Olivia de Havilland (1916 - 2020)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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joe-ernst
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Re: Olivia de Havilland

Message par joe-ernst »

Ballin Mundson a écrit :Une interview de la vieille dame pour célébrer les 70 ans de GWTW et les 100 ans d'Errol Flynn :

http://www.independent.co.uk/arts-enter ... 44807.html
Merci pour ce lien ! :D J'ai vu dans l'interview qu'il est toujours question de son autobiographie... Ca fait trente ans qu'elle en parle. Espérons que le premier draft prévu en septembre satisfaira son éditeur. 8)
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
Chip
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Re: Olivia de Havilland

Message par Chip »

Espérons que quelques pages de son autobiographie soient consacrées à "the snake pit" et à son partenaire ,le trop méconnu Mark Stevens, De Havilland était dans ce film remarquable et différente ,idem pour sa soeur Joan Fontaine ,débarrassée de tout glamour pour " From this day forward" avec aussi Mark Stevens pour partenaire,un très beau film de John Berry .
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Cathy
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Re: Olivia de Havilland

Message par Cathy »

Hush Hush Sweet Charlotte, Chut, Chut chère Charlotte (1964) - Robert Aldrich

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En 1927, l'homme qui aimait et était aimée de Charlotte est sauvagement tué. 37 ans plus tard, Charlotte vit toujours dans la demeure famiale, mais doit quitter sa propriété car un pont doit être construit à cet endroit. Elle appelle sa cousine Miriam à l'aide. 37 ans plus tard, saura-t'on ce qui s'est vraiment passé lors de ce bal de 1927.

Deux ans après Qu'est-il arrivé à Baby Jane, Robert Aldrich retrouve Bette Davis et lui confie cette fois comme partenaire un autre mythe Hollywoodien en la personne d'Olivia de Havilland. Toutefois ici les rôles sont inversés par rapport à Baby Jane, l'héroïne est la victime des évènements.
Aldrich réalise ici un magnifique film noir, avec ces monstres sacrés que sont donc les deux actrices déjà citées, mais aussi Joseph Cotten qui est encore une fois un personnage "à part", sans oublier Agnès Moorehead, époustouflante et méconnaissable en Velma, la bonne dévouée à sa maîtresse. Les deux attraits de ce film sont donc la performance de Bette Davis qui est une fois encore énorme, mais qui ne surprend pas contrairement au rôle tenu par Olivia de Havilland, et à l'exact opposé de ses rôles habituels. Bien que durant plus de 2h, le film passe en un rien de temps, embringué dans cette histoire glauque de femme qui semble sombrer petit à petit dans la folie. La scène d'ouverture est d'une cruauté assez forte et peu fréquente à l'époque dans ce style de films, qui n'est pas un film de "frisson".
Le travail sur la pénombre, les clairs obscurs est absolument superbe et contribue à faire de ce film un must du genre, la scène de "vision" du bal est aussi épatante, avec ces danseurs masqués. Un film à la fois dérangeant par ces personnages qui ne sont pas flattés physiquement, Bette Davis offre une fois encore un visage de "vieille folle", alors qu'elle n'avait finalement que 56 ans, Agnès Moorehead également en domestique "débraillée" et intense par la qualité de jeu de ses interprètes et à l'intrigue finement menée. La révélation du film est sans doute Olivia de Havilland qu'on n'a jamais vu dans ce registre, et qui est utilisée en total contre-emploi avec une aisance déconcertante. Celle-ci passe pour une grande actrice, mais elle est souvent cantonnée au rôle de Mélanie, alors que sa carrière montre qu'elle avait une palette de jeux énormes et bien plus importante d'ailleurs que sa soeur Joan Fontaine.
Mary Astor apparaît également magnifique dans ce rôle discret de l'épouse de l'amant tué tout comme Cecil Kellaway est impeccable en vieux journaliste cherchant à comprendre ce qui s'est passé.
Peut-être pas un chef d'oeuvre, mais un superbe film à l'interprétation exemplaire qui semble aussi un hommage aux anciennes stars d'Hollywood.
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Cathy
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Re: Olivia de Havilland

Message par Cathy »

Lady in a Cage, une femme en cage (1964) - Walter Grauman

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Une femme seule se retrouve enfermée dans son ascenseur intérieur lors du week end du 4 juillet. Un homme finit par entendre l'alarme, et le cauchemar commence

Si le pitch de départ est sympathique, à savoir une femme seule enfermée dans un ascenseur et qui cherche par tous les moyens à en sortir, nous sommes dans les années 60 et dans l'explosion de la violence à l'écran. Dès le générique, le ton est posé avec ce chien écrasé, et cette ambiance noire de ville abandonnée pour cause de fête nationale.
Autour du mythe hollywoodien qu'est Olivia de Havilland, le réalisateur regroupe des acteurs moins connus dont un tout jeune débutant James Caan qui crève assez l'écran, mais l'ambiance du film est très détestable. Nous sommes dans un thriller violent, avec des personnages tous plus odieux les uns que les autres, cela commence par le fils de cette mère trop possessive, et continue par ce personnage de prêcheur de la repentance, de cette prostituée, et de ce trio de voyous qui sont prêts à tout. Le film n'est pas angoissant pour deux sous, mais malsain, du fait de ces seconds rôles et des situations. Heureusement qu'Olivia de Havilland est lumineuse et parfaite comme toujours. Les acteurs sont dans l'ensemble excellents comme Ann Sothern en vieille prostituée, mais ce film est trop glauque, et sordide.

Plus je vois de films avec elle, plus je me dis que cette actrice est méconnue et ne reste dans l'esprit que pour ses rôles "gourde" au grand coeur que sont Mélanie ou Marianne.
Kimm
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Re: Olivia de Havilland

Message par Kimm »

Il est vrai que je m'interressais plutôt à sa soeur, jusqu'à ce que je découvre sa formidable filmographie.
Je suis impatient qu'elle finisse sa biographie...

Pour UNE FEMME EN CAGE, j'étais pour ma part très crispé quant au sort de l'héroïne, et c'est la raison pour laquelle je trouve le film réussi.

Part ailleurs, si le personnage est en mauvaise posture, le réalisateur n'est pas tombé dans le piège du machinéïsme, puisque, derrière son aspect "mamie-gâteau", sa possessivité à l'égard de son fils est tout autant dévastateur.
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Cathy
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Re: Olivia de Havilland

Message par Cathy »

Il est bien évident que le personnage interpreté par Olivia de Havilland est loin d'être sain, mais bon ce n'est qu'une mère possessive ! Ce n'est aussi que parce que je voulais savoir comment elle se tirait de son ascenseur que j'ai regardé ce film jusqu'au bout. On sent qu'il est typique de cette époque pré-années 70, où l'on voit un avènement de la "violence" à l'écran montrée comme telle. Le film est sans doute réussi pour cela, mais je dois avouer avoir été satisfaite quand il s'est achevé !
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Cathy
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Re: Olivia de Havilland

Message par Cathy »

The Snake Pit, la Fosse aux serpents (1948) - Anatole Litvak

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Une jeune femme se retrouve dans un asile psychiatrique. Grâce à un médecin particulièrement attentionné, elle sort progressivement de sa "folie".

Nous sommes ici dans la période où Hollywood s'intéresse particulièrement à la psychanalyse, mais aussi dans un genre que les réalisateurs affectionnent, mais nous sommes dans un univers féminin. Le rôle principal est le rôle à Oscar type, avec cette femme qui ne sait plus qui elle est, qui suite aux traitements electrochocs, et discussion avec son thérapeute, finit par s'en sortir. Olivia de Havilland est absolument superbe une fois de plus, passant de l'hébétude totale à la "folie" ou à son état normal. Naturellement il y a un petit côté "exhibitionniste" avec l'évocation de tous ces cas différents, la mutiste totale qui naturellement finira par parler, la folle furieuse, etc. Malgré ce côté dur, l'univers n'est jamais "malsain" ou "insupportable", le film sonne pourtant vrai sans doute de par le talent d'Anatole Litvak qui arrive à nous émouvoir sans tomber dans le pathos absolu, ou dans l'irregardable. On ne sort pas du film avec un sentiment désagréable, sans doute car toutes les crises de folie sont séparées par des flashbacks et permettent de sortir régulièrement d'une atmosphère oppressante. Naturellement le film est une ode aux thérapeutes, à leurs méthodes comme les électrochocs, et surtout la psychanalyse pure plus efficace que les électrochocs. Curieusement on sait que la malade a une relation privilègiée avec son médecin, mais les scènes montrées avec celui-ci ne sont que celles liées aux crises. Mark Stevens et Leo Genn sont parfaits le premier en mari qui ne comprend pas ce qui arrive à sa femme et le second en médecin attentif à ses patientes. Peut-être pas un chef d'oeuvre, mais un très beau film et surtout une superbe interprétation d'Olivia de Havilland.
Kimm
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Re: Olivia de Havilland

Message par Kimm »

Cathy a écrit :Il est bien évident que le personnage interpreté par Olivia de Havilland est loin d'être sain, mais bon ce n'est qu'une mère possessive ! Ce n'est aussi que parce que je voulais savoir comment elle se tirait de son ascenseur que j'ai regardé ce film jusqu'au bout. On sent qu'il est typique de cette époque pré-années 70, où l'on voit un avènement de la "violence" à l'écran montrée comme telle. Le film est sans doute réussi pour cela, mais je dois avouer avoir été satisfaite quand il s'est achevé !
Il est clair, au regard de la montée en violence de James Caan, que l'amour possessif du personnage principal pour son fils parait dérisoir...et pourtant, tout comme la vie de sa mère, la sienne est sur le fil du rasoir...
Pour en revenir à la violence, c'est par celle-ci que va répondre Olivia de Havilland, qui nous parait véritablement catharsistique ..dommage que le scénario emprunte cette voie, car cette surenchère attise plutôt la haine, mais comme dit Cathy, c'était dans l'air du temps...!
Le film souligne, comme l'amour filial possessif, l'indiffèrence, en loccurrence celle des citadins, sur le sort d'une femme qui appelle à l'aide sur un trottoir...Il sagit également de violence, mais sourde, sournoise, et au final, implacable dans son pouvoir de destruction, lent mais assuré...

Avec Olivia, j'ai deux films qu'il me tarde de voir en ce moment: RAFFLES (1939)avec David Niven et THE MALE ANIMAL (1942), avec Henri Fonda.
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Boubakar
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Re: Olivia de Havilland

Message par Boubakar »

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Une femme en cage (Walter Grauman, 1964)

C'est le genre film "à exercice de style" que Hitchcock aurait pu faire, difficile en effet de ne pas penser à La corde, tant le traitement est similaire (on ne sort quasiment jamais de la maison, à une exception près). Et la surprise, outre les acteurs, reste ces personnages complètement exubérants, contrastant violemment avec les stéréotypes des années 60, mais je trouve ça un peu grossier, tellement ils sont poussés à la caricature. Mais quelque part, c'est ça qui rend le film assez particulier, on ne trouve aucun personnage sympathique. Et il y a un travail sur les perspectives assez intéressant, proche de Sueurs froides dans la représentation de la distance entre le sol et l'ascenseur (du personnage de De Haviland, on croirait que l'ascenseur est beaucoup plus haute que ce que l'on voit).
Et le duo principal, De Haviland et James Caan (aux airs de Burts Reynolds) est très très bon, et aide à "subir" ce film, où l'on se demande jusqu'où cetet mauvaise ambiance va culmminer.
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Ann Harding
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Re: Olivia de Havilland

Message par Ann Harding »

Une interview récente d'Olivia qui semble en pleine forme à 93 ans. (C'est peut-être l'air de Paris qui lui réussit ! :mrgreen: ) Quant à la brouille avec Joan, cela ne semble pas s'arranger....
http://www.thisislondon.co.uk/lifestyle ... villand.do
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Alphonse Tram
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Re: Olivia de Havilland

Message par Alphonse Tram »

Merci pour cet article à la fois touchant et informatif. J'ignorais qu'elle avait été mariée à un français. Sympa aussi les annecdotes avec JFK, Howard Hugues, ou encore le "technicolor make-up", sans parler des Oscars :uhuh: La dame semble accessible et peu avare d'annecdotes. Peut-être un jour la croiserez-vous à l'ouest de Paris...
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- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Cathy
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Re: Olivia de Havilland

Message par Cathy »

Côté people et français, sa fille née de son mariage avec Pierre Galante, Gisele aurait même été la compagne de Johnny Hallyday à la fin des années 80.
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cinephage
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Re: Olivia de Havilland

Message par cinephage »

L'héritière, de William Wyler (1949)
Un certaine déception pour moi, qui aime bien Olivia de Havilland habituellement. Mais ici, elle me pose au moins deux fois problème. Tout d'abord pour toute la première partie du film, où elle n'a plus tout à fait l'age d'une jeune fille à marier, ce qui m'a gêné dans mon acceptation du personnage. Par ailleurs, dans son jeu, sa douceur et son effacement m'ont souvent paru forcés, notamment dans les roulements d'yeux qui évoquent un peu Bette Davis (je n'ai pas souvenir d'avoir vu cette mimique chez cette actrice auparavant, sans doute un apport de Wyler).
Enfin, l'intrigue elle-même me gêne, par la faiblesse de ses enjeux, par sa mise en avant de la numérotation comptable (combien de fois évoque-t-on les 30 000 et non 10 000 dollars de dot, pour être sur que tout le monde perçoive l'enjeu ? Cette insistance m'a paru maladroite), par un scénario qui peine à rendre l'héroîne sympathique ou attachante (on en vient à être d'accord avec le père, un comble !).
J'ai en revanche apprécié le découpage et la mise en scène, le jeu souple et franc du jeune Monty Clift, la belle bande sonore, et, en somme, les qualités formelles du film qui dans l'ensemble ne m'a pas autrement emballé...
Spoiler (cliquez pour afficher)
Ainsi, dans la résolution du film, l'héroïne n'est libérée de rien, elle est juste consumée par une haine et une vaste colère, mais son personnage reste aussi bancal que pendant le reste du film.
5/10 pour un remarquable habillage (et je ne me suis aucunement ennuyé, ce qui reste agréable pour un film de deux heures).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Olivia de Havilland

Message par Ann Harding »

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Devotion (La vie passionnée des soeurs Brontë, 1946) de Curtis Bernhardt avec Ida Lupino, O. de Havilland, Nancy Coleman, Paul Henreid et Arthur Kennedy

Biographie des soeurs Brontë et de leur frère Branwell issues d'une famille de pasteur du Yorkshire.

Ce biopic produit par Warner a été tourné en 1943 ; mais, bizarrement, il n'est sorti sur les écrans qu'en 1946. Le réalisateur allemand Curtis Bernardt réussit à créer une atmosphère dans une lande du Yorkshire totalement artificielle. Mais, ce qui m'a particulièrement plu dans ce film, ce sont les interprétations d'Ida Lupino (Emily Brontë, l'auteur de Wuthering Heights), d'Olivia de Havilland (Charlotte Brontë, l'auteur de Jane Eyre) et d'Arthur Kennedy (leur frère Branwell). Je me souviens que j'étais tombée en arrêt à la National Portrait Gallery devant ce portrait des trois soeurs réalisé par leur frère. Le visage de Branwell reste une ombre qu'il n'a fini de peindre. Ce visage inconnu avait piqué ma curiosité.
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Ici, Branwell est interprété avec brio par Arthur Kennedy, un acteur de second plan dont j'ai toujours énormémant apprécié le talent de High Sierra à Lawrence of Arabia. Kennedy donne un relief particulier à Branwell, fils chéri de la famille, gâté et pourri, mais aussi torturé par ses propres démons. L'histoire des soeurs Brontë est certainement romancée et passée à la brosse à reluire hollywoodienne. Mais, n'étant pas une spécialiste de ces auteurs, je ne ferais pas de commentaires. Mais, force est de constater que le XIXème siècle anglais est riche en auteurs féminins (Jane Austen, les soeurs Brontë et George Eliot) quand la France ne peut guère avancer que le nom de George Sand.
Nous sommes dans le territoire du mélo le plus pur, mais interprété de façon tellement convaincante par Ida Lupino et Olivia de Havilland qu'il parvient à nous faire sentir les antagonismes et la compétition entre les soeurs toutes deux écrivains. Un autre antagonisme s'ajoute lorsqu'elles rencontrent le pasteur Nichols (Paul Henreid) qu'elles aiment toutes les deux. Havilland a un rôle vraiment intéressant. Charlotte est d'abord une vraie tête-à-claques qui peu à peu s'adouçit. Quant à Lupino, elle est formidable en Emily : une vraie romantique qui cache ses sentiments face à l'enjôleuse Charlotte. Inutile de dire que j'ai adoré la partition d'Erich Wolfgang Korngold. Je ne regrette que la toute dernière scène du film qui semble indiquer un happy end bien conventionnel.
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Re: Olivia de Havilland

Message par francesco »

C'est plus que romancé même (Emilie était morte bien avant le mariage de sa soeur et n'a entretenu aucune relation avec le vicaire de son père) Mais franchement ce n'est pas très important. C'est un beau produit de studio, entièrement d'accord.

Pour les écrivaines du XIXe il ne faut pas oublier qu'en France, contrairement au pays anglo-saxon, la critique a longtemps baigné dans une attitude assez délirante de machisme, renvoyant les femmes à leurs ouvrages littéraires pour dames. C'est surtout pour ça qu'on aura du mal à trouver des auteures. Elles existent et il y en a de très grands, mais on n'en parle pas. Sans aller citer des minores on pourra quand même rappeler que madame de Staël est une contemporaine de Jane Austen.
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