Miriam Hopkins (1902-1972)
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Je l'attends de pied ferme ce Pre-Code depuis le temps que je veux le découvrir dans une copie correcte (parce que les copies fatiguées sur YouTube et en VO ça va 5 minutes)...et puis mer** quelle affiche !
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Bien belle affiche en effet, avec sa pose très "Spirit of ecstasy". Vivement son passage au CDM.
Quant à Miriam Hopkins, je n'ai vu qu'une petite dizaine de ses films mais déjà, comment ne pas tomber sous son charme piquant chez Lubitsch. Surtout dans Sérénade à trois, même si elle est évidemment tout à fait chouquette dans Le Lieutenant souriant et Haute pègre (bien que, dans ce dernier, question charme, la concurrence de Kay Francis soit rude).
Ces quelques rôles des années 30 m'avaient tellement plu que j'avoue avoir été un peu triste de la voir bien plus tard dans deux très grands films de sa dernière partie de carrière, car elle n'était évidemment plus le délicieux lutin au regard qui pétille mais toujours aussi formidable actrice. Deux rôles difficiles et ingrats. D'abord en tante fauchée de Shirley McLaine, parasite et qui perd la boule dans La rumeur de Wyler et en mère désespérée de l'évadé Redford dans la fantastique Poursuite impitoyable de Penn où elle a une scène terrible avec Brando.
Quant à Miriam Hopkins, je n'ai vu qu'une petite dizaine de ses films mais déjà, comment ne pas tomber sous son charme piquant chez Lubitsch. Surtout dans Sérénade à trois, même si elle est évidemment tout à fait chouquette dans Le Lieutenant souriant et Haute pègre (bien que, dans ce dernier, question charme, la concurrence de Kay Francis soit rude).
Ces quelques rôles des années 30 m'avaient tellement plu que j'avoue avoir été un peu triste de la voir bien plus tard dans deux très grands films de sa dernière partie de carrière, car elle n'était évidemment plus le délicieux lutin au regard qui pétille mais toujours aussi formidable actrice. Deux rôles difficiles et ingrats. D'abord en tante fauchée de Shirley McLaine, parasite et qui perd la boule dans La rumeur de Wyler et en mère désespérée de l'évadé Redford dans la fantastique Poursuite impitoyable de Penn où elle a une scène terrible avec Brando.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Federico a écrit :Bien belle affiche en effet, avec sa pose très "Spirit of ecstasy". Vivement son passage au CDM.
Quant à Miriam Hopkins, je n'ai vu qu'une petite dizaine de ses films mais déjà, comment ne pas tomber sous son charme piquant chez Lubitsch. Surtout dans Sérénade à trois, même si elle est évidemment tout à fait chouquette dans Le Lieutenant souriant
Sacré Momo.
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Ouai... Ça roulait plutôt bien pour sa pomme à l'époque. On n'a même pas idée de la place qu'il occupait alors dans la Mecque du cinéma et qui fit beaucoup pour le cliché flatteur (et exagéré) du freinetchlauveurre...
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Par rapport à tout le bien qui en a été dit ici, The story of Temple Drake m'a déçu.
Certes, Miriam Hopkins est très bien et le film débute sous les meilleurs auspices avec une scène quasi-lubitschienne (le jeu des mains derrière la porte) mais ça tourne vite au mélo à la limite du roman-photo édifiant. Ce pre-Code a les audaces du genre (notamment une remarque de la domestique Noire en train de repasser qui - si on a l'esprit mal tourné - est sacrément gratinée ) mais au final pourrait presque se résumer à : "Jeunes filles, ne flirtez qu'avec l'homme qui deviendra votre mari sinon vous finirez au bordel".
Car enfin, l'héroïne est dépeinte comme une jolie fille de la haute qui sort beaucoup et allume les hommes... qu'elle éconduit au pas de sa porte et je pense que pas mal de spectateurs (et spectatrices) de 1933 ont du penser qu'elle n'a eu que ce qu'elle méritait. Alors que malgré sa légèreté, elle a l'honnêteté d'expliquer à son copain d'enfance amoureux transi (et évidemment gendre idéal car - comme disent les grands-mères - doté d'une "bonne situation") que sa nature frivole la rend inapte au mariage. Le reste de la distribution alterne le bon (le méchant a vraiment la gueule et les gros plans de l'emploi), le passable (le jeune gars bas de plafond mais bon zigue qui s'exprime comme le cousin péquenot sudiste du loup de Tex Avery) et le médiocre (la nana des bootleggers qui en plus d'être mal jouée sur-use de l'attitude affranchie/clichée du poignet sur la hanche).
Le - classique - final au tribunal est un peu too much lui aussi.
Une curiosité à voir essentiellement pour Hopkins qui fait de son mieux dans cet environnement pas très maitrisé. Notamment pour son mutisme hagard lorsque son violeur la ramène en voiture et la façon comateuse dont elle se passe du rouge à lèvres après qu'il lui en ait fait l'injonction.
Certes, Miriam Hopkins est très bien et le film débute sous les meilleurs auspices avec une scène quasi-lubitschienne (le jeu des mains derrière la porte) mais ça tourne vite au mélo à la limite du roman-photo édifiant. Ce pre-Code a les audaces du genre (notamment une remarque de la domestique Noire en train de repasser qui - si on a l'esprit mal tourné - est sacrément gratinée ) mais au final pourrait presque se résumer à : "Jeunes filles, ne flirtez qu'avec l'homme qui deviendra votre mari sinon vous finirez au bordel".
Car enfin, l'héroïne est dépeinte comme une jolie fille de la haute qui sort beaucoup et allume les hommes... qu'elle éconduit au pas de sa porte et je pense que pas mal de spectateurs (et spectatrices) de 1933 ont du penser qu'elle n'a eu que ce qu'elle méritait. Alors que malgré sa légèreté, elle a l'honnêteté d'expliquer à son copain d'enfance amoureux transi (et évidemment gendre idéal car - comme disent les grands-mères - doté d'une "bonne situation") que sa nature frivole la rend inapte au mariage. Le reste de la distribution alterne le bon (le méchant a vraiment la gueule et les gros plans de l'emploi), le passable (le jeune gars bas de plafond mais bon zigue qui s'exprime comme le cousin péquenot sudiste du loup de Tex Avery) et le médiocre (la nana des bootleggers qui en plus d'être mal jouée sur-use de l'attitude affranchie/clichée du poignet sur la hanche).
Le - classique - final au tribunal est un peu too much lui aussi.
Une curiosité à voir essentiellement pour Hopkins qui fait de son mieux dans cet environnement pas très maitrisé. Notamment pour son mutisme hagard lorsque son violeur la ramène en voiture et la façon comateuse dont elle se passe du rouge à lèvres après qu'il lui en ait fait l'injonction.
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Beaucoup plus interessé, pour ma part, parce que je trouve visuellement le film très intriguant. Les allumettes qui sont les seuls points de lumière pendant une scène par exemple, l'utilisation effrayante de la caméra subjective et globalement toute la scène qui se passe pendant la nuit cauchemardesque de Temple, qui joue énormement sur les bruits, les ombres, la menace qui rode ... et toutes ces silhouettes monstrueuses, carrément sorties de Délivrance ! Et quand même il y a une sacrée grammaire visuelle, qui, par exemple, montre vraiment ce qui fait du cinéma un genre narratif et pas simplement un exposant d'image (comme a pu longtemps l'être la TV), pas nécessairement des choses nouvelles, mais des plans ou des montages expressifs (la séquence dans la grange où on voit la silhouette du méchant en arrière plan en train de grimper à l'échelle).
Sinon en ce qui concerne l'audace du sujet je trouve l'interprétation de Hopkins tellement franche, que pour moi ça dépasse le côté "frivolité" dont tu parles. Elle a manifestement un rapport à la sexualité très fort que le mariage finirait par brimer, ce n'est pas que la légereté. Hopkins est extraordinaire, la scène à laquelle tu fais allusion en effet est exceptionelle. Vraiment courageux de sa part d'avoir joué un tel rôle.
Sinon en ce qui concerne l'audace du sujet je trouve l'interprétation de Hopkins tellement franche, que pour moi ça dépasse le côté "frivolité" dont tu parles. Elle a manifestement un rapport à la sexualité très fort que le mariage finirait par brimer, ce n'est pas que la légereté. Hopkins est extraordinaire, la scène à laquelle tu fais allusion en effet est exceptionelle. Vraiment courageux de sa part d'avoir joué un tel rôle.
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Liste qui recense tous les films de Miriam Hopkins (1928 à 1970) avec le statut du film :
- copie existante/perdue/statut inconnu (IMDb)
- VHS
- DVD/BR
1928
The Home Girl (CM) – Copie existante (Archives UCLA) – Paramount
1930
Fast and Loose – Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
1931
The Smiling Lieutenant – DVD Z1 Criterion Eclipse Series 8: Lubitsch Musicals - Paramount
24 hours – Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
Dr. Jekyll and Mr. Hyde – DVD Z2 Warner - Paramount
1932
Two Kinds of Women – Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
Dancers in the Dark – DVD Z1 "pirate" eMoviez / Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
World and the Flesh – Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
Trouble in Paradise - DVD Z2 Etoiles Universal / DVD Z2 MoC – Paramount
1933
The Story of Temple Drake – Copie existante (35mm restaurée par le MoMA / Archives TCM) -Paramount
The Stranger's Return – Copie existante - MGM
Design for Living – BD RA / DVD Z1 Criterion / DVD Z2 BAC – Paramount
1934
All of Me – Copie existante (Archives MCA/Universal / TCM) – Paramount
She Loves Me Not – DVD Z1 "pirate" eMoviez / Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
The Richest Girl in the World – DVD Z2 RKO Montparnasse - RKO Radio Pictures
1935
Becky Sharp – DVD Z2 Bach Films / DVD Z0 Synergy Ent. / Copie existante (Archives UCLA) – Pioneer Pictures Corporation 1er film en Technicolor 3 bandes
Barbary Coast – DVD Z1 MGM / DVD Z0 Warner Archive – Samuel Goldwyn Company
Splendor – VHS US/UK Samuel Goldwyn – Samuel Goldwyn Company
1936
These Three – VHS US Samuel Goldwyn / DVD Z2 Espagnol
Men Are Not Gods – VHS US / Amazon.com Instant Video
1937
The Woman I Love – Copie existante – RKO Radio Pictures
Woman Chases Man – VHS US Samuel Goldwyn - Samuel Goldwyn Company
Wise Girl – Copie existante (Archives TCM) – RKO Radio Pictures
1939
The Old Maid – DVD Z2 Cinema FNAC – Warner
1940
Virginia City – DVD Z1 Warner / DVD Z1 Warner Errol Flynn Westerns Collection-
Lady with Red Hair – Copie existante – Warner
1942
A Gentleman After Dark – Copie existante – Edward Small Productions
1943
Old Acquaintance – DVD Z2 Warner Collection Bette Davis / DVD Z1 Warner - Warner
1949
The Heiress – DVD Z2 Carlotta – Paramount
1951
The Mating Season – Amazon.com Instant Video / Copie existante (Archives TCM) – Paramount
1952
The Outcasts of Poker Flat – DVD Z2 Sidonis-Calysta / DVD Z1 20th Centure Fox Archives - 20th Centure Fox
Carrie – DVD Z2 Paramount Collection – Paramount
1961
The Children's Hour – DVD Z2 MGM/UA – The Mirisch Company
1964
Fanny Hill – BR RA Vinegar SYndrome / VHS US Paragon Video - Central Cinema Company Film / Famous Players
The Chase – DVD Z2 Columbia Classics / DVD Z1 Sony – Horizon Pictures / Columbia
1970
Savage Intruder (Hollywood Horror House / The Comeback) – VHS US Unicorn Video / VHS UK VIPCO – Congdon Productions
- copie existante/perdue/statut inconnu (IMDb)
- VHS
- DVD/BR
1928
The Home Girl (CM) – Copie existante (Archives UCLA) – Paramount
1930
Fast and Loose – Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
1931
The Smiling Lieutenant – DVD Z1 Criterion Eclipse Series 8: Lubitsch Musicals - Paramount
24 hours – Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
Dr. Jekyll and Mr. Hyde – DVD Z2 Warner - Paramount
Two Kinds of Women – Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
Dancers in the Dark – DVD Z1 "pirate" eMoviez / Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
World and the Flesh – Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
Trouble in Paradise - DVD Z2 Etoiles Universal / DVD Z2 MoC – Paramount
The Story of Temple Drake – Copie existante (35mm restaurée par le MoMA / Archives TCM) -Paramount
The Stranger's Return – Copie existante - MGM
Design for Living – BD RA / DVD Z1 Criterion / DVD Z2 BAC – Paramount
All of Me – Copie existante (Archives MCA/Universal / TCM) – Paramount
She Loves Me Not – DVD Z1 "pirate" eMoviez / Copie existante (Archives MCA/Universal) – Paramount
The Richest Girl in the World – DVD Z2 RKO Montparnasse - RKO Radio Pictures
Becky Sharp – DVD Z2 Bach Films / DVD Z0 Synergy Ent. / Copie existante (Archives UCLA) – Pioneer Pictures Corporation 1er film en Technicolor 3 bandes
Barbary Coast – DVD Z1 MGM / DVD Z0 Warner Archive – Samuel Goldwyn Company
Splendor – VHS US/UK Samuel Goldwyn – Samuel Goldwyn Company
These Three – VHS US Samuel Goldwyn / DVD Z2 Espagnol
Men Are Not Gods – VHS US / Amazon.com Instant Video
The Woman I Love – Copie existante – RKO Radio Pictures
Woman Chases Man – VHS US Samuel Goldwyn - Samuel Goldwyn Company
Wise Girl – Copie existante (Archives TCM) – RKO Radio Pictures
1939
The Old Maid – DVD Z2 Cinema FNAC – Warner
1940
Virginia City – DVD Z1 Warner / DVD Z1 Warner Errol Flynn Westerns Collection-
Lady with Red Hair – Copie existante – Warner
A Gentleman After Dark – Copie existante – Edward Small Productions
1943
Old Acquaintance – DVD Z2 Warner Collection Bette Davis / DVD Z1 Warner - Warner
The Heiress – DVD Z2 Carlotta – Paramount
1951
The Mating Season – Amazon.com Instant Video / Copie existante (Archives TCM) – Paramount
1952
The Outcasts of Poker Flat – DVD Z2 Sidonis-Calysta / DVD Z1 20th Centure Fox Archives - 20th Centure Fox
Carrie – DVD Z2 Paramount Collection – Paramount
The Children's Hour – DVD Z2 MGM/UA – The Mirisch Company
1964
Fanny Hill – BR RA Vinegar SYndrome / VHS US Paragon Video - Central Cinema Company Film / Famous Players
The Chase – DVD Z2 Columbia Classics / DVD Z1 Sony – Horizon Pictures / Columbia
Savage Intruder (Hollywood Horror House / The Comeback) – VHS US Unicorn Video / VHS UK VIPCO – Congdon Productions
Dernière modification par feb le 19 avr. 15, 10:33, modifié 4 fois.
- onvaalapub
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Déjà super boulot
Et tu nous annonce sans préparation pour mon pauvre cœur qu'aucun des films de Myriam n'est perdu
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Dernière modification par onvaalapub le 17 août 13, 13:34, modifié 1 fois.
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
on ne l'arrete plus !
Mais que s'est il produit dans la vie de Miriam Hopkins de 1943 a 1949 ?
Mais que s'est il produit dans la vie de Miriam Hopkins de 1943 a 1949 ?
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
ce type est fou !
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
feb est en réalité deux personnes. Il m'avait fait promettre de garder le secret mais bon, désolé mes chers feb, il fallait bien dévoiler l'astuce...
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Merci feb pour ces infos.
Je ne reconnais pas la fille sur la pochette, c'est Fay Wray, non ?
EDIT :
J'ai trouvé ce texte (en anglais) sur le film: http://themotionpictures.net/2012/05/14 ... orld-1934/
Visiblement une comédie comme on en a vu des dizaines d'autres depuis et dont l’intérêt dépend intégralement du charme opérant (ou non) entre les acteurs. En tous cas, le trio de stars est alléchant..
Il vaut quoi ce film, quelqu'un l'a pris depuis sa sortie en mai ?The Richest Girl in the World – DVD Z2 RKO Montparnasse - RKO Radio Pictures
Je ne reconnais pas la fille sur la pochette, c'est Fay Wray, non ?
EDIT :
J'ai trouvé ce texte (en anglais) sur le film: http://themotionpictures.net/2012/05/14 ... orld-1934/
Visiblement une comédie comme on en a vu des dizaines d'autres depuis et dont l’intérêt dépend intégralement du charme opérant (ou non) entre les acteurs. En tous cas, le trio de stars est alléchant..
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
Oui, je l'ai vu. Franchement, c'est plutôt décevant. Malgré le casting, l'histoire patine assez rapidement.Supfiction a écrit :Merci feb pour ces infos.Il vaut quoi ce film, quelqu'un l'a pris depuis sa sortie en mai ?The Richest Girl in the World – DVD Z2 RKO Montparnasse - RKO Radio Pictures
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Re: Miriam Hopkins (1902-1972)
La critique qu'en a faite Profondo Rosso dans le topic Screwball Comedy
Profondo Rosso a écrit :La Femme la plus riche du monde de William A. Seiter (1934)
Héritière d’une immense fortune, Dorothy Hunter est persuadée que personne ne l’aime pour elle-même et non pour son argent. Elle décide de se faire passer pour sa secrétaire Sylvia. La vraie Dorothy, attirée par le beau Tony Travers, le pousse à̀ tomber amoureux de Sylvia. Mais le stratagème de Dorothy est trop hasardeux et commence à se retourner contre elle...
Une fort agréable comédie romantique qui a la particularité de réunir le mythique couple des Chasses du comte Zaroff (1932), Fay Wray et Joel McCrea. C'est pourtant bien Myriam Hopkins qui est au centre de l'attention en riche héritière cachée du monde depuis son enfance. Dorothy Hunter (Myriam Hopkins) orpheline très jeune a toujours été protégée des difficultés, le début du film créant même le mystère quant à son apparence puisque personne ne l'a jamais vue et que l'on découvrira qu'elle use de sa secrétaire Sylvia (Fay Wray) comme un leurre se faisant passer pour elle pour les représentations officielles. Se rendant compte que sa fortune attire ou complexe les prétendants, elle va à son tour endosser l'identité de sa secrétaire lorsqu’elle va tomber amoureuse d'Anthony Travers (Joel McCrea) afin d'éprouver ses sentiments.
On aura donc un curieux triangle amoureux, Dorothy séduisant Anthony tout en le jetant les bras de sa secrétaire. Plutôt que d'exploiter toutes les situations de vaudeville qu'offre le postulat (sachant que le personnage de Fay Wray est marié aussi et que son époux voit d'un mauvais œil son activité de doublure trop poussée), le scénario de Norman Krasna s'appuie plutôt sur les personnages et notamment en explorant l'ambivalence de Dorothy. A force de guetter la sincérité de l'autre, notre héroïne recherche une perfection et une dévotion qui exclut toute la part d'inconnu d'une romance, poussant le stratagème beaucoup trop loin. Miriam Hopkins est épatante dans ce registre où à tout moment son jeu enjoué se voit subtilement teinté d'un nuage de doute angoissé (Fay Wray avec un personnage plus en retrait sur le papier dégage un charme et un décontraction folle par contre). A l'inverse Joel McCrea compose un personnage confondant de naturel, sûr de ses réactions et sentiments malgré les manipulations de Dorothy. La manière dont se décante la situation lors de la conclusion use d'ailleurs brillamment de ce bon fond et de son caractère brut de décoffrage. Et la fin ouverte maintenant le secret initial est assez épatante, un très bon moment. 4,5/6
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