James Bond 007 : Sujet général

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Alexandre Angel
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Alexandre Angel »

On en sort pas :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Rick Blaine
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Rick Blaine »

Je n'attends pas vraiment d'un Bond de me taper le cul par terre ceci dit. La franchise n'a jamais été comique. Elle est par période plutôt légère (l’ère Roger Moore pour faire simpliste), mais je n'ai jamais ris à gorge déployée. Les Thimothy Dalton sont très sérieux (je les trouve même très austères pour ma part), les premiers Sean Connery sont aussi plutôt sérieux.
Chez Mendes, il y a une noirceur assez inédite pour la série mais le fait que le ton ne soit pas à la rigolade ne me semble pas être ce qui les distingue le plus des autres films.
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Alexandre Angel
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Alexandre Angel »

Rick Blaine a écrit :Je n'attends pas vraiment d'un Bond de me taper le cul par terre ceci dit.
Ne prends pas ça au pied de la lettre :) . Il y a d'une manière générale le fil rouge de l'humour, un certain détachement, une connivence entretenue qui me semblent faire défaut ces derniers temps. Même dans le violent Permis de tuer, cette décontraction est présente par endroits, ainsi que dans le pourtant inhabituellement émouvant Au service secret...
En fait, si je crevais un abcès perso, je dirais que ça devient un peu prétentieux. Cela dit, je préfère de beaucoup les deux derniers à Quantum of Solace.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Rick Blaine »

Alexandre Angel a écrit :Même dans le violent Permis de tuer, cette décontraction est présente par endroits,
Je ne la ressent pas pour ma part, est-ce du au jeu de Dalton, au scénario ou a un ensemble de cause je ne sais pas mais je trouve ce film très "raide", à aucun moment décontracté, beaucoup plus solennel même dans le ressenti que les Mendes.

Tout cela est effectivement très subjectif.
Cololi

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Cololi »

Jeremy Fox a écrit :
Cololi a écrit : et conchie Quantum et Skyfall
Toi et la nuance.
C'est vrai que ce n'est pas précisément ton sentiment, mais je n'ai pas pesé le mot sur le moment.
A présent libre à toi de penser que je suis incapable de nuance ...
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Max Schreck »

Skyfall, Sam Mendes, 2012
La séquence générique oscille entre ridicule (course de moto sur les toits d'Istanbul) et captivante intensité (affrontement ferroviaire). Sur ces bases plutôt prometteuses, on aurait pu s'attendre à retrouver un Bond revanchard, mais le personnage se retrouve assez vite à rentrer dans le rang, avec des motivations peu convaincantes (patriotism, really ?). Le film m'a semblé après coup passer un peu à côté de son potentiel, puisqu'il va d'une certaine façon raconter une lutte fratricide pour l'amour d'une mère. J'ai été assez étonné du côté relativement épuré du scénario, où les enjeux sont réduits comme peau de chagrin (un méchant vite trouvé, et son plan basique à déjouer). Tout ça serait passionnant si la caractérisation se montrait inspirée. Bardem est assez amusant, mais au-delà de son statut de hacker tout-puissant on ne ressent jamais vraiment sa dimension menaçante, régulièrement entouré de sbires interchangeables et suicidaires qui sortent de sa poche au bon moment. De son côté, Bond affiche un cynisme toujours appréciable, mais le traitement du personnage m'est apparu un peu trop superficiel (on veut quand même nous faire toucher du doigt une félure originelle avec son retour au manoir familial). Mais le pire c'est certainement ce Q d'une fadeur assez incroyable, et dont la compétence n'est même pas mise en valeur (on est au MI6 face à un mission prioritaire et le gars semble tout seul devant son écran géant)...

Mis comme ça à plat, tous ces éléments auraient pu en d'autres mains aboutir à un spectacle consternant. Pourtant, je crois n'avoir à aucun moment boudé mon plaisir, emporté par le rythme du film, et la variété de ses situations. Car la maestria du metteur en scène est bien au rendez-vous, enchaînant des séquences souvent visuellement réjouissantes (le corps à corps dans la tour de Shanghai, l'assaut final envahi par la nuit). S'il fallait néanmoins comparer, je pense que dans la série des Craig, on reste quand même ici en-dessous de Casino royale qui, même s'il a son lot de défaut, reste encore celui qui a bénéficié du scénario le plus riche, et qui ne manque pas de cœur.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par hellrick »

Un bien amusant épisode la série Timeless (le quatrième) envoie les héros voyageurs du temps durant la seconde guerre mondiale pour éviter une explosion nucléaire. Ils reçoivent l'aide de Ian Fleming et, à leur retour, constate que leur aventure a modifié le continuum et permis un Bond supplémentaire dans la filmo de Connery: Weapon of choice
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Pas mal de références évidemment, c'est très fun. Et lorsque Fleming drague l'héroine on a droit à un "never" auquel il répond "never say never" avant qu'un de nos héros n'ajoute "again".

Voilà c'était pour dire du bien de cette série de SF sans prétention mais divertissante à souhait :wink:
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Message par Supfiction »

Jeremy Fox a écrit :13- Octopussy : John Glen 1983

On a été un peu sévère pour John Glen, témoin son deuxième opus que je réévalue et qui est finalement très 'classieusement' réalisé. Aidé par des nappes musicales onctueuses de John Barry et une photographie soyeuse (à l'image des tissus hindous), ce pourrait être l'épisode le plus doux de la franchise. Intrigue peu intéressante mais scénario parfaitement bien construit, réussissant à ne pas s'éparpiller (Inde et Allemagne) et sachant doser action, romance et tout le reste. Ce qui au final donne un film avançant à son rythme, très agréable à regarder et dont les séquences mouvementées, parsemées avec parcimonie, s'avère efficacement mises en scène. Quelques fautes de goûts impardonnables parmi les pires de la franchise (Tarzan), un générique pas top mais au final un bon James Bond avec quelques acteurs convaincants tels Maud Adams, James Bond Girl plutôt attachante. Une bonne surprise.

6.5/10
Vu ce week-end pour la première fois depuis sa découverte (partielle ?) à la télévision enfant, je n'en avais gardé que quelques images flash en tête tel-que le clown assassiné et Maud Adams dans un palais de maharadjah.
C'est effectivement un Bond moyen, agréable à regarder mais sans morceau de bravoure, pratiquement sans gadget (juste un pauvre stylo à l'acide) mais alors par contre certainement le James Bond le plus graveleux. L'opus le plus proche d'Austin Powers tant on a l'impression que Roger Moore ne pense qu'à ça dès qu'une femme approche. La palme étant lorsqu'il fait un gros plan d'une paire de seins dans l'atelier de Q.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Commissaire Juve »

Max Schreck a écrit :Skyfall, Sam Mendes, 2012

... on reste quand même ici en-dessous de Casino royale qui, même s'il a son lot de défaut, reste encore celui qui a bénéficié du scénario le plus riche, et qui ne manque pas de cœur.
Quand on parle du loup. Je me suis refait Casino Royale ce week-end. Je ne l'avais pas revu depuis neuf ans. J'ai trouvé que les scènes de baston (la première en particulier) avaient très bien vieilli. Le reste -- la partie de Poker* en particulier -- m'a fait bâiller comme au premier jour. Film sympa malgré tout. Avec des longueurs (2h26 quand même).

* en réalité : je me suis carrément endormi pendant cette séquence.
Supfiction a écrit :. L'opus le plus proche d'Austin Powers tant on a l'impression que Roger Moore ne pense qu'à ça dès qu'une femme approche...
:lol: Austin Powers rulzzz !
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Alexandre Angel
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Alexandre Angel »

Max Schreck a écrit : S'il fallait néanmoins comparer, je pense que dans la série des Craig, on reste quand même ici en-dessous de Casino royale qui, même s'il a son lot de défaut, reste encore celui qui a bénéficié du scénario le plus riche, et qui ne manque pas de cœur.
C'est vrai. C'est celui vers lequel je reviens le plus facilement même si je suis pas très fan de l'ouverture façon Yamakazi.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

Me voilà lancé dans l'intégrale James Bond à mon tour. Le tout en Blu-ray... Enjoy !

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James Bond 007 contre Dr No / Terence Young (1962)
- Dr. NO

Revoir Dr. NO aujourd'hui, à l’aune des 23 films qui ont suivi tend à lui donner une place un peu à part dans la saga. La «mythologie cinématographique» n’est pas encore totalement définie. Les gadgets n’ont pas encore fait leurs apparitions, pas de scènes pré-générique,...
Sean Connery cherche ses marques, donnant une interprétation très en force, parfois même trop au point de flirter avec le ridicule, à l’image de cette discussion entre Bond, Leiter et Quarrel dans le Club de Pus-Feller où Sean, tout en tension, semble prêt à tout casser autour de lui alors que ses deux acolytes lui exposent simplement des faits de l’enquête. Mais le scénario propose déjà les bases de l’ironie dont est capable le personnage dans les situations plus légères et qui se développera dès le film suivant.
La menace invisible est vraiment le méchant le plus intéressant de cette première aventure là où sa forme physique, le Docteur Julius No, fait un piètre antagoniste peut aider par ses dialogues, la scène du repas qui avec le temps est presque devenue «une parodie des parodies» et un affrontement final très fade en plus d’être rapidement expédié. La mygale en beaucoup moins de temps de présence est beaucoup plus effrayante et s’attribue la scène la plus saisissante du film.
L’intrigue et la réalisation jouent la carte de l’efficacité pour palier au manque de moyens. Sean est tour à tour séduisant, violent, ironique,... Une belle entrée en matière, bien que mitigé sur la derniere partie sur l’île (surtout dans l’antre du Docteur)

Le Générique :
Chanson - Pas d’interprète pour ce premier générique mais Le Thème de Monthy Norman suivi de 2 partitions aux sonorités Caribéenne. La rupture au milieu du générique surprend un peu.
Visuel - Voilà un générique que n’aurait pas renié Saul Bass. Simple, graphique, efficace et tout en rythme.

LA James Bond Girl :
Plutôt que Ursula Andress, et son célèbre Bikini, qui en plus de n’avoir pas grand chose à jouer dans l’intrigue joue particulièrement mal (son interprétation de «l’effroi», au moment où Bond tue un garde au couteau dans la rivière, est tout à fait effroyable), je retiens Zena Marshall dans le rôle de la secrétaire Mselle Taro, sa sortie de la salle de bain qui est bien plus mémorable et sa scène avec Sean Connery toute en humour et sensualité prenant fin dans un crachat.

LA réplique :
«Bond. James Bond.»

LA scène :
Une partie de Chemin de fer. Une main anonyme distribue des cartes à une ravissante brune qui semble perdre. Agacée, elle surenchérit, perd de nouveau, demande de nouvelles plaques... la voix du donneur se fait pour la 1ère fois entendre, demandant le nom de la demoiselle sous couvert d’un compliment. Cette dernière lui retourne sa question...
Clope au bec, Smoking impeccable, Sean Connery apparaît... Une réplique et un visage gravés dans l’Histoire.
Dernière modification par The Boogeyman le 8 déc. 16, 12:04, modifié 1 fois.
" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

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Bons baisers de Russie / Terence Young (1963)
- From Russia with Love

Véritable introduction de ce qui sera «la charte» de la saga Bondienne pour les 5 décennies suivantes, Sean Connery trouve le ton juste entre décontraction, classe, ironie, et sévérité. Son duo avec Pedro Armendariz (Ali Karim Bey) fait des merveilles et permet de fissurer l’attitude austère du personnage de Bond. L’antagoniste en la personne d’un simple sidekick de l’organisation SPECTRE interprété par Robert Shaw est plus violent et charismatique que feu Dr. NO.
Ce qui frappe dans cette 2ème aventure, c’est cette ambiance Hitchcockienne parsemée tout du long, à commencé par l’intrigue qui expurgée de ces atours Bondien n’aurait pas fait tache dans la filmographie de Sir Alfred. La rencontre secrète entre Bond et Tania dans l’église, leur face à face sur le bateau, le double jeu des protagonistes... semblent tout droit sortis de Vertigo, et bien sûr la confrontation entre Bond et l’hélicoptère qui est un décalque de la confrontation Cary Grant et l’avion dans La Mort aux trousses... Mais on est avant tout dans un James Bond movie et la Blonde platine manipulatrice, psychopathe,... si chère à Mr. Hitchcock devient ici une ingénue transie totalement soumise à son homme, sorte de pied de nez. Et de la dérision le film n’en manque pas. Terence Young offre un savoureux clin d’oeil à la scène de l’arrivée à l’aéroport dans Dr. NO, en y reprenant quasiment les mêmes cadrages... mais emmenant la scène dans une toute autre direction. L’écoute de la bande de la description de la machine Lektor dans le bureau de M avec Miss Moneypenny est particulièrement drôle.
Plus vivant, plus ambitieux, un Sean Connery à l’aise dans son smoking. Et un voyage en train de toute beauté.

Le Générique :
Chanson - Pas d’interprète non plus, mais on fait véritablement connaissance avec John Barry.
Visuel - La touche sexy est définitivement adoptée. La simplicité est efficacité, quoique pas toujours très lisible.

LA James Bond Girl :
Eunice Gayson qui reprend son rôle de Sylvia Trench (la joueuse de Chemin de fer, et de golf, dans Dr. NO) qui s’essaye ici a un tout autre sport selon les dires d’un batelier qui passait par là et sujet d’une pique à l’attention de Bond dont Moneypenny a le secret.

LA réplique :
«She should have kept her mouth shut.»

Lancé par un James Bond grivois suite à l’assassinat d’un tueur à gage qui tentait de fuir par une trappe découpée dans un panneau publicitaire. Ledit panneau illustré d’un énorme visage féminin et la trappe se trouvant dans la bouche de la demoiselle

LA scène :
L’introduction. La première de la saga.
James Bond aux aguets, pistolet en main. Son poursuivant est sûr de lui, méthodique et fait même preuve de nonchalance. Telle une mouche dans une toile d’araignée James Bond se retrouve acculé et tombe dans le «fil». James Bond est mort... ou pas. Bien qu’efficace, la scène arrive trop tôt dans la saga. Le genre de scène qui a un plus fort impact quand le personnage est bien ancré dans l’inconscient collectif.

CLASSEMENT :

1 • Bons baisers de Russie (1963)
2 • James Bond 007 contre Dr No (1962)
Dernière modification par The Boogeyman le 8 déc. 16, 12:07, modifié 2 fois.
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Demi-Lune »

The Boogeyman a écrit :LA James Bond Girl :
Eunice Gayson qui reprend son rôle de Sylvia Trench (la joueuse de Chemin de fer, et de golf, dans Dr. NO) qui s’essaye ici a un tout autre sport selon les dires d’un batelier qui passait par là et sujet d’une pique à l’attention de Bond dont Moneypenny à le secret.
Eunice Gayson qu'on ne voit que deux minutes... étrange conception de "LA James Bond Girl", surtout lorsqu'on a une de plus belles et mémorables de la saga en la personne de Daniela Bianchi. :o
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

Demi-Lune a écrit :
The Boogeyman a écrit :LA James Bond Girl :
Eunice Gayson qui reprend son rôle de Sylvia Trench (la joueuse de Chemin de fer, et de golf, dans Dr. NO) qui s’essaye ici a un tout autre sport selon les dires d’un batelier qui passait par là et sujet d’une pique à l’attention de Bond dont Moneypenny à le secret.
Eunice Gayson qu'on ne voit que deux minutes... étrange conception de "LA James Bond Girl", surtout lorsqu'on a une de plus belles et mémorables de la saga en la personne de Daniela Bianchi. :o
Qu'importe le temps de présence. Et la "beauté" est un concept très subjectif.
Je trouve le personnage de Tanya agaçant dans sa passivité et sa soumission n'en faisant pas du tout une des plus mémorable. Libre d'être en désaccord bien sur. :)
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Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par The Boogeyman »

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Goldfinger / Guy Hamilton (1964)
- Goldfinger

Quintessence de l’univers Bondien. L’intrigue, le rythme, l’action, l’Aston db5, les gadgets nombreux mais pas intrusifs, Sean Connery ne sera jamais aussi classe et sexy qu’ici. Et surtout le meilleur et le plus charismatique antagoniste qu’il aura à affronter. Celui ci prenant autant de place dans l’intrigue que notre espion. Un ennemi à deux têtes, l’esprit d’un coté (Goldfinger) et les muscles de l’autre (Oddjob), ce qui nous vaut des affrontements psychologiques (la partie de golf, la torture au laser,...) et physiques dans le magnifique décor reconstitué de Fort Knox savoureux. La Classe !

Le Générique :
Chanson - Première interprète et pas des moindres, Shirley Bassey et son puissant timbre accompagnée d’une des plus belle composition tout en cuivre de John Barry. Frissons garantis.
Visuel - Reprise et développement du concept du générique du film précédent et le premier à symboliser le thème du film qui va suivre. Le plus beau de l’ère Connery.

LA James Bond Girl :
Honor Blackman aka Pussy Galore. Son nom justifierait déjà sa place. Heureusement elle est bien plus que celà. La première femme forte de l’univers Bondien, qui n’a pas besoin d’être sauvée et qui tient tête autant à James Bond qu’à Auric Goldfinger... Premier personnage féminin dans l’ambiguïté aussi, du coté du méchant car elle y trouve son intérêt, se rangeant du coté de Bond autant par conviction que pour son charme. Forte et magnifique.

LA réplique :
_ «Do you expect me to talk ?»
_ «No Mr. Bond. I expect you to die !»


Un échange culte entre Bond et son rival, dans ce qui aurait pu être aussi LA scène du film. James attaché à une table d’opération et menacé de découpe verticale définitive sous l’effet d’un rayon laser.

LA scène :
James Bond, venant de jouer un mauvais tour à son adversaire tout en séduisant sa magnifique complice Jill Masterson, philosophe sur le blasphème de déguster un Dom Perignon de 1955 au dessus de 3° tout en se dirigeant vers la cuisine pour chercher une autre bouteille. En peignoir devant le frigo à la recherche de ladite bouteille, Bond se fait attaquer par un inconnu et s’évanoui. A son réveil, encore groggy, il se dirige difficilement vers la chambre en appelant Jill... qu’il découvre étendu sur le lit, nue... morte et recouverte d’or de la tête aux pieds. Effet saisissant.

CLASSEMENT :

1 • Goldfinger (1964)
2 • Bons baisers de Russie (1963)
3 • James Bond 007 contre Dr No (1962)
Dernière modification par The Boogeyman le 8 déc. 16, 11:45, modifié 1 fois.
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