Richard Fleischer (1916-2006)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Thanks ! Reste aussi Mandingo qui m'avait mis très mal à l'aise à l'adolescence (d'une extrême violence d'après mes anciens souvenirs avec des blancs d'un prodigieux sadisme) et qui mérite une redécouverte.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14054
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
..et Mister Majestyk (1974), que je trouve un peu plus agréable encore à chaque nouvelle vision..Jack Carter a écrit :Quand je vois qu'il a donné à la suite
1971 : L'Étrangleur de la place Rillington (10 Rillington Place)
1971 : Les Complices de la dernière chance (The Last run)
1972 : Terreur aveugle (Blind Terror)
1972 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions)
1973 : Don Angelo est mort (The Don Is Dead)
c'est vertigineux
et on rajoute Soleil Vert et Boston Strangler (+ Mandingo, pas vu), cette periode 1968/1975 c'est carrement OUF !!!!
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Jack Carter
- Certains l'aiment (So)chaud
- Messages : 30311
- Inscription : 31 déc. 04, 14:17
- Localisation : En pause
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
oui ,tu as raison, je l'aime bien celui-là, une bonne serie B et un des quelques bons BronsonAlexandre Angel a écrit :..et Mister Majestyk (1974), que je trouve un peu plus agréable encore à chaque nouvelle vision..Jack Carter a écrit :Quand je vois qu'il a donné à la suite
1971 : L'Étrangleur de la place Rillington (10 Rillington Place)
1971 : Les Complices de la dernière chance (The Last run)
1972 : Terreur aveugle (Blind Terror)
1972 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions)
1973 : Don Angelo est mort (The Don Is Dead)
c'est vertigineux
et on rajoute Soleil Vert et Boston Strangler (+ Mandingo, pas vu), cette periode 1968/1975 c'est carrement OUF !!!!
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Sans oublier ces années là le très bon Du sang dans la poussière, sorte de pendant westernien au New centurions d'ailleurs dans sa volonté avant tout de décrire le quotidien banal de ses personnages.
En revanche on taira quand même sa dernière décennie.
En revanche on taira quand même sa dernière décennie.
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
- Messages : 24130
- Inscription : 4 août 10, 13:53
- Last.fm
- Localisation : Paris
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Comme tu le dis, c'est vertigineux. (il faut que je vois Mandingo aussi) La capacité qu'à eu Fleischer à ce moment là de se métamorphoser et de faire sienne la modernité du nouvel hollywood en pondant tant de chef d'oeuvre reste quelque chose qui frappera toujours.Jack Carter a écrit :Quand je vois qu'il a donné à la suite
1971 : L'Étrangleur de la place Rillington (10 Rillington Place)
1971 : Les Complices de la dernière chance (The Last run)
1972 : Terreur aveugle (Blind Terror)
1972 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions)
1973 : Don Angelo est mort (The Don Is Dead)
c'est vertigineux
et on rajoute Soleil Vert et Boston Strangler (+ Mandingo, pas vu), cette periode 1968/1975 c'est carrement OUF !!!!
De manière générale, c'est un des traits principaux du cinéma de Fleischer, un des éléments qui donne de l'unité à son oeuvre (et qui par conséquent en fait plus qu'un simple technicien de haut vol). Il y a toujours une grande empathie chez lui, une capacité à accepter les motivations et les moteurs de chacun, même des pires êtres humains. Ce n'est pas pour rien qu'il consacre 3 films particulièrement réussis a des tueurs compulsifs.Jeremy Fox a écrit :Je ne crois pas non plus. Jamais des personnages de policiers m'ont semblé aussi pétris d'humanité.Évidemment de tous les héritiers que l'on peut envisager, ceux qui feront preuve d'une telle humanité sont très rares. Je ne sais même pas s'il en existe, malgré les très grandes réussites du genre.
Oui, c'est clair. Mais il y a aussi quelque chose qui les apparentes dans leur jeu je trouve.Jeremy Fox a écrit :C'est surtout aussi physique aussi ; je trouve qu'ils se ressemblent énormément.je te rejoins dans ta comparaison Keach/Dewaere, même si le premier ne me mets pas mal à l'aise comme le second)
Pas vu celui là, il a une réputation assez médiocre semble-t-il mais par completisme, je serais curieux de le découvrir.Jeremy Fox a écrit : Pas du tout apprécié Bandido Caballero en revanche, malgré mon amour pour Mitchum.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14054
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Certes, même si je maintiens, sans verser dans l'auteurisme béat, qu'on y reconnait sa patte.Jeremy Fox a écrit :En revanche on taira quand même sa dernière décennie.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14054
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Je ne crois pas, non, qu'il a cette réputation. Au contraire, il est inclus dans la série prestigieuse des films Fox en Scope des années 50, communément considérée comme la grande période de Fleischer. Pour ma part, j'ai le souvenir d'un très dynamique film d'aventure.Rick Blaine a écrit :Pas vu celui là, il a une réputation assez médiocre semble-t-il mais par completisme, je serais curieux de le découvrir.Jeremy Fox a écrit : Pas du tout apprécié Bandido Caballero en revanche, malgré mon amour pour Mitchum.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
- Messages : 24130
- Inscription : 4 août 10, 13:53
- Last.fm
- Localisation : Paris
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Jeremy Fox a écrit : En revanche on taira quand même sa dernière décennie.
C'est le seul moment ou Fleischer ne parvient plus à s'adapter. On peut le comprendre par son age et par le fait qu'il s'est vu confier des sujets assez navrants. Mais je trouve qu'il y a aussi une certaine logique. En revoyant ses films des années 40-50, on se dit qu'il va assez naturalement s'adapter à la mutation du cinéma américain, à ses enjeux. Il y a déjà chez lui un certain refus du héros classique (voir Le temps de la colère, Les inconnus dans la ville par exemple) qui annonce finalement déjà le cinéma des années 70. Par contre le revirement marqué par le cinéma des années 80 - schématiquement assez réactionnaire - ne lui convient clairement pas. Fleischer ne peut pas filmer Conan, c'est impossible.
Honnêtement, je lui pardonne. Ces quelques daubes sont totalement oubliable devant la collection de chef d’œuvres qu'il a tourné;
- Jack Carter
- Certains l'aiment (So)chaud
- Messages : 30311
- Inscription : 31 déc. 04, 14:17
- Localisation : En pause
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
c'est vrai que cette periode Fox est son autre grande periode, avec Les Inconnus dans la ville ou encore le meconnu Fille à la balançoireAlexandre Angel a écrit :Je ne crois pas, non, qu'il a cette réputation. Au contraire, il est inclus dans la série prestigieuse des films Fox en Scope des années 50, communément considérée comme la grande période de Fleischer. Pour ma part, j'ai le souvenir d'un très dynamique film d'aventure.Rick Blaine a écrit :
Pas vu celui là, il a une réputation assez médiocre semble-t-il mais par completisme, je serais curieux de le découvrir.
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
- Messages : 24130
- Inscription : 4 août 10, 13:53
- Last.fm
- Localisation : Paris
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
J'en ai toujours lu plutôt du mal. Mais en tout cas je veux le voir.Alexandre Angel a écrit :Je ne crois pas, non, qu'il a cette réputation. Au contraire, il est inclus dans la série prestigieuse des films Fox en Scope des années 50, communément considérée comme la grande période de Fleischer. Pour ma part, j'ai le souvenir d'un très dynamique film d'aventure.Rick Blaine a écrit :
Pas vu celui là, il a une réputation assez médiocre semble-t-il mais par completisme, je serais curieux de le découvrir.
Sinon des grandes périodes Fleischer il y en a plusieurs !!
Sous la torture si je ne devais en retenir qu'une, je pense que je prendrais plutôt la période 68-75 que décrivait Jack plus haut.
- Alexandre Angel
- Une couille cache l'autre
- Messages : 14054
- Inscription : 18 mars 14, 08:41
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Très bien La Fille sur la balançoire et très frustré de ne l'avoir vu que dans une copie recadrée au Cinéma de Minuit.Jack Carter a écrit : ou encore le meconnu Fille à la balançoire
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
-
- Laspalès
- Messages : 17389
- Inscription : 13 avr. 03, 11:05
- Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
- Contact :
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
C'est son western avec Lee Marvin ou je confonds?Jeremy Fox a écrit :Duel dans la boue est un de mes westerns préférés
Les scènes qui m'ont le plus marquéJeremy Fox a écrit :Les Flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions) 1972
(combien de séquences magnifiques comme celle des prostituées dans le fourgon, la scène d'amour entre Stacy Keach et l'infirmière ou la colère de Scott face au propriétaire essayant de faire coffrer les clandestins à qui il louait un taudis).
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Dernière modification par mannhunter le 22 août 16, 14:10, modifié 1 fois.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99608
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Tu confonds avec The Spikes gang (Du sang dans la poussière). Celui dont je parle est plus ancien.mannhunter a écrit :C'est son western avec Lee Marvin ou je confonds?Jeremy Fox a écrit :Duel dans la boue est un de mes westerns préférés
-
- Laspalès
- Messages : 17389
- Inscription : 13 avr. 03, 11:05
- Localisation : Haute Normandie et Ile de France!
- Contact :
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Ok je note J'avais bien aimé déjà "the spikes gang" donc il faut que je voie cet autre Fleischer!
oui, et même son Bronson est bien sympa!Jack Carter a écrit :Quand je vois qu'il a donné à la suite
1971 : L'Étrangleur de la place Rillington (10 Rillington Place)
1971 : Les Complices de la dernière chance (The Last run)
1972 : Terreur aveugle (Blind Terror)
1972 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions)
1973 : Don Angelo est mort (The Don Is Dead)
c'est vertigineux
et on rajoute Soleil Vert et Boston Strangler (+ Mandingo, pas vu), cette periode 1968/1975 c'est carrement OUF !!!!
- Alba
- Assistant(e) machine à café
- Messages : 222
- Inscription : 23 nov. 10, 19:41
Re: Richard Fleischer (1916-2006)
Leave Bandido Caballero alone !
Je l'ai justement vu la semaine dernière et c'est un bon divertissement très "Fleischerien" avec quelques moments vraiment très réussis. Je pense en particulier à l'arrivée en taxi de Mitchum, au début du film, dans une ville en ruines où une bataille fait rage entre les rebelles et les fédéraux. Stoïque, Mitchum évite les balles pour récupérer une bouteille de gnôle dans les décombres du caviste local, réserve une chambre dans un hôtel à moitié bombardé avant de jeter des grenades sur les troupes fédérales depuis son balcon, verre en main et cigare à la bouche. Jouissif.
Il est vrai que par la suite, le scénario se perd parfois du fait de moments de creux et des enjeux pas assez explicités, mais c'est compensé par des dialogues plutôt bien écrits. Bref pas le meilleur script de Felton, le scénariste attitré de Fleischer en début de carrière, mais ça reste honnête.
Quant à la photo, Fleischer prouve encore qu'il gère le scope à la perfection avec des idées de cadrage variées et originales. En même temps, après La fille sur la balançoire et Les inconnus dans la ville, on n'avait plus trop de doute sur ce côté là.
Les décors sont également remarquables, ne sentant jamais le carton pâte et rappelant à tantôt la splendeur baroque de ceux de Duel dans la boue, tantôt le réalisme froid et austère de ceux de 10 Rillington Place. Toutes proportions gardées...
Bref, pas le meilleur Fleischer mais loin d'être déshonorant pour autant. De tous ses films introuvables chez nous, c'est un de ceux qui mériteraient une édition correcte de toute urgence.
Je l'ai justement vu la semaine dernière et c'est un bon divertissement très "Fleischerien" avec quelques moments vraiment très réussis. Je pense en particulier à l'arrivée en taxi de Mitchum, au début du film, dans une ville en ruines où une bataille fait rage entre les rebelles et les fédéraux. Stoïque, Mitchum évite les balles pour récupérer une bouteille de gnôle dans les décombres du caviste local, réserve une chambre dans un hôtel à moitié bombardé avant de jeter des grenades sur les troupes fédérales depuis son balcon, verre en main et cigare à la bouche. Jouissif.
Il est vrai que par la suite, le scénario se perd parfois du fait de moments de creux et des enjeux pas assez explicités, mais c'est compensé par des dialogues plutôt bien écrits. Bref pas le meilleur script de Felton, le scénariste attitré de Fleischer en début de carrière, mais ça reste honnête.
Quant à la photo, Fleischer prouve encore qu'il gère le scope à la perfection avec des idées de cadrage variées et originales. En même temps, après La fille sur la balançoire et Les inconnus dans la ville, on n'avait plus trop de doute sur ce côté là.
Les décors sont également remarquables, ne sentant jamais le carton pâte et rappelant à tantôt la splendeur baroque de ceux de Duel dans la boue, tantôt le réalisme froid et austère de ceux de 10 Rillington Place. Toutes proportions gardées...
Bref, pas le meilleur Fleischer mais loin d'être déshonorant pour autant. De tous ses films introuvables chez nous, c'est un de ceux qui mériteraient une édition correcte de toute urgence.