Olivia de Havilland (1916 - 2020)
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Re: Olivia de Havilland
J'aimerais beaucoup voir ce film, je crois que je devrai me commander le dvd en zone 2 finalement car Paramount qui avait annoncé sa sortie il y 2 ou 3 ans et annulé ensuite ne semble pas sur le point de le sortir...
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Re: Olivia de Havilland
Olivia et sa soeur Joan sont toujours vivantes. Deviendront-elles centenaires?
- Cathy
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Re: Olivia de Havilland
Born to be bad - La Femme aux maléfices (1950) - Nicholas Ray
Une fois encore ce film concerne Joan Fontaine et non Olivia de Havilland, mais sans doute, faudra-t'il débaptiser ce topic et le consacrer aux soeurs de Havilland.
Une jeune femme arriviste séduit le fiancé de sa cousine, et l'épouse, tout en étant amoureuse d'un écrivain en devenir.
Nicholas Ray réalise ici une comédie dramatique proche du film noir de par le caractère de sa protagoniste. Howard Hughes a imposé Joan Fontaine dans ce rôle de femme fatale, mais il est bien évident que cela n'est pas tout à fait son registre, tant on a plus l'habitude de la voir en victime du destin que ce soit une victime "heureuse" comme dans Soupçons ou Rebecca, ou victime "tragique" comme dans Ivy. Ici, on sait dès le départ qu'elle est une garce, ces fameuses garces au visage angélique. Le film mise sur l'interprétation de ce "quintet", quartet "amoureux" et l'observateur cynique joué à merveille par Mel Ferrer. Robert Ryan et Zachary Scott présente deux versions de l'homme chamboulé par une femme, le premier très fort, mais lucide, le second plus faible et qui ne verra le mal qu'une fois fait. A eux s'opposent Joan Fontaine et Joan Leslie, la blonde et la brune, la garce et la "gentille". Naturellement la morale sera sauve et la fin imposée par Howard Hughes un peu "pompeuse" et plus proche d'un mélodrame que du film noir. On appréciera toutefois la toute dernière scène avec Mel Ferrer !
Sans doute aimerions nous en savoir plus sur le futur de Christabel Caine, car si le personnage n'est aucunement attachant, son destin serait certainement passionnant.
Une fois encore ce film concerne Joan Fontaine et non Olivia de Havilland, mais sans doute, faudra-t'il débaptiser ce topic et le consacrer aux soeurs de Havilland.
Une jeune femme arriviste séduit le fiancé de sa cousine, et l'épouse, tout en étant amoureuse d'un écrivain en devenir.
Nicholas Ray réalise ici une comédie dramatique proche du film noir de par le caractère de sa protagoniste. Howard Hughes a imposé Joan Fontaine dans ce rôle de femme fatale, mais il est bien évident que cela n'est pas tout à fait son registre, tant on a plus l'habitude de la voir en victime du destin que ce soit une victime "heureuse" comme dans Soupçons ou Rebecca, ou victime "tragique" comme dans Ivy. Ici, on sait dès le départ qu'elle est une garce, ces fameuses garces au visage angélique. Le film mise sur l'interprétation de ce "quintet", quartet "amoureux" et l'observateur cynique joué à merveille par Mel Ferrer. Robert Ryan et Zachary Scott présente deux versions de l'homme chamboulé par une femme, le premier très fort, mais lucide, le second plus faible et qui ne verra le mal qu'une fois fait. A eux s'opposent Joan Fontaine et Joan Leslie, la blonde et la brune, la garce et la "gentille". Naturellement la morale sera sauve et la fin imposée par Howard Hughes un peu "pompeuse" et plus proche d'un mélodrame que du film noir. On appréciera toutefois la toute dernière scène avec Mel Ferrer !
Sans doute aimerions nous en savoir plus sur le futur de Christabel Caine, car si le personnage n'est aucunement attachant, son destin serait certainement passionnant.
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Re: Olivia de Havilland
L'idéal, c'est de créer un topic Joan Fontaine ou de chercher s'il n'en existe pas un sur Nicholas Ray...Cathy a écrit :Une fois encore ce film concerne Joan Fontaine et non Olivia de Havilland, mais sans doute, faudra-t'il débaptiser ce topic et le consacrer aux soeurs de Havilland.
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Re: Olivia de Havilland
Je trouve intéressant de confronter les avis sur les deux soeurs dans le même topic, pour montrer justement leur différence. De plus, je trouve que Born to be bad est plus un film avec Joan Fontaine qu'un film de Nicholas Ray !
En plus ainsi, je mets la pression sur un ami qui doit faire ce portrait de Joan Fontaine depuis belle lurette
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Re: Olivia de Havilland
Des noms! Des noms!Cathy a écrit :En plus ainsi, je mets la pression sur un ami qui doit faire ce portrait de Joan Fontaine depuis belle lurette
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Re: Olivia de Havilland
A noter que le DVD RKO propose une version de la Femme aux chimères différente de celle diffusée sur Ciné Polar il y a quelques mois. Il y a dans cette dernière une scène supplémentaire certes très courte qui montre ce que l'on suppose à savoir que l'héroïne continuera ses manigances. Cette scène n'apporte pas plus au film, mais quelle était la volonté réelle de Nicholas Ray.
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Re: Olivia de Havilland
j'ai revu avec un plaisir évident L'HERITIERE de william Wyler (1949), et me suis délecté du jeu nuancé d'Olivia de HAVILLAND qui n'est pas sans rappeler le jeu d'Ingrid Bergman dans HANTISE de george Cukor (1944?).
Deux femmes au XIXéme siècle, sous la coupe masculine, dont l'une est en proie au sadisme, et l'autre au mépris, parviennent, au fil de l'histoire, à se reconstruire.
Uns scène (l'attente de Montgomery Clift) m'a rappelé également une scène dans MADAME BOVARY (Vincente Minelli, 1949), lorsque Jennifer Jones attend Louis Jourdan. Encore une femme broyée par le patriarcat du XIXéme, mais qui ne s'en relévera pas.
Deux écoles d'acteurs pour ce film: actor's studio pour Montgomery Clift, qui reprocha l'ancienne technique de sa partenaire, qui suivait mot pour mot les directives de William Wyler. Bien en pris à l'actrice, qui compose excellement une héritière gauche mais touchante. On peut d'ailleurs constater que les "rôles" sont inversés en quelque sorte: c'est elle qui détient l'argent; elle peut donc choisir le mari qu'elle veut, et si possible, jeune et beau. La scène où elle lui offre les boutons de manchettes ornés de pierres précieuses, que le jeune homme s'empresse d'accepter, ne correspond-t-elle pas aux bijoux offerts conventionnellement à la femme aimée.
Deux femmes au XIXéme siècle, sous la coupe masculine, dont l'une est en proie au sadisme, et l'autre au mépris, parviennent, au fil de l'histoire, à se reconstruire.
Uns scène (l'attente de Montgomery Clift) m'a rappelé également une scène dans MADAME BOVARY (Vincente Minelli, 1949), lorsque Jennifer Jones attend Louis Jourdan. Encore une femme broyée par le patriarcat du XIXéme, mais qui ne s'en relévera pas.
Deux écoles d'acteurs pour ce film: actor's studio pour Montgomery Clift, qui reprocha l'ancienne technique de sa partenaire, qui suivait mot pour mot les directives de William Wyler. Bien en pris à l'actrice, qui compose excellement une héritière gauche mais touchante. On peut d'ailleurs constater que les "rôles" sont inversés en quelque sorte: c'est elle qui détient l'argent; elle peut donc choisir le mari qu'elle veut, et si possible, jeune et beau. La scène où elle lui offre les boutons de manchettes ornés de pierres précieuses, que le jeune homme s'empresse d'accepter, ne correspond-t-elle pas aux bijoux offerts conventionnellement à la femme aimée.
Anciennement Kim
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Re: Olivia de Havilland
Et , à priori, à contre emploi, il faut la voir dans HUSH.... HUSH.... SWEET CHARLOTTE, de R .Aldrich, sourire angelique et garce integrale, bien loin de l'eternelle fiancée d'E. Flynn et de la douce Melanie de GONE WITH THE WIND ......à decouvrir en ce mement sur Cineclassic ; vous verrez : SURPRENANT !!!
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Re: Olivia de Havilland
Son jeu est également très interressant dans MA COUSINE RACHEL (Henry Koster, 1952), car elle joue sur l'ambiguité, corde sur laquelle était en équilibre Montgomery Cift dans L'HERITIERE. Et elle retrouve un jeune partenaire qui, à l'instar de Clift, deviendra célébre, Richard Burton, dont le personnage entier et passionné se trouve confronté à un être mystèrieux aux intentions mal définies...
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Son anniversaire mérite bien un petit up !
93 ans aujourd'hui.
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Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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- Cathy
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Re: Olivia de Havilland
Cela mérite un double up, quand on voit que Jullien Leonard et Jeremy Fox semble trouver Olivia de Havilland palote dans Robin des Bois, mais n'est-ce pas le personnage de Marianne tout simplement qui est un peu "gnangnan", le personnage féminin "haut en couleurs" étant celui de sa gouvernante !
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Re: Olivia de Havilland
J'ai pas détesté non plus, attention... Mais le film ne m'a vraiment pas emballé, ni la performance de l'actrice. Et pourtant je l'aime beaucoup dans d'autres films. Sinon, à noter que les deux frangines sont toujours là ! Joan Fontaine ne va elle non plus pas tarder à en avoir 92...Cathy a écrit :Cela mérite un double up, quand on voit que Jullien Leonard et Jeremy Fox semble trouver Olivia de Havilland palote dans Robin des Bois, mais n'est-ce pas le personnage de Marianne tout simplement qui est un peu "gnangnan", le personnage féminin "haut en couleurs" étant celui de sa gouvernante !
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Re: Olivia de Havilland
Une interview de la vieille dame pour célébrer les 70 ans de GWTW et les 100 ans d'Errol Flynn :
http://www.independent.co.uk/arts-enter ... 44807.html
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