Top 20 Shaw Brothers

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Wall of Voodoo Fan
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Message par Wall of Voodoo Fan »

Le meilleur film de la Shaw, c'est Le Colosse de Hong Kong ! :lol: Un croisement entre King Kong et Sheena. L'interview de Christophe Lemaire sur le dvd français est très drôle.
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bruce randylan
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par bruce randylan »

Martial Club ( Liu-Chia Liang - 1981 )
Quasiment que du bonheur celui-là !

Le rythme est impeccable avec de nombreux combats qui viennent ponctuer le film du début à la fin. C'est même presque trop soutenu d'ailleurs. Mais ça passe sans aucun souci, Liu proposant comme souvent un éventail de styles et de techniques vertigineuses. On a d'ailleurs droit à 2 très longues danses du lion qui représentent les summum du genre. Les néophytes trouveront ça surement interminable, j'ai trouvé ça pour ma part sublime.

Les autres scènes sont plus traditionnels dans le plus pur style Liu Chia Liang mais jamais décevante au contraire. Le final dans la ruelle de plus en plus étroite sort évidement du lot et Tsui Hark s'en est fortement rappelé pour Seven Swords. Une scène d'anthologie à se refaire en boucle.

Quant à l'intrigue, elle fait intervenir Wong Fei-hung pour notre plus grand plaisir et si l'évolution du personnage n'est pas le fort du film, la vision des arts martiaux du réalisateur transforme une kung-fu comedy banale en un manifeste pacifiste qui prône le respect et la découverte d'autres cultures au travers des arts-martiaux. La démonstration si elle a recours à des "méchants" un peu manichéens ne tombe pas pour autant dans la naïveté. Le final acquiert de la sorte une émotion inédite pour le genre.
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Boubakar
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par Boubakar »

Le pirate, opus assez moyen de Chang Cheh, conclue les Shaw Bros dispos en Z2 Fr (58 titres quand même, entre Wild Side et CTV).

Donc, on continue le visionnage via les Z3 (superbement) édités chez IVL.
Pour le moment, j'ai 13 titres à voir.

Invincible fist (Chang Cheh, 1969)

Ca ressemble un peu à ce que sera La rage du tigre, avec pas mal de bastons dans la cambrousse chinoise (filmée en studio :lol: )
David Chiang est pas mal du tout, quand même, et, comme souvent chez Chang Cheh, ça gicle bien comme il faut. (avec les tuyaux sortant des fringues des méchants)
Loin d'être impérissable, mais on prend comme souvent un plaisir coupable. :)
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Alphonse Tram
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Message par Alphonse Tram »

How To Pick Girls Up - 1987 -

Trois garçons : un timide, un violent et un dépressif efféminé, ont recours à un coach pas tellement plus efficace qu'eux pour trouver l'âme soeur. Les quatre zigottos finiront par tomber amoureux de quatre jolie filles.

Un des derniers films sorti des studios Shaw. C'est une comédie digne des futures "Lucky stars" de la Golden Harvest, avec Eric Tsang en guest star, justement. Une comédie rigolotte avec tout plein de jolie filles, dont Maggie Cheung et Ellen chan.
Quelques scènes sont particulièrement truculentes : Maggie jouant la fille dissolue, ou encore la scène reprise d'Orange Mécanique où Stanley Fung est forcé à regarder des films de Chang Cheh pour le rendre moins violent :lol:
Un cru bien différent des SB habituels. Sympa Image
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Boubakar
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par Boubakar »

The sword stained with royal blood (Chang Cheh, 1981)

Un des derniers films du Parrain de Hong-Kong, et c'est bien raté : il souffre d'un gros problème de construction (le film est très bavard, et pouf ! une scène d'action), en plus de proposer des acteurs peu inspirés.
Mais le combat final, où le héros affronte une huitaine d'adversaires, puis cinq, est pas mal du tout !! Mais ça fait un peu cher du dvd !! :lol:
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Alphonse Tram
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Message par Alphonse Tram »

Shaolin abbot / Le combat mortel de Shaolin (Ho Meng-Hua, 1979)

Le monastère de Shaolin est menacé par les Qing (les Mandchous) !
Le grand prêtre dépèche son meilleur élève - Chih Shim (Zhi Shan) - pour apprendre l'art de la fonderie dans un autre monastère, et récupérer des plans d'armes. Zhi Shan en profite pour parfaire son kung fu auprès du maitre des lieu, un ancien général Ming. Mais Shaolin est trahi, et les Qing détruisent le monastère. Seul Zhi en réchappe. Il décide de reconstruire le monastère de Shaolin plus au sud, dans la province du Guangdong. Il doit lever des fonds, récupérer des terres, embaucher des disciples. Cependant, les Qing continuent à le traquer...



On plutôt l'habitude de voir David Chiang en mauvais garçon, une casquette sur la tête. Ici il endosse l'habit d'un moine, et le résultat est excellent. On est loin des intrigues de palais, place à l'action ! Décors variés, naturels ou non. C'est toujours amusant de voir comment la shaw réussissait à reconstruire les montagnes Chinoise en studio :lol:
Les combats sont généreux, avec parfois un peu de comédie. Peu de zooms, mais beaucoup de (très) grands angles pas toujours jolis.
Un très bon film d'aventures. Je recommande !

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Dernière modification par Alphonse Tram le 22 mars 08, 19:37, modifié 1 fois.
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hellrick
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par hellrick »

Voici mon top, j'en change fréquemment puisque je regarde quasiment un SB par semaine (je dois en être à près de 200 à l'heure actuelle)

1° Intimate Confessions of a Chinese Courtesane
2° La 36ème Chambre de Shaolin (et les 2 suites dans une moindre mesure)
3° Le Complot des Clans
4° La Vengeance de l'aigle
5° Le combat des maîtres
6° Holy Flame of the Martial World
7° Crippled Avengers
8° La Rage du Tigre
9° Chinese Super Ninjas
10° Shaolin contre Ninja
11° Monkey Kung Fu
12° The Master
13° Secrets Services of the Imperial Court
14° The Jade Tiger
15° Five Superfighters
16° Le Bras de la Vengeance
17° Le Justicier de Shanghai
18° Shaolin Hell's Gate / Heaven and Hell
18° Les 8 Diagrammes de Wu Dang
20° Shaolin Prince
21°Soul of the Sword

et aussi L'Hirondelle d'or, Shaolin Martial Arts, Opium and the Kung Fu Master, Golden Swallow, Les Griffes de Jade, La Main de Fer, La mante religieuse, Vengeance, Les 13Fils du dragon d'or, Flying Guillotine, Frères de sang, Web of Death, My Young Auntie, Le Professeur de Kung Fu...

Décidément il y en a beaucoup trop que j'aime...et aussi certain que je n'aime pas quand même (Coward Bastard, Five Deadly Venom, la plupart des trucs érotiques ou horreur...)



Voilà voilou pour l'instant
Critiques ciné bis http://bis.cinemaland.net et asiatiques http://asia.cinemaland.net

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Alphonse Tram
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par Alphonse Tram »

hellrick a écrit :9° Chinese Super Ninjas
Un Chang Cheh inconnu pour moi. Tu l'as acheté où ?
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par hellrick »

CHINESE SUPER NINJA...Je vais être honnête...nulle part...il a longtemps été mythique et introuvable...je l'ai trouvé sur le net

Voici ma critique tirée de mon site: http://asia.cinemaland.net


Souvent considéré comme un des titres les plus représentatifs de la Shaw Brothers et vu comme un film culte dans le monde entier, SUPER NINJAS constitue, effectivement, un divertissement de premier choix pour tout fan de cinéma martial qui se respecte. Ce qui ne veut pas dire qu'il s'agisse du meilleur film de Chang Cheh (LA RAGE DU TIGRE est sans doute candidat à ce poste) ni de son "Venom" le plus divertissant (CRIPPLED AVENGERS semble insurpassable, voire HEAVEN AND HELL pour les plus déviants). Mais, quoiqu'il en soit, SUPER NINJAS demeure un divertissement de premier choix.

Commençons donc tout de suite par les aspects les plus négatifs du métrage. Et, en premier lieur, par le scénario, ou plutôt son absence. L'intrigue, en effet, est des plus simples. Une bande d'expert en kung fu se voit défiée par un méchant samouraï qui commence par bien tatanner nos héros avant de perdre et, déshonoré, d'opter pour un hara-kiri. Mais les méchants n'ont pas dit leur dernier mot et ils ont recours au clan le plus redoutable du pays, celui des Ninjas des Cinq Elements, avec les spécialistes des techniques de l'Eau (ils attaquent sur des petits bateaux), du Feu (et les bombinettes à fumées sont de sorties), de l'Or (qui aveuglent leurs adversaires avec leur costume disco), des Bois (camouflés en arbre ils sont ridic…euh redoutables!) et enfin de la Terre (qui sont plus rapides que des taupes pour creuser des tunnels). Tous nos braves adeptes du kung fu sont massacrés au fur et à mesure, d'autant qu'une belle traîtresse est venue les détourner de la pratique martiale en leur inspirant des pensées plus légères. Mais le dernier survivant décide de se venger et part apprendre des techniques secrètes auprès d'un vieux maître qui va déléguer ses 3 disciples pour l'aider dans sa noble tâche. A partir de là c'est bastons générales non-stop pour la dernière demi-heure.

On le voit le scénario est réduit à sa plus simple expression: mon école est défiée, mes copains sont tués, je m'entraîne, je reviens et je gagne. A ce niveau l'ensemble frise même l'abstraction des premiers jeux vidéos de combats et SUPER NINJAS se contente donc de présenter brièvement les protagonistes avant de les laisser se taper dessus. Rien ne viendra briser la linéarité de cette intrigue prétexte si ce n'est de vagues saynètes romantiques aussi cucul que possible au milieu du film, un petit ventre mou avant que Chang Cheh ne passe à la vitesse supérieure et ne se laisse aller à ce qui a fait sa gloire: des combats bien gore enchaînés sans temps morts.

Les acteurs n'ont d'autre choix que de déclamer l'une ou l'autre tirade sans importance et de démontrer leurs aptitudes martiales, inversement proportionnelles à leurs capacités dramatiques proches du néant. Et la mise en scène parait souvent purement illustrative, loin de la flamboyance des Wu Xia réalisés par Chang Cheh au cours des sixties et seventies. Quand aux décors, ils paraissent plus faux que jamais. Autant d'éléments susceptibles de couler n'importe quel film "normal" mais ici, finalement, pas si dérangeant: nous sommes devant une grosse série B (bien bis) aux ambitions limitées mais au potentiel de sympathie énorme. Car SUPER NINJAS s'est surtout, et même avant tout, une vraie énergie qui ne faiblit que rarement et une belle inventivité dans les techniques utilisées, souvent bien délirantes comme ce silence absolu qui accompagne certains ninjas ayant sans doute la maîtrise complète du son. Les déguisements folkloriques de nos cruels nippons (en particulier la "formation aquatique") n'a d'ailleurs d'égal que le côté "publicité pour lessive" de nos héros tous vêtus de tenues plus blanche que blanche.

Niveau violence, SUPER NINJAS se rapproche du gore excessif des pionniers du genre, Hershell Gordon Lewis en tête à qui Chang Cheh reprend plus ou moins consciemment une des scènes les plus marquantes de 2000 MANIACS: un écartèlement graphique à souhait. Bref, le métrage reprend tous les éléments ayant fait la gloire du cinéaste vieillissant mais ce dernier semble un peu les assembler n'importe comment, uniquement soucieux d'offrir un spectacle intense dont au moins la moitié du temps de projection consiste en une suite de combats aussi barbares que bien chorégraphiés utilisant toutes les armes possibles et imaginables. A noter d'ailleurs que le petit commentaire qui accompagne chacune de ses techniques donne vraiment le sourire au spectateur tant il est redondant par rapport à l'image. Par exemple une demoiselle ninja sort une flèche et de son chapeau et le texte, très didactique, nous précise "flèche cachée".

En définitive SUPER NINJAS apparaît rétrospectivement comme un métrage charnière du cinéma martial, entre le classicisme bien malmené des Shaw Brothers de la décennie précédente et le vent de folie furieuse indépendante qui allait nous donner quelques titres aussi déjantés que NINJA HUNTER, NINJA THE FINAL DUEL ou NINJAS Vs SHAOLIN GUARDS, sans oublier une inévitable, non officielle et apparemment très Z séquelle intitulée CHINESE SUPER NINJAS 2.

Pour un de ses derniers films dits des "Venoms" (même si c'est une nouvelle équipe qui a été constituée pour l'occasion), Chang Cheh se laisse aller à un divertissement totalement décomplexé. Armes bizarres, violence cartoonesque, érotisme discret et bastons sévères sont au programme de ce SUPER NINJAS dont l'unique souci est d'en donner au spectateur pour son argent durant un peu moins de 2 heures.

Pari gagné, même si le résultat verse un peu dans l'auto-parodie plus ou moins assumée!
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Message par Alphonse Tram »

OK :mrgreen:
Merci pour le lien, et pour la critique.
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Boubakar
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par Boubakar »

Beaver commence à tester des Shaw Bros sortis en Z1, édités par la compagnie des Weinstein, dont L'hirondelle d'or

http://www.dvdbeaver.com/film2/DVDRevie ... ith_me.htm

Ça a l'air d'avoir plus de gueule que notre Z2. :?
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par noar13 »

question un peu H.S. : wildside ont-ils prevu un deuxieme coffret shaw ?
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par bruce randylan »

Soul of the sword ( Shan Hua - 1978 )

Un très bon film de sabre qui met un peu de temps à montrer où il veut aller mais la dernière demi-heure réserve de nombreuses et heureuses (donc dramatiques) surprises dans une histoire qui malmène le mythe de l'héroïsme et la quête de la perfection. Comme dans The last gunfighter, il y a une malédiction qui plane sur celui qui se trouve être le meilleur et qui doit tout sacrifier pour le rester (ou le devenir)
Je ne m'attarderai pas justement sur les rebondissements dès fois qu'ils vous tentent de le regarder (bien qu'il faudra passer par l'import, le film étant inédit en France) mais la fin verse de plus en plus dans la noirceur et le pessimisme sans être non plus un gros pavé nihiliste.

La première heure aligne les nombreux et excellents combats signés Tang Chia portés par un Ti Lung toujours autant charismatique mais n'a pas vraiment de scénario. On suit juste le héros tenter de rencontrer le "maître du sabre" pour le défier et prendre sa place après qu'il fut témoin du le suicide d'une femme qui avait suivi dans la mort l'une des victimes de cette mystérieuse fine lame.
L'intrigue est assez maigre dans cette première partie voire super naïve. Il faut voire le passage qui nous explique comment un petit garçon devient Ti Lung adulte en 15 secondes (en s'entraînant en attrapant des poissons. :lol: )
Même chose pour les combats qui rythment film, il rencontre plein de gros bras et se mettent à se battre sans vraie explication.

En général, on est assez proche de Chu Yuan avec un esthétisme studio soignée, la présence du même chorégraphe, une pointe d'érotisme et le même genre de personnage que dans un tigre de Jade où l'obstination du héros apporte plus de malheur que de bonnes choses.

Début moyen mais plaisant et longue conclusion dès plus réussie, voilà donc un Shaw Brothers fortement recommandé !
Dernière modification par bruce randylan le 5 juin 16, 23:47, modifié 1 fois.
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par Boubakar »

The tigress of Shaolin (Lo Chi, 1979)

Contrairement à ce que le titre laisse penser, l'accent est plutôt mis sur Liu Chia-Yung (neveu de Chia-Lang) et sa coupe au bol ridicule, dans ce qui est au fond un remake "délire" de Drunken Master, réalisé par un des "élèves" de Liu Chia-Lang. Le personnage féminin est mis en avant au début, pour finalement prendre une place assez secondaire dans l'histoire (bien qu'en nous agrémentant de quelques beaux gestes).
A noter un assez bon combat final à un contre deux, mais le film est saupoudré de cet humour si particulier, dont étaient issus beaucoup des premiers films de Jackie Chan ; on aime ou on aime pas (perso, je trouve ça lourdingue), avec ses méchants assez grand-guinolsesque, dont l'un a des Ray-Ban, et orné d'un serre-tête indien ! :lol:
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hellrick
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Re: Top 20 Shaw Brothers

Message par hellrick »

Bruce Lee and I (la vie sentimentale de Bruce Lee)

On peut trouver ça honteux ou trouver tout ça hautement divertissant dans le genre n'importe quoi..je penche pour la seconde solution :oops: . Danny Lee (dans le rôle de Bruce) fait des combats de coussins avec Betty Ting, s'entraine, se la tape, se ré-entraine, se la retape, fume un joint, se bat dans la rue et laisse exprimer sa fureur sur le plateau de la fureur de vaincre en cassant le décor...Le tout bercé par une des musiques les plus sirupeuses de la Shaw...
La superbe dernière réplique laisse supposer que le cinéaste n'était pas complètement dupe
"Vous qui aimait et vénérait Bruce Lee comment pouvez vous le caricaturer ainsi" demande t'il au spectateur.
Bref, une curiosité
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