palette de jeu est limitée, mais ça passe bien avec une direction et un scénar bien tenu. Mabel Cheung a reçu entre autre la distinction de la meilleure réalisatrice aux HK film awards en 1985.
Alors certes la musique est datée (disco, breakbeat) et parfois trop appuyée, mais cela reste un film rugueux et noir. Une excellente découverte.
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