Borsalino (Jacques Deray - 1970)
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- Kevin95
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Une fois passé cette première heure, très légère je l'accorde, on assiste à un vrai drame opératique où ces deux personnages qui cabotinaient et s'amusaient au préalable, vont devenir graves et être destinés à une fin déchirante (c'est écrit dans leurs mots et dans leurs gestes).
Des lors, on passe d'une comédie policière à la The Sting, à un polar mélancolique et (je me répète) dramatique plus proche d'un Touchez pas au grisbi par exemple (même le score de Bolling devient pour le coup plus grave).
Des lors, on passe d'une comédie policière à la The Sting, à un polar mélancolique et (je me répète) dramatique plus proche d'un Touchez pas au grisbi par exemple (même le score de Bolling devient pour le coup plus grave).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Eh bien moi je trouve ce film merveilleux, et je ne suis pas le seul....j'ai récolté pas mal d'avis autour de moi depuis sa diffusion mardi soir et il en ressort en grande partie que ce film leur a fait passer une excellente soirée.Mais il semblerait, que ceux qui ont pu être déçus par rapport au souvenir de leur jeunesse (et c'est bien souvent le cas pour bcp de films que l'on redécouvre des années après) sont ceux l'ayant découverts en salle à l'époque mais je puis vous assurer que les personnes de moins de 26 ans ont énormément appréciés ce film bien qu'ils en attendaient davantage par rapport à la réputation du film.
Il y a une chose que je comprends pas:pourquoi sans cesse vouloir comparer aux américains???
Pour moi leurs polars sonnent faux davantage et paraissent très artificiels comparés à notre production hexagonale!
Nan les américains ne nous sont pas supérieurs et OUI ils ont pondus un nombre incomparables de bouses sans nom!
Je dis donc VIVE BORSALINO et merci à la veuve de Jacques Deray de nous avoir permis de le redécouvrir !Ce film quoiqu'il en soit restera mythique !Et les costumes, la reconstitution des décors est fabuleuse;
Par contre film mythique n'est pas forcément synonime de chef d'oeuvre ce que je vous concède parfaitement
Il y a une chose que je comprends pas:pourquoi sans cesse vouloir comparer aux américains???
Pour moi leurs polars sonnent faux davantage et paraissent très artificiels comparés à notre production hexagonale!
Nan les américains ne nous sont pas supérieurs et OUI ils ont pondus un nombre incomparables de bouses sans nom!
Je dis donc VIVE BORSALINO et merci à la veuve de Jacques Deray de nous avoir permis de le redécouvrir !Ce film quoiqu'il en soit restera mythique !Et les costumes, la reconstitution des décors est fabuleuse;
Par contre film mythique n'est pas forcément synonime de chef d'oeuvre ce que je vous concède parfaitement
- Kevin95
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Pour revenir sur la "lenteur" du film que certains accusent, mais qui pour moi fut une vraie surprise.
Oui, Deray prend son temps, et c'est tout à son honneur, car si un réalisateur quelconque aurait fait un policier d'action où l'on tire dans tous les sens sans jamais savoir pourquoi, Deray installe le décor et ses personnages pour à la fois nous familiariser avec ce Marseille des 30's et à la fois nous faire comprendre (et aimer) la personnalité, la psychologie et l'amitié des deux personnages rendant ainsi la fin encore plus tragique.
Oui, Deray prend son temps, et c'est tout à son honneur, car si un réalisateur quelconque aurait fait un policier d'action où l'on tire dans tous les sens sans jamais savoir pourquoi, Deray installe le décor et ses personnages pour à la fois nous familiariser avec ce Marseille des 30's et à la fois nous faire comprendre (et aimer) la personnalité, la psychologie et l'amitié des deux personnages rendant ainsi la fin encore plus tragique.
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Il est assez intéressant de voir comment le scénario "romantise" parfois à outrance la véritable histoire de Carbone et Spirito :
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D'ailleurs, le bouquin de Saccomano existe toujours ?????Bugsy Siegel a écrit :Il est assez intéressant de voir comment le scénario "romantise" parfois à outrance la véritable histoire de Carbone et Spirito :
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Ducdame a écrit :Prendre garde à tes affirmations péremptoires, il y a des talibans et des snipers dans le coin. Je m'en souviensJeremy Fox a écrit : Mais j'avoue aussi avoir toujours autant de mal avec "l'esthétique" et la "grammaire cinématographique" de la plupart des films des 70's.
Je m'en souviens très bien ; d'ailleurs en écrivant ça et avant d'éditer, j'avais commencé ma phrase par à l'instar de Ducdame
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Bizarre, c'est le mot !Jeremy Fox a écrit :Globalement, la décennie avec laquelle j'ai le plus de mal est bien celle-ci que ce soit aux USA et en France, aussi bizarre que celà puisse paraîtreKevin95 a écrit :Jeremy, tu parlais du cinéma français ou global des 70's ????
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Je ne critique pas du tout les films de cette décennie, c'est juste que j'ai remarqué avoir souvent du mal avec les "tics" de mise en scène et la photographie des films de cette période (mais attention, j'adore les Kubrick, Scorsese, Yves Robert et bien d'autres quand même mais ma DVDthèque est bien maigre concernant cette période)Kevin95 a écrit :Bizarre, c'est le mot !Jeremy Fox a écrit :
Globalement, la décennie avec laquelle j'ai le plus de mal est bien celle-ci que ce soit aux USA et en France, aussi bizarre que celà puisse paraître
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C'est extrême opposé de mon cas !Jeremy Fox a écrit :mais ma DVDthèque est bien maigre concernant cette période
Mais, quel est ton sentiment devant les films actuels qui se réclament du ciné de cette décennie ???
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Des exemples ? Tarantino ? Si oui, je suis fan.Kevin95 a écrit :C'est extrême opposé de mon cas !Jeremy Fox a écrit :mais ma DVDthèque est bien maigre concernant cette période
Mais, quel est ton sentiment devant les films actuels qui se réclament du ciné de cette décennie ???
Et en gros, ma préférence va à Christophe Honoré plutôt qu'à Jacques Deray
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Par exemple, ou le cinéma de James Gray voir Munich de Spielberg ou Zodiac de Fincher.Jeremy Fox a écrit :Des exemples ? Tarantino ? Si oui, je suis fan.Kevin95 a écrit :
C'est extrême opposé de mon cas !
Mais, quel est ton sentiment devant les films actuels qui se réclament du ciné de cette décennie ???
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Jeremy Fox a écrit :Et en gros, ma préférence va à Christophe Honoré plutôt qu'à Jacques Deray
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