Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Notez les films naphtas - Avril 2009

Message par Julien Léonard »

Revu : ATTENTION SPOILERS


Fureur apache (Ulzana's raid) - Réalisé par Robert Aldrich (1972) :

Image

Dans les années 70, le western américain classique est pour ainsi dire mort. Il n'existe plus en termes de sorties au cinéma, ou presque... John Wayne est le dernier représentant du genre en ce qui concerne sa forme classique. Et encore, Chisum est, pour ma part, le dernier western de Wayne où aucun élément moderne ne vient contrarier ce récit au classicisme complètement assumé. Car ensuite, mis à part les polars McQ et Brannigan, ses derniers westerns seront emprunts d'un fond relativement dans l'air du temps : Big Jake a pour lui les scénaristes de Dirty Harry (d'où une violence un peu plus soutenue dans certaines séquences), Les cordes de la potence se la joue "regrets et amertume d'une vie un peu gâchée" avec une psychologie assez 70's, Les cowboys s'avère violent et sans fioriture, avec un final émouvant. Seul Une bible et un fusil relève encore du bon western américain très classique (un anachronisme en 1975). Quant au Dernier des géants, il n'est pas de plus beau testament cinématographique (pour un acteur) que celui-ci dans le genre western : beau, rude, tendu, émouvant.

L'heure est à Eastwood, Peckinpah... et Aldrich ! Ce dernier offre à Burt Lancaster son dernier grand western, à n'en pas douter une seule seconde. Après L'homme de loi (solide et efficace, sans être formidable) et Valdez (là encore, c'est efficace... malgré un manque sévère d'originalité), Lancaster se retrouve parachuté dans ce film pour le moins crépusculaire. Vieilli, fatigué, en bout de course, ce pisteur, superbement incarné par un Burt Lancaster inspiré comme aux grand jours, est un très beau et très sobre personnage. Évoluant au sein d'un récit dur, violent, souvent barbare dans son imagerie (un gore bien soutenu au fil de séquences très violentes : les attaques d'indiens sont plutôt extrêmes, voire très réalistes), et toujours désillusionné, Lancaster ne bondit plus, ne sourit plus... Aldrich offre un merveilleux contrepoint à son Bronco apache de 1954, qui était plein d'espoir, d'énergie et de couleurs. Ici, il n'y a que poussière, soleil sans éclat, chevauchées sans lyrisme, gun-fights sans stylisation, et personnages à l'idéalisme envolé. Fureur apache est l'un des rares westerns 70's que j'aime vraiment, et pourtant il possède cette violence graphique et cette brutalité (sans le baroque des westerns italiens ou d'un Peckinpah toutefois) que je ne recherche pas habituellement. Aldrich a juste signé une œuvre profondément nihiliste, parfaitement équilibrée d'un bout à l'autre, et qui se termine sur un Lancaster mourant, la colonne vertébrale brisée, s'apprêtant à rendre son dernier souffle, clope au bec et visage de marbre.

L'homme qui tua Liberty Valance (chef-d'œuvre absolu de John Ford), Il était une fois dans l'ouest ou Le dernier des géants peuvent sans problème être considérés comme les œuvres testamentaires majeures d'un genre sur la fin de son existence (en termes de productivité). Mais il serait injuste d'oublier ce formidable fleuron, pour moi la dernière œuvre majeure d'un très grand cinéaste (non, parce que Plein la gueule, L'empereur du nord, L'ultimatum des trois mercenaires et Un rabbin au far-west... vous n'allez pas me dire que ce sont des films du même calibre...).

8,5/10
Image
O'Malley
Monteur
Messages : 4598
Inscription : 20 mai 03, 16:41

Re: Notez les films naphtas - Avril 2009

Message par O'Malley »

Julien Léonard a écrit :

[Et encore, Chisum est, pour ma part, le dernier western de Wayne où aucun élément moderne ne vient contrarier ce récit au classicisme complètement assumé.
et je me demande s'il ne s'agit pas du dernier western au classicisme et à l'absence de prétention assumée tout court. Par ailleurs, Chisum est un peu un western somme: je ne sais pas s'il existe un seul autre western (mise à part la conquête de l'Ouest mais là la dimension anthologique est le sujet même du film) qui utilise la quasi-intégralité des thématiques du genre: la bataille entre éleveurs, la main mise sur une ville par des hors-la-loi, l'utilisation d'icône de la mytholgie du Far-West, le convoi de bétail, les Indiens... Malgré son aspect anecdotique, c'est pour cela que j'éprouve une affection particulière pour le film de McLaglen.Et puis, en plus de cette dimension anthologique, il me semble être le chant du cygne d'une certaine manière de voir le genre, selon une codification "propre" et bien sous tout rapports (sans saleté, sans considération psychologique, sans violence, sans sexe, sans dimension crépusculaire, sans regard critique...).
Je n'en vois pas d'autres par la suite qui ait à la fois cette dimension anthologique et cette pureté. Et puis il y a aussi la date de distribution qui peut avoir une connotation symbolique: 1970.
Jean Itard
Doublure lumière
Messages : 311
Inscription : 8 janv. 09, 20:13

Re: Notez les films naphtas - Avril 2009

Message par Jean Itard »

Julien Léonard a écrit :Revu : ATTENTION SPOILERS


Fureur apache (Ulzana's raid) - Réalisé par Robert Aldrich (1972) :



L'heure est à Eastwood, Peckinpah... et Aldrich ! Ce dernier offre à Burt Lancaster son dernier grand western, à n'en pas douter une seule seconde. Après L'homme de loi (solide et efficace, sans être formidable) et Valdez (là encore, c'est efficace... malgré un manque sévère d'originalité), Lancaster se retrouve parachuté dans ce film pour le moins crépusculaire. Vieilli, fatigué, en bout de course, ce pisteur, superbement incarné par un Burt Lancaster inspiré comme aux grand jours, est un très beau et très sobre personnage. Évoluant au sein d'un récit dur, violent, souvent barbare dans son imagerie (un gore bien soutenu au fil de séquences très violentes : les attaques d'indiens sont plutôt extrêmes, voire très réalistes), et toujours désillusionné, Lancaster ne bondit plus, ne sourit plus... Aldrich offre un merveilleux contrepoint à son Bronco apache de 1954, qui était plein d'espoir, d'énergie et de couleurs. Ici, il n'y a que poussière, soleil sans éclat, chevauchées sans lyrisme, gun-fights sans stylisation, et personnages à l'idéalisme envolé. Fureur apache est l'un des rares westerns 70's que j'aime vraiment, et pourtant il possède cette violence graphique et cette brutalité (sans le baroque des westerns italiens ou d'un Peckinpah toutefois) que je ne recherche pas habituellement. Aldrich a juste signé une œuvre profondément nihiliste, parfaitement équilibrée d'un bout à l'autre, et qui se termine sur un Lancaster mourant, la colonne vertébrale brisée, s'apprêtant à rendre son dernier souffle, clope au bec et visage de marbre.
Entièrement d'accord avec toi ! :wink:
C'est un western important, comme le note Lourcelles. Ce qu'il montre est dur mais possède indéniablement des accents de vérité. Il ne faut pas détourner la tête et ce même si c'est inconfortable.
Je découvre aujourd'hui des parentés non négligeables avec le Massacre de Fort Apache. Je ne sais pas ce que tu en penses ?
On sent aussi qu'il y a probablement un rapport avec les tensions raciales de la fin des années 60 aux États-Unis, comme dans Willie Boy.
Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Notez les films naphtas - Avril 2009

Message par Julien Léonard »

Effectivement, je pense qu'on peut faire le parallèle entre le film de Ford et celui d'Aldrich. Les deux contiennent ce rapport douloureux entre les "hommes blancs" et les indiens, ce constat amer d'une guerre sans fin. A l'inverse (question de point de vue du cinéaste et d'époque de sortie), Ford offre une œuvre tout de même assez optimiste (dans des proportions relatives, bien sûr) et aux personnages qui font encore bonne figure face à ce combat. Chez Aldrich, tout semble très désolé, y comprit la vision des officiers de la cavalerie, perclus d'idées reçues, ainsi que chez le personnage de Lancaster, très défaitiste sur la nature humaine. On se demande ce qui anime encore le souffle d'un tel personnage. Finalement, il finit certainement comme il le voulait.

Différence de discours, chez les deux hommes, quoique tous deux animés par les même thèmes. Peut-être...
Image
Jean Itard
Doublure lumière
Messages : 311
Inscription : 8 janv. 09, 20:13

Re: Notez les films naphtas - Avril 2009

Message par Jean Itard »

Le traitement de la violence et l'optique ne sont indéniablement pas identiques !

Mais, je ne sais pas si tu as lu mon post sur Fort Apache, je constatais dans les deux cas un groupe d'indiens échappés de leur réserve avec pour conséquence le fait de retrouver des hommes torturés. D'ailleurs, j'avoue que je ne me souvenais pas que Ford ne faisait pas l'impasse sur un corps mutilé et attaché aux roues du chariot, même s'il ne s'apesantit pas.
Je notais aussi la même utilisation de la technique du piège suivi du renfort de cavalerie, avec bien entendu un échec total dans le film d'Aldrich. Évidemment, là la noirceur est absolue.
Enfin, le rôle joué par le clairon avec dans le film de Ford un plan assez fort sur le cheval du claironneur qui poursuit son chemin sans son cavalier, abattu, on se souvient comment ce clairon sera utilisé dans Fureur Apache.
De voir les deux films quasiment à la suite, je me suis mis à "délirer" un peu, non sans plaisir d'ailleurs. :oops:
Julien Léonard
Duke forever
Messages : 11824
Inscription : 29 nov. 03, 21:18
Localisation : Hollywood

Re: Notez les films naphtas - Avril 2009

Message par Julien Léonard »

Jean Itard a écrit : De voir les deux films quasiment à la suite, je me suis mis à "délirer" un peu, non sans plaisir d'ailleurs. :oops:
Ce n'est pas du délire. Je trouve ton rapprochement très intéressant. J'avoue juste que... il ne m'étais jamais venu à l'idée de comparer ces deux œuvres de deux cinéastes que je considères comme carrément différents. Mais j'adhère à ton explication.
Image
frmwa
Stagiaire
Messages : 10
Inscription : 13 oct. 10, 16:33

Re: Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Message par frmwa »

Je l'ai vu il y a quelques jours et pas de doute, il fait partie des grands westerns. Crépusculaire, noir, avec un rôle de premier ordre pour le grand Burt.
On peut dire en tout cas qu'il fait également partie des films qui ont bien vieilli, y compris du point de vue idéologique. On voit que les procès intentés à Aldrich à l'époque ne tiennent pas.
J'ai vu dans les commentaires qu'on lui reproche d'être parfois bavard : sans doute était-ce nécessaire aussi pour dissiper les malentendus.
Dès le départ, on voit qu'il n'y aura pas vraiment de héros. L'officier qui gère la réserve n'en a rien à cirer et ne veut pas sacrifier des forces pour aller sauver les paysans menacés. L'état fait le strict minimum et l'ordre qu'il représente ne présente pas la civilisation sous un jour qui laisse le moindre doute sur des lendemains qui chantent.
C'est un des rares films où finalement, en raison de ces circonstances, les Indiens et les soldats sont à égalité. Les Indiens ne sont pas victimisés et les atrocités qu'ils commettent ne sont pas jugées - si ce n'est avec l'ironie : "Les Apaches n'ont pas le même humour que nous". On laisse aussi entrevoir que leur monde qui disparaît possède sa propre logique et qu'il serait tout aussi inutile de les haïr que de reprocher au désert de ne pas donner d'eau pour étancher sa soif.
On montre que les Indiens sont capables d'une stratégie élaborée - et la liste est longue de batailles perdues pour avoir sous-estimé l'adversaire en raison de préjugés de supériorité morale ou autre. Rien de tel ici, ce qui aboutit à faire ressortir une vérité - et guère d'espoir. On ne noircit pas non plus le jeune officier qui se pose des questions face à une réalité qui le dépasse.
Pour le reste, la construction est impeccable, dans ce film finalement "sans héros", les paysages sont splendides et on a mis le paquet sur les cascades de chevaux ce qui donne plusieurs scènes de toute beauté.
L'étendard est immobile, pas un souffle de vent.
C'est le cœur de l'homme qui est en tourment.
StateOfGrace
Assistant(e) machine à café
Messages : 113
Inscription : 7 janv. 11, 12:09

Re: Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Message par StateOfGrace »

Debuin : « Pourquoi ne haïssez-vous pas les Indiens ?
MacKintosh : « Ce serait comme haïr le désert parce qu’il n’y a pas d’eau. J’ai peur d’eux, et pour l’instant ça me suffit amplement »


J’ai revu avec un immense plaisir, en dvd remastérisé sorti ce mercredi, ce qui demeure mon film préféré de Robert Aldrich. A contre-courant des clichés du western pro-indien, genre florissant dans les années 70, Aldrich livre une œuvre âpre et désabusée, à l’image du vieil éclaireur interprété par un magnifique Burt Lancaster.
Le début ressemble à un épisode lambda de Bonanza : des indiens qui s’évadent d’une réserve, un fort où de soldats s’amusent, le tout souligné par l’affreuse musique de Frank DeVol (complètement hors-propos, comment Aldrich a-t-il pu laisser passer cela ?).

Mais bientôt la scène de la mort d’un soldat et de la fermière qu’il escorte, terrifiante de sécheresse et de dureté, nous indique que ce qui se passe sous nos yeux n’est que la première note de la longue portée des émotions qui parcourt tout le film. Car le cinéaste n’a pas son pareil pour jouer avec les nerfs du spectateur, telle la séquence de l’incendie de la ferme, enrobée d’un insidieux suspense. N’ayant rien perdu de ses tendances à désarçonner le spectateur, il réserve des moments qui choquent par leur crudité, le tout sans aucun lyrisme ni pathos.

Fureur Apache est véritablement un film de guérilla, tant sont analysées avec une scrupuleuse minutie les tactiques des Indiens évadés et les stratégies mises en place par leurs poursuivant pour les désamorcer.

Ici les Indiens, et en particulier les Apaches, sont des êtres frustres, violents, sadiques. Mais au détour de dialogues entre Ke-Ni-Tay, McKintosh et DeBuin, d’une rigueur quasi-ethnologique, le cinéaste fait bien comprendre que cette brutalité atavique est intrinsèque à ces hommes qui pensent s’approprier la force de leurs victimes en les suppliciant, force d’autant plus pérenne que long sera le calvaire. Pas d’angélisme ici, pas de vibrant plaidoyer pour la cause indienne, simplement l’observation des mœurs d’une culture qui nous est totalement étrangère, des rituels d’une civilisation opprimée et parquée comme du bétail.

Tourné en 4 semaine dans les paysages arides de l’Arizona, porté à bout de bras par un Burt Lancaster au sommet de son art, fureur Apache est un immense western, froid comme un constat, sec comme un couperet.

Un film contaminé par le génie de son réalisateur.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Message par Jeremy Fox »

StateOfGrace a écrit :A contre-courant des clichés du western pro-indien, genre florissant dans les années 70,
Ah bon ?! :o Tu voulais dire 50 j'imagine ?
StateOfGrace
Assistant(e) machine à café
Messages : 113
Inscription : 7 janv. 11, 12:09

Re: Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Message par StateOfGrace »

Bonjour Jeremy,
Je suis loin d'être aussi calé que vous en matière de western. Je pense en effet que les années 50 ont vu les cinéastes changer leur perception du monde indien, avec entre autres Delmer Daves (La flèche brisée) et Anthony Mann (La porte du diable), mais je trouve que dans les années 60 et 70 ce regard s'est fait plus précis, plus documentaire, avec des films comme Soldat bleu de Ralph Nelson ou encore Un homme nommé cheval (et ses suites, Le Retour et La Revanche...d'un homme nommé cheval), peut-être plus axés sur le génocide indien. Jusqu'aux années 90 avec le très beau selon moi Danse avec les Loups...
Au fait, serait-il possible d'établir un parallèle entre Fureur Apache et Jeremiah Johnson, dans le sens où ce dernier film montre lui aussi (dans sa deuxième partie) les rituels sanglants des indiens (l'acteur interprétant Uzana dans le Aldrich étant d'ailleurs le même que celui qui joue dans le film de Sydney Pollack) ??
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Message par Jeremy Fox »

Pas une question de plus calé ou non. C'est juste que le terme florissant accolé à western pro-indien dans les années 70 me semblait sacrément exagéré. Je ne suis même pas sûr que nous pourrions les compter sur les doigts d'une main alors que nous en trouvions une dizaine chaque année dans les années 50 :wink:
Avatar de l’utilisateur
Watkinssien
Etanche
Messages : 17109
Inscription : 6 mai 06, 12:53
Localisation : Xanadu

Re: Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Message par Watkinssien »

Image

Mother, I miss you :(
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Message par Jeremy Fox »

Western mal-aimable, expressément inharmonieux dans sa mise en scène ou l'utilisation de sa musique et pas toujours forcément maitrisé dans sa construction (notamment au début) mais film néanmoins assez passionnant par la radicalité de sa vision, sa crudité inaccoutumée et la remarquable qualité de son interprétation. Beaucoup apprécié et j'y reviendrais un tout petit peu plus longuement dans quelques années lorsque j'en serais arrivé là de mon parcours. Cependant, toujours l'un de mes westerns préférés des 70's.
Avatar de l’utilisateur
Commissaire Juve
Charles Foster Kane
Messages : 24560
Inscription : 13 avr. 03, 13:27
Localisation : Aux trousses de Fantômas !
Contact :

Re: Fureur Apache (Robert Aldrich - 1972)

Message par Commissaire Juve »

Jeremy Fox a écrit :... j'y reviendrais un tout petit peu plus longuement dans quelques années...
Tu crois qu'on sera encore là dans "quelques années" ?
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Répondre