Quand on s'appel le prisonnier...mynameisfedo a écrit :as-tu fait ton service militaire? et si oui, dans une caserne disciplinaire ou semi-disciplinaire?Le prisonnier a écrit :L'analyse de Classik ne parle pas de l'humour du film... Je trouve pourtant que ça rend le film très bancal, en désamorçant régulièrement la violence représentée. Surtout que c'est un humour très "bidasse": parfois j'avais l'impression d'être devant la 7eme compagnie...
Les Douze salopards (Robert Aldrich - 1967)
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Je trouve le personnage de Lee Marvin bien trop gentil par rapport au sergent instructeur de Full Metal Jacket, d'où ma remarque sur la colonie de vacances. J'ai pas été franchement convaincu par l'interprétation de Lee Marvin d'ailleurs.
Alors on a trouvé zarbi ma comparaison avec La 7ème compagnie, je reconnais volontiers que c'est un peu excessif. Mais la grosse partie de rigolade lors des manoeuvres militaires décridibilise un peu le propos du film, je trouve.
Les douze salopards reste un bon film d'action, ça ce regarde sans déplaisir, je n'ai juste pas vraiment retrouvé de manière aussi forte ce qui est évoqué dans l'analyse de Classik. Donc une petite déception à ce niveau là. Le film reste assez superficiel, les personnages ne sont pas assez fouillés. Avec un sujet pareil il y avait de quoi faire un film plus sombre, avec des rapports très tendus.
Et que penser de la cène du dernier repas/briefing avec Lee Marvin et les douze alignés à table. Ca me rappelle un tableau célèbre et un événement encore plus célèbre, ou je me fais des idées? Si je ne me fait pas d'idées, je trouve ça un peu ridicule...
Je trouve le personnage de Lee Marvin bien trop gentil par rapport au sergent instructeur de Full Metal Jacket, d'où ma remarque sur la colonie de vacances. J'ai pas été franchement convaincu par l'interprétation de Lee Marvin d'ailleurs.
Alors on a trouvé zarbi ma comparaison avec La 7ème compagnie, je reconnais volontiers que c'est un peu excessif. Mais la grosse partie de rigolade lors des manoeuvres militaires décridibilise un peu le propos du film, je trouve.
Les douze salopards reste un bon film d'action, ça ce regarde sans déplaisir, je n'ai juste pas vraiment retrouvé de manière aussi forte ce qui est évoqué dans l'analyse de Classik. Donc une petite déception à ce niveau là. Le film reste assez superficiel, les personnages ne sont pas assez fouillés. Avec un sujet pareil il y avait de quoi faire un film plus sombre, avec des rapports très tendus.
Et que penser de la cène du dernier repas/briefing avec Lee Marvin et les douze alignés à table. Ca me rappelle un tableau célèbre et un événement encore plus célèbre, ou je me fais des idées? Si je ne me fait pas d'idées, je trouve ça un peu ridicule...
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dans ce film, lee marvin interprête un vétéran de l'armée et un type qui a déjà une très bonne expérience de la guerre derrière lui => il est un peu désabusé et n'apprécie pas vraiment les tires-au-flanc de gradés au-dessus de lui. et c'est finalement à contre-coeur qu'il accepte cette mission à la gomme.Le prisonnier a écrit : Je trouve le personnage de Lee Marvin bien trop gentil par rapport au sergent instructeur de Full Metal Jacket, d'où ma remarque sur la colonie de vacances. J'ai pas été franchement convaincu par l'interprétation de Lee Marvin d'ailleurs.
bref, comment veux-tu qu'il ait le même comportement que le sergent instructeur du film de kubrick?
ayant eu perso un petit grade à l'armée et ayant eu parfois à ma charge la responsabilité du pire peloton de bras cassés de mon régiment, mon attitude n'était pas loin de celle de lee marvin, à l'opposé absolue de celles des petits chefs en charge des appelés nouvellement arrivés. => si tu veux qu'il y ait une certaine forme de respect de la part de types qui n'en ont rien à cirer, il faut être diplomate:
> ne jamais s'exciter pour un rien
> être cool mais pas trop
> casser la gueule au premier qui t'emmerde
> les faire doucement suer
> garder un air impassible
> savoir très légèrement sourire à leurs blagues à 2 balles
> ne jamais se laisser déborder
> toujours garder ses distances en évitant le copinage
et de ce point de vue, le personnage de Lee Marvin est l'archétype de celui qu'il fallait pour metter au pas ces 12 salopards.
de l'autre côté, tu as le personnage interprété par Robert Ryan: un type arriviste et aucunement téméraire mais qui n'hésite pas à montrer son autorité de pacotille face à des bleubites n'ayant jamais vu le feu...
mais il est vrai que pour bien apprécier ce film, il faut je pense avoir une certaine expérience de l'armée en tant que bouseu de base. il me semble que ce fut le cas du réalisateur, d'où de violents réquisitoires sur le sujet. (attaque est également un formidable film!)
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Personne n'a de précisions quant au format du Zone 2 collector ?Swan a écrit :Oui, en fait le Zone 2 simple - je n'ai pas vu le collector - est raboté de tous les côtés et cadré en 2.20 : 1, ce qui correspond au ratio des copies 70 mm. Le collector, du moins en Zone 1, a un ratio de 1.85 : 1 correspondant au cadre des copies 35 mm et est beaucoup plus harmonieux.Fatalitas a écrit :l'edition zone 2 est en 2.20 et le collector zone 1 en 1.85
Tout semble identique au zone 1 (com audio, bonus du 2e disque, etc.) mais le format indiqué reste sur du 2.20 ? Se pourrait-il que pour le Z2 Warner ait fait une copie conforme du Z1 sauf pour le format ?
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Je confirme donc que, malgré la jaquette mentionnant du 2.20, le Z2 collector propose bien le film au format 1.85.
Du tout bon, donc.
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Je me suis imposé le visionnage de The Dirty dozen : the next mission, téléfilm réalisé en 1985 par Andrew McLaglen.
Le film d'Aldrich se déroulait juste avant le débarquement de Normandie. Ce téléfilm situe l'action en septembre 1944. Il s'agit autant d'une suite que d'un remake puisqu'on y retrouve Ernest Borgnine ordonnant à Lee Marvin de recruter avec l'aide de Richard Jaeckel 12 taulards fortes têtes pour une mission suicide. Déjà, le fait de voir ces vénérables acteurs réendosser un rôle tenu quelques 20 ans plus tôt fait gentiment sourire. Mais lorsqu'en plus on constate le manque flagrant de conviction de la part de Marvin, on est partagé entre l'hilarité et la peine. Presque chaque réplique donne l'impression qu'il est pressé d'en finir, on croit même parfois surprendre un regard caméra qui nous prendrait à témoin de la crétinerie d'un script qui fait vraiment peu d'effors pour se démarquer de son modèle. La réalisation de McLaglen est d'une platitude désespérante, ça faisait longtemps que j'avais pas vu d'aussi paresseux champs/contrechamps. On peut cependant reconnaître que la photo est soignée.
L'entraînement des salopards sera une vraie partie de rigolade comparé à ce que le Major Reisman faisait subir à son commando d'hier. Les péripéties sur le territoire français pour accomplir la mission proprement dite sont complétement improbables (on évite de les parachuter sous prétexte qu'ils n'ont pas eu d'entraînement, pour finalement les parachuter quand même un peu plus tard lorsque le scénariste sera à cours d'idée pour leur permettre de rattraper leur cible). Le plus consternant sera le final avec un assaut géré n'importe comment, avec les héros qui traversent tranquillement à découvert sans se faire toucher par le feu ennemi.
Entre deux passages à l'humour involontaire, on pourra quand même trouver quelques répliques amusantes, et puis il y a cette idée plutôt chouette des Alliés voulant empêcher un attentat contre Hitler parce qu'ils estiment que le Führer est devenu suffisamment fou et irresponsable pour permettre une chute du Reich rapide. Ce qui donnera lieu à une scène plutôt bien trouvée où Reisman aura l'occasion d'avoir Hitler dans sa ligne de mire et qu'il se retiendra de l'éliminer.
Le film d'Aldrich se déroulait juste avant le débarquement de Normandie. Ce téléfilm situe l'action en septembre 1944. Il s'agit autant d'une suite que d'un remake puisqu'on y retrouve Ernest Borgnine ordonnant à Lee Marvin de recruter avec l'aide de Richard Jaeckel 12 taulards fortes têtes pour une mission suicide. Déjà, le fait de voir ces vénérables acteurs réendosser un rôle tenu quelques 20 ans plus tôt fait gentiment sourire. Mais lorsqu'en plus on constate le manque flagrant de conviction de la part de Marvin, on est partagé entre l'hilarité et la peine. Presque chaque réplique donne l'impression qu'il est pressé d'en finir, on croit même parfois surprendre un regard caméra qui nous prendrait à témoin de la crétinerie d'un script qui fait vraiment peu d'effors pour se démarquer de son modèle. La réalisation de McLaglen est d'une platitude désespérante, ça faisait longtemps que j'avais pas vu d'aussi paresseux champs/contrechamps. On peut cependant reconnaître que la photo est soignée.
L'entraînement des salopards sera une vraie partie de rigolade comparé à ce que le Major Reisman faisait subir à son commando d'hier. Les péripéties sur le territoire français pour accomplir la mission proprement dite sont complétement improbables (on évite de les parachuter sous prétexte qu'ils n'ont pas eu d'entraînement, pour finalement les parachuter quand même un peu plus tard lorsque le scénariste sera à cours d'idée pour leur permettre de rattraper leur cible). Le plus consternant sera le final avec un assaut géré n'importe comment, avec les héros qui traversent tranquillement à découvert sans se faire toucher par le feu ennemi.
Entre deux passages à l'humour involontaire, on pourra quand même trouver quelques répliques amusantes, et puis il y a cette idée plutôt chouette des Alliés voulant empêcher un attentat contre Hitler parce qu'ils estiment que le Führer est devenu suffisamment fou et irresponsable pour permettre une chute du Reich rapide. Ce qui donnera lieu à une scène plutôt bien trouvée où Reisman aura l'occasion d'avoir Hitler dans sa ligne de mire et qu'il se retiendra de l'éliminer.
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J'ai découvert les douze salopards ... cette année. Un peu en retard le Tijay mais j'ai bien aimé le concept du film. Un peu a la manière des sept mercenaires, on y retrouve une pléiade d'acteurs confirmés ou qui allaient le devenir. Lee Marvin - que je n'apprécie pourtant pas outre mesure en tant qu'acteur - était sans aucun doute parfait dans ce role dur mais intelligent.
Bref, j'ai passé un bon moment, oubliant les quelques imperfections notables ...
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Je viens d'acheter le collector 2 dvd zone 2.
Effectivement la jacquette annonce un ratio de 2:20 mais IMDB annonce 1:75.
A la vision du film, mon écran 16/9 eme est rempli; on peut donc penser qu'il s'agit bien d'un film tourné en 1:75, comme l'indique IMDB et comme le montre le zone 1.
La jacquette est fausse et ce ne sera pas la premiere fois.
Je ne vois pas ou est le problème.
Merci de m'éclairer de vos lanternes.
Effectivement la jacquette annonce un ratio de 2:20 mais IMDB annonce 1:75.
A la vision du film, mon écran 16/9 eme est rempli; on peut donc penser qu'il s'agit bien d'un film tourné en 1:75, comme l'indique IMDB et comme le montre le zone 1.
La jacquette est fausse et ce ne sera pas la premiere fois.
Je ne vois pas ou est le problème.
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Re: Les Douze salopards (Robert Aldrich, 1967)
Quelqu'un a t-il le Blu-ray du film et dans ce cas l'édition est-elle bonne?
Thanks
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- Père Jules
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Re: Les Douze salopards (Robert Aldrich - 1967)
Pas génial mais "honnête". Ça reste probablement la meilleure version disponible du film.
- tindersticks
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Re: Les Douze salopards (Robert Aldrich - 1967)
Merci Père Jules.Père Jules a écrit :Pas génial mais "honnête". Ça reste probablement la meilleure version disponible du film.
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Re: Les Douze salopards (Robert Aldrich - 1967)
A l'instar des 7 mercenaires récemment, typiquement le style de production "film de commando à gros spectacle des années 60" que j'avais adoré étant jeune mais que je ne supporte désormais plus tellement tout me semble mécanique, lourd, répétitif et laborieux. A l'exception des scènes du début entre officiers avec force dialogues incisifs et à l'interprétation magistrale de Lee Marvin, le film m'a ennuyé à mourir
Et puis pour avoir revu Kiss me deadly et Attack juste avant, le contraste au niveau mise en scène est assez flagrant. C'est beaucoup moins efficace ici.
Et puis pour avoir revu Kiss me deadly et Attack juste avant, le contraste au niveau mise en scène est assez flagrant. C'est beaucoup moins efficace ici.
- Watkinssien
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Re: Les Douze salopards (Robert Aldrich - 1967)
Une vraie fixette, non mais c'est pas vrai ça !Jeremy Fox a écrit :A l'instar des 7 mercenaires récemment
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- Père Jules
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Re: Les Douze salopards (Robert Aldrich - 1967)
Tout de même, le discours des 7 mercenaires (dans mon souvenir) est nettement plus limité que celui de Dirty Dozen. C'est un film excessif certes, mais c'est le sujet qui l'est avant tout.