Jean Seberg (1938-1979)

[paul_mtl]

Echappement libre, un film sortie en septembre 1964 alors que Le Corniaud c'etait mars 1965 d'apres Allocine.

Vu hier soir.
Le scenario identique de la voiture chargée d'or m'a intrigué.
Est ce un plagiat ou une actualité d'escroquerie qui a donné la même idée simultanément a deux équipes de scenaristes differentes ?

[Supfiction]

A mon avis c'est un hasard .. C'est vrai que ECHAPPEMENT LIBRE (que je viens tout juste de voir) semble un melange du CORNIAUD et d'A BOUT DE SOUFLE !
Pour les references au film de Godard je pense que c'est voulu (la fille amoureuse mais qui trahit tout le temps bebel), pour le Corniaud ça ne risque pas !

Bon film quoiqu'il en soit .. enfin surtout pour le plaisir de revoir ce couple mythique + JP Marielle et Goldfinger en personne!

J'ai egalement remarqué dans la premiere scene entre Belmondo et son pote (j'ai oublié son nom) une phrase identique à celle du PROFESSIONNEL (quand Belmondo a rdv avec son ancien ami Valera, fan de robots) entre les deux même acteurs "Souris, soit naturel...".

ça dit quelque-chose à quelqu'un ?

Quoiqu'il en soit Jean Seberg est sublime et son duo avec Bebel fonctionne à merveille

[Banane]

Je veux Lilith en zone 2 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Toi, tu devrais avoir mon rang.

Je me joins également à vous.

Une carrière curieuse, débuts fracassants chez Preminger (bien que je crois qu'elle ait été conspuée), passage en France pour un film qui sera révolutionnaire, des raretés où elle est fascinante (ce "Lilith" donc). Ses engagements ne furent pas une manoeuvre marketing, la campagne de dénigrement l'a totalement broyée.

PS : Karras, sur la 5èmre photo, on dirait Kim Novak.

[Major Dundee]

spécial dédicace pour le commissaire

On dirait Tippi Hedren

[Kimm]

Le dialogue ciselé, brillant DES GRANDES PERSONNES (Jean Valère, 1961), la charge émotive et la réflexion qui découlent de ce film en font une pépite pour cinéphiles et un écrin pour les 3 acteurs principaux, filmés certainement comme rarement.
On reste "à bout de souffle" devant certains gros plans, notamment la scène d'amour entre Maurice Ronet et Jean Seberg.

La recherche formelle s'allie au noir et blanc, nous faisant parvenir une photo introspective qui capte des regards inquiets occupant tout l'espace. La beauté des interprètes anoblie leurs douleurs, et nous pressentons un drame sous-jacent...Point d'éclat spectaculaire cependant; derrière le vernis mondain qui a pour cadre le Paris des années 60, l'aspect désillusoire du monde des grandes personnes est un abîme dont on revient parfois difficilement..

Jean Seberg, qui avait tourné BONJOUR TRISTESSE (Otto Preminger, 1958) retrouve cette ambiance délétère, mais avec la grâce en plus. Entourée de Micheline Presle, parfaite, et de Maurice Ronet, subjugant, elle nous offre une prestation remarquable de justesse et d'intensité.

[Federico]

Une bonne façon d'aborder sa personnalité à fleur de peau idéaliste et naïve tout en se régalant d'un excellent bouquin est de lire Chien blanc de Romain Gary qui fut son mari. On est en pleine période de lutte pour les droits civiques aux US, et Seberg s'engage à fond dans le mouvement. Gary, donne un point de vue intelligent et lucide sur la lutte noire et regarde sa femme s'agiter avec une pointe d'ironie et beaucoup de tendresse.

Les liens de Jean Seberg avec les mouvements de Droits Civiques et sa fin particulièrement sordide ont été récemment évoqués dans l'émission Rendez-vous avec X sur France Inter. Il y est bien sûr aussi beaucoup question de Gary.

[Supfiction]

J'ai regardé Jeanne d'Arc et Jean Seberg est fabuleuse. Mais quel choix étrange d'avoir fait jouer comme un débile/attardé mental Richard Widmark en dauphin.. En revanche, Anton Walbrook est excellent en Pierre Cauchon évêque de Beauvais, bien que l'on soit très très loin de la vérité historique.

[Federico]

J'ai regardé Jeanne d'Arc et Jean Seberg est fabuleuse. Mais quel choix étrange d'avoir fait jouer comme un débile/attardé mental Richard Widmark en dauphin.. En revanche, Anton Walbrook est excellent en Pierre Cauchon évêque de Beauvais, bien que l'on soit très très loin de la vérité historique.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Le dauphin en idiot, ça doit être une vieille représentation populaire puisqu'on la retrouve ailleurs alors qu'en fait, c'est son père qui travaillait du chapeau, pas lui. Mais bon, si il fallait chercher des vérités historiques à Hollywood... comme ailleurs (combien de Louis XIV élancés et majestueux et de Louis XVI en petit grassouillet...)

[Alexandre Angel]

Je viens de trouver Jean Seberg particulièrement belle et bien filmée par le chef-op de Jack Arnold dans LA SOURIS QUI RUGISSAIT. La scène où elle flirte avec un Peter Sellers en proie au mal de mer est irrésistible.

[Supfiction]

Ça vient tout juste de sortir, ça mérite le coup d’oeil et l’on pourrait trivialement résumer le film en une sorte de La vie des autres à Hollywood. A ce titre, le personnage le plus intéressant n’est pas celui qu’on croit. Néanmoins on apprend pas énormément de choses (son mariage avec Romain Gary, ses liens avec les black panthers et ce qui en découla) et en dépit de l’interprétation à fleur de peau de Miss Stewart, à aucun moment je n’ai eu l’impression de voir Jean Seberg (ni assez coquine, ni assez solaire, peut-être même trop peu fragile), et c’est d’autant plus le cas dans les quelques scènes de dialogue en français avec son mari Romain Gary (Yvan Attal, peu loquace mais crédible). Il est étonnant que l’actrice parle encore aussi mal français, ce qui n’était pas le cas de la vraie Jean Seberg et son accent qui fit des ravages. Cela dit, ce n’est pas essentiel puisque Seberg n’est vraiment un portrait de l’actrice. Ce film qui tombe à pique en pleine période de revendications raciales (bien que sorti initialement fin 2019 pour les Oscars) fait de Jean Seberg une héroïne de l’ombre et une victime du contexte historique.

[Karras]

en dépit de l’interprétation à fleur de peau de Miss Stewart, à aucun moment je n’ai eu l’impression de voir Jean Seberg

Oui pareil, trop de Stewart pas assez de Seberg.

[Ikebukuro]

J'ai regardé Jeanne d'Arc et Jean Seberg est fabuleuse. Mais quel choix étrange d'avoir fait jouer comme un débile/attardé mental Richard Widmark en dauphin.. En revanche, Anton Walbrook est excellent en Pierre Cauchon évêque de Beauvais, bien que l'on soit très très loin de la vérité historique.

C'est bien ce film où, pour plus de réalisme, le réal a laissé les pieds de Jean brûler réellement?

[Supfiction]

J'ai regardé Jeanne d'Arc et Jean Seberg est fabuleuse. Mais quel choix étrange d'avoir fait jouer comme un débile/attardé mental Richard Widmark en dauphin.. En revanche, Anton Walbrook est excellent en Pierre Cauchon évêque de Beauvais, bien que l'on soit très très loin de la vérité historique.

C'est bien ce film où, pour plus de réalisme, le réal a laissé les pieds de Jean brûler réellement?

Je ne sais pas si c’est les pieds, mais oui c’est dans ce film de Preminger qu’elle a failli brûler réellement sur le bûcher. Le film Seberg s’ouvre d’ailleurs sur cette scène.

[Ikebukuro]

Ah oui, quand même... c'est chaud (Denisot)!

[Supfiction]

Ah oui, quand même... c'est chaud (Denisot)!

Otto Preminger était perfectionniste.