La Colline a des yeux (Wes Craven - 1977)
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La Colline a des yeux (Wes Craven - 1977)
"Une famille quitte l'Illinois et part s'installer à Los Angeles. En faisant un détour part le désert de Mojave, ils sont victime d'une crevaison organisé par une bande de pillards qui vit dans les collines et détrousse les voyageurs. Immobilisé et sans défense, la petite famille va devoir faire face à toute une tribu de cannibales dégénérés..."
Après le succès de son premier film, la dernière maison sur la gauche, Wes Craven remet le couvert avec un second film à petit budget qui deviendra culte avec le temps. Ici, on a droit à un Survival que je trouve pour ma part techniquement moyen mais que j'aime pourtant assez. Disons le clairement, le faible budget du film se ressent dans le résultat final. Premièrement, l'utilisation du format 1:85 n'est pas le mieux approprié pour filmer ces grands espaces désertiques. Le budget réduit ne permettait malheureusement pas à Wes Craven de tourner son film en cinémascope.
Depuis le début des années 70 et surtout depuis Délivrance de John Boorman, le Survival est un genre qui s'est considérablement développé dans le cinéma d'exploitation de cette période. De plus, c'est un type de film qui ne demande pas un gros budget.
Dans la colline a des yeux on reconnaitra Dee Wallace Stone dans l'un de ses premiers roles, bien avant ses prestations dans Hurlements de Joe Dante ou encore E.T. de Steven Spielberg et Fantomes contre fantomes de Peter Jackson. Et puis il y a aussi Michael Berryman, un acteur au physique hors norme et singulier qu'on a pu voir aussi dans Vol au dessus d'un nid de coucou dans un tout petit role.
Pour le scénario de son film, Wes Craven s'inspira d'une vieille légende écossaise. Contrairement à ce que l'on a pu dire, je ne trouve pas que ce film soit une apologie de l'auto-défense. Au contraire, comme dans le premier Death Wish de Michael Winner, les scènes de violence sont montrés comme des actes non héroiques. Ils répondent à la violence de la tribu de cannibales par la violence, contraint et forcé. Il n'y a rien de glorieux ni de valorisant la dedans.
Meme si le film reste apre et vraiment méchant (les attaques de la tribu, le viol, etc.) il n'est pas exempt de défauts (certaines séquences ne fonctionnent pas très bien, quelques problèmes de rythme, le jeu de certains acteurs laissent à désirer,etc.). Malgré tout, le film possède une ambiance bien à lui et quelques séquences très forte en émotion. Je pense surtout aux séquences d'attaques notamment celle de la caravane, qui est toujours aussi efficace près de 30 ans après.
Quelques années plus tard, Wes Craven signera une suite assez médiocre de son film.
Après le succès de son premier film, la dernière maison sur la gauche, Wes Craven remet le couvert avec un second film à petit budget qui deviendra culte avec le temps. Ici, on a droit à un Survival que je trouve pour ma part techniquement moyen mais que j'aime pourtant assez. Disons le clairement, le faible budget du film se ressent dans le résultat final. Premièrement, l'utilisation du format 1:85 n'est pas le mieux approprié pour filmer ces grands espaces désertiques. Le budget réduit ne permettait malheureusement pas à Wes Craven de tourner son film en cinémascope.
Depuis le début des années 70 et surtout depuis Délivrance de John Boorman, le Survival est un genre qui s'est considérablement développé dans le cinéma d'exploitation de cette période. De plus, c'est un type de film qui ne demande pas un gros budget.
Dans la colline a des yeux on reconnaitra Dee Wallace Stone dans l'un de ses premiers roles, bien avant ses prestations dans Hurlements de Joe Dante ou encore E.T. de Steven Spielberg et Fantomes contre fantomes de Peter Jackson. Et puis il y a aussi Michael Berryman, un acteur au physique hors norme et singulier qu'on a pu voir aussi dans Vol au dessus d'un nid de coucou dans un tout petit role.
Pour le scénario de son film, Wes Craven s'inspira d'une vieille légende écossaise. Contrairement à ce que l'on a pu dire, je ne trouve pas que ce film soit une apologie de l'auto-défense. Au contraire, comme dans le premier Death Wish de Michael Winner, les scènes de violence sont montrés comme des actes non héroiques. Ils répondent à la violence de la tribu de cannibales par la violence, contraint et forcé. Il n'y a rien de glorieux ni de valorisant la dedans.
Meme si le film reste apre et vraiment méchant (les attaques de la tribu, le viol, etc.) il n'est pas exempt de défauts (certaines séquences ne fonctionnent pas très bien, quelques problèmes de rythme, le jeu de certains acteurs laissent à désirer,etc.). Malgré tout, le film possède une ambiance bien à lui et quelques séquences très forte en émotion. Je pense surtout aux séquences d'attaques notamment celle de la caravane, qui est toujours aussi efficace près de 30 ans après.
Quelques années plus tard, Wes Craven signera une suite assez médiocre de son film.
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Heu, à mettre dans l'autre topic après 70, non ?
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De loin pas incroyable, mais intéressant.
Si le remake pousse le craspec et le gore beaucoup plus loin, je le trouve bien trop sage par rapport au Craven. On y retrouve cette idée terrifiante d'utiliser le cadavre de la mère comme appat... le genre de choses que l'on ne retrouverait que difficilement actuellement, dans ce cinéma de genre qui se prétend excessif et qui reste bien souvent engoncé dans un puritanisme étouffant.
Si le remake pousse le craspec et le gore beaucoup plus loin, je le trouve bien trop sage par rapport au Craven. On y retrouve cette idée terrifiante d'utiliser le cadavre de la mère comme appat... le genre de choses que l'on ne retrouverait que difficilement actuellement, dans ce cinéma de genre qui se prétend excessif et qui reste bien souvent engoncé dans un puritanisme étouffant.
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Bof, pour ma part. Découvert après le remake d'Aja, et honnêtement, j'ai trouvé qu'en comparaison, le Craven faisait vraiment pâle figure.
Le seul élément qui m'a réellement plu, c'est le fait que, contrairement à Aja, Craven s'est attaché à dépeindre un semblant de vie de famille, aussi bien du côté des "gentils" que du côté des "méchants" ; le parallèle que cela génère m'a semblé très intéressant.
Mais à part ça....c'est quand même très moi et très cheap. Je préfère La Dernière Maison sur la Gauche.
Le seul élément qui m'a réellement plu, c'est le fait que, contrairement à Aja, Craven s'est attaché à dépeindre un semblant de vie de famille, aussi bien du côté des "gentils" que du côté des "méchants" ; le parallèle que cela génère m'a semblé très intéressant.
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Le Craven ahhh, c'est pas pour toi, t'as arrêté de fumer il me sembleGounou a écrit :Et alors ? ... c'est un bon coup?Ratatouille a écrit :Je n'avais jamais réussi à me choper le Craven avant.
Vu en salle le film de Craven, il ne m'avait pas plus marqué que cela...en revanche j'ai beaucoup aimé le Aja.
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Je suis fan du 1 que j'ai toujours adoré, cheap, roots, sévère et bien bourrin, et encore une affiche 120x160 qui a longtemps troné chez moi.
A ma grande stupéfaction (j'avais hai son premier film) j'aime aussi beaucoup le remake qui a l'intelligence de s'éloigner de son original dans sa seconde partie et de garder une sauvagerie mise au gout du jour.
Le 2 se passe de commentaire, il est à voir pour la séquence incroyable du chien. Et pour le supporter ce 2 c'est pas du tabac qu'il faut mettre dans le papier à cigarette hein.
A ma grande stupéfaction (j'avais hai son premier film) j'aime aussi beaucoup le remake qui a l'intelligence de s'éloigner de son original dans sa seconde partie et de garder une sauvagerie mise au gout du jour.
Le 2 se passe de commentaire, il est à voir pour la séquence incroyable du chien. Et pour le supporter ce 2 c'est pas du tabac qu'il faut mettre dans le papier à cigarette hein.
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