Les Westerns 2ème partie

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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kiemavel
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par kiemavel »

Chip a écrit :Parmi les derniers westerns de Selander , on peut se procurer en zone 1 " The Texican" (1966) avec Audie Murphy et Broderick Crawford , remake du " Panhandle" du même, tourné dans la région de Barcelone, le film n'a pas trop le look des westerns européens tournés en Espagne, grâce à Murphy qui est à l'identique de ses films américains. Aldo Sambrell raconte de scabreuses anecdotes sur Murphy , à propos du tournage (( "the films of Audie Murphy" de Bob larkins et Boyd Magers, chez McF).
Beaucoup d'autres westerns de Selander ont été édité en zone 1, notamment ceux de la série des Hopalong Cassidy, et en dvd zone 2 (Espagne) on trouve " Dakota Lil" avec George Montgomery,Marie Windsor, Rod Cameron. Quant à la TV française, elle nous a donné, il y a quelques années: " Tomahawk trail" et " revolt at fort Laramie"
The Texican fait justement partie des westerns de fin de carrière de Selander que je n'ai pas encore regardé. Y'en a comme ça au moins 3 ou 4. Par contre, je n'ai pas les deux que tu cites et je ne les ai jamais vu. Pour Revolt at Fort Laramie, je suis même très surpris d'apprendre qu'il a été vu à la TV française. En revanche, je savais que Tomahawk Trail l'avait été mais il y en a beaucoup d'autres, parfois diffusés dans un passé lointain. En comptant les sorties dvd françaises et ce qui a été diffusé à la TV (et quelques bricolages) on doit pouvoir voir en vost et vf pas loin d'une vingtaine de westerns de Selander. Perso, j'en ai 15 et vu à ce jour 8 ou 9 sur ce nombre. J'imagine que quelqu'un comme metek de WM doit en avoir beaucoup plus que ça...mais bien qu'ils soient sortis aux USA, je ne m'aventurerais pas dans les Gene Autry, Les Hopalong Cassidy ou Lone Ranger.

Je connais mal ses films de guerre mais ils sont plutôt assez réputés et disponibles aux usa. I Was An America Spy (Warner Archive), Battle Zone (Warner Archive), L'escadrille de l'enfer (Flat Top) chez Olive, Dragonfly Squadron (dvd et BR chez Olive). En revanche, non édité, je connais Fighter Attack (avec Sterling Hayden) et Complot dans la jungle (The Royal African Rifles) en VF qui avait été édité en vhs (top qualité donc :wink: ). Il avait aussi réalisé quelques films d'aventure : Fort Algiers (avec Yvonne de Carlo) et quelques rares policiers : Blackmail, avec William Marshall et Ricardo Cortez, cad le genre de films que je suis loin d'être sûr d'aborder un jour.
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par Chip »

J'ai une VHS de " revolt at fort Laramie ", enregistrée lors de son passage TV en 1990, " Tomahawk trail" est passé en 2001, j'ai un enregistrement dvd. Quant à Hopalong Cassidy, c'est un bon souvenir d'adolescence, la télé du début des années 60, en a diffusé quelques titres parmi les 66 que compte la série, on peut les trouver en zone 1 sans s/t, j' ai huit titres dont deux Selander: Stagecoach war" et " the frontiersmen", ce dernier en zone 2 espagnol. Parmi les 8 que je possède, un est vraiment bien, " Hopalong Cassidy returns" (1936) réalisé par Nate Watt avec une épatante Evelyn Brent.
Je me suis vite débarrassé de la vhs de " Complot dans la jungle", misérable film d'aventures, animé par le peu charismatique Louis Hayward.
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par hellrick »

Pour les plus curieux de Selander, son très "kitschounet" mais sympathique Flight to Mars est dispo dans ce coffret:
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:wink:
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par Jeremy Fox »

hellrick a écrit :Pour les plus curieux de Selander, son très "kitschounet" mais sympathique Flight to Mars est dispo dans ce coffret:
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:wink:


Je l'ai trouvé nullissime pour ma part :oops:
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par hellrick »

Oui, j'avoue que c'est très mauvais, il faut un amour assez aveugle de la série Z pour regarder ça sans user de l'accéléré ou s'endormir...d'ailleurs j'ai toujours Red Planet Mars à regarder dans ce coffret, faudra que je m'y force un soir de grande fatigue :fiou: . (même si j'ai vu que tu avais aimé)


Sinon pour revenir au western mais récent et teinté de fantastique je me suis infligé "Jonah Hex" ce week end et ça a été douloureux :?
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par Jeremy Fox »

hellrick a écrit :Oui, j'avoue que c'est très mauvais, il faut un amour assez aveugle de la série Z pour regarder ça sans user de l'accéléré ou s'endormir...d'ailleurs j'ai toujours Red Planet Mars à regarder dans ce coffret, faudra que je m'y force un soir de grande fatigue :fiou: .

Sinon pour revenir au western mais récent et teinté de fantastique je me suis infligé "Jonah Hex" ce week end et ça a été douloureux :?
N'hésite pas, c'est de loin le meilleur du coffret, à mon avis.
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par hellrick »

Jeremy Fox a écrit :N'hésite pas, c'est de loin le meilleur du coffret, à mon avis.
Je me le programme asap :wink:

Je reste encore HS pour signaler le démentiel dossier sur les "voyages spatiaux" en trois parties dans l'Ecran Fantastique et qui, rassemblé, auraient donné un fabuleux bouquin archi complet sur le sujet. Je ne peux que le conseiller sans hésiter à tous ceux qui aiment la SF "spatiale" de 1900 à nos jours!

(Non ce n'est pas moi qui l'ai écrit et non je n'ai pas été payé pour en dire du bien)

Quel boulot, c'est juste un travail de moine à tomber par terre vu le nombre de films chroniqués (pour la plupart oublié) et d'infos données.

Allez, cette fois fin du HS :wink:
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par kiemavel »

Chip a écrit :J'ai une VHS de " revolt at fort Laramie ", enregistrée lors de son passage TV en 1990, " Tomahawk trail" est passé en 2001, j'ai un enregistrement dvd. Quant à Hopalong Cassidy, c'est un bon souvenir d'adolescence, la télé du début des années 60, en a diffusé quelques titres parmi les 66 que compte la série, on peut les trouver en zone 1 sans s/t, j' ai huit titres dont deux Selander: Stagecoach war" et " the frontiersmen", ce dernier en zone 2 espagnol. Parmi les 8 que je possède, un est vraiment bien, " Hopalong Cassidy returns" (1936) réalisé par Nate Watt avec une épatante Evelyn Brent.
Je me suis vite débarrassé de la vhs de " Complot dans la jungle", misérable film d'aventures, animé par le peu charismatique Louis Hayward.
J'ai rejeté l'idée de voir les Hopalong Cassidy mais c'est effectivement un à priori négatif qui ne s'appuie pas sur grand chose. C'est surtout les cow-boys chantants et masqués qui ne me font pas trop envie. Pour ce qui est de Complot dans la jungle, c'est vrai que c'est mauvais. Je ne suis pas allé au bout du film mais j'ai quand même gardé la cassette, achetée bien après le début du dvd. Je ne jette rien :wink:
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par Chip »

Je suis assez indulgent avec la série des Hoppy Cassidy, les trois héros , l'homme mûr, le vétéran et le jeune, sont diablement sympathiques . Par contre les Roy Rogers (j'ai 2 ou 3 films), Gene Autry, bien que très populaires dans leur pays, m'ennuient. La télé française diffusa au début des années 60, outre les Cassidy, plusieurs films du Durango kid, joué par Charles Starrett, aussi vite vus , aussi vite oubliés, j'en possède un, acheté à petit prix, il y a longtemps, à MK2 bibliothèque, " Blazing across the Pecos", il faut faire de gros efforts pour aller jusqu'au bout, et ce malgré ses 54 mn, le comique lourdingue de Smiley Burnette, sidekick de Starrett, est insuportable.
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Shoot-Out at Medicine Bend

Message par kiemavel »

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Le vengeur - Shoot-Out At Medicine Bend ( 1957 )
Réalisation : Richard L. Bare
Production : Richard Whorf (Warner)
Scénario : D.D. Beauchamp et John Tucker Battle
Photographie : Carl Guthrie - Musique : Roy Webb

Avec : Randolph Scott (Le capitaine Buck Devlin), James Craig (Ep Clark), Angie Dickinson (Priscilla King), Dani Crayne (Nell), James Garner (Le sergent Maitland), Gordon Jones (le soldat Clegg), Trevor Bardette (Le shérif), Don Beddoe (le maire)
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3 vétérans de l'armée, le capitaine Buck Devlin, le sergent Maitland et le soldat Clegg, récemment rendus à la vie civile, arrivent à proximité du ranch tenu par le frère de Devlin au moment où il subit l'attaque d'une bande d'indiens. Malgré leur intervention, de nombreux hommes sont tués notamment le frère de Devlin qui n'a pu se servir de ses carabines qui s'étaient inexplicablement enrayés. Devlin s'aperçoit que la poudre des balles vendues par un commerçant de Medicine Bend était défectueuse et décide d'obtenir des explications du commerçant qu'il juge responsable de la mort de son frère. En chemin, alors que les 3 amis se baignent dans une rivière, des inconnus leur volent tout ce qu'ils possèdent, de leurs chevaux à leurs habits. Cherchant de l'aide, ils tombent sur un convoi de Quakers qui eux aussi viennent d'être dépouillés par les mêmes hommes mais qui leur offrent tout de même des habits et des montures. C'est donc habillés en quakers que les 3 hommes arrivent à Medicine Bend. Se rendant compte que le commerçant qui avait vendu les armes tient toute la ville entre ses mains, ils décident de garder secrète leur véritable identité…
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Un western-comédie pas mauvais mais qui s'appuie tout de même si un scénario assez pauvre qui n'exploite pas toutes les possibilités d'une histoire qui aurait pu amuser un peu plus. Si on ne s'ennuie pas, on sourit finalement assez peu en raison du manque d'imagination des scénaristes. Premier handicap, les méchants sont assez nuls. Ep Clark (James Craig) et ses employés sont soit insignifiants soit grotesques, et même pas de manière amusante. On découvre au fur et à mesure du récit qu'ils sont responsables de tous les mauvais coups perpétrés dans la région. Ep Clark est réputé vendre dans son magasin général les marchandises au meilleur prix mais c'est bien souvent de la camelote. Les armes défectueuses venaient bien de son magasin mais ce n'est pas tout, c'est également Clark et sa bande qui avaient volé les anciens soldats (pour récupérer leurs uniformes en vue d'un prochain forfait) ainsi que les quakers mais ce sont aussi tous les convois de colons passant à proximité de Medicine Bend qui sont ainsi systématiquement pillés, les empêchant de poursuivre leur route. Pour être sûr d'écouler ses marchandises, Clark tente aussi d'éliminer la concurrence, intimidant les propriétaires de l'autre magasin général de la ville tenu par Elam King (Harry Harvey) et sa fille Priscilla (Angie Dickinson). Et rien ne vient entraver ses méfaits puisque le maire de la ville (interprété par Don Beddoe) et le shérif (interprété par Trevor Bardette) sont à sa botte, tout comme la totalité des notables de la ville.
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Évidemment nos 3 faux quakers vont un peu ennuyer cette bande de malfaisants qui ont pour projet de chercher à s'accaparer le prochain grand convoi de marchandises secrètement commandés par Elam King qui est attendu par les caravanes de pionniers prêts partir pour la Californie. Tandis que les deux soldats qui servaient sous ses ordres se font embaucher au magasin général dirigé par Clark où ils jouent les informateurs et les saboteurs, le capitaine Devlin agit la nuit. Masqué, il récupère progressivement ce qui avait été volé et restitue les biens ou l'argent à leurs légitimes propriétaires se permettant quelques fantaisies au passage. On retrouve un complice de Clark saucissonné avec un drap, un autre accroché à un poteau de la rue principale. ça ne va guère plus loin…Le coup des 3 anciens militaires déguisés en quakers, ça aurait pu stimuler l'imagination des scénaristes mais on en reste à quelques running gag rudimentaires. Devlin, de loin le plus malin du trio, a bien du mal à tenir les 2 autres. Au saloon, à plusieurs reprises il doit leur rappeler que l'on ne commande que du lait quand bien même cela entrainerait les railleries des autres clients et qu'on ne doit pas siffler les hôtesses quand bien même elle serait aussi jolie que Nell (Dani Crayne). C'est d'autant plus difficile que l'un, le "private" Clegg est un soiffard (ça va lui jouer des tours) et l'autre, le sgt. Maitland, un jeune célibataire qui se sait plus ou donner de la tête dès qu'il croise une jolie fille. La rencontre avec des vrais quakers aura à peine plus inspiré les scénaristes mais, allez, on sourit un peu dans une église…
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La dernière partie traite aussi sur un mode en partie comique la très attendue remise en question de la corruption d'une ville tenue par un despote pas éclairé par un ou des complices pris de remords. Mais la encore, je ne vois pas grand chose de suffisamment original pour que ça vaille la peine de le signaler. Un mot sur les interprètes. Si les méchants sont nuls, les 3 soldats font ce qu'ils peuvent, le plus à l'aise étant le moins gradé, interprété par Gordon Jones, un sympathique alcoolique que la boisson rend trop bavard. Le quasi débutant James Garner est lui aussi convainquant dans un registre qui lui sera familier. Chez les filles, même si Angie Dickinson était en plus gros sur l'affiche, c'est la quasi inconnue Dani Crayne que l'on voit le plus. On ne voit Angie pratiquement que dans des scènes avec Randolph Scott qui le jour travaille avec elle dans le magasin de son père. Elle le soupçonne de ne pas être un vrai quaker et d'avoir quelque chose à cacher. Évidemment, les secrets partagés créant des liens…Dani Crayne a un rôle bien plus intéressant. Hôtesse du saloon, chanteuse, sans doute maitresse de Clark, le rôle avait plus de potentiel. Elle y est très bien et était de plus au moins aussi jolie que sa consœur mais elle n'aura pas fait carrière (15 films…). Bilan : un western très facultatif qui confirmerai plutôt le talent limité de Richard L. Bare qui rate la seule grande scène d'action de ce western, cad l'attaque des indiens au tout début du film (Elle est filmée assez maladroitement). Il faudrait voir le reste de sa production mais pour l'instant je n'ai pas été plus convaincu par son western que par les 3 films noirs précédemment visionnés. Je l'ai déjà dit ailleurs mais Richard L. Bare, qui est né le 12 aout 1913, est toujours parmi nous. Ce western a été diffusé sur une chaine française. vu en vost.
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Dernière modification par kiemavel le 11 nov. 20, 15:19, modifié 1 fois.
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Canyon River

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La caravane des hommes traqués (1956)
Réalisation : Harmon Jones
Production : Richard W. Heermance (Scott R. Dunlap prods). Distribution : Allied Artists
Scénario : Daniel B. Ullman
Photographie : Ellsworth Fredericks - Musique : Marlin Skiles

Avec : George Montgomery (Steve Patrick), Marcia Henderson (Janet Hale), Peter Graves (Bob Andrews), Richard Eyer (Chuck Hale), Walter Sande (Maddox), Robert Wilke (Graycoe), Alan Hale Jr. (Lynch)
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Les temps sont durs pour les éleveurs du Wyoming. Le faible prix de vente du bétail et les pertes dues à la rudesse du climat menacent la pérennité des élevages. Ce contexte difficile profite à Joe Graycoe, un homme d'affaires qui profite de la situation pour acheter au plus bas prix les bêtes, voir les terres des éleveurs en difficulté. L'un d'eux, Steve Patrick décide alors de réagir. Il hypothèque sa propriété et emprunte une forte somme d'argent pour tenter de ramener au Wyoming des bovins de l'Oregon, convaincu que le croisement avec les bovins locaux créerait une nouvelle race plus résistante au froid de l'hiver. Alors qu'il comptait garder son projet secret, Steve est trahie par Bob, son ami et contremaitre qui informe Graycoe et son associé Maddox des intentions de son patron. Ensemble, ils conçoivent le projet d'acheter un maximum de terres aux éleveurs de la région en attendant le retour de Bob et Steve et de dépouiller ce dernier de son bétail sur la route du retour. En chemin, Steve et Bob sont attaqués par des indiens et Steve sauve la vie de son employé. Bob est contraint de passer sa convalescence chez Janet Hale, une veuve qui vit avec son fils dans une ferme isolée. Parvenu en Oregon, Steve achète 1000 têtes de bétail et parvient non sans mal à réunir une équipe de cow-boys pour convoyer les bêtes...
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Encore un titre absurde. Il n'y a pas à proprement parler de caravane mais deux charriots (et une bande de cavaliers accompagnant un troupeau). Ils ne sont traqués par personne car en dehors des deux indiens qui au début du film attaquent nos deux héros interprétés par George Montgomery et Peter Graves, le troupeau avance sans encombre. Par contre, c'est bien une embuscade qui les attend au bout de la route. C'est un petit western qui se suit sans ennui mais je préfère prévenir que l'on anticipe au bout d'un quart d'heure tous les événements à venir. On a d'un coté un bon gars, entreprenant, loyal et honnête (…prévoyant de reconstituer le cheptel de ses voisins éleveurs en cas de réussite de son croisement. Trop bon le George !)…et honteusement trahi par son meilleur ami. Alors trahi, c'est vite dit. On comprend très vite que le méchant va avoir de gros problèmes de conscience car Steve lui sauve d'abord la vie en rejoignant à pied la ferme isolée d'une jolie veuve sans quoi il serait mort de ses blessures ; puis, plus tard, lorsqu'il apprendra de la bouche des cow-boys que Steve a l'intention de faire de lui son associé, il sera encore plus tiraillé entre les promesses faites à Graycoe et sa loyauté.
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Il n'y a pas grand chose à dire des vrais méchants interprétés par Robert Wilke et Walter Sande (et leurs hommes) qui n'interviennent véritablement que dans un final assez spectaculaire (incluant l'attendu Stampede). En revanche, les ennemis de l'intérieur étant parfois les plus intéressants, j'espérais quelques bonnes surprises du coté des cow-boys engagés mais on ne voit pas grand chose. Pourtant, l'époque tardive où le convoi va se mettre en route va entrainer le refus de tous les cow-boys sérieux en quête de travail qui redoutent les conditions qu'ils vont rencontrer au début de l'hiver, si bien que Steve est obligé d'engager une bande de cow-boys voleurs et bagarreurs dans le bar le plus malfamé de la ville. Cela commence plutôt pas mal car si les durs se laissent convaincre c'est uniquement quand notre bon Steve montrera ce dont il est capable dans une belle bagarre avec le plus belliqueux des durs à cuire (interprété par Alan Hale)…mais on en reste presque là. En dehors du final où les privations vont créer quelques tensions (les gars, privés de viande veulent se tailler un steak dans le stock qu'ils transportent mais pour Steve pas question de toucher à ses bêtes) ou d'une vague ruade d'un homme éméché (Jack Lambert) il ne se passe rien et Lynch (Alan Hale), ce serait finalement plutôt le genre gros rustre bourré de tendresse car il va s'attacher à l'enfant de Janet quand la veuve et son fils vont se joindre aux convoyeurs.
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Ces retrouvailles ont un tout petit peu plus inspirées le scénariste mais à peine. Sur la route du retour, Steve récupère donc Bob, remis de ses blessures et qui évidemment durant sa convalescence est tombé amoureux de son infirmière (mais celle ci a des vues sur un autre homme…Je préfère conserver un certain suspense et ne pas dévoiler l'identité de l'heureux élu :mrgreen: ). Janet et son fils Chuck se joignent donc aussi à la caravane et cela occasionne plus de scènes sympathiques (Ah ! la bonne cuisine !) que de conflits même si la jalousie vient s'ajouter aux émotions de Bob. Tout ceci fait du personnage interprété par Peter Graves surement le plus intéressant de ce petit western qui me réconcilie donc encore un peu plus avec cet acteur que j'ai longtemps cru irrémédiablement insipide. C'est la découverte du plaisant La princesse du Nil qui m'a donné envie de découvrir les westerns de Harmon Jones que je ne connaissais pas encore. Celui ci est une pioche plus que moyenne et le suivant (La femme au fouet) n'est pas mieux mais je ne renonce pas…vu en vost
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Re: The Oklahoman

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Fureur sur l'Oklahoma - The Oklahoman ( 1957 )
Réalisation : Francis D. Lyon
Production : Walter Mirisch (Allied Artists)
Scénario : Daniel B. Ullman
Photographie : Carl Guthrie - Musique : Hans Salter
Avec : Joel McCrea (le docteur John Brighton), Barbara Hale (Anne Barnes), Brad Dexter (Cass Dobie), Gloria Talbot (Maria), Michael Pate (Charlie Smith), Verna Felton (Mme Waynebrook), Esther Dale (Mme Fitzgerald)
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Dans une caravane de pionniers en route pour la Californie, la femme du docteur Brighton met au monde une petite fille mais meurt durant l'accouchement. Le docteur enterre sa femme dans le cimetière de la ville la plus proche et trop épuisé pour poursuivre sa route, décide de s'y installer. Il est accueilli par Mme Fitzgerald qui fait office de nourrice pour la petite fille et il installe un cabinet médical à son domicile. 5 ans plus tard, la ville s'est beaucoup étendue et le docteur est devenu un membre respecté de la communauté. Mme Fitzgerald devenant trop âgée pour s'occuper de la petite Louise, elle prend pour l'aider, Maria, une jeune indienne dont Brighton avait soigné le jeune frère empoisonné de manière inexplicable par l'eau d'un étang situé sur la propriété de son père. Celui ci est en conflit avec le plus riche éleveur de la ville, Cass Dobie et son frère, qui ne semblent pas rassasiés et qui semblent même vouloir s'accaparer les terres de leur voisin indien…
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Coups de feu dans la Sierra étant de très loin le meilleur film de la fin de carrière de Joel McCrea et à ce titre définitivement un western hors catégorie, ce Fureur sur l'Oklahoma serait quand même un des plus sympathiques des nombreux westerns qu'il tourna à la fin des années 50. Je ne vois certes rien de très emballant mais le scénariste ayant accumulé les ingrédients, on ne peut guère s'y ennuyer. Joel McCrea y donne une bonne performance en tant que citoyen qui n'aspire qu'à la tranquillité et qui compte plutôt parmi les notables de sa ville mais qui va risquer de remettre en cause son statut privilégié en faisant ce qui lui semble juste quitte à se mettre à dos une partie de la population favorable aux frères Dobie ou qui leur sont soumis ce qui va même le mettre en danger tant l'influence des deux frères qui comptent parmi les plus riches propriétaires de la région est grande.
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Au thème assez classique du despote local qui cherche à évincer ses voisins et s'approprier leurs terres, vient se greffer deux thèmes parallèles qui ne bouleversent certes pas le sujet mais offrent au moins des variantes assez originales. Lorsque le fils du voisin des Dobie tombe malade après être tombé dans une mare, si j'ose dire, on le sent venir. Les territoires encore vierges de l'Oklahoma vers 1870 + une grande mare aux eaux croupissantes + une maladie mystérieuse = Pétrole. On est encore loin de la ruée vers l'or noir, ce sont des débuts donc on ne voit absolument rien de spectaculaire mais disons que la variante est plaisante. À cela s'ajoute le thème de l'anti-racisme. C'est dans la réserve indienne, sur les terres de l'indien Charles Smith (Michael Pate) que les Dobie ont secrètement découvert le pétrole. Ils ont beau faire pression sur lui, comme ils le font sur d'autres propriétaires pour tenter d'acheter ces terres à bas prix, soutenu par Brighton il refuse de les céder. Or, se poser en défenseur des droits de la population indienne n'est pas très populaire, y compris auprès de quelques proches du bon docteur et le scénariste Daniel B. Ullman (le même que pour le film chroniqué précédemment) avait assez habilement imbriqué l'intrigue amoureuse (obligatoire) à ses intentions plus "sérieuses".
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Car Ullman a bien imbriqué dans son histoire un triangle amoureux impliquant une femme de chaque camp, toutes deux amoureuses du docteur Brighton. L'aspect "lutte contre son propre milieu" est bien intégré à la première. Anne Barnes, la jeune veuve de guerre interprétée par Barbara Hale qui est éprise du docteur Brighton est l'autre grande propriétaire de la région. Elle est donc à priori du coté des Dobie, se reconnaissant des intérêts communs avec les frères et elle désapprouve clairement la lutte que va mener Brighton. Ne comprennant pas cette lutte qui vient perturber la tranquillité de la ville, son confort moral et qui vient remettre en cause l'ordre établi, Anne va supplier le docteur de ne pas s'impliquer dans la querelle et même si elle va finir par désapprouver les méthodes employés par les frères, sa prise de conscience va être bien longue à venir. La seconde jeune femme est Maria, la très jeune fille de l'indien Charles Smith. Elle était entrée au service de Brighton pour épauler Mme Fitzgerald trop âgée pour s'occuper de Louise, la petite fille du docteur. C'est à la suite de décès de la vieille dame que les rumeurs vont parcourir la ville au sujet d'une liaison entre le docteur et sa servante. C'est évidemment utilisé contre lui par Cass Dobie (Brad Dexter) au cours d'un repas communautaire à la fin duquel Brighton va s'opposer frontalement et même physiquement à Cass Dobie pour la première fois.

La suite est assez vigoureuse même si je ne vois aucune fureur dans l'Oklahoma. Un meurtre, un procès, un lynchage, un règlement de comptes dans la rue principale. On voit tout ceci, ou plus précisément on en voit au moins la possibilité . Tout est montré avec une sobriété bienvenue, surtout dans l'épilogue au cours duquel le bon docteur ne devient pas subitement un as de la gâchette invincible et le héros d'une population le portant en triomphe. Passé à la télévision. Vu en vost.
A suivre : Gunsight Ridge, un autre western signé Francis D. Lyon
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Gunsight Ridge

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Gunsight Ridge ( 1957 )
Réalisation : Francis D. Lyon
Production : Robert Bassler (Libra Productions) - Distribution : United Artists
Scénario : Talbot et Elisabeth Jennings
Photographie : Ernest Laszlo - Musique : David Raksin

Avec : Joel McCrea (Mike Ryan), Mark Stevens (Velvet Clark), Joan Weldon (Molly Jones), Addison Richards (Le shérif Tom Jones), Darlene Fields (Rosa), Carolyn Craig (la jeune fille de la ferme)

Un étranger descend du train à Soldier Springs dans le Colorado et monte dans la diligence à destination de Bancroft à bord de laquelle prennent également place Molly, la fille du shérif, et le rédacteur du journal local. En chemin, ils sont attaqués par deux bandits masqués dont un dévoile involontairement son visage et est reconnu immédiatement par le cocher. Les deux hommes dévalisent les passagers et emportent le coffre, puis, au moment du partage du butin, par crainte d'être à son tour démasqué, l'instigateur de l'attaque abat son complice. Juste après son arrivée dans la petite ville de Bancroft, l'inconnu vient en aide au shérif local débordé par le désordre régnant en ville, notamment provoqué par la bande de cow-boys travaillant au Lazy Heart Ranch, réputés voleurs de bétail et fauteurs de trouble notoires...
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Ce western commence plutôt pas mal traitant avec humour des scènes conventionnelles. L'arrivée d'un inconnu débarquant du train et questionné par les habitants du cru donne des dialogues assez amusants. L'inconnu interprété par Joel McCrea ne répond à aucune interrogation, répond aux questions qu'on lui pose par d'autres questions ou parle par énigmes et joue avec les mots. Ce qui fait dire au journaliste : Plus on vous pose de questions, moins on en sait sur vous. Bref, on comprend d'emblée qu'il souhaite rester anonyme. L'attaque de la diligence et ses prémisses sont aussi traités sur un mode comique, Alex, le complice de Velvet (Mark Stevens) faisant semblant de se montrer plein d'assurance alors que c'est la première fois qu'il se retrouve dans cette situation puis se montrant d'une maladresse insigne quand à la suite de la découverte par Velvet des billets de banque dissimulés habilement dans son chapeau par McCrea, le novice va éclater de rire, ceci faisant tomber son foulard au bas de son visage. C'est d'autant plus dommage qu'en tant qu'employé de la compagnie, il est aussitôt reconnu par le conducteur de la diligence (interprété par Slim Pickens). La première rupture brutale de ton intervient très vite avec l'assassinat d'Alex par son complice qui ne veut pas risquer d'être démasqué en raison de sa maladresse et c'est tout le film qui va osciller ainsi entre scènes sérieuses et même dramatiques (et souvent complètement ratés voir absurdes) et scènes assez drôles et plutôt bien fichues.
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Cela donne un western presque aussi bizarre que Caravane vers le soleil que j'avais évoqué récemment. Sur une trame assez classique : un mystérieux inconnu arrive dans une petite ville ou le vieux shérif local a bien du mal à faire régner l'ordre, la ville étant en proie aux troubles provoqués par les cow-boys travaillant dans les ranchs alentours et surtout autour de laquelle les attaques de banques et de trains se multiplient. Même si Joel McCrea dévoile assez tard sa véritable identité et la raison de sa venue, contraint de le faire seulement lorsque le shérif sera mis sur la sellette par les notables de la ville, on devine très vite qu'il s'agit d'un enquêteur (il travaille pour la Wells Fargo) venu pour endiguer la vague de criminalité qui s'est abattu sur la région. Aussitôt après son arrivée, Il se range derrière le shérif lorsque celui ci est provoqué par des cow-boys puis il trouve très vite un prétexte pour être engagé comme assistant. C'est également le jour même de son arrivée qu'il rencontre pour la première fois Velvet Clark, un homme qui exploite une mine en dehors de la ville et qui est hébergé dans la même pension de famille que lui…et en qui on reconnait surtout le tueur de la diligence.

Ce personnage interprété par Mark Stevens est l'un des plus déments que j'ai vu dans un western. Le coup du bandit…qui rêve d'être concertiste il fallait le trouver. C'est un peu comme si on avait appris que Jacques Mesrine avait rêvé d'être Richard Clayderman ou si, plus près du sujet, on apprenait que Calamity James avait eu pour idole Sarah Bernhardt. On découvre son attraction fatale pour les pianos le premier matin après l'attaque de la diligence. On le voit passer devant le salon de la pension de famille, s'arrêter hésitant et commencer à tourner autour du piano appartenant à la logeuse et on sent bien qu'il éprouve pour la chose un mélange d'attirance et de répulsion. Il commence à jouer et s'interrompt brutalement lorsqu'il sent Mike Ryan dans son dos. Alors qu'il joue superbement, on sent qu'il s'agace d'avoir été surpris en train de jouer, gêné comme s'il avait été chopé avec un numéro de Playboy ou comme quand gamin je piquais un phare quand on me surprenait en train de répéter La maladie d'amour de Sardou sur mon orgue Bontempi (Rrrooo la honte).
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Assez vite, la piano phobie le reprend. Velvet va se mettre carrément en colère quand sa petite amie hôtesse du saloon ou il joue aux cartes chaque soir va faire allusion au fait qu'il est un très bon pianiste, surtout comparé à celui qui anime le dit saloon sur un piano désaccordé (à moins que ce ne soit le pianiste). Plus tard, on va avoir la fameuse révélation de son rêve secret. S'il s'est lancé dans les vols et les meurtres, c'est pour réunir suffisamment d'argent pour reprendre des cours de piano avec un vrai professeur…Et enfin, au cours du final, c'est un :evil: :shock: :roll: de piano qui va le perdre. Mark Stevens avec à ses trousses Joel McCrea tombe sur une ferme isolée dont les occupants sont absents à l'exception d'une jeune fille qui comprend que Velvet est un hors-la-loi et qui est aussitôt attirée par lui mais pour son malheur, il ne va pas pouvoir échapper à son attraction maudite pour les pianos. Il va se mettre à jouer permettant ainsi au policier de revenir sur ses pas. Au delà du coté "original" du personnage, il est caractérisé avec des gros sabots car dès ses premières apparitions, si le réalisateur avait fait porter une grosse pancarte dans le dos à Stevens avec la mention "Attention psychopathe", ça n'aurait pas été moins fin. Il faut voir comment Velvet s'énerve après le cheval de Mike Ryan, le battant inexplicablement devant lui lors de leur seconde rencontre.
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Jusque dans l'épilogue, on retrouve des scènes démentes, mal réalisées et/ou écrites avec maladresse. Le duel quasi final entre Joel McCrea et Mark Stevens sur un piton rocheux est réalisé avec les pieds puis l'épilogue au cours duquel le personnage interprété par McCrea retrouve Molly, la fille du shérif dont il s'est rapproché au cours de l'histoire est dialogué en dépit du bon sens. 30 secondes après la fin de l'enterrement de son père qui avait été abattu par Velvet, il faut voir Molly afficher un large sourire quand Ryan lui annonce son intention de rester à Bancroft. Tout ceci est d'autant plus dommage que certaines séquences sont plutôt amusantes. La façon dont Mike Ryan parvient par ruse à faire admettre au propriétaire du Lazy Heart ranch, réputé voleur, qu'il a bien volé du bétail appartenant à ses voisins et à lui faire payer la valeur de ses vols sous la forme de prétendues taxes, est assez amusante (ses trois employés sont par ailleurs complètement ahuris). Plus tard, une scène de mariage interrompue entre un jeune homme interprété par Jody McCrea (le fils de Joel) et sa fiancée exaspérée est plutôt réussie, tous les protagonistes ou presque abandonnant la cérémonie quand ils apprennent qu'il y a de l'argent à gagner en se lançant à la poursuite du hors-la-loi. Enfin, la rencontre entre Mark Stevens puis Joel McCrea avec une jeune fille interprétée par Carolyn Craig qui ne rêve que d'une chose, que quelqu'un la sorte de la ferme isolée dans laquelle elle crève d'ennui donnent deux scènes assez amusantes (en dehors du fâcheux épisode pianistique déjà évoqué). Je garde le pire, ou le plus paradoxal, pour la fin : la musique de David Raksin est absolument superbe. Les thèmes pour piano qu'il avait composé étaient réellement très réussis, il est juste dommage qu'ils aient été utilisés de cette façon. Je signale aussi la très belle photographie en noir et blanc de Ernest Laszlo...Le film avait été distribué en Belgique sous le titre : La sanglante embuscade. vu en vost.
Chip
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par Chip »

Pas grand chose à ajouter à propos de GUNSIGHT RIDGE, si ce n'est que le final sur la crête, qui donne son titre au film, ne me semble pas vraiment filmé avec les pieds, que l'interprétation des deux vedettes est un atout du film, que Mc Crea s'y révèle plus léger, moins solennel que dans ses autres westerns de fin de carrière, nous rappelant ainsi, qu'il fut pour Preston Sturges et George Stevens, un très acceptable acteur de comédies, et que Francis D. Lyon n'avait pas fait mieux avec " the oklahoman" (fureur sur l 'Oklahoma) et ne fera pas mieux avec " Escort west" (escorte pour l'Oregon) deux ans plus tard.
Vu en VO s/t.
Un western moyen de l'ex-monteur de " Body and soul"(1947), titre pour lequel il remporta un Oscar.

Le film existe en dvd zone 1, sans s/t, chez Shout factory. Sur la même galette on trouve 3 autres westerns:
- tempête sur le Texas ( gun belt) (1953)
- les brigands de l' Arizona ( lone gun) (1954)
ces 2 films avec George Montgomery
- ride out for revenge (1958)
avec Rory Calhoun, Gloria Grahame, Lloyd Bridges
Les copies sont correctes voire très bonnes en ce qui concerne " Gunsight ridge" et " Ride out for revenge".
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Re: Les Westerns 2ème partie

Message par kiemavel »

Chip a écrit :Pas grand chose à ajouter à propos de GUNSIGHT RIDGE, si ce n'est que le final sur la crête, qui donne son titre au film, ne me semble pas vraiment filmé avec les pieds, que l'interprétation des deux vedettes est un atout du film, que Mc Crea s'y révèle plus léger, moins solennel que dans ses autres westerns de fin de carrière, nous rappelant ainsi, qu'il fut pour Preston Sturges et George Stevens, un très acceptable acteur de comédies, et que Francis D. Lyon n'avait pas fait mieux avec " the oklahoman" (fureur sur l 'Oklahoma) et ne fera pas mieux avec " Escort west" (escorte pour l'Oregon) deux ans plus tard.
Vu en VO s/t.
Un western moyen de l'ex-monteur de " Body and soul"(1947), titre pour lequel il remporta un Oscar.

Le film existe en dvd zone 1, sans s/t, chez Shout factory. Sur la même galette on trouve 3 autres westerns:
- tempête sur le Texas ( gun belt) (1953)
- les brigands de l' Arizona ( lone gun) (1954)
ces 2 films avec George Montgomery
- ride out for revenge (1958)
avec Rory Calhoun, Gloria Grahame, Lloyd Bridges
Les copies sont correctes voire très bonnes en ce qui concerne " Gunsight ridge" et " Ride out for revenge".
Je pensais que tu allais me bannir à vie pour mes propos sur ce film :wink: Plus sérieusement, je suis d'accord en ce qui concerne les interprètes. Mark Stevens n'y peut absolument rien, c'est son personnage qui est très mal écrit. Lui même a prouvé que ces personnages tourmentés lui allait bien. Je n'ai rien lu sur ce film, donc j'ignore tout de sa genèse et de ses coulisses mais on peut penser qu'on est, avec ce film, dans la continuité de Jack Slade et de son personnage dans La vengeance de Scarface. Tu en sais quelque chose...Il s'agissait de sa volonté ou bien l'exploitation d'un personnage qui avait plu ?

Entièrement d'accord pour McCrea. Je ne l'ai pas évoqué mais effectivement on retrouve l'agréable acteur de comédies qu'il fut. Je l'aimais bien ce coté boy-scout, américain sportif, grand dadais un peu naïf des comédies mais c'est vrai qu'après Buffalo Bill il n'a pratiquement plus rien tourné d'autres que des westerns. D'autre part à bien y réfléchir, en dehors de Saddle Tramp et un tout petit peu dans L'enfant du désert je ne vois pas d'autres westerns ou il s'est montré dans ce registre léger.

De Francis D. Lyon, je connais les 3 que tu cites plus le Disney avec Fess Parker et Jeffrey Hunter, et oui, ce n'est pas bien terrible. Mon préféré est quand même The Hoklahoman. Je m'étonne que tu n'ai pas déploré l'absence de Gloria Talbott car je n'ai presque rien dit de sa prestation et pire, on la voit très mal sur la seule photo ou elle figure :wink:

Parmi les films que tu cites, je connais L'or des cheyennes de Bernard Girard en vost. Je sais que l'un des deux Ray Nazarro, Les brigands de l'Arizona, a été vu à la TV chez nous mais pas hier (je n'ai pas et ne connais pas). Apparemment, c'est comme pour les bouquins en anglais, tu as l'air d'avoir beaucoup de westerns rares en zone 1 et vo…Chez moi, je pense qu'on doit pouvoir les compter sur les doigts d'une main. J'en avais commandé certains par le passé, je me souviens de Stranger on Horseback par exemple mais comme beaucoup ont depuis été édités en France, je me demande s'il en reste en dehors de ce que je remise au grenier.
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