Richard Fleischer (1916-2006)
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Je me souviens de mon côté d'une diffusion sur FR3 en 1984 ou 1985 et d'une grosse frustration chez moi, car je n'avais pas été autorisé à le voir (je crois que c'était un mardi, et j'avais classe le lendemain). Vu des années plus tard, je rejoins là encore ce qu'en dit Alexandre. Un bel objet, vide mais plaisant à regarder.
J'aimerai beaucoup découvrir The Incredible Sarah, le seul que je n'ai pas vu de sa glorieuse décennie 70.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Ya un TVrip d'une diffusion sur la télévision grecque sur Youtube.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Mon avis, datant de la rétro que lui avait consacré la Cinémathèque, il y a quelques années :
The Incredible Sarah (Incroyable Sarah), 1976
Affiches de Mucha au générique. Produit par Reader's digest, ce biopic se laisse voir sans réel déplaisir mais sans enthousiasme non plus. Les costumes sont très beaux, et au fur et à mesure du récit les décors deviennent de plus en plus fastueux, en particulier dans l'hotel particulier de la Bernhardt, d'un style art déco effectivement quelque peu en avance sur son temps (l'action se situe plus ou moins entre 1860 et 1900). Un travail qui n'est évidemment pas sans évoquer La Fille sur la balançoire. Dans le rôle-titre, Glenda Jackson est très bien, et le personnage de l'actrice nous est montré à la fois dans sa détermination (son désir plus fort que tout d'être la plus grande vedette de son temps) et ses caprices (son envie de tout contrôler, sa façon de mettre en scène et de jouer la comédie jusque dans sa vie privée, et en particulier sa vie amoureuse). Sa prestation dans Phèdre est assez saisissante, mais pour le reste on ne sent jamais vraiment le génie de l'actrice, ni sa diction si particulière telle que des enregistrements n'ont l'ont fait connaître.
Les scènes s'enchaînent de façon assez pépère, avec néanmoins un bon rythme qui permet à certaines scènes de bien se détacher : Sarah récitant un poème de Hugo devant Napoléon III, ses débuts catastrophiques sur la scène de l'Odéon, sa tentative de suicide dans la Seine (très beau décor nocturne), son aide aux soldats blessés pendant la guerre contre la Prusse. Et puis la façon dont Fleischer met en parallèle les représentations théâtrales et la vie de l'actrice est assez intéressante (Jeanne d'Arc au bûcher). Joli score d'Elmer Bernstein. Bref, certainement pas un grand film, la faute sans doute au contrôle des producteurs qui auraient apparemment voulu expurger le scénario de tout élement trop dérangeant (sa toxicomanie ?).
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Je me souviens avoir salivé lors de cette rétrospective et, ne vivant pas à Paris, m'être mordu les doigts de ne pas m'être donné les moyens d'y aller.Max Schreck a écrit :Mon avis, datant de la rétro que lui avait consacré la Cinémathèque, il y a quelques années
Les copies, ça allait dans l'ensemble? (j'imagine qu'il devait y avoir à boire et à manger).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Très correct dans l'ensemble (sauf la Fille sur la balançoire et Arena). Quand la copie ou la projection posent problème, en général ça m'inspire un commentaire et j'ai pas grand chose dans mes notes de l'époque. Cette rétro intégrale fut effectivement un grand moment, me donnant l'occasion de découvrir plein de raretés (et encore je suis loin d'avoir tout vu), et surtout de revoir sur grand écran des films qui le méritaient, tant ils étaient pensés pour ça (Barabbas, que j'adore, mais même Kalidor y gagnait !)Alexandre Angel a écrit :Je me souviens avoir salivé lors de cette rétrospective et, ne vivant pas à Paris, m'être mordu les doigts de ne pas m'être donné les moyens d'y aller.Max Schreck a écrit :Mon avis, datant de la rétro que lui avait consacré la Cinémathèque, il y a quelques années
Les copies, ça allait dans l'ensemble? (j'imagine qu'il devait y avoir à boire et à manger).
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Barabbas, sur grand écran, ça doit envoyer!
Sinon, je l'ai déjà dit quelque part mais je confesse une vraie tendresse pour les deux Schwarzenegger, surtout Conan le Destructeur que j'avais trouvé très distrayant et avec de l'humour.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Kalidor possède une très belle photographie et une mise en scène efficace (sans parler de la musique de Morricone, magnifique). Le scénario est médiocre, et la progression dramatique inexistante. Les acteurs, eux, n'existent pas. Schwarzenegger est plat comme pas permis, et Brigitte Nielsen en-dessous de tout (elle bouge mieux qu'elle ne joue... elle est taillée pour les scènes d'action, beaucoup moins pour le dialogue).
Mais le film garde une âme, surtout grâce à l'exercice encore énergique de Fleischer. On y retrouve même parfois, en de rares occasions, le souffle épique des Vikings.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Indeed : Giuseppe Rotunno (ils ne s'emmerdaient pas!!)Julien Léonard a écrit :Kalidor possède une très belle photographie
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Faux !!! Ashanti, c'est Aldo Tonti à la photo. Pour mémoire, Aldo Tonti avait signé la photo de...Senso, de Visconti.Alexandre Angel a écrit : pourtant, il y a ce mystérieux savoir-faire qui ne me laisse pas indifférent (Jack Cardiff à la photo, Peter Ustinov, savoureux, et une dénonciation de l'esclavage moderne qui n'est pas si courante) .
Je suis d'une humeur fleischerienne, en ce moment, c'est terrible
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
J ai revu cette semaine Le voyage fantastique et au delà des remarquables décors j' ai été surpris par le côté sec, sans apprêt, dynamique de ce film quasi en temps réel. Pas de mélo, de dialogues superflus, de rebondissements foireux, de morts inutiles ( seulement le méchant), ....Il a de plus maintenant le côté "vintage" des grands films SF de la période (je pense par exemple au Robinson de mars), c'est un vrai plaisir.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Don Angelo est mort (Don Angelo is Dead) : 1973
Si depuis on a vu ce genre d'histoires 100 fois (une sorte de guerre organisée entre différentes familles de la Mafia), en 1973 c'était assez nouveau et il faut se rendre à l'évidence, Fleischer nous livre un film d'une redoutable efficacité, d'une violence assez crue pour l'époque, parfaitement bien interprété, sans temps morts, sans digressions et dotée d'une excellente et très moderne bande originale de Jerry Goldsmith. Une réussite, une de plus.
Si depuis on a vu ce genre d'histoires 100 fois (une sorte de guerre organisée entre différentes familles de la Mafia), en 1973 c'était assez nouveau et il faut se rendre à l'évidence, Fleischer nous livre un film d'une redoutable efficacité, d'une violence assez crue pour l'époque, parfaitement bien interprété, sans temps morts, sans digressions et dotée d'une excellente et très moderne bande originale de Jerry Goldsmith. Une réussite, une de plus.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Bon, histoire d'y mettre bon ordre, je remets à plat mes différentes notes de visionnage des films de Fleischer pour les publier dans la rétrospective en plusieurs parties que je démarre sur mon blog. Y'aura pas tout, mais une bonne série quand même.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Philippe Paul nous parle de Mr Majestyk qui vient de sortir en Blu-ray collector chez Wild Side.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Pour les amateurs, j'ai fini de mettre en ligne ma rétrospective du cinéaste, avec au total 30 films chroniqués.Max Schreck a écrit :Bon, histoire d'y mettre bon ordre, je remets à plat mes différentes notes de visionnage des films de Fleischer pour les publier dans la rétrospective en plusieurs parties que je démarre sur mon blog. Y'aura pas tout, mais une bonne série quand même.
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Re: Richard Fleischer (1916-2006)
C a m'intéresse, merci pour le boulotMax Schreck a écrit :Pour les amateurs, j'ai fini de mettre en ligne ma rétrospective du cinéaste, avec au total 30 films chroniqués.Max Schreck a écrit :Bon, histoire d'y mettre bon ordre, je remets à plat mes différentes notes de visionnage des films de Fleischer pour les publier dans la rétrospective en plusieurs parties que je démarre sur mon blog. Y'aura pas tout, mais une bonne série quand même.