James Gray (The Yards est certainement l'un de mes films préférés de ces 20 dernières années) et Munich, sans problème. Comme je le disais, c'est uniquement une question d'esthétique et de mise en scène et non pas de sujets.Kevin95 a écrit :Par exemple, ou le cinéma de James Gray voir Munich de Spielberg ou Zodiac de Fincher.Jeremy Fox a écrit :
Des exemples ? Tarantino ? Si oui, je suis fan.
Borsalino (Jacques Deray - 1970)
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c'est peu être parce que tu l'as revu que tu es aussi décu (souvent on a tendance à sublimer ses souvenirs)rosebud a écrit :Je l'ai revu , aprés tant d'années , et je me suis carrément ennuyé .
Tout est statique . Delon joue tellement sur son apparence que c'en est presque grotesque et Bébel n'est pas au mieux.Et que venait faire le grandiose Michel Bouquet dans cette galère?Bon , il faut bien payer ses impôts...
Les passionnés de TF1 ont continué de regarder cette chaîne qui leur apporte tant de rêves et de bonheur.Même si c'est une infâme daube et que le film soit récent , c'est la Une.
perso je l'ai découvert et j'ai passé un bon moment; certes M. Bouquet n'est pas au mieux de sa forme, mais son rôle est assez ingrat et il est clair qu'il n'a pas l'air embalé.
Par contre on voit bien que Belmondo s'amuse, ça fait plaisir (je suis un grand fan!)
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Ah non Kevin !!! J'veux pas devenir le râleur de service mais je peux pas laisser passer çà.Kevin95 a écrit :Des lors, on passe d'une comédie policière à la The Sting, à un polar mélancolique et (je me répète) dramatique plus proche d'un Touchez pas au grisbi par exemple (même le score de Bolling devient pour le coup plus grave).
On est quand même à dix mille lieues du "Grisbi" Ces deux films sont absolument irraprochables. On peut avoir des avis différents mais là je trouve que c'est pousser le bouchon un peu loin.
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Vu que j'ai conseillé Borsalino dans la sélection TV du site (normal, c'était quand même un "évènement télévisuel"), je me dois de faire un petit commentaire.
J'ai donc revu Borsalino et, moi aussi d'une certaine façon, j'ai été surpris par la réalisation de Jacques Deray qui me semblait plus dynamique (à l'image du thème ragtime de Bolling) dans mes souvenirs. Il a raison de prendre son temps pour la reconstitution de l'époque (qui, elle, ne souffre toujours apparemment d'aucun défaut), mais certains choix de mise en scène relèvent un peu du tout-venant télévisuel. Cela dit, je ne serai pas aussi dur que les avais négatifs que j'ai lu ici. Surtout concernant Belmondo et Delon qui incarnent des "figures mythifiées" (qui renvoient à leur propre statut de star de l'écran). Il est donc normal qu'ils adoptent un jeu qui s'éloignent d'un certain naturel. Delon prend souvent la pose, mais cela correspond à la fois au personnage de Siffredi et à l'image qu'a donné notre cinéma de l'époque des gangsters (Jacques Becker est un cas à part, c'est tout le contraire ; mais Melville de son côté a poussé le hiératisme et la déshumanisation jusqu'à l'extrême). Belmondo, de son côté, présente une interprétation plus retenue qu'à son habitude, il fait peu à peu passer une forme de tristesse, de contrition, qui annonce la fin du film.
J'ai donc revu Borsalino et, moi aussi d'une certaine façon, j'ai été surpris par la réalisation de Jacques Deray qui me semblait plus dynamique (à l'image du thème ragtime de Bolling) dans mes souvenirs. Il a raison de prendre son temps pour la reconstitution de l'époque (qui, elle, ne souffre toujours apparemment d'aucun défaut), mais certains choix de mise en scène relèvent un peu du tout-venant télévisuel. Cela dit, je ne serai pas aussi dur que les avais négatifs que j'ai lu ici. Surtout concernant Belmondo et Delon qui incarnent des "figures mythifiées" (qui renvoient à leur propre statut de star de l'écran). Il est donc normal qu'ils adoptent un jeu qui s'éloignent d'un certain naturel. Delon prend souvent la pose, mais cela correspond à la fois au personnage de Siffredi et à l'image qu'a donné notre cinéma de l'époque des gangsters (Jacques Becker est un cas à part, c'est tout le contraire ; mais Melville de son côté a poussé le hiératisme et la déshumanisation jusqu'à l'extrême). Belmondo, de son côté, présente une interprétation plus retenue qu'à son habitude, il fait peu à peu passer une forme de tristesse, de contrition, qui annonce la fin du film.
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Merci, j'avoue que j'avais été un peu secouéRoy Neary a écrit :(Jacques Becker est un cas à part, c'est tout le contraire)..
Ceci dit, tu as eu raison de le conseiller, ce film, étant donné que c'était devenu un film quasi invisble.
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Oh que oui: elle est bien belle !Elle retrouvera l'ami Bebel dans le Casse de Verneuil et y est toujours aussi resplendissante .Et puis Nicole Calfan bordel !
Et puis Catherine Rouvel c'est pas dégueux non plus même si je la trouve encore plus belle devant la caméra d'un certin Renoir!Quel souvenir ce film
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Enfin, je trouve la fin des deux films émotionnellement similaires (et non en terme de réalisation), après tu n'es pas de mon avis, ok, mais les deux ne sont pas si opposés que cela.Major Dundee a écrit :On est quand même à dix mille lieues du "Grisbi" Ces deux films sont absolument irraprochables. On peut avoir des avis différents mais là je trouve que c'est pousser le bouchon un peu loin.
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Même dans Moi y'en a vouloir des sous, elle est grave sexy !julien a écrit :Et puis Nicole Calfan bordel !Roy Neary a écrit :Cela dit, je ne serai pas aussi dur que les avais négatifs que j'ai lu ici. Surtout concernant Belmondo et Delon
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Avec du recul, je pense qu'une mise en scène dite "dynamique" (comme pour sa suite) aurait été incompatible avec le récit mélancolique qui se dégage du scénario.Roy Neary a écrit :J'ai été surpris par la réalisation de Jacques Deray qui me semblait plus dynamique (à l'image du thème ragtime de Bolling)
L'émotion ne serait pas passée !
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Revu aussi via France 3. Pas spécialement épaté (bien au contraire) mais je n'ai pas boudé mon plaisir: un petit moment bien sympatoche, vite oublié ceci dit.
Ce qui m'a le plus frappé ici, c'est sa parenté avec UNE CHANCE SUR DEUX (que je n'ai pas revu depuis sa diff' sur Canal+ il y a donc pas mal de temps). Déjà, à l'époque de BOSALINO, ça sentait le coup marketing plus que le coup artistique. J'ai trouvé le scénario assez faible, et très "excuse facile" pour réunir ses stars (je repense à la toute fin, conclusion bâclée et opportuniste).
Ce qui m'a le plus frappé ici, c'est sa parenté avec UNE CHANCE SUR DEUX (que je n'ai pas revu depuis sa diff' sur Canal+ il y a donc pas mal de temps). Déjà, à l'époque de BOSALINO, ça sentait le coup marketing plus que le coup artistique. J'ai trouvé le scénario assez faible, et très "excuse facile" pour réunir ses stars (je repense à la toute fin, conclusion bâclée et opportuniste).
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Si on peut rapprocher les deux films sur un plan marketing, il est (selon moi) inconcevable des les rapprocher sur un plan cinématographique (vous avez compris que je n'aime pas du tout Une chance sur deux).
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