Danielle Darrieux (1917-2017)
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Danielle Darrieux (1917-2017)
Ayant revu récemment le film de Henri Decoin "La Vérité sur Bébé Donge" avec Jean Gabin et Danielle Darrieux. Evoquons ensemble le parcours cinématographique de cette dernière dont les premiers pas au cinéma remontent à 1931.
Danielle Darrieux, née en 1917 à Bordeaux, fille d'un médecin et d'une chanteuse, elle vécut très jeune à Paris, où elle entreprit des études universitaires avant de s'inscrire aux cours du Conservatoire.
Comme précisé ci-dessus, elle débuta à l'écran en 1931 dans des rôles d'ingénue (La crise est finie de Robert Siodmak, Mayerling de A. Litvak, Tarass Boulba de A. Granowsky) mais le point culminant se fera sous la direction de son mari (de 1935 à 1941) le réalisateur Henri Decoin après leur rencontre pour le film Domino vert (1935). Citons de cette période les films suivants : Mademoiselle ma mère (1936); Abus de confiance (1937); Retour à l'aube (1938); Battements de coeur (1939); Premier rendez-vous (1941)
Pendant la guerre, elle continua à tourner pour la firme allemande 'La Continental' devenant la vedette n°1. Elle participa en mars 1942 (comme nombres d'acteurs et d'actrices) à un voyage en Allemagne pour représenter le cinéma français...
En 1946, elle tourne sous la direction de P. Billon 'Ruy Blas' où elle a pour partenaire Jean Marais. S'ensuivent des rôles différents de ceux d'avant -guerre qui voit l'ingénue se transformer en femme forte, amoureuse et déterminée dans : Le Plaisir (1951) et Madame de ... (1953) de Max Ophuls, L'Affaire Cicéron (1952) de J.L Mankiewicz, Le Rouge et le noir (1954) de Claude Autant-Lara, l'Affaire des poisons (1955) de Henri Decoin, Marie-Octobre (1959) de Julien Duvivier.
Les années ont passé pour cette grande dame du cinéma français mais sa vitalité reste intacte comme le prouve ses dernières prestations cinématographiques, entre autres, Quelques jours avec moi de Claude Sautet (1988), Ca ira mieux demain de Jeanne Labrune (2000) 8 femmes de François Ozon (2002)
Danielle Darrieux, née en 1917 à Bordeaux, fille d'un médecin et d'une chanteuse, elle vécut très jeune à Paris, où elle entreprit des études universitaires avant de s'inscrire aux cours du Conservatoire.
Comme précisé ci-dessus, elle débuta à l'écran en 1931 dans des rôles d'ingénue (La crise est finie de Robert Siodmak, Mayerling de A. Litvak, Tarass Boulba de A. Granowsky) mais le point culminant se fera sous la direction de son mari (de 1935 à 1941) le réalisateur Henri Decoin après leur rencontre pour le film Domino vert (1935). Citons de cette période les films suivants : Mademoiselle ma mère (1936); Abus de confiance (1937); Retour à l'aube (1938); Battements de coeur (1939); Premier rendez-vous (1941)
Pendant la guerre, elle continua à tourner pour la firme allemande 'La Continental' devenant la vedette n°1. Elle participa en mars 1942 (comme nombres d'acteurs et d'actrices) à un voyage en Allemagne pour représenter le cinéma français...
En 1946, elle tourne sous la direction de P. Billon 'Ruy Blas' où elle a pour partenaire Jean Marais. S'ensuivent des rôles différents de ceux d'avant -guerre qui voit l'ingénue se transformer en femme forte, amoureuse et déterminée dans : Le Plaisir (1951) et Madame de ... (1953) de Max Ophuls, L'Affaire Cicéron (1952) de J.L Mankiewicz, Le Rouge et le noir (1954) de Claude Autant-Lara, l'Affaire des poisons (1955) de Henri Decoin, Marie-Octobre (1959) de Julien Duvivier.
Les années ont passé pour cette grande dame du cinéma français mais sa vitalité reste intacte comme le prouve ses dernières prestations cinématographiques, entre autres, Quelques jours avec moi de Claude Sautet (1988), Ca ira mieux demain de Jeanne Labrune (2000) 8 femmes de François Ozon (2002)
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A coûp sûr, Danielle Darrieux est l'une des plus grandes actrices du cinéma français et même international si l'on pense à L'AFFAIRE CICERON. Et comme tu l'as dit, ses interviews ou ses films récents ont montré une vitalité intacte.
Pour compléter le portrait de Bogart, je soulignerai son irruption dans l'univers de Jacques Demy avec LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT et bien plus encore dans UNE CHAMBRE EN VILLE (1982), film honteusement méconnu des programmateurs, alors qu'il pourrait bien être le meilleur de Demy. Danielle Darrieux y est EPOUSTOUFLANTE.
Pour compléter le portrait de Bogart, je soulignerai son irruption dans l'univers de Jacques Demy avec LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT et bien plus encore dans UNE CHAMBRE EN VILLE (1982), film honteusement méconnu des programmateurs, alors qu'il pourrait bien être le meilleur de Demy. Danielle Darrieux y est EPOUSTOUFLANTE.
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blaisdell a écrit :
Pour compléter le portrait de Bogart, je soulignerai son irruption dans l'univers de Jacques Demy avec LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT et bien plus encore dans UNE CHAMBRE EN VILLE (1982), film honteusement méconnu des programmateurs, alors qu'il pourrait bien être le meilleur de Demy. Danielle Darrieux y est EPOUSTOUFLANTE.
Curieusement un film que j'ai toujours raté pour différentes raisons lors de sa sortie en salle ou télévisuelle !!
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Re: Darrieux, Danielle
Pour faire libérer son compagnon d'alors (Porfirio de Rubirosa, diplomate de Saint-Domingue), prisonnier en Allemagne.bogart a écrit :Elle participa en mars 1942 (comme nombres d'acteurs et d'actrices) à un voyage en Allemagne pour représenter le cinéma français...
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k-chan a écrit :Vu 3 films avec elle : 3 chefs-d'oeuvre.
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Deux des trois films qu'elle tourna avec le réalisateur Max Ophüls, le troisième étant "La Ronde" cité par Private Joker.
A ce sujet, on attend toujours une édition de ces films en DVD !!
Il est vrai que La Ronde est disponible dans la collection "Ciné-club" mais la qualité est très loin d'être au rendez-vous pour cette oeuvre qui mériterait une édition soignée.
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Je viens de lire dans le fascicule accompagnant la sortie kiosque du DVD La vérité sur bébé Donge qu'elle a commencé sa carrière avec le cinéma parlant au début des années ...1930 !bogart a écrit :Le hasard faisant bien les choses : la création de ce topic correspond à la date d'anniversaire de cette comédienne, qui vient de fêter ses 89 ans !
Nous vous souhaitons un joyeux anniversaire chère Danielle Darrieux.
Et toujours aussi fraiche et pétillante (cf 8 femmes) après 70 ans de carrière, la classe !
Tu peux la secouer tant que tu veux, la dernière goutte est toujours pour le pantalon. Vieux proverbe
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Ouh la! Un film à oublier au plus vite.. surtout eu égard à leurs précédentes collaborations..bogart a écrit :En 1976, elle retrouvait son partenaire Jean Gabin (Le Plaisir, La Vérité sur Bébé Donge, Le Désordre et la nuit) dans le film de Jean Girault 'L'Année sainte". Cette série noire parodique devait être le dernier film de Gabin.
Plus intriguante est sa participation au ALEXANDRE LE GRAND de Robert Rossen, un film à la fois passionnant et raté, très particulier.
Elle y joue la mère d'Alexandre , un Richard Burton qui n'avait que sept- huit ans de plus qu'elle.. Très bizarre, à l'image de ce film malade.