Vivre dans la peur (Akira Kurosawa)
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2501 a écrit :Faut pas le chercher le k-chan !
C'est une madame. Collaboratrice de Kurosawa sur tous ses films depuis Rashômon.2501 a écrit :Je ne connais pas ce monsieur. Un homme de peu de goût, sans doute.k-chan a écrit :Est-ce étrange qu'untel aime Vivre dans la peur (comme Teruyo Nogami) ?
Absolument pas. Aucun soucis.2501 a écrit :Le ton est tout à fait cordial, mais j'ai l'impression que tu as peut-être mal pris ma remarque, vu comme tu détailles ta réponse... J'espère que ça n'est pas le cas. Je m'interrogeai, c'est tout.
Je détaille ma réponse pour être sûr d'être clair dans ma petite réflexion. Je n'ai pas voulu paraître faché ou vexé, ce n'est pas du tout le cas
Pareil.2501 a écrit :C'est ce que je constate, et pense, aussi (et ce qui ne cesse de me sidérer).k-chan a écrit :Et si je compte tous les films de Kurosawa que j'ai déjà vu qualifiés de "chefs-d'oeuvre" par ci par là, ne serait-ce qu'une fois, on arrive facilement à 20 films sur 30. (sans compter les "excellents" ou les "très bons")
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Non, pas encore. J'ai Un merveilleux dimanche, sans sous-titres . Je ne regrette pas ma jeunesse avec sous-titres anglais (je n'arrive pas à suivre). Le plus beau, avec des décalages de son assez bizarres, en plus de ne pas avoir de sous-titres. Quant à Ceux qui batissent l'avenir, ça doit être un film très rare, dont on n'entend jamais vraiment parler. Même Kurosawa n'en parle que très rarement, puisqu'il ne s'agit que d'une co-réalisation.2501 a écrit :Et sinon, as-tu vu un ou plusieurs de ces films : Le plus beau, Je ne regrette pas ma jeunesse, Ceux qui bâtissent l'avenir et Un Merveilleux dimanche ?
Il serait peut-être même plus simple de trouver Uma (le cheval), de Kajiro Yamamoto, que Kurosawa a en partie diriger, juste avant La légende du grand judo.
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Tu est un peu dur... Il me semble avoir affiché clairement mon affection pour ce film (même peut-être en Mp avec toi d'ailleurs...)k-chan a écrit : Je suis toujours un peu triste de voir que Les bas-fonds est si mal aimé. J'ai du mal a comprendre. A part moi, il semble qu'il n'y ai eu qu'une personne sur le forum qui trouve ce film excellent, a savoir Harry Tuttle.
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Autant plusieurs films de Kuro m'ont ennuyé (pour ne pas dire plus ), mais là, c'est magistral de bout en bout.
Sur quelque chose de très actuel, et finalement visionnaire (on pourrait en faire une version "actualisée" avec le 11 Septembre, le réalisateur en tire un excellent film, tout en subtilité, où le tragique et la folie sont mélangés sans que ça soit ridicule.
J'aime bien l'idée que le film se déroule sous une chaleur suffocante (sans arrêt, tout le monde déploie ses éventails), comme si tout se déroulait sous haute tension, et dans une forte pression (ce qui est le cas, tant Kiichi Nakajima a envie de partir à cause de cette peur d'une nouvelle bombe H).
Tout en montrant la peur d'une menace, on voit aussi la peur ronger un homme et sa vision par sa famille. Chacun pense être dans son droit, et ça provoque une dualité entre Najima et sa famille qui est trè bien rendue).
Et que dire de Toshirô Mifune, qui est incroyable ?! Il reprend vraiment la gestuelle, le physique, voire le grain de folie qui envahit cet homme, et il joue ça si bien, de façon si véridique, que c'en est sidérant
C'est certainement mon meilleur Kurosawa (même devant les 7 Samourais, c'est dire si j'ai adoré), un superbe drame sur quelquechose de si actuel...
Sur quelque chose de très actuel, et finalement visionnaire (on pourrait en faire une version "actualisée" avec le 11 Septembre, le réalisateur en tire un excellent film, tout en subtilité, où le tragique et la folie sont mélangés sans que ça soit ridicule.
J'aime bien l'idée que le film se déroule sous une chaleur suffocante (sans arrêt, tout le monde déploie ses éventails), comme si tout se déroulait sous haute tension, et dans une forte pression (ce qui est le cas, tant Kiichi Nakajima a envie de partir à cause de cette peur d'une nouvelle bombe H).
Tout en montrant la peur d'une menace, on voit aussi la peur ronger un homme et sa vision par sa famille. Chacun pense être dans son droit, et ça provoque une dualité entre Najima et sa famille qui est trè bien rendue).
Et que dire de Toshirô Mifune, qui est incroyable ?! Il reprend vraiment la gestuelle, le physique, voire le grain de folie qui envahit cet homme, et il joue ça si bien, de façon si véridique, que c'en est sidérant
C'est certainement mon meilleur Kurosawa (même devant les 7 Samourais, c'est dire si j'ai adoré), un superbe drame sur quelquechose de si actuel...