Attention, quand Tavernier pose son "Pourquoi Gabin, et pas Darrieux?" , ce n'est pas dans l'optique d'amoindrir les mérites de l'actrice (les échanges ci-dessus sont un peu ambigus à ce sujet) mais pour apporter de l'eau à son moulin (celui de Tavernier) au sujet du peu de latitude (en termes d'autonomie, de pouvoir décisionnaire, etc..) laissée aux femmes dans la corporation du cinéma français : avec en ligne de mire, la mise en avant de la très méconnue Jacqueline Audry.Rashomon a écrit :J'ajouterai qu'il n'y a pas de mal à se "contenter de faire son boulot de comédienne". Le cinéma se porterait mieux, surtout de nos jours, si ses collègues avaient suivi son exemple (je ne suis pas fan, sauf exceptions rares, des acteurs qui se mêlent de produire et/ou de réaliser)
Danielle Darrieux (1917-2017)
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Je me régale avec cette série de "voyages" !Alexandre Angel a écrit :Attention, quand Tavernier pose son "Pourquoi Gabin, et pas Darrieux?" , ce n'est pas dans l'optique d'amoindrir les mérites de l'actrice (les échanges ci-dessus sont un peu ambigus à ce sujet) mais pour apporter de l'eau à son moulin (celui de Tavernier) au sujet du peu de latitude (en termes d'autonomie, de pouvoir décisionnaire, etc..) laissée aux femmes dans la corporation du cinéma français : avec en ligne de mire, la mise en avant de la très méconnue Jacqueline Audry.Rashomon a écrit :J'ajouterai qu'il n'y a pas de mal à se "contenter de faire son boulot de comédienne". Le cinéma se porterait mieux, surtout de nos jours, si ses collègues avaient suivi son exemple (je ne suis pas fan, sauf exceptions rares, des acteurs qui se mêlent de produire et/ou de réaliser)
Tavernier parvient à me donner envie de me plonger dans l'oeuvre de René Clément et j'aimerais beaucoup découvrir ce film tardif d'Autant-Lara, Le journal d'une femme en blanc avec rien moins que Jean Aurenche et René Wheeler aux scénarios et dialogues.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Faudrait poursuivre la discussion sur le topic requis mais oui, c'est passionnant.John Holden a écrit :Je me régale avec cette série de "voyages" !Tavernier parvient à me donner envie de me plonger dans l'oeuvre de René Clément et j'aimerais beaucoup découvrir ce film tardif d'Autant-Lara, Le journal d'une femme en blanc avec rien moins que Jean Aurenche et René Wheeler aux scénarios et dialogues.
Le plus passionnant pour moi fut lié aux cinéastes aux personnalités ambiguës et empruntes d'un certain mystère : Claude Autant-Lara et Duvivier, surtout.
Ce qu'il y a de bien, c'est qu'on peut tout trouver, pratiquement, en dvd (à part les films de Jean Vallée, et un ou deux introuvables).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Il y a les magnifiques Vecchiali, Treilhou...Supfiction a écrit :Sa carrière à partir des années 70 est peut-être aussi un peu décevante mais c’est probablement la faute au cinéma français qui ne l’a pas suffisamment sollicitée hormis pour quelques seconds rôles (Unee chambre en ville, ou en mère de Daniel Auteuil dans Quelques jours avec moi, par exemple).
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
http://www.ina.fr/video/PAC00012094Farnaby a écrit :Il y a les magnifiques Vecchiali, Treilhou...Supfiction a écrit :Sa carrière à partir des années 70 est peut-être aussi un peu décevante mais c’est probablement la faute au cinéma français qui ne l’a pas suffisamment sollicitée hormis pour quelques seconds rôles (Unee chambre en ville, ou en mère de Daniel Auteuil dans Quelques jours avec moi, par exemple).
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
... parce que dans l'éventualité où l'une d'entre elles aurait pu avoir un empêchement (tournage ... ) cela aurait du inciter Besnehard à ne pas trouver regrettable qu'aucune de ses partenaires (et, au delà, très peu de personnalités du cinéma français ) ne soit présente. Intéressant comme "pasdamalgame". Après, il est vrai que Besnehard aurait pu être plus fin mais c'est le rapproché avec la suite qui me gêne ...Watkinssien a écrit :Et si, tout simplement, l'une d'entre elles ne pouvaient absolument pas être là?Supfiction a écrit :Sinon, Besnehard pousse un coup de gueule contre les autres Huit femmes:
http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/10/2 ... rrieux.php
Watkinssien a écrit :Non, je ne sais pas quelle personne, mais on oublie certaines éventualités quand on prononce des généralités de ce type, remarque c'est dans l'air du temps en ce moment.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Oui le sous-entendu est volontiers provocateur et montre que les généralités sont de partout, tout le temps. Y compris dans ma phrase.kiemavel a écrit :... parce que dans l'éventualité où l'une d'entre elles aurait pu avoir un empêchement (tournage ... ) cela aurait du inciter Besnehard à ne pas trouver regrettable qu'aucune de ses partenaires (et, au delà, très peu de personnalités du cinéma français ) ne soit présente. Intéressant comme "pasdamalgame". Après, il est vrai que Besnehard aurait pu être plus fin mais c'est le rapproché avec la suite qui me gêne ...Watkinssien a écrit : Et si, tout simplement, l'une d'entre elles ne pouvaient absolument pas être là?Watkinssien a écrit :Non, je ne sais pas quelle personne, mais on oublie certaines éventualités quand on prononce des généralités de ce type, remarque c'est dans l'air du temps en ce moment.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
En l'entendant expliquer son comportement durant l'occupation dans cette émission https://www.ina.fr/video/I00013883, je ne peux m'empêcher au personnage d'Isabelle Adjani dans Bon voyage, totalement inconsciente de ce qui se passe autour d'elle.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Merci !Supfiction a écrit : http://www.ina.fr/video/PAC00012094
Une chose que j’ai toujours adorée chez Darrieux, c’est son incapacité à parler des rôles et des films, à commenter, analyser... Je trouve cela profondément élégant et heureux dans un contexte où le « discours autour » prévaut souvent. Entre faire et dire, il faut choisir...
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
6h25, quel foutage de gueuleJohn Holden a écrit :Pour les lèves-tôt, Cine+Classic rediffusera mercredi 1er Novembre, à 6h25 le club avec Danielle Darrieux. Quelqu'un sait quand il avait été diffusé pour la 1ère fois sur la chaîne ?
Cà à l'air de ressembler au tout début de Classic, lorsqu'elle s'appelait encore Cinefil.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Je ne vais pas me refaire tous ses films, mais... en début de soirée, je me suis repassé "Le Domino vert" (1935) et j'ai été agréablement surpris par la qualité de l'image upscalée (vue du canapé, à la distance réglementaire, bien entendu).
Du temps où je "testais", j'avais relevé quelques défauts, mais le film avait quand même été restauré par les Archives du film.
ET : j'ai remarqué en fin de générique que le film -- co-prod franco-allemande -- avait été produit par notre vieux "copain" Alfred Greven !
Du temps où je "testais", j'avais relevé quelques défauts, mais le film avait quand même été restauré par les Archives du film.
ET : j'ai remarqué en fin de générique que le film -- co-prod franco-allemande -- avait été produit par notre vieux "copain" Alfred Greven !
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Je me suis également passé le dvd du Domino vert que j’avais acheté il y 4-5 ans et que je pensais avoir vu, à tort. La jaquette et le titre laissait imaginer un film policier ou fantastique alors qu'il s'agit d'un drame passionnel.
DD est une nouvelle fois formidable et très bien mise en valeur par une réalisation pleine de charme. Malheureusement la fin souffre d’un scénario qui sombre inutilement dans la tragédie surfaite et facile. Mais je trouve que c’est un défaut que l’on retrouve dans de nombreux drames de l’époque qui sonnent un peu faux ou peu compréhensible vu d’aujourd’hui. Les (bonnes) comédies vieillissent souvent mieux que les tragédies. D’autant plus que les dialogues refletent une morale très conservatrice heureusement contre-balancée par la rebelle Darrieux.
Ce film est une production Alfred Greven, il date pourtant de 1935.
DD est une nouvelle fois formidable et très bien mise en valeur par une réalisation pleine de charme. Malheureusement la fin souffre d’un scénario qui sombre inutilement dans la tragédie surfaite et facile. Mais je trouve que c’est un défaut que l’on retrouve dans de nombreux drames de l’époque qui sonnent un peu faux ou peu compréhensible vu d’aujourd’hui. Les (bonnes) comédies vieillissent souvent mieux que les tragédies. D’autant plus que les dialogues refletent une morale très conservatrice heureusement contre-balancée par la rebelle Darrieux.
Ce film est une production Alfred Greven, il date pourtant de 1935.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
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Dernière modification par Murnaldien le 25 déc. 17, 03:17, modifié 1 fois.
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
Il n'est pas en replay ?Jack Carter a écrit :6h25, quel foutage de gueuleJohn Holden a écrit :Pour les lèves-tôt, Cine+Classic rediffusera mercredi 1er Novembre, à 6h25 le club avec Danielle Darrieux. Quelqu'un sait quand il avait été diffusé pour la 1ère fois sur la chaîne ?
Cà à l'air de ressembler au tout début de Classic, lorsqu'elle s'appelait encore Cinefil.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Danielle Darrieux (1917-2017)
J'avoue j'ai pas fait gaffe, j'ai vu çà en programmant un enregistrement sur la box.Kevin95 a écrit :Il n'est pas en replay ?Jack Carter a écrit : 6h25, quel foutage de gueule