La condition de l'homme (Masaki Kobayashi - 1959/61)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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phylute
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Message par phylute »

Commissaire Juve a écrit :J'ai le coffert en attente :) ... Comme certains le savent déjà, je n'ai pas été hyper emballé par la définition de l'image en mode 16/9e (se taper 560 minutes de film pour en sortir avec quelques points d'acuité visuelle en moins, merci bien...).

On verra.
Franchement, une nette amélioration sur les deux derniers dvd. Par contre, je ne sais absolument pas pourquoi, les durées étant équivalentes. L'effet est saisissant lorsque l'on passe le fim en accélérer : tous les contours sont hyper visibles :shock:
Mais apsè sur la suite, c'est bien. A moins que je n'ai définitivement perdu mes derniers points d'acuité :mrgreen:
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Message par 2501 »

LA CONDITION DE L'HOMME

"La Condition de l’homme" est une grande fresque réalisée entre 1959 et 1961 par Masaki Kobayashi. Elle conte l’histoire de Kaji, jeune homme parti en Mandchourie avec sa femme gérer une usine pour éviter la guerre.
Le film est d’une ambition rarement vue qui va de pair avec une durée exceptionnelle : près de 10 heures réparties en 3 films (divisés chacun en 2 parties de 90 minutes) : “Il n’y a pas de plus grand amour”, “Le Chemin de l’éternité” et “La Prière du soldat”.

"La Condition de l’homme" - Première partie

Quelle frustration de découvrir cette fresque monumentale sur petit écran. La réalisation de Masaki Kobayashi privilégie les plans larges, on reconnaît son sens du cadre, sa manière d’utiliser de façon optimale le cinémascope : les diagonales tracées en travers de l’écran, les lignes de fuite, les compositions presque géométriques, les mouvements rares mais précis et pleins de sens (comme ce long travelling sur le train de prisonniers). La photographie est aussi admirable (l’arrivée des prostituées, éclairées comme si elles étaient des sirènes).
"La Condition de l’homme" est un film fait pour être pleinement apprécié sur grand écran et l’on peut regretter que l’éditeur Carlotta n’ait pas sorti le film simultanément en salles comme c’est le cas pour certains de ses titres.

Film à grande part autobiographique - Kobayashi a lui-même servi pendant la guerre et a été enfermé dans un camp pendant un an - il est porteur des thèmes de son auteur bien avant tous les films que l’on connaît de lui en Occident ("Hara-Kiri", "Rebellion") : rejet de l’autorité aveugle, un individu contre le système, contre un pays, contre une pensée collective, contre le code du bushido.
Kaji est un héros tragique par excellence, luttant pour garder son humanisme, le répandre dans un temps qui en est grandement dépourvu. Il est fatalement piégé, perdu, dans un environnement inhumain. Le vecteur parfait pour un drame puissant.
On suit donc son parcours dans ce camp de travail en Mandchourie, qu’il essaie de gérer contre l’autorité de son pays. Kaji est lui-même prisonnier des méthodes barbares de son pays, situation encore pire que celle des travailleurs puisqu’il subit une torture mentale du fait de sa responsabilité.

La mise en scène remplit son rôle dans l’illustration de cet enfermement tant physique que psychologique (l’ombre d’un barbelé qui lui “lacère” le visage lors d’une discussion avec un prisonnier). Mais elle paraît du coup parfois un peu figée et on peut trouver le temps long dans la première moitié de cette première partie de 200 minutes. Elle est aussi un peu sèche, privilégiant le réalisme, elle manque un peu de lyrisme, de souffle, notamment à cause d’une musique pas mauvaise mais assez commune, dépourvue de thèmes forts et reconnaissables qui porteraient un peu plus le film.

Le drame se ressert dans la dernière heure.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Kaji, plus désemparé que monolithiquement rebelle et/ou courageux (humain donc) aura besoin du courage d’un prisonnier pendant la terrible scène d’exécution pour définitivement s’opposer à ses supérieurs. Lors de cette scène horrible et magnifique à la fois, le condamné chinois, en choisissant de marcher seul vers son destin regagne sa dignité en imposant sa volonté à ses bourreaux et… au cadre lui-même ! Il rétablit dans le même temps l’équilibre du plan, libérant enfin le film de ses cadres obliques. Il déclenche alors pleinement la prise de conscience de Kaji et sa rébellion. Lui qui n’y parvenait pas par lui-même.
Encore un symptôme de son humanité, ce besoin d’un soutien dans l’adversité, qui n’en fait pas un surhomme, dans la logique simpliste d’un “seul contre tous”.

"La Condition de l’homme" est un film farouchement anti-militariste, qui ne fait pas dans la demi-mesure. Dialogues ou mise en scène, tout est au service d’un véritable pamphlet. La deuxième partie, qui verra Kaji être mobilisé sur le front russe, devrait confirmer encore davantage cet engagement.

"La Condition de l’homme" - Deuxième partie

Cette partie est construite sur une structure similaire à la première. D’abord une longue partie qui reprend le thème de l’enfermement et de l’exploitation des soldats dans le camp militaire où est envoyé Kaji. Celui-ci subit et assiste à la pression mise sur les jeunes recrues. Quand l’un craque et va jusqu’au suicide (un Full Metal Jacket avant l’heure), il essaie de prendre les choses en main, en vain.
S’en suit dans la dernière heure le départ sur le terrain et la confrontation de ces troupes désorganisées aux tanks ennemis qui donne lieu à des scènes de carnage poussant une poignée de survivants jusqu’à la folie.

Kobayashi, plus pessimiste (réaliste ?) que jamais, brocarde l’armée nippone, qui fait montre d’un autoritarisme insensé, d’une confiance aveugle en la puissance de l’Empire, sans se soucier du facteur humain, ce qui la mènera rapidement à sa perte.
Le film s’enfonce petit à petit dans des zones de plus en plus sombres, et Kaji, malgré ses échecs, continue à avancer, à résister, à proposer une étincelle de vie dans un enfer bien réel.

"La Condition de l’homme" - Troisième partie

Dernière partie en forme d’apothéose puissante, fascinante et… déprimante. La mort y est omniprésente. L’inclinaison des plans se fait cette fois obstacle à la longue marche des survivants. Cette fuite en avant illustre de manière moins théorique que les parties précédentes le propos du cinéaste, ainsi que la volonté de survivre de Kaji, devenue presque rage.
Tuer ou être tué. Loi de la jungle parfaitement retranscrite par une mise en scène gagnant en ampleur et en beauté graphique, exploitant le décor naturel, nouveau territoire prison, avec maîtrise. La musique joue cette fois un rôle plus important en choisissant le contrepoint par l’utilisation de la harpe aux moments les plus dramatiques.

Cette expédition de la dernière chance donne l’occasion à Kobayashi de pousser sa réflexion à son terme avec une efficacité de chaque instant. Patriotisme, nationalisme y sont interrogés. Les militaires japonais purs et durs sont montrés comme bien plus inhumains que les ennemis russes.
Quel avenir pour les habitants d’un pays vaincu ? Comment regagner sa dignité après avoir connu l’horreur et la disgrâce ? Les idéaux de Kaji n’ont-ils pas atteint un point de non-retour malgré son désir toujours présent d’aider les autres et celui, moteur de sa volonté sans faille, de retrouver sa femme ? Tant d’efforts, ponctués de presque autant d’échecs, pour quelle issue ?

Kobayashi use de voix off multiples pour représenter le doute, l’effroi et la détresse des personnages, comme le fera Malick dans "la Ligne rouge".
Comment assumer et assurer un rôle de leader dans le chaos de la défaite ? Le film atteint une complexité fascinante dans cette situation de “survival” impossible. Tout jugement se révèle obsolète et chacun trouve ou se voit imposée la solution pour s’en sortir. Kaji, figure héroïque humaniste d’une envergure encore jamais vue, est parfois obligé de transiger avec ses idéaux. Mais il n’abandonne pas.

L’extrême pessimisme de Kobayashi est à son apogée dans la description de cette expédition désespérée. L’extraordinaire puissance des dernières images ne peut que marquer le spectateur à jamais. Dans ses films ultérieurs plus connus en Occident il n’atteindra jamais ce degré de perfection émotionnelle et esthétique, qui bien sûr bénéficie de la durée exceptionnelle du film pour exploser dans toute sa force.

Tatsuya Nakadai, acteur aux grands yeux étranges exprimant si bien la pureté du personnage, est l’incarnation de Kaji, clairement le rôle d’une vie. La réussite de "La Condition de l’homme" tient naturellement beaucoup sur les épaules de cet interprète exceptionnel.
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

Si on se balade récemment sur le forum, on va commencer à l'apprendre par coeur, cette critique (très beau texte au passage) !
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2501
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Message par 2501 »

Watkinssien a écrit :Si on se balade récemment sur le forum, on va commencer à l'apprendre par coeur, cette critique !
:lol: Je suis les conseils des archivistes du forum.
Watkinssien a écrit :(très beau texte au passage)
Merci. :oops: :)
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films naphtas - Février 2010

Message par Profondo Rosso »

La Condition de l'homme première partie : Il n'y a pas de plus grand amour" de Masaki Kobayashi (1959)
Superbe récit humaniste porté par une interprétation puissante Tatsuya Nakadai. Un ton à la fois pessimiste et plein d'espoir où le héros Kaji chargé, chargé par son entreprise d'assurer le travail de prisonniers chinois en mandchourie va se retrouver déchiré entre entre ses convictions humanistes et les réalités de la situation de guerre. Méfiance constante des prisonniers chinois face à ses tentatives de rapprochements, cruauté vindicative de l'autorité représenté par l'armée japonaise et ceux qui y sont soumis, les obstacles sont légions. Koboyashi prend sont temps pour mettre à jour tout ces conflits, les motivations et opposition entre les personnages magnifiquement écrit (le jeune Chen est vraiment émouvant tout comme l'histoire entre Kao et la prostituée). La situation semble inextricable jusqu'à un final d'une intensité incroyable où l'union va enfin se faire face pour stopper une exécution révoltante orchestrée par l'armée. Kobayashi fustige une nouvelle comme dans ses chambarras une certaine forme d'autoritarisme et de fanatisme ayant cours dans les hautes sphère japonaise, l'amée ayant pris la place du Shogun. Même propension aussi pour les héros martyrs avec un Kaji qui va payer le prix fort pour ses convictions. L'écriture est vraiment remarquable avec ce personnage qui doute, se trompe lourdement et s'égare malgré ses bonnes intentions et qui finalement trouve sa voie de rebelle à l'autorité. Vraiment excellent seul reproche sur la longueur peut être je ne me suis jamais ennuyé mais l'impression que ça aurait pu être raconté aussi bien de manière un poil plus courte (quelques passage lacrymaux de trop parfois). 5/6 demain le 2e volet !
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Profondo Rosso
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Re: Notez les films naphtas - Février 2010

Message par Profondo Rosso »

La Condition de l'Homme partie 2 et 3 : Le chemin de l'éternité et la prière du soldat

Kaji désormais enrôlé dans l'armée se trouve en opposition avec les brimades quotidiennes et les injustices tolérées des officiers. La partie dans le camp d'entraînement est particulièrement éprouvante (et on se dit que Kubrick a certainement vu cela pour son Full Metal Jacket) entre les humialtion subies par les assimilés communixtes ou les plus faibles comme Obara et sa mort tragique. Tout au long du film, Kobayashi fustige cette autoritarisme et cette brutalité des japonais qui va les conduire au désastre, présente partout notamment avec une infirmière chef odieuse lorsque Kaji se trouve à l'hôpital. Chaque moment de bonheur (belle scène avec la visite de Michiko) semble voué à être éphémère et punie aussitôt par de nouvelle souffrances. La dernière partie enfonce le clou du Kaji martyr lorsqu'il se trouve en charge des civil enrôlé et que ses méthodes plus humaines s'opposent à celle des anciens plus porté sur la torture et l'humiliation. La dernière séquence avec l'armée japonaise mise en déroute par les russe est un grand moment.

Petite lassitude (surtout due au fait de s'être enfilé les 9h coup sur coup en fait) avec "La Prière du soldat" qui ressasse encore les même idées. Le ton se fait plus introspectif avec la longue errance sans but dans les désert et la forêt mandchoue, avec un Kaji qui perd ces illusions et devient de plus en plus dur loin du jeune idéaliste de la première partie. Une nouvelle fois la mesquinerie et le sadisme des japonais haut placé a court lors du passage dans le camp de prisonnier russe où les officiers ne font rien pour soulager leu compatriote dans la misère. Kobayashi montre des japonais en déroute mais qui ne changent pas, illustrant bien les raisons qui les ont fait perdre, un manque de solidarité et un individualisme cruel; Le schéma "Kaji seul contre l'injustice" lasse une peu tout de même mais la mise en scène de Kobayashi évite le sentiment de redite grâce à sa mise en scène exeptionnelle, sa manière de rentrer dans la psyché dévastée de Kaji est scotchante, notamment le passage de l'entrevue avec l'officier russe (où il perd ses illusion aussi sur le socialisme) presque théâtral où tout le décor s'obscurci autour de Kaji la tête dans les mains et accablés. La marche finale désespérée est tout aussi puissante (précédé par une vengeance qui ne réussi même pas à être exutoire pour le spectateur) porté par une prestation fièvreuse de Tatsuya Nakadai. Bilan un gros 5/6 car c'est un poil trop long et répétitif je trouve que Kobayashi a su donner un tour tout aussi efficace et plus dense de ses idées dans "Hara Kiri" et "Rebellion". Mais comme déjà dit ça vient aussi de la manière dont je les ai regardé, plus espacé ça doit nettement mieux passer.
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cinephage
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010

Message par cinephage »

Il n'y a pas de plus grand amour (Masaki Kobayashi) La condition humaine - 1ère partie
Tout ça pour ça ? :D
Ou comment voir un bon film, mais rester quand même sur sa faim parce qu'on a tellement entendu des gens en faire les louanges qu'on est "déçu" de n'avoir qu'un bon film...
Il y a plein de bonnes choses dans ce film, notamment une interprétation juste et touchante, une caméra qui, sans épater, se place toujours à hauteur d'homme dans un joli format 2:35, quelques morceaux de bravoure qui frappent, ainsi que, surtout, de vraies et sérieuses interrogations morales, certes inscrites dans un histoire japonaise (le film a dû être une vraie bombe, à l'époque), mais qui ne peuvent qu'interpeller tout individu responsable : quand la société à laquelle on appartient commet ou couvre des crimes, jusqu'où aller pour les dénoncer ? Quels risques pour sa vie personnelle ? Quand est-on complice, et quand est-il idiot d'essayer de bouger les choses ? A ce niveau, le film développe plusieurs points de vue, celui du héros n'étant pas le seul défendu, et, si l'on admire ses prises de position, on peut aussi se dire que tel ou tel personnage du film a une attitude qui se défend.
Malgré ces grandes qualités, et sans doute en raison des mentalités du Japon de 1959, le film a tendance à appuyer la démonstration, à multiplier les effets (comme pour démontrer que le héros a vraiment raison, qu'il n'y a pas de doute possible, ce qui est sans doute vrai, mais alourdit le propos), quitte à plomber la force et le charme du récit.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Pourquoi faut-il 3 pleines séquences d'évasion pour nous démontrer la complexité du rapport entre prisonniers et directeurs de la société d'exploitation ?
Pareillement, les débats avec une épouse qui ne comprend pas font souvent double-emploi, et pénalisent la progression du récit.
Bref, c'est vraiment très bien, mais pas pour moi le chef d'oeuvre annoncé. En revanche, Kobayashi a vraiment dû heurter les sensibilités en 1959 avec un pareil film. A ce niveau, ce n'est vraiment pas rien.
7,5/10
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Re: La condition de l'homme (Masaki Kobayashi - 1959/61)

Message par wontolla »

Après avoir lu ce fil (entre la vie "réelle", les films à visionner, éventuellement à commenter, et les richesses de ce forum à découvrir...) j'ai fait l'acquisition de "La condition de l'Homme" [de Kobayashi, je n'avais que "Hara-Kiri" (Seppuku)] en profitant de la réduction 25% sur les DVD Carlotta chez Amazon (me revient à 19 euros). Reçu ce matin.
Reste à me préparer 3 fois 3 heures pour le visionner.
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Re: La condition de l'homme (Masaki Kobayashi - 1959/61)

Message par cinephage »

wontolla a écrit :Après avoir lu ce fil (entre la vie "réelle", les films à visionner, éventuellement à commenter, et les richesses de ce forum à découvrir...) j'ai fait l'acquisition de "La condition de l'Homme" [de Kobayashi, je n'avais que "Hara-Kiri" (Seppuku)] en profitant de la réduction 25% sur les DVD Carlotta chez Amazon (me revient à 19 euros). Reçu ce matin.
Reste à me préparer 3 fois 3 heures pour le visionner.
J'aurais tendance pour ma part à te conseiller d'espacer les 3 visionnages, car il y a un petit effet de redite qui est logique, mais m'a gêné dans mon visionnage des trois films. Espacés, ces films qui n'étaient pas conçus pour être vus à la suite passent sans doute beaucoup mieux. C'est quand même une sacrée trilogie. :D
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Re: La condition de l'homme (Masaki Kobayashi - 1959/61)

Message par wontolla »

Merci Cinéphage pour ce conseil; j'espacerai donc les trois parties.
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Re: La condition de l'homme (Masaki Kobayashi - 1959/61)

Message par Spike »

Quelqu'un aurait-il l'amabilité de m'indiquer quelle édition DVD, entre le Z1 Criterion et le Z2 Carlotta, possède la meilleure qualité d'image ? (Je n'ai malheureusement pas trouvé de comparatif entre les deux sur la Toile.)
bruce randylan
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Re: La condition de l'homme (Masaki Kobayashi - 1959/61)

Message par bruce randylan »

Le criterion est de meilleur qualité logiquement. Mais le mieux est peut-être tout simplement d'attendre un blu-ray (ça serait bien qu'Eureka s'y colle par exemple)
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Cololi

Re: La condition de l'homme (Masaki Kobayashi - 1959/61)

Message par Cololi »

On peut espérer avoir un jour une réédition de ces 3 films ? Les DVD étant épuisés ...
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