Le Sheikh blanc (Federico Fellini - 1952)
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Le Sheikh blanc (Federico Fellini - 1952)
Vu hier, le Sheik blanc, 2e métrage du maître Fellini (édition Criterion). Superbe film dont la rouse pourpre du caire de Woody Allen ne peut cacher les influences.
Une femme (Brunella Bovo) se lance dans la lecture d'un comics et se retrouve au côté de son héro, le Sheik blanc. On découvre ça et là quelques aspects surréalistes qui feront la renommée de Fellini. Un film que devraient apprécier les amateurs de la Strada.
Le personnage de Wanda est tiré de l'expérience de Fellini, lorsqu'il était encore journaliste, répondant à des courriers du coeur de pauvres madames Bovary éplorées qui rêvent de rencontrer un prince, un sultan, un artiste... L'univers comics, Fellini le connait également bien pour avoir taté du fumetti (littéralement les fumées, phylactères). Ce deuxième film (premier en tant que réalisateur attitré) contient déjà toutes les icônes de Fellini : Rome, les scènes oniriques, la musique de Rota...
Quelqu'un en garde-t-il un souvenir ???
Une femme (Brunella Bovo) se lance dans la lecture d'un comics et se retrouve au côté de son héro, le Sheik blanc. On découvre ça et là quelques aspects surréalistes qui feront la renommée de Fellini. Un film que devraient apprécier les amateurs de la Strada.
Le personnage de Wanda est tiré de l'expérience de Fellini, lorsqu'il était encore journaliste, répondant à des courriers du coeur de pauvres madames Bovary éplorées qui rêvent de rencontrer un prince, un sultan, un artiste... L'univers comics, Fellini le connait également bien pour avoir taté du fumetti (littéralement les fumées, phylactères). Ce deuxième film (premier en tant que réalisateur attitré) contient déjà toutes les icônes de Fellini : Rome, les scènes oniriques, la musique de Rota...
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Re: Le Sheik blanc (spaghetto inside)
J'adore !!!!!!Dave Garver a écrit :Vu hier, le Sheik blanc, 2e métrage du maître Fellini (édition Criterion). Superbe film dont la rouse pourpre du caire de Woody Allen ne peut cacher les influences.
Une femme (Brunella Bovo) se lance dans la lecture d'un comics et se retrouve au côté de son héro, le Sheik blanc. On découvre ça et là quelques aspects surréalistes qui feront la renommée de Fellini. Un film que devraient apprécier les amateurs de la Strada.
Le personnage de Wanda est tiré de l'expérience de Fellini, lorsqu'il était encore journaliste, répondant à des courriers du coeur de pauvres madames Bovary éplorées qui rêvent de rencontrer un prince, un sultan, un artiste... L'univers comics, Fellini le connait également bien pour avoir taté du fumetti (littéralement les fumées, phylactères). Ce deuxième film (premier en tant que réalisateur attitré) contient déjà toutes les icônes de Fellini : Rome, les scènes oniriques, la musique de Rota...
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Mon Fellini favori avec Les Nuits de Cabiria (qui reste mon chouchou...)
A ce propos Dave, tu as le Criterion de Cabiria ?
Qu'est-ce qu'il vaut ? Est-ce que les sept minutes supplémentaitres sont intégrées au film ou en bonus ?
A +
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Re: Le Sheik blanc (spaghetto inside)
arghhhhhhh, non, je n'ai malheureusement pas les nuits de cabiria, le criterion est dans ma longue liste pour le père noël...Simone Choule a écrit :J'adore !!!!!!Dave Garver a écrit :Vu hier, le Sheik blanc, 2e métrage du maître Fellini (édition Criterion). Superbe film dont la rouse pourpre du caire de Woody Allen ne peut cacher les influences.
Une femme (Brunella Bovo) se lance dans la lecture d'un comics et se retrouve au côté de son héro, le Sheik blanc. On découvre ça et là quelques aspects surréalistes qui feront la renommée de Fellini. Un film que devraient apprécier les amateurs de la Strada.
Le personnage de Wanda est tiré de l'expérience de Fellini, lorsqu'il était encore journaliste, répondant à des courriers du coeur de pauvres madames Bovary éplorées qui rêvent de rencontrer un prince, un sultan, un artiste... L'univers comics, Fellini le connait également bien pour avoir taté du fumetti (littéralement les fumées, phylactères). Ce deuxième film (premier en tant que réalisateur attitré) contient déjà toutes les icônes de Fellini : Rome, les scènes oniriques, la musique de Rota...
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A ce propos Dave, tu as le Criterion de Cabiria ?
Qu'est-ce qu'il vaut ? Est-ce que les sept minutes supplémentaitres sont intégrées au film ou en bonus ?
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J'ai pris l'édition Criterion également et j'ai vraiment bien aimé.
Cela fait drôle de se dire qu'Antonioni a participé au scénario de ce film . Cependant, même si le ton du film est plutôt comique et onirique, le thème du couple de névrosés qui ont du mal à se comprendre porte bien la signature de qui vous savez.
J'ai particulièrement aimé la longue séquence sur la plage, où tout se détraque et prend un tour à la fois magique et toc, féérique et vulgaire.
C'est sans doute la scène matrice des délires felliniens. L'avantage de celle-ci est qu'elle reste ancrée dans une réalité certes loufoque, mais tout de même pas totalement invraisemblable (on est loin du Satyriconou de La Cité des Femmes).
Puisque le délire est avant tout celui de la jeune femme (il naît de ses fantasmes), cela permet également au spectateur d'éprouver de la tendresse pour ce personnage.
En revanche, plus tard, en s'appropriant ses films pour y retranscrire ses propres fantasmes, Fellini aura souvent tendance à transformer ses personnages en fantômes (fantasmi en italien)... et à nous désintéresser de leur sort par la même occasion.
Les seuls films tardifs du cinéaste qui échappent à cette tendance sont ceux qui contiennent une part autobiographique (8 et demi, Amarcord...), c'est-à-dire une part de vérité irréductible, même si subjective...
Bref, sans être autobiograhique, le premier film de Fellini en solo est une réussite
Cela fait drôle de se dire qu'Antonioni a participé au scénario de ce film . Cependant, même si le ton du film est plutôt comique et onirique, le thème du couple de névrosés qui ont du mal à se comprendre porte bien la signature de qui vous savez.
J'ai particulièrement aimé la longue séquence sur la plage, où tout se détraque et prend un tour à la fois magique et toc, féérique et vulgaire.
C'est sans doute la scène matrice des délires felliniens. L'avantage de celle-ci est qu'elle reste ancrée dans une réalité certes loufoque, mais tout de même pas totalement invraisemblable (on est loin du Satyriconou de La Cité des Femmes).
Puisque le délire est avant tout celui de la jeune femme (il naît de ses fantasmes), cela permet également au spectateur d'éprouver de la tendresse pour ce personnage.
En revanche, plus tard, en s'appropriant ses films pour y retranscrire ses propres fantasmes, Fellini aura souvent tendance à transformer ses personnages en fantômes (fantasmi en italien)... et à nous désintéresser de leur sort par la même occasion.
Les seuls films tardifs du cinéaste qui échappent à cette tendance sont ceux qui contiennent une part autobiographique (8 et demi, Amarcord...), c'est-à-dire une part de vérité irréductible, même si subjective...
Bref, sans être autobiograhique, le premier film de Fellini en solo est une réussite
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un amateur de plusDavid Locke a écrit :J'ai pris l'édition Criterion également et j'ai vraiment bien aimé.
Cela fait drôle de se dire qu'Antonioni a participé au scénario de ce film . Cependant, même si le ton du film est plutôt comique et onirique, le thème du couple de névrosés qui ont du mal à se comprendre porte bien la signature de qui vous savez.
J'ai particulièrement aimé la longue séquence sur la plage, où tout se détraque et prend un tour à la fois magique et toc, féérique et vulgaire.
C'est sans doute la scène matrice des délires felliniens. L'avantage de celle-ci est qu'elle reste ancrée dans une réalité certes loufoque, mais tout de même pas totalement invraisemblable (on est loin du Satyriconou de La Cité des Femmes).
Puisque le délire est avant tout celui de la jeune femme (il naît de ses fantasmes), cela permet également au spectateur d'éprouver de la tendresse pour ce personnage.
En revanche, plus tard, en s'appropriant ses films pour y retranscrire ses propres fantasmes, Fellini aura souvent tendance à transformer ses personnages en fantômes (fantasmi en italien)... et à nous désintéresser de leur sort par la même occasion.
Les seuls films tardifs du cinéaste qui échappent à cette tendance sont ceux qui contiennent une part autobiographique (8 et demi, Amarcord...), c'est-à-dire une part de vérité irréductible, même si subjective...
Bref, sans être autobiograhique, le premier film de Fellini en solo est une réussite
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Re: Le Sheik blanc (spaghetto inside)
Simone Choule a écrit :J'adore !!!!!!Dave Garver a écrit :Vu hier, le Sheik blanc, 2e métrage du maître Fellini (édition Criterion). Superbe film dont la rouse pourpre du caire de Woody Allen ne peut cacher les influences.
Une femme (Brunella Bovo) se lance dans la lecture d'un comics et se retrouve au côté de son héro, le Sheik blanc. On découvre ça et là quelques aspects surréalistes qui feront la renommée de Fellini. Un film que devraient apprécier les amateurs de la Strada.
Le personnage de Wanda est tiré de l'expérience de Fellini, lorsqu'il était encore journaliste, répondant à des courriers du coeur de pauvres madames Bovary éplorées qui rêvent de rencontrer un prince, un sultan, un artiste... L'univers comics, Fellini le connait également bien pour avoir taté du fumetti (littéralement les fumées, phylactères). Ce deuxième film (premier en tant que réalisateur attitré) contient déjà toutes les icônes de Fellini : Rome, les scènes oniriques, la musique de Rota...
Quelqu'un en garde-t-il un souvenir ???
Mon Fellini favori avec Les Nuits de Cabiria (qui reste mon chouchou...)
A ce propos Dave, tu as le Criterion de Cabiria ?
Qu'est-ce qu'il vaut ? Est-ce que les sept minutes supplémentaitres sont intégrées au film ou en bonus ?
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J'allais me prendre le criterion de 8 1/2 mais la Choule me fait hesiter a prendre celui de Cabiria.
Juste une question: Peut on aimer 8 1/2 si l'on a pas apprecié Et vogue le navire.
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je crois que la question a déjà été posée. Mon conseil est: commence par "Huit et Demi".Best a écrit :Je vais peut être en faire hurler certains mais je n'ai encore jamais vu de films de Fellini.
Quel film est selon vous le mieux pour débuter et voir si l'on accroche ou non au style du réalisateur ?
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- Réalisateur de seconde équipe
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Ah, j'avais pas vu. En tout cas merciOuf Je Trachéotomise a écrit :je crois que la question a déjà été posée. Mon conseil est: commence par "Huit et Demi".Best a écrit :Je vais peut être en faire hurler certains mais je n'ai encore jamais vu de films de Fellini.
Quel film est selon vous le mieux pour débuter et voir si l'on accroche ou non au style du réalisateur ?
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Moi je n'aurais pas dit ce film car si j'adore la moitié de la filmo du cinéaste, je n'ai jamais accroché à son 8 1/2. Mais bon, je ne sais pas s'il existe un Fellini que tout le monde aime donc pas évident de répondre à ta question.Best a écrit :Ah, j'avais pas vu. En tout cas merciOuf Je Trachéotomise a écrit :
je crois que la question a déjà été posée. Mon conseil est: commence par "Huit et Demi".
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Personnellement j'aurais tendance à conseiller La Strada mais je suis bien d'accord pour reconnaître que cette démarche doit se faire un peu "en solitaire"Jeremy Fox a écrit :Moi je n'aurais pas dit ce film car si j'adore la moitié de la filmo du cinéaste, je n'ai jamais accroché à son 8 1/2. Mais bon, je ne sais pas s'il existe un Fellini que tout le monde aime donc pas évident de répondre à ta question.
8 1/2 n'est pas ce par quoi je commencerais cependant
- Jeremy Fox
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Oui La Strada est un bon compromis mais après 8 1/2, le style du cinéaste a totalement changé donc en même temps, s'il est accessible, il est assez peu représentatif.Kurwenal a écrit :Personnellement j'aurais tendance à conseiller La Strada mais je suis bien d'accord pour reconnaître que cette démarche doit se faire un peu "en solitaire"Jeremy Fox a écrit :Moi je n'aurais pas dit ce film car si j'adore la moitié de la filmo du cinéaste, je n'ai jamais accroché à son 8 1/2. Mais bon, je ne sais pas s'il existe un Fellini que tout le monde aime donc pas évident de répondre à ta question.
8 1/2 n'est pas ce par quoi je commencerais cependant
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Re: Le Sheik blanc (spaghetto inside)
Oui, à mon avis.Philip Marlowe a écrit :Juste une question: Peut on aimer 8 1/2 si l'on a pas apprecié Et vogue le navire.
Et pour répondre à la question : j'adore le Sheik blanc.
- Jeremy Fox
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Re: Le Sheik blanc (spaghetto inside)
Certainement puisque ça marche aussi dans l'autre sensBartlebooth a écrit :Oui, à mon avis.Philip Marlowe a écrit :Juste une question: Peut on aimer 8 1/2 si l'on a pas apprecié Et vogue le navire.