Peter Lorre (1904-1964)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Julien Léonard
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Peter Lorre (1904-1964)

Message par Julien Léonard »

Je lance ce topic sur ce grand acteur qu'était Peter Lorre. J'en avais déjà fais un y'a longtemps, mais il a disparu avec certains moments de hackings...

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Bref, voilà un copié-collé d'une biographie de lui parue sur le site Astronef Magazine :

Laszlo Loewenstein est né le 26 juin 1904 dans une petite ville à 150 milles de Vienne, en ce qui était l’Autriche/Hongrie à l’époque. Il fugue à l’âge de 17 ans pour se joindre à une troupe d’improvisation. Par contre, pour faire plaisir à son père, il devient en 1922 commis dans un banque, boulot qu’il déteste. Il s’est rapidement retrouvé à travailler au théâtre malgré tout, participant finalement à diverses tournées en Europe. Le jeune comédien aura le loisir de travailler avec Bertolt Brecht. Après avoir subi une opération relativement mineure en Suisse, il commencera un long combat contre la morphine, qui le hantera toute sa vie et qui minera toutes ses relations avec les femmes.

En 1931, le grand réalisateur Fritz Lang engage Lorre pour tenir le rôle-titre dans son film simplement intitulé: M. Lorre y campe le rôle du tueur d’enfants Franz Becker. Comme Lang l’avait deviné, la grosse face ronde, la voix nasillarde et les yeux globuleux de Lorre réussissent à créer un portrait d’assassin tourmenté inoubliable, à un point tel que Charlie Chaplin déclarera un moment donné que Lorre est le «plus grand acteur de tous les temps». Ce film inoubliable n’a pratiquement pas vieilli et sans lui, qui sait si THE SILENCE OF THE LAMBS ou autres productions sur les tueurs psychopathes auraient existées? Pour les statistiques, M est le premier gros film parlant venant d’Allemagne. Le titre original devait être Les meurtriers sont parmi nous, allusion subtile au parti nazi, qui ne l’ont pas trouvé drôle et exigeront un changement. Rapide. Comme, tout de suite.

En 1933, il se dirige en France pour éviter d’attirer l’attention des nazis, qui avaient eu la brillante idée d’utiliser la figure de Lorre (venant de M) sur un de leurs postes anti-sémites. Lorre tourne DU HAUT EN BAS avec Jean Gabin et Michel Simon. À Londres, il sera de la distribution de la première version de THE MAN WHO KNEW TOO MUCH d’Alfred Hitchcock, alors que, comme Bela Lugosi avant lui, il récite son dialogue anglais phonétiquement! Il interprète le rôle du chef d’un réseau de kidnappeurs. De plus, il épouse sa première femme, l’actrice Celia Lovsky en 1934; les deux s’étaient connus à Berlin.

Mad LoveComme beaucoup de juifs fuyant l’Europe en ces années, Lorre atterrit à Hollywood et tourne dans MAD LOVE, encore une fois offrant une performance hallucinante dans le rôle du Docteur Gogol, un désaxé complètement obsédé par une actrice de Grand Guignol. Avec un crâne dénudé, il donne l’impression d’un crapaud gluant psychopathe. Ce film pervers est fortement recommandé. Lorre a un excellent rôle ensuite dans CRIME AND PUNISHMENT, où il se fait sérieusement remarquer. Par contre, jusqu’à quel point un comédien avec son physique peut se voir offrir une continuelle qualité de rôles à jouer? Un projet de remake de THE HUNCHBACK OF NOTRE DAME échoue. Lorre retourne au théâtre, à Broadway pour être précis, dans une production sur Napoléon, personnage parfait pour lui. Il est encore engagé par Hitchcock pour THE SECRET AGENT (plus tard, il se retrouvera dans deux épisodes de ALFRED HITCHCOCK PRESENTS à la télé).

Mr. MotoAux États-Unis, Lorre est en voie de devenir synonyme de rôles de tueurs, de fous et autres maniaques inquiétants. En 1937, 20th Century Fox annonce une nouvelle série pour le grand écran: Lorre y tiendra le rôle de Mr. Moto, détective asiatique maître du déguisement (le tout pour profiter du succès des films Charlie Chan). La série Mr. Moto consiste en huit titres, qui se laissent tous agréablement regarder encore aujourd’hui, représentant dignement les plus hauts échelons de la Série B américaine. Évidemment à cette époque à Hollywood, les grands rôles de personnages asiatiques (ou autres minorités ethniques) se voyaient tenus par des comédiens caucasiens plus ou moins habilement déguisés/maquillés: les acteurs/actrices de communautés raciales moins en vue se voyaient offrir des personnages honteusement stéréotypés. À ce moment, Lorre combattait ses dépendances à la morphine en pleine clinique privée et l’idée de jouer un détective oriental ne lui plaisait guère. Il devint quand même grand ami de sa doublure pour les scènes d’action, Harvey Parry.

Les années 40 allaient apporter à Lorre beaucoup de travail dans des productions plus prestigieuses; en fait, c’est sa décennie la plus remarquable. Notons THE FACE BEHIND THE MASK, ALL THROUGH THE NIGHT, THE BEAST WITH FIVE FINGERS et un petit quelque chose intitulé... THE MALTESE FALCON. En effet, sa performance de l’efféminé Joel Cairo est pratiquement légendaire et a été immortalisée par Vangelis & Jon Anderson dans leur chanson The Friends of Mr. Cairo. Lorre est étonnant dans ce rôle, offrant un mélange habile de menace, de pathétisme et de fausse complaisance. Une production hautement recommandée, qui en était déjà rendue en 1941 à sa troisième version à l’écran (!). Avec Sydney Greenstreet ici en Casper Guttman, Lorre retrouvera un camarade qu’il pourra côtoyer dans une poignée de films. Mister Cairo est également un personnage gai (la preuve: regardez-le manipuler sa canne) et beaucoup se demandent encore si Lorre n’avait pas une certaine inclinaison vers les hommes, considérant ses personnages souvent maniérés au cinéma et ses origines théâtrales berlinoises (avant l’arrivée des nazis, la scène culturelle allemande était assez «wild», merci). Le roman original semble même impliquer qu’un certain ménage à trois se tient entre trois des principaux personnages masculins.

On retrouvera brièvement le comédien au générique de CASABLANCA. Il paraît même que c’est lui qui aurait encouragé Humphrey Bogart à demander Lauren Bacall en mariage! THE MASK OF DIMITRIOS demeure également un excellent rôle pour Lorre, qui déjà se voyait la cible de divers imitateurs partout dans les médias. Peter prend seconde épouse en 1945, avec Kaaren Verne, qu’il a connu lors du tournage de ALL THROUGH THE NIGHT.

Three StrangersAlors, Lorre ne se gêne pas à parodier sa propre image d’assassin, dans des films comme ARSENIC & OLD LACE (production inoubliable) ou encore MY FAVORITE BRUNETTE avec Bob Hope et Lon Chaney Jr. La chasse aux communistes à Hollywood l’effleure légèrement, mais sa réputation ne sera pas entachée. Malgré tout, Lorre se sent déçu de sa carrière, croyant qu’il aurait pu bénéficier de rôles plus valorisants. Il retourne en Allemagne en 1950 (et se remarie en juillet, troisième prise, avec Anne Marie Brenning, qui lui donnera une fille, Catharine). Il décide de tourner lui-même un film, DER VERLORENE, premier film qui dénonce le régime nazi au pays. C’est un échec commercial lamentable, à cause du ton pessimiste choisi. Lorre retourne à Hollywood pour remettre du pain sur la table. Quand même, DER VERLORENE héritera d’une mention honorable aux German Film Awards.

The Big CircusSes misères avec la morphine l’empêche de tourner régulièrement et un problème de poids fait son apparition. Il apparaît dans BEAT THE DEVIL (avec les cheveux teints blonds style «bleaché», vingt ans avant Sting et THE POLICE!), 20 000 LEAGUES UNDER THE SEA, AROUND THE WORLD IN 80 DAYS, THE STORY OF MANKIND (dans le rôle de Néron). En 1954, il est attiré par la télévision et c’est là qu’il tient le rôle du méchant Le Chiffre dans CASINO ROYALE, première transposition d’un roman James Bond à l’écran. À cette époque, les émissions passaient en direct et Lorre, suite à la mort de son personnage, décide de se lever et s’en aller, comme ça, «live on TV», à la consternation du public et de l’équipe de production! Lorre est un clown inoubliable dans THE BIG CIRCUS EN 1959.

Voici une de mes anecdotes favorites d’Hollywood: À la mort de Bela Lugosi, Vincent Price et Peter Lorre arrivent ensemble pour les funérailles. Il est bien connu que Lugosi reposait dans son cercueil avec sa cape de Dracula, comme l’était sa volonté. À cette vue, Lorre aurait apparemment dit à Price: «Devrait-on lui enfouir un pieu dans le coeur, en cas-où...?» D’oh!

Positionnement corporal caractéristiqueLes années 60 verront apparaître un Lorre blasé, mais démontrant un certain flair pour la comédie. Curieusement, ce don pour la rigolade se verra révélé dans quelques films d’horreur (!) de Roger Corman, dont TALES OF TERROR, THE RAVEN et THE COMEDY OF TERRORS. Il s’amusera à semer la consternation en improvisant son texte pendant les tournages, laissant un Boris Karloff médusé et un Vincent Price hurlant de rire derrière son passage. En 1960, Peter participera à un épisode de la série télévisée américaine ROUTE 66 avec Boris Karloff et Lon Chaney Jr., les deux reprenant respectivement leurs immortels rôles du monstre de Frankenstein et du Wolfman. Quant à lui, pour être menaçant, Lorre se coiffe d’un chapeau haut de forme!

Lorre a le distinct honneur de participer au premier film en OdorAma, SCENT OF MYSTERY («It stinks», écrivent certaines critiques). Son dernier film en sera un de Jerry Lewis (!), THE PATSY avec John Carradine, où sa dernière phrase de dialogue est: «Hit me, you creep» alors qu’il joue au poker. Seulement quatre jours (23 mars 1964) après ce tournage (et en instance de divorce pour la troisième fois), Lorre s’éteint suite à une faiblesse cardiaque. Pour des raisons inexplicables, deux individus ont tenté de voler ses restes physiques, en deux cas différents (l’un d’eux voulant réanimer le corps du comédien; hélas, le cadavre de Lorre avait profité d’une bonne petite crémation!). Ressusciter Lorre pour régner sur le monde avec lui? Une idée comme une autre.

Un immortel du Grand Écran, Lorre ne s’effacera jamais de nos mémoires. On ne peut le qualifier que de «creepy» à son meilleur, tout en demeurant crédible. Mais M demeure son chef-d’oeuvre et son interprétation du maniaque, une des meilleures de tous les temps. Hey, si Charlot l’a dit...


http://afm.infinit.net/index.html(pour ceux qui veulent aller jeter un coup d'oeil)

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Mon top 5 perso (tant qu'on y est) :

-M le Maudit - 1931 / de Fritz Lang (10/10).
-Mad Love - 1935 / de Karl Freund (9/10).
-Le faucon maltais - 1941 / de John Huston (9/10).
-Casablanca - 1942 / de Michael Curtiz (10/10) : tout petit rôle !!
-L'homme qui en savait trop - 1934 / d'Alfred Hitchcock (8/10).

Voilou !! Et vous !! :wink:
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Judyline
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Message par Judyline »

Un acteur qu'on retrouve dans beaucoup de films des années 40-50! Je l'ai découvert dans 'Le faucon Maltais', puis dans 'Casablanca' et 'Arsenic et vieilles dentelles' et j'adore! Puis il y a LE film: 'M le maudit' dans lequel il excelle vraiment!
Dans '20 000 lieux sous les mers' et 'La belle de Moscou', il tient des rôles à contre-emploi et ça lui va plutôt bien!
Merci pour ce topic :wink:
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Dans Arsenic et vieilles dentelles, il est excellent aux côtés de la réplique de Boris Karloff !! Quelle comédie en tout cas !! Merci Judyline, tu me donne envie de me remettre le DVD (ça doit faire 2 ans que je ne l'ai point vu). :wink:
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

Bien entendu, un comédien fantastique, l'archétype du psychopathe dans M de Fritz Lang (1931), mais aussi un formidable second rôle, l'un des rois du changement d'expressions.
Un talent exceptionnel, et un visage culte du cinéma.
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Je me rappelle également de lui dans Plus fort que le diable de John Huston, mais c'était un rôle plus qu'anecdotique dans sa carrière... :)
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Randolph Carter
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Message par Randolph Carter »

Au fil des années,Peter Lorre s'est mis de plus en plus à ressembler à un batracien et son étrange visage faisait merveille dans les films fantastiques.N'oublions pas non plus qu'il est l'auteur d'un film trés curieux,Der Verlorene(Un homme perdu),vu il y a des lustres au cinéma de minuit(Merci Patrick).Au total un type bourré de talent qui a laissé une empreinte unique dans l'histoire du cinéma.
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J'ai un petit faible pour ses parodies de films fantastiques :)
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Judyline
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Message par Judyline »

Julien Léonard a écrit :Je me rappelle également de lui dans Plus fort que le diable de John Huston, mais c'était un rôle plus qu'anecdotique dans sa carrière... :)
Ben tiens, je l'avais oublié (anecdotique est donc bien le mot :wink: ).
Pourtant le film ne m'avait pas tellement déplu, malgré les quelques avis très négatifs que j'avais lu à son propos avant de le voir
Un étrange mélange entre film d'aventure et comédie, mais tout le plaisir vient en fait des acteurs, qui se sont visiblement amusé à tourner ce film :) .
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Judyline a écrit :
Julien Léonard a écrit :Je me rappelle également de lui dans Plus fort que le diable de John Huston, mais c'était un rôle plus qu'anecdotique dans sa carrière... :)
Ben tiens, je l'avais oublié (anecdotique est donc bien le mot :wink: ).
Pourtant le film ne m'avait pas tellement déplu, malgré les quelques avis très négatifs que j'avais lu à son propos avant de le voir
Un étrange mélange entre film d'aventure et comédie, mais tout le plaisir vient en fait des acteurs, qui se sont visiblement amusé à tourner ce film :) .
Le film a été tourné n'importe comment, le scénario était écrit au jour le jour... :wink: Les acteurs semblent effectivement s'y amuser, mais c'est aussi parce que personne ne s'est prit au sérieux !!
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NotBillyTheKid
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Message par NotBillyTheKid »

Il est (involontairement) irresistible dans le bêtisier présent sur le dvd de The Patsy (Jerry souffre douleur) de Jerry Lewis. son derner rôle.
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Message par Lylah Clare »

Excellent dans M le Maudit, où il réussit parfaitement à rendre le monstre pathétique à la fin du film. :D :D :D

Pour la version de 1934 de L'homme qui en savait trop, c'est simple, je la préfère au remake des 50's en partie à cause de lui.

Et puis, après son immigration à Hollywood, d'excellents seconds rôles, dans le faucon maltais, mais aussi dans des films comme Le masque de Dimitrios de Negulesco, Les mains d'Orlac, de Carl Freund, Casablanca, La bête à cinq doigts de Robert Florey. S'il a encore fait quelques apparitions notables dans de bons films à partir des années 50, il s'est quand même enlisé assez vite dans le n'importe quoi, du fait de son assuétude à la cocaïne (puisque j'ai appris qu'on ne disait pas addiction en français).
Par contre, je n'ai pas vu Der Verlorene (Un homme perdu), le seul film qu'il ait réalisé, je crois, en 1951. Esct ce que quelqu'un l'a vu ?
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Lylah Clare a écrit :b]Les mains d'Orlac[/b], de Carl Freund
Karl Freund... :wink:

Ton avis est intéressant, je ne savais pas que certaines personnes sur ce forum s'intéresseraient à Peter Lorre. C'est chouette. :wink:


Et sinon, où sont nos spécialistes des monsters movies et tout et tout ?? B., Tarkus, Morgan, et les autres ?? Allez, allez... :mrgreen:
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Sybille
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Message par Sybille »

J'ai toujours vu Peter Lorre dans des seconds rôles, comme dans Casablanca ou Le faucon maltais. Même dans M le maudit où il tient le rôle principal, son temps de présence est après tout limité. Mais on ne peut s'empêcher de le remarquer. Son visage est en effet très particulier, mais sa voix l'est tout autant, grâce à sa diction assez lente.
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Tommy Udo
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Message par Tommy Udo »

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Découvert cet après-midi, grâce au coffret Hollywood's Legends of Horror, l'intriguant Les Mains d'Orlac. Peter Lorre y est tout aussi inquiétant que lorsqu'il interprétait le meurtrier du classique de Fritz Lang.
Malgré une version muette et un remake d'Edmond T. Gréville, il restera le seul et unique Docteur Gogol.

Très intéressant topic ! :wink:
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Tommy Udo a écrit : Très intéressant topic ! :wink:
Merci... :oops:
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someone1600
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Message par someone1600 »

Je l'ai vu dans The man who know to much et Casablanca... un excellent acteur, sans aucun doute, il me reste a regarder M le maudit maintenant.... j'ai le dvd mais l'occasion de le regarder ne s'est pas présenté encore....
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