Danielle Darrieux (1917-2017)

[Roilo Pintu]

Je viens de découvrir La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux y est fascinante et glaçante, rayonnante et austère (grâce entre autre à un jolie travail sur les costumes). Une véritable femme fatale. Les dialogues font mouche, la mise en scène efficace, dans ses allers retour, le noir et blanc est sublime.
Le dernier plan, est simple, brillant, et de ceux qui impriment la rétine.

[Supfiction]

Je viens de découvrir La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux y est fascinante et glaçante, rayonnante et austère (grâce entre autre à un jolie travail sur les costumes). Une véritable femme fatale. Les dialogues font mouche, la mise en scène efficace, dans ses allers retour, le noir et blanc est sublime.
Le dernier plan, est simple, brillant, et de ceux qui impriment la rétine.

Je l’ai vu pour la seconde fois à l’occasion de cette diffusion télé. Alors que j’avais été assez déçu à sa découverte, je l’ai davantage apprécié cette fois, essentiellement pour Darrieux justement car Gabin dans ce film est un peu effacé et joue un rôle exceptionnellement assez antipathique.
Je ne vois pas DD comme une femme fatale ici mais davantage comme une femme déçue et trompée par son mariage. Ça me fait penser qu’il y a un peu de Phantom thread dans ce Bébé Donge.

[Roilo Pintu]

Je viens de découvrir La Vérité sur Bébé Donge, Danielle Darrieux y est fascinante et glaçante, rayonnante et austère (grâce entre autre à un jolie travail sur les costumes). Une véritable femme fatale. Les dialogues font mouche, la mise en scène efficace, dans ses allers retour, le noir et blanc est sublime.
Le dernier plan, est simple, brillant, et de ceux qui impriment la rétine.

Je ne vois pas DD comme une femme fatale ici mais davantage comme une femme déçue et trompée par son mariage.

Tu as raison Supfiction, ta définition est sans doute plus appropriée.
Et d'accord en ce qui concerne Gabin.
J'ai beaucoup aimé la musique également.
Le film est une belle découverte, merci Arte!

[Commissaire Juve]

Je ne vois pas DD comme une femme fatale ici mais davantage comme une femme déçue et trompée par son mariage...

Je ne sais plus où j'avais déjà écrit ça : moi, je la trouve "pénible" Bébé !* Ok, François Donge est un vieux macho des familles, mais Bébé -- et son désir d'absolu -- n'est pas la moitié d'une emmerdeuse (à lire avec l'accent d'Audiard).

* ou : je "finis" par la trouver pénible... Après tout, elle n'avait qu'à le planter son François (mais au sens figuré, pas au sens propre ).

[Supfiction]

Je ne vois pas DD comme une femme fatale ici mais davantage comme une femme déçue et trompée par son mariage...

Je ne sais plus où j'avais déjà écrit ça : moi, je la trouve "pénible" Bébé !* Ok, François Donge est un vieux macho des familles, mais Bébé -- et son désir d'absolu -- n'est pas la moitié d'une emmerdeuse (à lire avec l'accent d'Audiard).

* ou : je "finis" par la trouver pénible... Après tout, elle n'avait qu'à le planter son François (mais au sens figuré, pas au sens propre ).

[Supfiction]

Bethsabée (Léonide Moguy, 1947)... découvert hier soir au cinéma de minuit.

J'ai trouvé ça sympa. En dépit d'un Georges Marchal insipide, d'un Paul Meurisse ne desserrant pas les dents de tout le film, d'une Andrée Clément bien pénible dans son nouveau numéro de jeune femme jalouse* (j'en suis à me demander si elle n'a jamais eu un rôle sympathique) et d'une musique de Joseph Kosma bien envahissante.

Heureusement que Danielle Darrieux était là !


* elle m'a fait penser à Madeleine Renaud dans ses rôles de femmes délaissées. Cela dit, je vois qu'elle n'a pas fait de vieux os (elle est décédée à 35 ans ).

EDIT : j'adore le commentaire de Télérama... "Danielle Darrieux semble totalement absente de ce mélo ridicule"... toujours dans la nuance.

Et Le Canard enchaîné dans sa rubrique « Les films que l'on peut ne pas voir cette semaine » écrivait : « Où la Bible va-t-elle se nicher ? C'est une vraie caravane de sornettes. Et sans nulle oasis, sans le moindre oued ou l'esprit puisse boire !

La petite Danielle y exerce, comme il se doit, ses dons bien connus de poupée à ressort. »

C’est injuste. Mais Telerama n’est pas loin de la vérité, DD a été à meilleure fête. Évidemment on ne retrouve pas la Darrieux gaie et amusante des films précédents. En cela, ce film d’immédiat après guerre constitue un tournant pour l’actrice vers des rôles plus dramatiques et annonce le mélo plus réussi que sera La vérité sur bébé Donge.
Par contre tu as raison sur Andrée Clément qui est totalement antipathique et Marchal transparent. Même jeune, Meurisse est guindé et cynique, mais il n’a pas encore l'épaisseur et la rondeur qui le rendront en même temps amusant.
On s’ennuie quand même beaucoup dans ce mauvais mélo, il faut le dire.

[Commissaire Juve]

J'avais vu ça, moi ??? Oh, le déterrage !
Et le plus beau, c'est qu'il y aurait eu un DVD !

[moonfleet]

Ce soir dans la série Une maison, une artiste : tout sur la résidence normande de la sublimissime Danièle D.
22h35 sur France 5 (30')

[Jeremy Fox]

Caprices de Leo Joannon chroniqué par Justin Kwedi

[Supfiction]

Excellente surprise que Le Septième Ciel, comédie noire dans laquelle Darrieux zigouille tout en légèreté et frivolité des prétendants douteux pour leur voler leur argent et pouvoir financer ses bonnes oeuvres. La présence de Noël Noël (dans son registre favori du père tranquille contrarié et toujours inquiet) à ses côtés permet d’adoucir la noirceur du sujet et de contribuer à en faire une comédie légère. En face, chez les truands, il y a Gerard Oury mais surtout Alberto Sordi (en français avec son accent, il fait beaucoup penser à Aldo ou plutôt le contraire évidemment tant il apparaît ici que Maccione s’est beaucoup inspiré de son aîné) mais également Paul Meurisse forcément dans le rôle du truand le plus dangereux. Bref chaque acteur est excellemment utilisé dans son registre pour le meilleur, au point que l’on peut aisément imaginer que le scénario a été écrit sur mesure avec ce casting préétabli.
Dernier film de Raymond Bernard, c’est une réussite étonnante devant laquelle on s’amuse du début à la fin.

Le septième ciel est-il prévu en blu ray restauré à moyen terme ?

Dès que c'est possible je saute dessus ! C'est une vraie pépite, et je m'étonne qu'elle ne soit pas plus connue (Darrieux, le sujet, le réal, il y a tout de même des signaux). Pour l'instant il n'est pas prévu en restauration, donc il n'est pas à ce jour dans le line-up 2023. Mais si il y a du changement, tu peux compter sur moi pour qu'il ne traîne pas trop avant sa sortie physique (comme Le Repas des fauves notamment).