Harry Baur (1880-1943)
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bogart a écrit : Harry Baur sous les traits de l'inspecteur Maigret dans le film de Duvivier :la Tête d'un homme (1932).
Avis à ceux qui captent la chaîne Cinéma Classic le film de Julien Duvivier sera programmé le mercredi 16 août à 20h45.
Le comédien incarne, l'un des premiers, le fameux commissaire Maigret, et son interprétation reste une des meilleures avec Pierre Renoir (La Nuit du carrefour) et Jean Gabin (Maigret tend un piège*)
*Diffusion ce soir sur france 2 à 22h20.
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L'ASSASSINAT DU PERE NOEL de Christian-Jaque
Un divertissement dans la plus pure tradition, passant de la comédie au polar (qui n'est ici qu'un prétexte). Ce n'est jamais vraiment dramatique et il plane toujours une légèreté certaine. Produit par la Continental, c'était sûrement un contrepoint volontaire aux drames quotidiens (à vérifier ceci dit), avec une brochette de personnages hauts en couleurs (de l'instituteur anticlérical jusqu'à la Mère Michel très lunaire). On y retrouve, entre autres, le grand Harry Baur, absolument irrésisitible de drôlerie quand, déguisé en Père Noël il est invité à boire chez l'habitant. Un vrai sens comique, ainsi qu'une grande tendresse dans les scènes où interviennent les enfants (quand il leur raconte des histoires). D'ailleurs ces scènes d'enfants ont énormément de charme, et de justesse.
Christian-Jaque dynamise la mise en scène par une caméra toujours en mouvement, et certains positions sont assez surprenantes pour l'époque (les caméra ne tenaient pas encore dans la main).
Master René Château bien fatigué. Ca se laisse regarder pour peu qu'on ne soit pas exigeant, et très motivé, mais vivement qu'une vraie restauration intervienne (une prochaine salve Pathé?)
Un divertissement dans la plus pure tradition, passant de la comédie au polar (qui n'est ici qu'un prétexte). Ce n'est jamais vraiment dramatique et il plane toujours une légèreté certaine. Produit par la Continental, c'était sûrement un contrepoint volontaire aux drames quotidiens (à vérifier ceci dit), avec une brochette de personnages hauts en couleurs (de l'instituteur anticlérical jusqu'à la Mère Michel très lunaire). On y retrouve, entre autres, le grand Harry Baur, absolument irrésisitible de drôlerie quand, déguisé en Père Noël il est invité à boire chez l'habitant. Un vrai sens comique, ainsi qu'une grande tendresse dans les scènes où interviennent les enfants (quand il leur raconte des histoires). D'ailleurs ces scènes d'enfants ont énormément de charme, et de justesse.
Christian-Jaque dynamise la mise en scène par une caméra toujours en mouvement, et certains positions sont assez surprenantes pour l'époque (les caméra ne tenaient pas encore dans la main).
Master René Château bien fatigué. Ca se laisse regarder pour peu qu'on ne soit pas exigeant, et très motivé, mais vivement qu'une vraie restauration intervienne (une prochaine salve Pathé?)
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J'ai vu et revu récemment plusieurs films de Harry Baur et j'ai été absolument sidérée par les qualités de cet acteur. Ce physique puissant avec cette 'gueule' très spéciale qui pouvait aussi bien murmurer que rugir. il pouvait jouer tout en finesse avec un charisme inégalable.
Je me suis plongée dans la lecture d'une bio signée Hervé le Bortef parue il y a quelques années. Il y a peu de livres et d'articles sur cet acteur....vraiment triste!
Grâce au cinéma de minuit, j'ai vu le superbe Mollenard de Siodmak où il est opposé à la féroce Gabrielle Dorziat ainsi que Cette vieille Canaille de Litvak qui se révèle passionnant à partir d'une intrigue un peu convenue.
David Golder de Duvivier est absolument formidable de noirceur. un DVD à acheter d'urgence.
J'ai hâte de revoir Poil de Carotte et Un grand amour de Beethoven.....
Je me suis plongée dans la lecture d'une bio signée Hervé le Bortef parue il y a quelques années. Il y a peu de livres et d'articles sur cet acteur....vraiment triste!
Grâce au cinéma de minuit, j'ai vu le superbe Mollenard de Siodmak où il est opposé à la féroce Gabrielle Dorziat ainsi que Cette vieille Canaille de Litvak qui se révèle passionnant à partir d'une intrigue un peu convenue.
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Re: Harry Baur
SAMSON
Très bon film avec Harry Baur dans un de ses rôles habituels, mais dont il se sort très bien. Avec l'ambiance des films de l'époque et Gaby Morlay bien sûr.
Très bon film avec Harry Baur dans un de ses rôles habituels, mais dont il se sort très bien. Avec l'ambiance des films de l'époque et Gaby Morlay bien sûr.
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Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
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Harry Baur (1880-1943)
Une présence. Un paternalisme généreux, magistral et populaire. Populaire ? peut-être le plus d'entre tous, avant les ravages de 1940. Harry Baur.
Bonjour à tous. Cinéphile passionné, grand amateur de films anciens - et notemment des figures de ce cinéma, voici que je me joins aujourd'hui à vous pour discuter, précisément, d'une très grande figure.
Pour moi Harry Baur, c'est d'abord un homme simple et talentueux. Avant guerre, sa popularité était largement équivalente - si ce n'est supérieure - à celle de Jean Gabin lui-même. A travers des films comme " La Tête d'un Homme ", " Les Nuits Moscovites " ou encore et surtout " Les Misérables " - incarnation innoubliable et difficilement inégalable du personnage de Jean Valjean dans la version de 1934, il s'est imposé, n'ayons pas peur des mots, comme un véritable monstre sacré. Et qui plus est, une étoile du cinéma, brisée par la folie de la guerre, compromise par la sauvagerie. Un homme mort en héros.
S'il est une chose que je déplore, c'est que ce genre de personnages, malgré ce qu'ils représentent, échappent bien trop souvent à notre mémoire et, de fait, à nos éditions d'aujourd'hui. Ce qui m'a décidé à m'inscrire, c'est une émission qui est passée sur Fr5 sur les artistes durant l'occupation. Le cas Harry Baur y a été, pour mon plus grand contentement, largement développé. En parler, c'est je pense une nécessité. Ne rien oblier. Rien ni personne. Et surtout pas les héros. Voilà pourquoi je crée ce topic.
Bonjour à tous. Cinéphile passionné, grand amateur de films anciens - et notemment des figures de ce cinéma, voici que je me joins aujourd'hui à vous pour discuter, précisément, d'une très grande figure.
Pour moi Harry Baur, c'est d'abord un homme simple et talentueux. Avant guerre, sa popularité était largement équivalente - si ce n'est supérieure - à celle de Jean Gabin lui-même. A travers des films comme " La Tête d'un Homme ", " Les Nuits Moscovites " ou encore et surtout " Les Misérables " - incarnation innoubliable et difficilement inégalable du personnage de Jean Valjean dans la version de 1934, il s'est imposé, n'ayons pas peur des mots, comme un véritable monstre sacré. Et qui plus est, une étoile du cinéma, brisée par la folie de la guerre, compromise par la sauvagerie. Un homme mort en héros.
S'il est une chose que je déplore, c'est que ce genre de personnages, malgré ce qu'ils représentent, échappent bien trop souvent à notre mémoire et, de fait, à nos éditions d'aujourd'hui. Ce qui m'a décidé à m'inscrire, c'est une émission qui est passée sur Fr5 sur les artistes durant l'occupation. Le cas Harry Baur y a été, pour mon plus grand contentement, largement développé. En parler, c'est je pense une nécessité. Ne rien oblier. Rien ni personne. Et surtout pas les héros. Voilà pourquoi je crée ce topic.
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Re: Harry Baur
Quelques captures à cette adresse : http://www.toutlecine.com/images/star/0 ... -baur.html
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Re: Harry Baur
très beau texte de paris texas sur ce géant du cinéma .
Re: Harry Baur (1880-1943)
Ah oui merci , je me retrouve ! je suis content d'être intégré à votre forum. J'ignorais qu'il existait déjà un topic, je m'en félicite d'ailleurs .
Il est un film d'Harry Baur, plutôt méconnu, dont j'aimerais vous parler tout spécialement. Il s'agit du GRELUCHON DELICAT ( 1934 ) de Jean Choux, tourné en même temps que LES MISERABLES. Bien qu'Harry Baur ne soit pas le rôle principal en terme d'intrigue, sa figure est, du film, la plus imposante, puisqu'il exerce sur le jeune Paul Bernard une sorte de pression paternelle et bienveillante, destinée à le détacher de la séduisante Alice Cocéa, magnifique dame du " demi-monde ". Il finira par s'attendrir... connaissez-vous ce film ?
Il est un film d'Harry Baur, plutôt méconnu, dont j'aimerais vous parler tout spécialement. Il s'agit du GRELUCHON DELICAT ( 1934 ) de Jean Choux, tourné en même temps que LES MISERABLES. Bien qu'Harry Baur ne soit pas le rôle principal en terme d'intrigue, sa figure est, du film, la plus imposante, puisqu'il exerce sur le jeune Paul Bernard une sorte de pression paternelle et bienveillante, destinée à le détacher de la séduisante Alice Cocéa, magnifique dame du " demi-monde ". Il finira par s'attendrir... connaissez-vous ce film ?
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Re: Harry Baur (1880-1943)
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Dernière modification par Murnaldien le 11 nov. 18, 04:43, modifié 1 fois.
- Tommy Udo
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Re: Harry Baur (1880-1943)
Tout comme VEILLE D'ARMES et d'autres films de Marcel L'Herbier, ce n'est qu'un projet, mais j'espère qu'il se concrétisera très vite
- Commissaire Juve
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Re: Harry Baur (1880-1943)
Hier soir, j'ai découvert ce film de Marcel L'herbier (1936)...
... et j'ai été surpris par les petites similitudes de scénario avec Samson (Maurice Tourneur, 1936). Dans Samson, Gaby Morlay épouse Harry Baur sans l'aimer... Dans Les hommes nouveaux, rebelote... Nathalie Paley épouse Harry Baur sans l'aimer. Et tout ça dans la même année.
C'est un peu comme Gabriel Gabrio, qui a joué les cocus magnifiques dans deux de ses trois derniers films.
Sinon, à propos de Nathalie Paley : je ne connaissais pas du tout cette dame (assez séduisante... en dehors du dessin pas très joli de son rouge à lèvre). Son vrai nom était "Natalia Pavlovna, princesse Paley, comtesse von Hohenfelsen"... c'était une petite-fille du tsar Alexandre II !
http://theredlist.fr/wiki-2-24-525-770- ... paley.html
Elle n'a pas fait beaucoup de films.
... et j'ai été surpris par les petites similitudes de scénario avec Samson (Maurice Tourneur, 1936). Dans Samson, Gaby Morlay épouse Harry Baur sans l'aimer... Dans Les hommes nouveaux, rebelote... Nathalie Paley épouse Harry Baur sans l'aimer. Et tout ça dans la même année.
C'est un peu comme Gabriel Gabrio, qui a joué les cocus magnifiques dans deux de ses trois derniers films.
Sinon, à propos de Nathalie Paley : je ne connaissais pas du tout cette dame (assez séduisante... en dehors du dessin pas très joli de son rouge à lèvre). Son vrai nom était "Natalia Pavlovna, princesse Paley, comtesse von Hohenfelsen"... c'était une petite-fille du tsar Alexandre II !
http://theredlist.fr/wiki-2-24-525-770- ... paley.html
Elle n'a pas fait beaucoup de films.
Dernière modification par Commissaire Juve le 22 févr. 13, 00:32, modifié 1 fois.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
- Tommy Udo
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Re: Harry Baur (1880-1943)
Et dans DAVID GOLDER, de Julien Duvivier, Paule Andral épouse également Harry Baur sans l'aimerCommissaire Juve a écrit :... et j'ai été surpris par les petites similitudes de scénario avec Samson (Maurice Tourneur, 1936). Dans Samson, Gaby Morlay épouse Harry Baur sans l'aimer... Dans Les hommes nouveaux, rebelote... Nathalie Paley épouse Harry Baur sans l'aimer.
Harry Baur y joue (à nouveau) un financier, et sa famille (épouse et fille) ne voit en lui qu'un pourvoyeur d'argent.
Et en cherchant un peu, il doit y en avoir d'autres
- Commissaire Juve
- Charles Foster Kane
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Re: Harry Baur (1880-1943)
Je ne savais pas. CQFD !
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
- Tommy Udo
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Re: Harry Baur (1880-1943)
Je vois qu'il y a, au commissariat, la fiche des 5 GENTLEMEN MAUDITS de Duvivier (sorti chez LCJ). Je t'encourage à te procurer également DAVID GOLDER (sorti chez le même éditeur)
C'est un petit chef-d'oeuvre de noirceur et de méchanceté, qui va beaucoup plus loin que SAMSON, dans lequel Gaby Morlay "se contente" de ne pas aimer son mari^^
C'est un petit chef-d'oeuvre de noirceur et de méchanceté, qui va beaucoup plus loin que SAMSON, dans lequel Gaby Morlay "se contente" de ne pas aimer son mari^^