je me suis endormi au bout d une heure
la fin ce soir
Point Limite Zéro (Richard C. Sarafian - 1971)
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Une vraie pépite. Le film réduit son intrigue à moins que l'essentiel. Kowalski devient ainsi une sorte d'icône, développé seulement par de brefs flashbacks, toujours superbement introduits. Ne restent donc que l'exaltation de la pure vitesse, de la fuite absolue en avant, de l'avalage de kilomètres, la ligne droite, le désert. Et tout ça pour quoi ? Pour l'oubli, la perte, l'ivresse. C'est un spectacle finalement sans trop d'équivalent, et plutôt touchant.
En "last american hero" Barry Newman a la classe, et j'ai bien l'impression qu'il assure lui-même la conduite. Je ne suis pas du tout fan de bagnole, mais cette Dogde Challenger blanche et son bruit de moteur m'ont fasciné.
La BO est démentielle (Super soul is the man !).
Le DVD est impec'.
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Re: Point Limite Zéro (Richard C. Sarafian - 1971)
Ressortie en salles par Solaris Distribution. La chronique est signée Olivier Bitoun.
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Re: Point Limite Zéro (Richard C. Sarafian - 1971)
Très belle image sur le BR.
Sinon, pour l'anecdote, j'ai vu pour la première fois Point Limite Zéro sur TF1 en 1977 dans l'émission L'Avenir du futur. C'était surprenant car il n'y avait pas de rapport avec la science-fiction, ni avec le fantastique.
Je n'ai pas encore pris le temps de lire la chronique d'Olivier Bitoun. Pour ma part, je pense que le film vaut plus pour son climat visuel puissant, inventif sans chichis, sans coquetteries datées, que pour son idéologie un peu fabriquée et suiviste, et par moment non dénuée de vagues relents réac comme l'atteste le traitement des deux homos pris en stop, indigne d'un film que l'on voudrait totalement libertaire.
Sinon, pour l'anecdote, j'ai vu pour la première fois Point Limite Zéro sur TF1 en 1977 dans l'émission L'Avenir du futur. C'était surprenant car il n'y avait pas de rapport avec la science-fiction, ni avec le fantastique.
Je n'ai pas encore pris le temps de lire la chronique d'Olivier Bitoun. Pour ma part, je pense que le film vaut plus pour son climat visuel puissant, inventif sans chichis, sans coquetteries datées, que pour son idéologie un peu fabriquée et suiviste, et par moment non dénuée de vagues relents réac comme l'atteste le traitement des deux homos pris en stop, indigne d'un film que l'on voudrait totalement libertaire.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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