Planète Interdite (Fred McLeod Wilcox - 1956)

[Commissaire Juve]

Où est-ce que j'ai écrit ça ?

Je crois que Juve a lu un peu vite et a confondu l'appréciation technique du vieux DVD et celle du HD-DVD !

Ouuuuups ! j'ai lu plus vite que mon ombre !

[Mister Zob]

Forcément si vous comparez la toute première édition au HD-DVD, c'est un peu orienté, non?

Ben ils font avec ce qu'ils ont sous la main, je suppose...

Et puis, puisque t'insistes, je te fais le comparatif DVD 50e anniversaire vs HD-DVD, sans avoir aucune des deux éditions sous les yeux :
"On constate que les deux éditions ont été réalisées à partir du même master haute définition. Verdict : l'édition HD, où le film est encodé sur 1080 lignes, offre une image bien plus fine que l'édition DVD, qui propose une résolution de seulement 480 lignes. Un constat plutôt... inattendu !"

[Geoffrey Firmin]

J'ai l'édition Z1 du 50eme anniversaire, et il n'y a pas de face B!
Forcément si vous comparez la toute première édition au HD-DVD, c'est un peu orienté, non?

La capture ci dessous provient du test de Beaver de l'édition dvd 50eme anniversaire, d'apres elle et malgré la petite taille de l'image il n'y a aucun doute pour moi, l'édition HD DVD est supérieure.

[Le prisonnier]

Ah mais arrêtez!!! Je me doute bien que y'a pas photo! Y'a quoi, 4 fois plus de pixels en haute définition?

[Swan]

Comme le soulignait Mister Zob, pour ce genre d'éditeur, ça dépend vraiment de nos achats. Donc, la première édition Zone 1 a été chroniquée... il y a bien longtemps, dans une lointaine galaxie. Pour ma part, je ne suis pas repassé par la case SD pour ce titre.

[Roy Neary]

Si j'avais eu le temps, j'aurais complété la chronique avec une note technique du DVD 50e anniversaire (que je trouve très bon).

[kayman]

Si j'avais eu le temps, j'aurais complété la chronique avec une note technique du DVD 50e anniversaire (que je trouve très bon).

quelle faignasse

[Roy Neary]

quelle faignasse

La feignasse vous prépare une interview surprise pour la semaine prochaine !

[Jipi]

« Forbidden Planet » adaptation de la dernière pièce de William Shakespeare « la tempête » est une relique en puissance sortant de nulle part. Sans références sur un tel sujet, du réalisateur aux comédiens tout le monde semble être nés coiffés dans la réalisation de ce travail somptueux.

Elaboré par un toucher neuf presque hors du commun cet opus se propage dans le cosmos de manière amusante en imposant les délices de la soucoupe star de ces années cinquante. Intérieurement on se croirait presque sur l’entreprise par ces petits clins d’œils logistique au capitaine Kirk.

Le contenu accompagné d’une partition instrumentale exclusivement électronique bénéficie de décors presque extraits d’une littérature adolescente du Mercredi tâtonnant à son niveau les prémisses d’une science perçue de manière primitive, presque poétique.

Ce sont les premiers contacts modérés d’un esprit en pleine découverte avec l’anticipation par l’intermédiaire d’une rassurante incrédulité naïve premier pas d’une science livrée scénarisée de manière approchable dans une dominante futuriste.

Le regard du profane en attendant un impact plus réaliste se laisse grisé par ces fausses montagnes, ces plaines interminables couchées sous un soleil vert. Une vertigineuse descente dans des demeures abyssales démesurées démontrant la pointe d’une technologie un peu dépassée aujourd’hui mais scintillante en son temps.

Le personnage d’Anne Francis complètement chamboulée par les sens suite à l’apparition de jeunes males avides de possessions virginales est charmant. Tout ce beau monde est précis dans le geste, respectueux dans un relationnel cinématographiquement correct avec en particulier un cuistot s’adressant affectueusement à une machine considérée comme humaine.

Délicieusement rétro l’œuvre vaut de l’or pour son manque total d’adhésion à un processus plus rigoureux que 2001 Odyssée de l’espace se chargera d’instaurer.

Sur Altair, c’est le règne du savant fou, de la petite jupette et du robot fabricant de whisky. Le tout mêlant l’univers à une aventure presque exotique parfaitement acceptable grâce à des trucages élaborés éloignant cet agréable divertissement d’une série B.

« Forbidden Planet » est un premier contact décalé indispensable avec un autre monde avant de basculer dans le royaume réaliste des sophistes.

[Droudrou]

Jipi, mon ami, c'est toi que je vais servir sur une soucoupe dans la mesure où tu n'évoques pas les effets spéciaux de ce film...

Et comme je te le disais, je n'ai toujours pas digéré la blaque du copain qui a dit à ma grand-mère : Planète interdite aux moins de 16 ans - ce qui m'a valu d'attendre je ne sais combien de temps pour que, devenu "adulte" je puisse voir le film !

[someone1600]

De la science-fiction des années 50, c'est toujours bon a voir. Vraiment fantastique ce film ou on a toujours le sourire au bord des levres, mais ou on s'amuse follement tout de meme.

[frédéric]

Revu le film avec le dvd Fnac, dvd de très bonne facture, copie et couleurs plus que bonne je pense. La VF semble d'époque et n'est pas gênante, pas de bonus cependant. Scope respecté, franchement ça vaut le coup, même sans bonus.

[Le Chiffre]

La claque ! En découvrant ce film de S-F en Scope datant d'il y a plus de 50 ans, je n'aurais jamais cru d'en être autant émerveillé en sortant la galette numérique de mon lecteur. En dehors de la présence de Robby, le robot charismatique, Forbidden Planet n'accuse pas ses 52 ans et demeure un véritable plaisir pour les yeux sur bien des plans. Evidemment, l'esthétique est en tête de cet émerveillement tant ce festival de couleurs fait rêver, mais ce sont surtout les effets spéciaux qui n'ont pas pris la moindre ride (que certains cinéastes actuels en prennent de la graine tant les SFX ratés sont, de nos jours, beaucoup trop nombreux) qui assurent le spectacle et impressionnent par leur modernité.
On retiendra aussi une mise en scène fluide et un Leslie Nielsen très à l'aise, meilleur en militaire dur à cuire et amoureux qu'en flic crétin et gaffeur.
L'enchantement est tel qu'une seconde vision ne devrait pas tarder.

[Jeremy Fox]

L'enchantement est tel qu'une seconde vision ne devrait pas tarder.

L'un des DVD que j'ai le plus fait tourner. Environ 5 visions et l'émerveillement reste toujours le même. Décidément mon film de SF préféré.

[someone1600]

J'ai adoré la premiere fois que j'ai vu, faudra que je regarde a nouveau le HD-DVD qui était splendide !