Richard Fleischer (1916-2006)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14054
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Alexandre Angel »

Alba a écrit : De rien. Par contre si c'est pour dire du mal de ce génial petit précis de mise en scène horrifique qu'est Blind Terror... :evil: :wink:
D'accord, quand moment de mise en scène il y a (la découverte des corps, c'est vachement bien). Mais toute la fin s'enlise et les promesses ne sont pas tenues, je trouve..
Mais bon, il va être trop bien ce coffret 8)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
mannhunter
Laspalès
Messages : 17390
Inscription : 13 avr. 03, 11:05
Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
Contact :

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par mannhunter »

Kevin95 a écrit :Et sinon messieurs les éditeurs, une traduction de son auto-biographie... non ?
quelle autobiographie?
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25415
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par AtCloseRange »

mannhunter a écrit :
Kevin95 a écrit :Et sinon messieurs les éditeurs, une traduction de son auto-biographie... non ?
quelle autobiographie?
la sienne :mrgreen:
Un très bon livre en effet.

https://www.amazon.fr/Just-Tell-Me-When ... 0881849448
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30311
Inscription : 31 déc. 04, 14:17
Localisation : En pause

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Jack Carter »

Demi-Lune a écrit :Un son de cloche discordant dans toute cette vénération au sujet de Mandingo :
Oui, mais quand c'est toi, ça compte pas ! :mrgreen:
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Max Schreck
David O. Selznick
Messages : 14811
Inscription : 13 août 03, 12:52
Localisation : Hong Kong, California
Contact :

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Max Schreck »

Jack Carter a écrit :
Demi-Lune a écrit :Un son de cloche discordant dans toute cette vénération au sujet de Mandingo :
Oui, mais quand c'est toi, ça compte pas ! :mrgreen:
Mandingo tel qu'il existe aujourd'hui est en fait défiguré. Pour info, voici ce qu'en disait le réalisateur :
« Le montage que j'effectuais, qui est pour moi MA version du film, durait environ trois heures et quarante-cinq minutes et je pense que cette version est bien supérieure à celle qui fut distribuée par la suite, avec une durée excédant de peu les deux heures. Avec ma version, Mandingo possédait un souffle épique qu'il n'a plus dans la version de deux heures. En effet, les différents éléments mélodramatiques ont tendance à s'accumuler de façon trop rapide, accentuant ainsi le côté "commercial" du film. »
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
Mes extrospections...
Mon Top 100...
beb
Accessoiriste
Messages : 1724
Inscription : 18 oct. 08, 20:19

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par beb »

...
Dernière modification par beb le 31 mars 23, 12:50, modifié 1 fois.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Jeremy Fox »

beb a écrit :Dans le meme cadre discordant, il y a aussi 2 ratages avec les mauvais, voire insupportable pour moi, L'Extravagant docteur Dolittle et Le Prince et le Pauvre . Ce dernier film est d'une platitude avec pourtant une distribution impressionnante.
Je ne connais pas le second mais le premier est effectivement totalement indigne du cinéaste. Pas grand chose à en sauver.
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14054
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Alexandre Angel »

Je ne vois pas ce que tout le monde a contre Le Prince et le Pauvre, qui ne manque pas de charme. C'est une production Salkind, qui a, de ce fait, un air de famille avec les Mousquetaires de Lester (et aussi La Rose et la Flèche, ce qui n'est pas une référence dégueulasse). Et en prime, Richard Fleischer a du savoir-faire. Il y a tout de même plus insupportable! J'ai n'ai pas revu Doolittle depuis l'enfance mais c'est sûr que sa réputation n'est pas folichonne.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
manuma
Décorateur
Messages : 3678
Inscription : 31 déc. 07, 21:01

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par manuma »

Alexandre Angel a écrit :Je ne vois pas ce que tout le monde a contre Le Prince et le Pauvre, qui ne manque pas de charme. C'est une production Salkind, qui a, de ce fait, un air de famille avec les Mousquetaires de Lester (et aussi La Rose et la Flèche, ce qui n'est pas une référence dégueulasse). Et en prime, Richard Fleischer a du savoir-faire. Il y a tout de même plus insupportable! J'ai n'ai pas revu Doolittle depuis l'enfance mais c'est sûr que sa réputation n'est pas folichonne.
Pareil qu'Alexandre, concernant Le Prince et le pauvre. Je l'ai en tout cas bien réévalué à l'occasion d'une révision, il y a peu. Beaucoup plus sérieux que la trilogie des Mousquetaires de Lester, l'ensemble est vraiment solide côté mise en scène,plus qu'agréable à suivre d'un bout à l'autre. La photo de Cardiff est au top, tout comme les prestations d'Oliver Reed et George C. Scott. Après, il vrai que le film est handicapé par son acteur principal, qui n'a clairement pas l'âge de son personnage. Ca reste évidemment en deçà de tout ce qu'il pu faire entre 1970 (j'inclue Tora! Tora! Tora! parmi ses grandes réussites) et 1975, mais c'est bien meilleur que sa réputation.

Par contre, Doolittle fut un calvaire pour moi. Un ratage distançant de loin Banjo, The Jazz singer et autre Amityville 3-D
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14054
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Alexandre Angel »

..et personne ne parle d'Ashanti :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
O'Malley
Monteur
Messages : 4600
Inscription : 20 mai 03, 16:41

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par O'Malley »

Je rejoins Demi-Lune sur Mandingo, en un peu moins sévère.

Revu il y a environ 5-6 ans dans son édition VHS édité par TF1 et c'est pas trop réussi. Certes, la vision crue de l'esclavagisme (comme pratiquement aucun film, il me semble, l'avait fait auparavant - Roots datant de 1977) était salutaire mais fallait-il le faire avec subtilité, ce que ne fait pas vraiment un Mandingo trop caricatural et complaisant. Alors, certes, le film a été amputé presque de la moitié de sa durée et il est vrai que l'effet accumulation dont parle Fleischer contribue grandement à cette absence de subtilité qui fait fait verser le film dans le soap crados.

Donc, ne vous attendez pas pas à une merveille (et le fait que j'ai vu le film en VF ne doit pas jouer grandement dans mon appréciation mitigée).
Voir la version de Fleischer de 225 mn a toujours été un rêve (qui a très peu de chance de se concrétiser).
Je pense que le vrai Mandingo est là (ainsi que Sylvester Stallone, souvent crédité, et totalement absent de la version actuelle).

Par contre, bon souvenir du Prince et le Pauvre... mais lorsque je l'ai vu, j'avais douze ans.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :..et personne ne parle d'Ashanti :mrgreen:
Vu sur FR3 je devais avoir 12 ans, en prime time. J'imagine que tu l'avais vu aussi ce soir là :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14054
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :
Alexandre Angel a écrit :..et personne ne parle d'Ashanti :mrgreen:
Vu sur FR3 je devais avoir 12 ans, en prime time. J'imagine que tu l'avais vu aussi ce soir là :mrgreen:
Et non (il est passé aussi vite après sa sortie? :shock: ), j'avais très envie de le voir à sa sortie en 78 ou 79 sans y être allé. Mais j'ai acheté le dvd Opening qui offre une copie superbe. Le film est très mal écrit et porte toutes les marques de médiocrité des dernières livraisons mais, pourtant, il y a ce mystérieux savoir-faire qui ne me laisse pas indifférent (Jack Cardiff à la photo, Peter Ustinov, savoureux, et une dénonciation de l'esclavage moderne qui n'est pas si courante) .
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99608
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par Jeremy Fox »

Il a du être diffusé en 1980 ou 81.
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25415
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Richard Fleischer (1916-2006)

Message par AtCloseRange »

Ce que je disais de Mandingo
AtCloseRange a écrit :Mandingo

Revu à la hausse. Au-delà de l'aspect exploitation et racoleur, ça reste un film très puissant et plus convaincant au final que le McQueen (qui n'apporte pas grand chose). Ici, on appelle un chat, un chat. La dimension sexuelle du film est d'ailleurs ce qui le rend passionnant. On peut y voir une version pervertie d'Autant en Emporte le Vent. J'adore la façon qu'a Fleischer de jouer avec les décors. Je pense notamment à la chambre dépouillée et constamment les volets fermés de Susan George. Pour un peu, on se croirait presque dans la chambre de l'Exorciste.
C'est à la fois poisseux et gothique. Le dernier grand Fleischer.
Faudrait que je voie la suite un de ces jours.
Répondre