Alfred Hitchcock (1899-1980)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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allen john
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par allen john »

The thirty-nine steps (Alfred Hitchcock, 1935)

Un cinéaste qui s'amuse à faire exactement ce qu'il aime, et réussit à partager son bonheur, que demander de plus? ce film, qui vient juste après le plus gros succès d'Hitchcock à l'époque (The man who knew too much, 1934), est une occasion inespérée pour le cinéaste de laisser son empreinte et de définir en 85 minutes sa vision du film d'aventures... A ce titre, c'est une réussite, et plus encore: un film-somme, qui résume à lui tout seul tout ce qui fait le Hitchcock Anglais.

Richard Hannay, un citoyen canadien vivant à Londres, fait partie du public d'un music-hall alors qu'un homme à la mémoire exceptionnelle présente son numéro, qui consiste en une série de questions du public auxquelles il apporte des réponses ultra-complètes. Un coup de feu est tiré, la foule prend la fuite, et dans la panique, Hannay se retrouve flanqué d'une mystérieuse inconnue, qui se présente sous le douteux nom d'Annabella Smith. Celle-ci est une espionne, travaillant pour le gouvernement Britannique, afin d'empêcher la fuite de secrets scientifiques. Les agents ennemis éliminent la jeune femme, mais cell-ci passe le flambeau à Richard Hannay, désormais poursuivi par des espions qui ne reculent devant aucune ignominie, et recherché par la police pour un meurtre qu'il n'a pas commis...

Qui est Richard Hannay? Le personnage interprété par robert Donat, qui se présente comme un Canadien alors qu'on ne lui a rien demandé (Il est le premier des gens du public à poser à Mr Memory une question pertinente: la distance entre Winnipeg et Montréal), n'a apparemment pas de métier, on sait juste qu'il vient d'emmênager... il a le profil d'un globe-trotter, une certaine intelligence pour l'aventure, il fume la pipe, a de l'humour, et le danger ne semble pas lui faire trop peur... Pour le reste, c'est une énigme, au même titre que le David (ou Allan, suivant les copies) Gray de Dreyer dans Vampyr. Il est un héros parfait, un vecteur de l'aventure et du drame, à l'image de son petit frère, le Roger O. Thornhill de North by Northwest(1959). Sauf que ce dernier avait un métier (Publicitaire), une histoire (plusieurs fois marié)... Oui, bon: un publicitaire, c'est quelqu'un dont le métier est de faire du sens avec rien, les mariages se sont tous terminés en divorce, et le O de son nom représente, de son propre aveu, le vide. Bref, ces deux héros vont être pour Hitchcock les moyens idéaux de sortir le grand jeu des péripéties, tout en étant des "faux coupables" parfaits.

Donc, Richard Hannay doit se déguiser en laitier pour échapper à des tueurs, prendre un train pour échapper à la police, embrasser une belle inconnue (Pamela, qu'on reverra, est interprétée par la belle Madeleine Carroll) afin d'échapper à des inspecteurs qui fouillent un train, sortir d'un train en marche alors que celui-ci est sur un magnifique pont, se réfugier dans une ferme Ecossaise sise au milieur de nulle part, contacter des gens qui sont, surprise, les espions eux-mêmes, puis leur échapper, etc.. passées les scènes d'exposition, qui laissent la part belle au mystère, à la noirceur et au meurtre (celui d'Annabella Smith, tout en impressions fortes, ne laisse aucune place à la lgique: qui lui a planté ce couteau dans le dos, et comment?) mais prennent leur temps afin d'installer une atmosphère, Hitchcock passe à la vitesse supérieure, et enchaîne les morceaux de bravoure: c'est le film le mieux construit de sa carrière Britannique, grâce probablement à la poigne d'Alma reville Hitchcock, d'ailleurs citée au générique. Pas une surprise, donc, de voir l'équipe de North by Northwest s'en inspirer. Si le suspense reste le maitre-mot du film, on a une solide dose d'humour, et de logique Hitchcockienne: le personnage de Mr Memory, qui possède une déformation professionnelle spectaculaire, meurt de ses réflexes professionnels, ceux-là même qui lui ont permis de se faire engager par une troupe d'espions... la visite de l'écosse, superbe et ultra-stylisée (une large partie du film se situe dans des montagnes qui ont tout de sinistre, et les landes désolées et les marais nocturnes sont également employés à leur juste valeur), inaugure la série des fausses "cartes postales" à la Hitchcock, qui le font utiliser avec humour toutes les images d'Epinal d'un lieu dans une narration dynamique. L'aventure pure, c'est aussi lorsque le héros s'adresse à l'homme digne de confiance qu'il est venu contacter et que celui-ci est en fait le méchant du film: la fameuse scène du doigt manquant est justement célèbre.

Bien sur, Hannay et Pamela vont se retrouver, de façon totalement logique, collés l'un à l'autre, liés par une paire de menottes, qui les oblige à la promiscuité (Ah, la scène durant laquelle elle enlève ses bas, avec un Hannay qui laisse complaisamment sa main toucher sa peau...), mais aussi à tomber amoureux... les Ecossais du film sont sans doute caricaturaux, mais le couple formé par John Laurie et Peggy Ashcroft est inoubliable: ils sont les fermiers qui recueillent Hannay lors de sa cavale. Lui est une brute, ultra rigide et religieux, et elle est une citadine mal mariée, qui voit en Hannay une opportunité de romance pour quelques instants volés: elle aide le héros à s'enfuir, peu confiante en son mari dont elle sait qu'il fera tout pour empocher la récompense. Hitchcock réserve à ses deux acteurs des gros plans sublimes, filme leur masure sous toute ses coutures, se souvient du cinéma muet dans une séquence qui voit le mari soupçonneux observer sa femme et son invité, qu'il soupçonne de tentation adultère, à travers une fenêtre; aucun dialogue, juste des visages, des gestes, et le regard inquiétant de Laurie. La scène renvoie à Murnau et ses films "ruraux", par son utilisation d'un espace plein, de menues tâches (Peggy ashcroft ne prend pas une minute pour se reposer entre deux tâches à accomplir pour son tyran de mari), et ses plafonds bas. Le couple, antithèse du couple romantique formé par Hannay et Pamela, est un des points forts du film, sans doute l'aspect le plus noir, qui renvoie à The Manxman(1929), The Ring(1927) et leurs personnages de femmes mal mariées...

Au milieu d'un cinéma Anglais tiraillé entre cinéma populaire et cinéma ambitieux, donc entre Hitchcock et Korda, The 39 steps est le chainon manquant, tout comme Edge of the world de Powell fait la synthèse entre documentaire et drame. C'est une oeuvre beaucoup plus ambitieuse qu'il n'y paraissait. il aura du succès, et on peut légitimement penser qu'il a contribué à cimenter la réputation d'Hitchcock en son propore pays, tout en installant la fausse idée qu'Hitchcock était un formaliste et rien d'autre. Or, le film possède beaucoup plus de substance que les pièces de théâtre filmées (Juno and the paycock) que les critiques de cinéma se bornaient à réclamer au metteur en scène... Il y a en Hannay une humanité, de par son inachèvement qui le laisse perméable à l'aventure, il ressemble à un Tintin en mieux, un Tintin à moustache et à pipe, qui est beaucoup plus distrayant parce qu'au lieu du capitaine Haddock, il a... Madeleine Carroll. le petit théâtre d'Alfred Hitchcock, qui se moque gentuiment des voyageurs de commerce et des pasteurs, des politiciens aux discours tout faits, des braves gens qui posent des questions idiotes dans les music-hall populaireset des hoteliers trop confiants, est un établissement ou on aime à aller s'installer en quête de frissons salutaires. Chef d'oeuvre? Oh que oui!

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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Federico »

Rien à ajouter, l'analyse est parfaite.
Inutile de préciser que Les 39 marches est un de mes Hitchcock préférés et celui que je mets tout en haut de sa période anglaise.
Il y a prescription vu que ça remonte aux calendes écossaises mais je regretterai toujours qu'une salle que je fréquentais assidument ait déprogrammé une soirée Hitchcock où le public était invité à endosser les costumes de personnages de ses films.
J'avais immédiatement pensé me pointer en Richard Hannay menotté et (par une chance honteuse) à la plus ravissante, adorable et mutine Madeleine Carroll lookalike de mes amies qui avait accepté de m'y accompagner. :oops:
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par allen john »

Federico a écrit :Rien à ajouter, l'analyse est parfaite.
Alors là, merci!!!!!!!!!!!!!!! :D
Federico a écrit : Inutile de préciser que Les 39 marches est un de mes Hitchcock préférés et celui que je mets tout en haut de sa période anglaise.
Il y a prescription vu que ça remonte aux calendes écossaises mais je regretterai toujours qu'une salle que je fréquentais assidument ait déprogrammé une soirée Hitchcock où le public était invité à endosser les costumes de personnages de ses films.
J'avais immédiatement pensé me pointer en Richard Hannay menotté et (par une chance honteuse) à la plus ravissante, adorable et mutine Madeleine Carroll lookalike de mes amies qui avait accepté de m'y accompagner. :oops:
On comprend ces regrets. Il n'y a pas de prescription possible dans ces cas-là! :(
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par feb »

Oui c'est dommage parce qu'être menotté à une Madeleine Carroll (même une lookalike) c'est loin d'être désagréable :fiou:
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par someone1600 »

Lol en effet.

Super analyse encore une fois allen john ! :D
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par allen john »

Young and innocent (Alfred Hitchcock, 1937)

Après l'impressionante réussite de The 39 steps, films qui ont suivi (The secret agent et Sabotage) représentent des avancées considérables dans l'idée d'un cinéma adulte pour Hitchcock, tout en n'arrivant pas à la qualité du grand succès déja évoqué. Young and innocent calme le jeu, et à l'espionnage 'sale' de Secret agent, à l'histoire policière qui vire au cauchemar, avec mort d'enfants et d'innocents liées à une affaire de terrorisme, Hitch revient au crime à l'anglaise, dans un film d'une grande clarté, mais qui renvoie au feuilleton d'aventures, avec faux coupable juvénile, enquêteuse post-adolescente avec chien, et tutti quanti...

Robert Tisdall est un jeune scénariste accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Avec la complicité d'une jeune femme, fille du commissaire en charge du dossier, et d'un vagabond, il tente de mettre la main sur la preuve qui le disculpera...

Le film est structuré par le metteur en scène avec son grand sens de la pédagogie: une première scène voir un couple dans une maison sur les bords de mer, se disputer. Un éclair illumine le visage de l'homme, affublé d'un envahissant tic. la séquence suivante voir le corps d'une femme, en maillot de bain, rejeté par les vagues. Le seul lien entre les deux scènes? La mer. Mais on reparlera de l'homme et de son tic, jusqu'au moment ou les héros tentent de le trouver dans un hôtel: un plan célèbre nous montre le personnage, en gros plan, dont les yeux clignent... Nous le voyons avant eux, ce qui va fournir du suspense, mais surtout nous sommes partie prenante, tant l'intrigue est claire. Les prouesses visuelles ne se limitent pas à ce fameux plan, en travelling, dans lequel un Hitchcock sur de lui promène négligemment sa caméra, avant de cadrer sur l'orchestre, puis sur le batteur, puis sur ses yeux. il en profite, une fois qu'il a montré son regard, pour passer à son opint de vue, et nous ajouter une deuxième source de suspense, puisqu'il voit les gens qui le cherchent, et se sait donc arrivé au bout de sa fuite... Enfin, la partie "aventures" du film permet à Hitchcock de déployer les grands moyens, avec ses chères maquettes, de train notamment, et de beaucoup s'amuser à faire courir ses personnages dans la jolie campagne Anglaise du Sud.

Cette Angleterre d'avant-guerre, Hitchcock nous la présente avec gourmandise, tant visuellement que dans le jeu complice des acteurs. Si Nova Pilbeam est assez efficace en Erica Burgoyne, on n'en dira pas autant de Derrick de Marney, qui est assez terne. Les seconds rôles sont tous excellents, comme souvent dans les films du maître à cette époque, et isl dressent un tableau de toute la société, avocat minable, bourgeois repus, vagabonds solidaires... Hitchcock reste l'un des meilleurs peintres de la classe ouvrière Anglaise.

Outre les thèmes souvent évoqués de la fausse culpabilité, d'un criminel qui ne soit qu'une personne très ordinaire -et très à plaindre: ce tic!!- on se réjouira de la façon dont Hitchcock fait reposer l'évolution entre les deux amoureux du film, en les faisant se toucher de plus en plus, mais également en reflétant à plusieurs reprises ces embrassades et contacts entre eux dans les yeux d'autres protagonistes: la tante d'Erica la surprend enlacée avec le jeune homme, puis à la fin le commissaire constate que sa fille est très à l'aise avec le suspect. Ainsi Erica Burgoyne a-t-elle pris son indépendance, vis-à-vis d'adultes dépassés par les évènements. Elle a gagné le droit de toucher, puis d'aimer un homme, et elle n'est plus cette innocente jeune fille un peu scout, un peu garçon manqué. Le titre Américain du film ne s'y est pas trompé: The girl was young met délibérément l'accent sur la jeune femme, au détriment de Derrick de Marney, il est vrai que c'est elle qui résoud l'affaire et l'innocente. Donc tout ça, pour conclure, fait que même si le film est mineur, on en redemande...

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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Federico »

Un Hitchcock mineur dans sa période anglaise (en tout cas inférieur à Une femme disparaît, Sabotage ou Les 39 marches) mais bien sympa malgré tout. C'est vrai que Derrick de Marnay est un peu faiblard en leading man, un défaut qui se retrouvera dans plusieurs films du maître, souvent plus intéressé par ses actrices (je ne parle évidemment ni de Donat, Fonda, Stewart ou Grant).

Que ceux qui ne l'ont pas encore vu ne lisent qu'après l'excellent texte d'allen john qui spoile le morceau de bravoure hitchcockien final. :wink:
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Federico »

L'INA a mis en ligne des archives de la série radiophonique "Hitchcock Selection" diffusée en 1963-64. Des dramatiques d'après des nouvelles sélectionnées par Sir Alfred. Sans doute celles qui furent autrefois publiées en poche dans différentes collections comme les "Histoires à ne pas lire la Nuit" et autres "Histoires À Donner Des Sueurs Froides"...

http://boutique.ina.fr/audio/fictions-e ... -1.fr.html
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Bugsy Siegel »

Federico a écrit :Des dramatiques d'après des nouvelles sélectionnées par Sir Alfred.
Pour citer Wikipedia :
Hitchcock himself was not actually involved in the reading, reviewing, editing or selection of the short stories; in fact, even his introductions were ghost-written. The entire extent of his involvement with the project was to lend his name and collect a check.
Et j'ai été le premier à tomber dans le panneau, faisant de Hitchcock un de mes héros pendant des années à cause de ces anthologies qui ont été ma première introduction au fantastique.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Federico »

Oui, bien sûr, j'aurais du écrire : "des nouvelles prétendument sélectionnées par Sir Alfred" qui n'a du signer que l'endorsement* et toucher un p'tit kekchose...

(*) C'est pas pour frimer mais j'aime ce mot anglais depuis la première apparition de Gene Tierney dans Laura (quand elle vient déranger Clifton Webb à sa table de restaurant pour qu'il accepte d'apposer sa signature sur une campagne de pub). :wink:
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Abronsius »

Du coup il serait intéressant d'en connaître les auteurs...
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Bugsy Siegel »

Abronsius a écrit :Du coup il serait intéressant d'en connaître les auteurs...
Ah, mais les auteurs des nouvelles sont bien connus, tant qu'à la personne qui a sélectionné les histoires, je soupçonne Robert Arthur, écrivain policier bien présent dans les anthologies et qui a écrit nombre de romans pour la jeunesse publiés sous le nom de "Alfred Hitchcock".
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Federico »

Abronsius a écrit :Du coup il serait intéressant d'en connaître les auteurs...
Il devait certainement y avoir parmi eux des noms comme Robert Bloch, Richard Matheson ou Harlan Ellison. Peut-être aussi Rod Serling.
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Abronsius »

Ah ! je pensais qu'il s'agissait de récits vendus comme étant de Hitchcock lui-même, la chute dans le panneau de Bugsy Siegel m'a induit en erreur. Tu étais tout petit Bugsy ?
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Re: Alfred Hitchcock (1899-1980)

Message par Lord Henry »

Federico a écrit :
Abronsius a écrit :Du coup il serait intéressant d'en connaître les auteurs...
Il devait certainement y avoir parmi eux des noms comme Robert Bloch, Richard Matheson ou Harlan Ellison. Peut-être aussi Rod Serling.
Et probablement, Henry Slesar.
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