The spy in black (Michael Powell - 1939)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Alligator
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The spy in black (Michael Powell - 1939)

Message par Alligator »

The spy in black (L'espion noir) - Michael Powell - 1939 - 6/10

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Réalisation parfois très riche, certaines scènes sont ingénieuses, voire belles tout simplement, avec une savante maîtrise de la lumière.
Seulement, le scénario très long à mettre en place le canevas principal, m'a quelque peu décontenancé. Je n'ai pas été interpellé par l'histoire, ni les personnages. J'ai eu beaucoup de mal à appréhender la psychologie des deux personnages principaux, le capitaine Hardt, mais plus encore celle de Frau Tiel, passant à côté de l'essentiel du film, sûrement. Triste impression d'avoir raté le film voilà tout. J'ai pourtant beaucoup d'estime pour Powell. Et le pire est que je ne vois pas en quoi une seconde lecture changerait quoique ce soit à mes sensations de profond ennui, d'attente vaine. :cry:
Claude Couillec
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Message par Claude Couillec »

Très curieusement, c'est un sentiment général que j'éprouve, à divers degrés, devant les films de Powell. Fortement avec Le voyeur, moins avec Le narcisse noir. Pour ce dernier j'ai pu admirer le somptueux technicolor, les superbes images de son chef opérateur. De bons films à l'évidence mais devant lesquels je m'ennuie aussi. 49th Parallel passe bien alors que l'ambition est peut être un cran en desous et que l'oeuvre est moins personnel. Je ferai une dernière tentative avec un autre film, je tenterai de revoir Le voyeur (et d'aller jusqu'au bout). Si il ne se passe rien j'arrête avec Powell pour quelques années.
Strum
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Message par Strum »

Claude Couillec a écrit :Je ferai une dernière tentative avec un autre film, je tenterai de revoir Le voyeur (et d'aller jusqu'au bout). Si il ne se passe rien j'arrête avec Powell pour quelques années.
Essaie avec Colonel Blimp.
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

Pour ma part, une autre réussite des Archers, curieuse et complexe, avec des points de vue déconcertants sur la notion de l'héroïsme.
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Astrolab
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Message par Astrolab »

J'ai renoncé. Image toujours aussi pourrie sur ciné polar.
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Ann Harding
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Message par Ann Harding »

Contrairement aux opinions exprimées ici, j'ai beaucoup aimé The Spy in Black. Conrad Veidt est superbe ainsi que Valérie Hobson. Et puis, surtout, c'est un film étonnant: le héros est un capitaine de sous-marin allemand! Les "méchants" sont les anglais qui ont dépêchés une espionne anglaise pour pièger le capitaine. Il n'y a que Powell pour oser des sujets comme ceux-là. Certes, ce n'est pas un de ses films majeurs, mais, il est extrèmement bien mené. L'humour n'est pas absent avec le retour des sous-mariniers à leur base de Kiel et le désir de bons plats qui tourne à la soupe à la grimace quand ils découvrent que le menu des terriens n'est guère plus appétissants que le leur....
Alligator
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Message par Alligator »

Watkinssien a écrit :Pour ma part, une autre réussite des Archers, curieuse et complexe, avec des points de vue déconcertants sur la notion de l'héroïsme.
Il m'avait semblé que le film tournait surtout autour de la notion de trahison : l'espion qui trahit son pays, l'épouse qui trahit son mari, voire ses propres sentiments (c'est là que c'est pas clair pour moi), la trahison entre espions (double/triple jeu).
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

Alligator a écrit :
Watkinssien a écrit :Pour ma part, une autre réussite des Archers, curieuse et complexe, avec des points de vue déconcertants sur la notion de l'héroïsme.
Il m'avait semblé que le film tournait surtout autour de la notion de trahison : l'espion qui trahit son pays, l'épouse qui trahit son mari, voire ses propres sentiments (c'est là que c'est pas clair pour moi), la trahison entre espions (double/triple jeu).
Ce que tu soulignes est fort juste, mais les personnages jouent leur sort comme des actes héroiques, ce que montre bien la mise en scène, qui souligne les comportements troublants des protagonistes.
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Kevin95
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Message par Kevin95 »

Faisant partie d'une poignée de Powell, que j'ai pu découvrir jusque là (mon deuxième plus exactement), j'ai beaucoup aimé le film grâce à son personnage principal, ambigu et anti-héros au possible (les actes héroïques de ce personnage rentrent en contradiction avec le partie pris de spectateur) qui chose rare dans le cinéma de guerre, est un "ennemi" croyant totalement en son idéologie et allant jusqu'au bout (malgré les "gentils" anglais) de sa mission.

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Message par wontolla »

Kevin95 a écrit :Faisant partie d'une poignée de Powell, que j'ai pu découvrir jusque là (mon deuxième plus exactement), j'ai beaucoup aimé le film grâce à son personnage principal, ambigu et anti-héros au possible (les actes héroïques de ce personnage rentrent en contradiction avec le partie pris de spectateur) qui chose rare dans le cinéma de guerre, est un "ennemi" croyant totalement en son idéologie et allant jusqu'au bout (malgré les "gentils" anglais) de sa mission.

Un dvd please !!!!
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Re: The spy in black (Michael Powell, 1939)

Message par Hitchcock »

Un excellent Powell méconnu. Valerie Hobson est extraordinaire.
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Re: The spy in black (Michael Powell, 1939)

Message par Federico »

Hitchcock a écrit :Un excellent Powell méconnu. Valerie Hobson est extraordinaire.
Beau film, qui faiblit dans sa dernière partie sur le bateau (et en gros dès que Conrad Veidt s'échappe de la maison). Le début plaira aux amateurs du Hitchcock période anglaise. Et je plussoie sur cette magnifique actrice dont le personnage annonce d'autres superbes et complexes héroïnes powell/pressburgeriennes.
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Re: The spy in black (Michael Powell, 1939)

Message par wontolla »

Je viens de visionner (deux fois !) ce petit film (à peine plus de 80 minutes).
On peut le considérer probablement comme mineur; il n'empêche que cette histoire d'espions est assez passionnante et les personnages ne sont pas monolithiques (et en particulier Hardt/Conrad Veidt). Le revoir immédiatement après était possible vu la brièveté du métrage mais l'expérience était surtout intéressante quand on connait la structure narrative et que l'on sait qui est qui (qui est précisé en fait aux 2/3 du film environ, après, justement que Hardt se soit échappé et rendu compte de l'identité de ses protagonistes. En effet, les expressions de certains personnages et notamment de Valérie Hobson rendent bien compte de l'ambivalence du rôle et des situations.
Le BD rend justice au film au plan de la restauration même si l'éditeur a été très très chiche en bonus (quelques pubs et une présentation d'une dizaine de minutes).
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