Ralph Nelson (1916-1987)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18487
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par Profondo Rosso »

Rick Blaine a écrit :Je serais surement encore un peu plus sévère que toi, mais avec les mêmes réserves : cette fin est ratée, lourde et maladroite. Et l'ensemble du film manque quand même de subtilité.
Oui c'est paradoxalement ce qui a fait la renommée du film qui le rend aussi grossier et bancal finalement. Je note pour La Bataille de la vallée du diable n tout cas !
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par Jeremy Fox »

Profondo Rosso a écrit :Je note pour La Bataille de la vallée du diable n tout cas !

Avec un thème musical génial et entêtant de Neil Hefti.
Avatar de l’utilisateur
Roilo Pintu
Accessoiriste
Messages : 1839
Inscription : 7 oct. 17, 15:13

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par Roilo Pintu »

Soldat bleu (1970)
La beauté de Candice Bergen nous fait passer de l’innocence d’une balade dans les champs, de la légèreté d’une rencontre avec un jeune soldat jusqu’aux images les plus violentes, les plus sanglantes. Un rythme un peu lent dans sa partie centrale qui « tranche » avec le massacre final.
Chip
Electro
Messages : 948
Inscription : 22 oct. 08, 10:26

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par Chip »

" Le crash mystérieux" (fate is the hunter)(1964) vient enfin de sortir en DVD ( les films du paradoxe), reste le mélancolique et bizarre " la dernière bagarre" ( soldier in the rain )(1963) avec Steve Mc Queen, Jackie Gleason et Tuesday Weld.
Avatar de l’utilisateur
sixtiesfan
Assistant(e) machine à café
Messages : 114
Inscription : 8 mai 18, 10:58

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par sixtiesfan »

"Le crash mystérieux", vu hier soir dans l'édition DVD Films du Paradoxe. La copie est très propre, rien à dire techniquement, et la photographie de Milton Krasner est très belle. Le film proprement dit, c'est une autre histoire... En fait, l'avion se crashe dès le générique du début, et le film se centre donc sur l'enquête autour des raisons du crash. La compagnie aérienne n'hésite pas à vouloir faire porter le chapeau au pilote (Rod Taylor) décédé dans l'accident. Glenn Ford, par amitié et par rectitude personnelle, ne l'entend pas de cette oreille. On assiste donc à une enquête pour la vérité, menée par Ford, avec d'incessants flashbacks qui explicitent leur relation un peu ambivalente : Rod Taylor est une grande gueule, un pilote brillant mais un homme apparemment irresponsable. Ford, lui, est un taiseux, très à cheval sur les principes, bref son exact opposé, mais ils ont fait la guerre ensemble, ça crée des liens, tout ça...
Le film est déséquilibré par les recours aux flashbacks, lourdement explicatifs. Et on ne peut pas dire que la mise en scène de Ralph Nelson brille : c'est au mieux fonctionnel, dans les meilleurs moments. Les personnages secondaires n'apportent rien (Suzie Kwan) ou sont caricaturaux (Wally Cox en GI trouillard, Suzanne Pleshette en pétasse californienne). Rod Taylor, que j'aime bien par ailleurs, est assez insupportable, braillant "Blue Moon" à tout bout de champ ou bourrant toutes les épaules à sa portée de coups de poing amicaux. Glenn Ford, que je tiens en très haute estime, fait franchement la gueule, son côté ronchon est tellement prononcé que je suis tenté d'y voir l'expression de son mécontentement d'être embarqué dans cette histoire.
Je ne spoile pas, si malgré tout vous étiez tenté de voir le film, mais les bras m'en sont un peu tombés à la "révélation" finale.
Ceci dit, le film se laisse regarder, ce n'est pas non plus une catastrophe.
Ah, j'allais oublier, Jane Russell, déjà quasi retraitée, fait un cameo en chanteuse pour GI dans une scène totalement inutile, peut-être le producteur voulait-il se faire bien voir d'Howard Hughes...
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99491
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par Jeremy Fox »

Philippe nous propose sa chronique de Le Vent de la violence
Chip
Electro
Messages : 948
Inscription : 22 oct. 08, 10:26

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par Chip »

A signaler aussi dans " LE CRASH MYSTERIEUX " , la présence de deux ex -vedettes des années 50: Dorothy Malone ( non créditée) et Mark Stevens dans le rôle d'un ex-pilote qui a sombré dans l'alcool.Film rare, lors de sa sortie parisienne, il était resté qu'une seule semaine à l'affiche...
Avatar de l’utilisateur
-magik-
Assistant opérateur
Messages : 2011
Inscription : 7 mars 19, 19:07

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par -magik- »

Soldat bleu
Drôle de film bizarrement construit avec une partie centrale légère (parfois même mièvre) encadrée par deux batailles assez violentes. Si je n’ai pas été spécialement emballé par le côté balade, la faute à des personnages que je trouve mal écrits, j’ai été stupéfait par le massacre final dont je ne connaissais pas la teneur. Cela tranche énormément avec le reste, et (même si je pense que c’est l’effet recherché) ça me semble vraiment too much.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 13984
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Ralph Nelson (1916-1987)

Message par Alexandre Angel »

-magik- a écrit : 23 mars 24, 10:38 Soldat bleu
Drôle de film bizarrement construit avec une partie centrale légère (parfois même mièvre) encadrée par deux batailles assez violentes. Si je n’ai pas été spécialement emballé par le côté balade, la faute à des personnages que je trouve mal écrits, j’ai été stupéfait par le massacre final dont je ne connaissais pas la teneur. Cela tranche énormément avec le reste, et (même si je pense que c’est l’effet recherché) ça me semble vraiment too much.
Soldat bleu n'a jamais été un bon film pour les raisons dites par toi et d'autres, plus haut ou ailleurs, mais la séquence finale reste impressionnante. Mon père, qui l' a vu à sa sortie, m'a toujours raconté qu'une femme s'était trouvée mal dans la salle.

Tarantino doit bien aimer le film puisqu'on en voit l'affiche au début de Deathproof.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Répondre