Les vedettes féminines des films musicaux

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Music Man
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Marion Davies

Message par Music Man »

Dans Citizen Kane, un des plus grands classiques de l’histoire du cinéma, Orson Welles présente un portrait au vitriol du magnat de la presse William Randolph Hearst. Sa compagne est dépeinte sous les traits d’une cantatrice nulle et alcoolique, imposée par son riche protecteur…Cette charge très corrosive (et fort brillante) portera longtemps lourdement préjudice à Marion Davies, la maîtresse de W R Hearst. Beaucoup de cinéphiles n’ayant jamais vu ses films, en déduiront que c’était une comédienne sans aucun talent, uniquement imposée par son richissime compagnon. La rediffusion de ses films sur TCM ou dans les cinémathèques nous oblige à réviser complètement ce jugement : c’était en fait une fantaisiste extrêmement douée au jeu très moderne, la toute première actrice de « screwball comédies » juste avant Carole Lombard.
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Née en 1897, la jeune Marion Davies commence sa carrière comme girl dans différentes revues de Broadway, notamment les fameuses « Ziegfeld follies ». C’est en assistant à un de ses spectacles que WR Hearst aurait eu le coup de foudre et se serait entiché de la toute jeune femme (d’autres versions laissent entendre qu’en fait, Marion était une simple prostituée que Hearst aurait cueillie sur un trottoir de New York, afin de lui proposer quelques figurations dans des revues, mais ceci paraît fort peu vraisemblable). En tous les cas, une chose est certaine. Cet homme d’âge mûr, déjà marié, est tombé instantanément sous le charme de la jeune femme. Son épouse refusera toute sa vie de lui accorder un divorce. Néanmoins, quand cette dernière refuse de le suivre en Californie où il décide d’installer ses bureaux, c’est Marion, qui va partager sa vie.
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Hearst est bien décidé à en faire de sa dulcinée la plus grande star de cinéma. ( Cette dernière a déjà joué dans quelques films réalisés par son beau frère).Il monte pour elle la firme de cinéma « Cosmopolitan », et produit une série de films historiques à costumes pour lesquels il ne lésine pas sur les dépenses. Malgré l’énorme battage publicitaire mis en route (obligation est faite à tous les journaux de son groupe de mentionner le nom de Marion une fois par semaine !), le public n’accroche pas.
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Ce n’est qu’en 1922 que « sur les marches du trône » devient le premier succès commercial de la comédienne. La même année, la star fait beaucoup parler d’elle mais pas dans les journaux détenus par Hearst. Lors d’une croisière sur le yacht de son riche protecteur, le producteur Thomas Ince trouve la mort. La rumeur prétend que Marion Davies flirtait avec Charlie Chaplin, présent sur le navire. Fou de jalousie, Hearst aurait tenté de tuer l’acteur avec son revolver mais abattu par mégarde Thomas Ince. La journaliste Louella Parson, témoin du drame, aurait accepté de se taire en échange d’un poste en or au sein des journaux Hearst, et serait ainsi devenue la plus célèbre échotière d’Hollywood. On ne saura jamais si cette légende noire, véhiculée dans Hollywood Babylon est réelle, mais elle a certainement participé à ternir la réputation de l’actrice.: En 1924, toujours désireux d’apporter plus de prestige à la carrière de son amie, Hearst signe un contrat avec Louis B Mayer, Irving Thalberg et la toute nouvelle MGM. En échange de la lucrative publicité qui sera faite dans les journaux du groupe à tous les films qu’elle produira, la firme du Lion accepte de distribuer dans ses salles les films de la comédienne et de la faire jouer aux cotés des plus grandes vedettes masculines de la firme.
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Hearst a un faible pour les mélodrames romantiques. Dans Quality street -la galante méprise(1927), Marion campe une jeune fille amoureuse d’un beau militaire. A son retour de guerre, elle a tant vieilli qu’il ne la reconnaît même pas. Ce film, le seul ressorti en DVD, possède un charme suranné : Marion est touchante mais parvient à insuffler un peu de fantaisie dans cette romance désuète. C’est pourtant dans les comédies réalisées par King Vidor que Marion va prouver toute l’étendue de son talent. Elle est irrésistible dans Mirages (1928) une satire de la faune hollywoodienne ou dans the Patsy (1929) adorable comédie sur une jeune fille qui tente tout pour attirer l’attention de l’homme quelle aime. Quelle modernité dans le jeu de la comédienne ! Loin des femmes fatales, tendres ingénues, nobles dames ou autres stéréotypes du cinéma muet hollywoodien, Marion incarne des femmes indépendantes et futées, pas vraiment jolies mais tellement plus proches de nous. Outre ses désopilantes imitations d’autres stars de l’écran comme Lilian Gish ou Pola Negri, l’actrice révèle en effet une étonnante vitalité, et une présence indéniable.
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S’agissant des imitations, Marion ne manquait pas d’entraînement : on raconte qu’elle faisait tordre de rire les convives de sa luxueuse villa de San Simeon où elle organisait des bals masqués prisés par le tout-Hollywood (j’ai pu visiter cette villa lors d’un voyage aux USA, au programme de nombreux circuits organisés. Les tapisseries et meubles de très grande valeur qui décorent les pièces sont assemblés et entassés avec beaucoup de mauvais goût. En revanche, les chambres d’amis sont nombreuses et la piscine est superbe (peu utilisée en dehors de Marion car beaucoup de stars ne savaient pas nager et préféraient la pataugeoire !)
Beaucoup pensaient que Marion Davies ne pourrait faire face à l’arrivée du cinéma parlant car elle bégayait. Néanmoins avec l’appui de son mentor, la comédienne va franchir le cap sans difficultés. Marianne (1929) son premier film parlant est une comédie musicale, où elle tient le rôle d’une française et chante avec l’accent de chez nous.
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La même année, elle fait un beau numéro de claquette dans un passage de la grande revue « Hollywood chante et danse » (1929) et prouve qu’elle n’a rien perdu de son expérience des Ziegfeld follies.
Comme suite au triomphe du fou chantant et de Broadway Mélody, les studios de cinéma vont mettre en chantier un très grand nombre de films chantés et dansés, afin de capitaliser sur le nouvel engouement du public : Marion va ainsi en tourner 3 d’affilé. En fait, le coup de foudre sera de courte durée et déçu par la médiocrité de certains musicals, le public se détourne quasi systématiquement des films chantés en 1930 (on était même obligé de préciser sur l’affiche ; film non chanté !). Dès lors, deux films avec Marion (dont un en technicolor bichrome) ne seront même pas distribués.
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En 1932, dans la comédie Blondie of the follies, Marion se livre à une fabuleuse parodie du jeu outré de Garbo dans Grand hôtel : délectable pour les cinéphiles.
1933 est l’année du grand retour en vogue et pour longtemps de la comédie musicale avec les féeriques chorégraphies de Berkeley et les débuts à l’écran de Fred Astaire. Marion tourne dans Au pays du rêve, un grand musical qui tente de dupliquer la splendeur des numéros de 42ème rue. 70 ans après, on se souvient surtout des chansons du crooner Bing Crosby.
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En 1934, c’est le clash avec la MGM. Furieux d’apprendre que le rôle tant convoité de Marie Antoinette sera confié à Norma Shearer, l’épouse d’Irving Thalberg, Hearst claque la porte des studios et entraîne Marion à la Warner Bros, où elle va terminer sa carrière, sans trop d’éclats.
Elle joue dans deux comédies musicales :Betsy (1936), insipide romance située à l’époque napoléonienne avec Dick Powell (qui aurait peut être eu une liaison avec l’actrice à la grande fureur d’Hearst)et Caien et Mabel (1936) avec Clark Gable où elle chante (très moyennement) une rose aux cheveux, reprise chez nous par Elyane Celis.
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En 1937, Hearst qui connaît de graves soucis financiers n’a plus de temps à consacrer à la carrière de sa maîtresse. Juste retour des choses, Marion Davies va vendre une bonne partie de ses bijoux pour aider l’homme de sa vie. Depuis déjà quelques années, l’actrice déçue par une série de désillusions (alors que Mme Hearst accepte enfin l’idée d’un divorce, le magnat de la presse aurait refusé, la pension alimentaire lui paraissant trop élevée), noyait ses chagrins dans l’alcool et sa beauté (qui n’avais jamais été très grande) se fanait . Evidemment, elle est terriblement affectée par la sortie du film Citizen Kane que Hearst tentera d’interdire, et va continuer à veiller sur la santé déclinante de son compagnon jusqu’à son décès en 1951. Le choc sera alors rude, l’épouse du magnat de la presse et sa famille vont chasser Marion de San Simeon du jour au lendemain et reprendre tout ce qui appartenait à Hearst (sauf le portrait de Marion !). Complètement déboussolée, Marion se marie 3 semaines après avec un marin rencontré depuis peu. Oubliée, elle est décédée d’un cancer en 1961.
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Un documentaire sorti récemment sur DVD et présenté par Charlize Théron réhabilite la comédienne, en proposant de nombreux extraits de ses films (dont ses savoureuses imitations). Il révèle une femme sensible et généreuse (en 1926, elle avait demandé à Fatty Arbuckle de réaliser son film « le moulin rouge » pour essayer d’aider le comédien, rejeté par Hollywood à la suite d’un scandale sexuel ; en 1950, elle était sortie de sa réserve pour défendre Ingrid Bergman, traînée dans la boue par les journaux lors de sa liaison adultère avec Rossellini), et une admirable comédienne (certainement une des meilleures des années 20) dont les qualités justifieraient amplement une réédition en DVD.


Marion Davies dans Hollywood revue (1929)
Music Man
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux (Sheree North)

Message par Music Man »

Debbie Reynolds, la célèbre star des années 50 (Chantons sous la pluie) donne une série de one woman shows à Londres fin avril.
Avis aux amateurs

http://www.spectaclesalondres.fr/?piece ... e+Reynolds
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Cathy
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux (Debbie Reynol

Message par Cathy »

Irene (1940) - Herbert Wilcox

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Une jeune irlandaise devient mannequin chez Madame Lucie et tourne le coeur de deux hommes.

Ce film est plus une comédie qu'une réelle comédie musicale, mais il offre quand même quelques numéros musicaux prouvant à quel point Anna Neagle était une chanteuse à la voix limitée et une danseuse à la grâce inexistante notamment dans cette scène dans le jardin, où hormis un ou deux mouvements, elle se montre une piètre interprète. La jeune actrice mise en scène par son époux est évidemment bien mise en valeur notamment dans une scène en technicolor totalement inutile, avec sa robe bleue éclatante et sa chevelure blond vénitien. L'actrice se montre vite exaspérante dans son jeu, il y a toutefois Ray Milland qui est encore le jeune premier hollywoodien et le sympathique Roland Young. Le film est une comédie peu intéressante, les numéros musicaux sont inintéressants dont un de ces numéros qui mettent en valeur ces fameux danseurs noirs de l'époque dans des scènes de rock. A noter qu'une fois encore le français est à l'honneur comme signe chic de haute société .Le film se laisse toutefois voir comme beaucoup de séries B de l'époque.
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux(Misora Hibari)

Message par Tutut »

Kanashiki Kuchibue (悲しき口笛) aka Sad Whistle de Miyoji Ieki (1949)

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J'ai visionné ce film en VO sans sous-titres (je ne parle pas japonais), mais il n'est pas vraiment complexe et peut se suivre assez facilement.

C'est l'histoire d'une gamine des rues recueillie par un vieux musicien et sa fille. Le vieil homme, ancien violoniste de renom, fait la manche dans la rue tandis que sa fille travaille dans un bar. La jeune femme fait la rencontre d'un jeune homme, qui était pianiste, mais ne peut plus exercer à cause d'une blessure à la main. On découvrira à la fin du film que le jeune homme est en fait le grand frère de la petite fille que celle-ci croyait mort.

Misora Hibari fait preuve d'une très grande maturité malgré son jeune âge, sa situation dans le film qui rejoint la situation économique du Japon de l'après guerre ne laisse guère de place à l'insouciance et à l'innocence. Ses numéros musicaux sont bien maitrisés, il faut dire qu'elle avait commencé à tourner dans différentes salles de concert dès lâge de 8 ans.



Le premier succès au cinéma de Misora Hibari à l'âge de 12 ans et déjà son quatrième film, le très gros succès arrivera l'année suivante avec Tokyo Kid, elle fera à peu près 160 films en 40 ans de carrière, en grande partie de la fin des 40's à la fin des 50's.

La grande dame du enka (ballade japonaise) est morte d'une pneumonie en 1989 à l'âge de 52 ans, ayant vendu environ 68 millions de disques de son vivant (estimé à 81 millions en 2001) et enregistré plus de 1200 chansons. À noter que sa carrière aurait pu s'arrêter en 1957 lorsqu'elle fut agressée à l'acide chlorhydrique par un fanatique, mais elle s'en tira sans trop de dommages.

Chaque année, le 24 Juin, date anniversaire de sa mort, toutes les chaines de TV et stations de radio diffusent un de ses titres, Kawa no nagare no yōni, élue meilleure chanson japonaise de tous les temps par plus de 10 millions de personnes lors d'un sondage de la NHK en 1997.

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Re: Les vedettes féminines des films musicaux (Debbie Reynol

Message par Music Man »

Au Japon, j'avais trouvé des coffrets DVD de Misora Hibari, mais leur coût très élévé m'avait fait reculer.
C'est une brillante chanteuse, qui a notamment repris des standards américains comme over the rainbow et il me semble le "tombe la neige " d'Adamo.
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux (Debbie Reynol

Message par Tutut »

Pour l'anecdote, ce film m'a coûté cher, en rupture de stock chez Yesasia et CDJapan, je me suis rabattu sur Amazon Japon, le prix était très correct, mais les frais de port élevés (pas le choix). À la réception du colis, je n'avais pas de TVA facturée par Fedex à ma grande joie, celle-ci a été de courte durée puisque quelques jours plus tard le transporteur m'envoyait la facture, TVA+"frais de dossier" 21€. :evil:
Le prix des DVDs étant ce qu'ils sont, on peut toujours écouter la dame, les CDs sont plus accessibles.

Misora Hibari a fait beaucoup de reprises dont Tombe la neige, My way, La vie en rose ou Cry me a river, c'est je crois Fubuki Koshiji qui a interprété la première des titres d'Adamo au Japon comme Tombe la neige ou Sans toi ma mie. Hibari, comme beaucoup d'artistes a surfé sur les modes quand elle ne chantait pas du enka, style codifié vocalement, musicalement et restrictif sur les thèmes à aborder. Elle faisait soit des reprises, soit elle adaptait un style musical occidental, Jazz, Boogie, Cha Cha, Mambo ou autre, à la chanson japonaise.

Misora interprétant Tombe la neige :



Fubuki Koshiji dans Sans toi ma mie d'Adamo :



Misora à 17 ans (Hibari no madorosusan) :



Omatsuri Mambo :



Hibari no Cha Cha Cha :



Un peu de pop dans les années 60, accompagnée des Blue Comets, seuls artistes japonais à avoir participé au Ed Sullivan Show :



Edit : gros oubli de ma part :oops: , je voudrais mentionner l'énorme travail de Muldoon, du forum Asiandvdguide, qui a créé un sujet sur les films d'Hibari sortis en vidéo, il contient plein de liens, de photos et de captures d'écran.
C'est ici, il a d'alleurs fait des captures du DVD de Sad Whistle .
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux (Debbie Reynol

Message par Music Man »

le chacha fait passer au répertoire de Grace Chang, l'adorable vedette des comédies musicales de Hong Kong.
parmi les japonaises ayant repris pas mal de chansons françaises, il y avait Yukari Ito, dont j'avais pu trouver de jolis CDs là bas, même si elle semble très oubliée dans son pays.
elle a chanté en italien au festival San remo de 1965.
Il y a aussi Hirota mieko et son tube "la maison de poupée" et la chanson du dessin animé des sixties "le roi Léo";
en tous les cas, merci , Tutut d'avoir évoquer la grande Misora Hibari qui tourna beaucoup de comédies musicales au Japon.
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux (Debbie Reynol

Message par Tutut »

Music Man a écrit :le chacha fait passer au répertoire de Grace Chang, l'adorable vedette des comédies musicales de Hong Kong.
Ah, Mambo Girl. :D
J'ai découvert il y a peu que Bruce Lee était un bon danseur de Cha Cha, on peut le voir à 17 ans dans Darling Girl de 1957 (que je n'ai pas trouvé en vidéo).

En fait, je connais peu les films musicaux HK, modernes ou classiques (opéras Huangmei )et les derniers que j'ai vus datent des années 60.

Les Belles (Linda Dai Lin, Peter Chen Ho)


Hong-Kong Nocturne (Cheng Pei Pei, Lily Ho)
parmi les japonaises ayant repris pas mal de chansons françaises, il y avait Yukari Ito, dont j'avais pu trouver de jolis CDs là bas, même si elle semble très oubliée dans son pays.
elle a chanté en italien au festival San remo de 1965.
Il y a aussi Hirota mieko et son tube "la maison de poupée" et la chanson du dessin animé des sixties "le roi Léo";
Je connaissais Yukari Ito de nom seulement, très belle femme et très belle voix. Je vois que Mieko Hirota avait repris Poupée de cire, France Gall l'avait déjà chanté en japonais.
en tous les cas, merci , Tutut d'avoir évoquer la grande Misora Hibari qui tourna beaucoup de comédies musicales au Japon.
De rien, je regrette de l'avoir fait un peu à la va vite et comme je suis faiblard niveau élocution, le résultat n'est pas terrible. :?

(Désolé si je suis un peu hors sujet :oops: )
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux

Message par Music Man »

Comme toi, je connais sutout les films musicaux de Hong Kong des années 60, comme ceux dont tu as posté des extraits.
L'intrigue y est souvent trépidente, les décors superbes, les chansons ravissantes mais les chorégraphies laissent un peu à désirer. Outre Grace Chang, qui chantait et jouait si bien (wild wild rose), j'ai une préférence pour la belle Jenny Hu et les films signés Inoue Umetsugu.
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux

Message par Music Man »

sur mon blog "Movie musical world" j'ai rajouté les portraits de la chanteuse de jazz suédoise Alice babs et de l'extraordinaire star japonaise Misora Hibari
http://movie-musical-world.blogspot.fr/
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hansolo
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux

Message par hansolo »

Article de La tribune (Quebec) avec interview de Petula Clark qui revient sur son expérience avec Coppola (et Lucas) sur le tournage de La Vallée du bonheur
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Re: Katalin Karàdy

Message par LuluVerstra »

Music Man a écrit : Parmi ses nombreuses chansons, la plus célèbre demeure « Szomorú vasárnap », qui sera reprise dans le monde entier par Billie Holiday, Damia, André Pasdoc, Mel Tormé, Artie Shaw et consorts (sous le titre Gloomy Sunday ou sombre dimanche). Nous avons déjà eu l’occasion de discuter avec Lylah de cette fameuse chanson, jugée si déprimante, qu’elle aurait engendré de nombreux suicides. En tous les cas, la version de Miss Karàdy est vraiment particulièrement désespérée.
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Merci beaucoup, vraiment ! Admirateur de Karády Katalin j'approuve votre si bel article. Merci encore ... Il y a juste l'attribution de l'interprétation de " Szomorú vasárnap " à Karády Katalin que je ne comprends pas. Je ne l'ai pas trouvée par elle dans son vaste répertoire ; je l'ai trouvée interprétée par un homme en première interprétation de la chanson, sauf erreur. Parmi ses merveilleuses chansons, je citerai juste celle qui est devenue le symbole de sa vie " Hamvadó cigarettavég " / Jusqu'à la dernière bouffée de cigarette.
Il est plutôt difficile de se procurer des Dvd de ses films mais cela en vaut la peine. Même chose pour les affiches de ses films d'époque, les photos dédicacées (toujours en bleu des mers du sud, tout un symbole) et c'est encore plus difficile pour les partitions anciennes que l'on ne trouve pratiquement pas en dehors de la Hongrie et qui sont pratiquement impossibles à acheter de l'étranger. Enfin, les livres la concernant sont quand même un peu plus faciles à obtenir.
Encore un grand merci pour votre remarquable article, bravo !
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Barry Egan
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Re: Les vedettes féminines des films musicaux (Index en page 1)

Message par Barry Egan »

Music Man a écrit : 4 nov. 08, 23:28il faudra que je traite le cas d'Annette Funicello, la partenaire des beach movies avec Frankie Avalon, même si son talent m'a toujours échappé.
Bon, je sais pas où parler du film que j'ai vu hier soir, alors ce sera là.

Back to the beach

Le retour de Frankie Avalon et d'Annette Funicello dans un revival du film surf sixties avec tout son bon esprit, ses blagues ringardes, sa musique qui déchire et ses fêtes qui n'en finissent plus. Le pitch : la petite famille vivote dans l'Ohio en vendant des voitures et en faisant du shopping, et décide pour se revigorer d'aller à Hawaii. L'escale à Los Angeles finira par être un stop définitif après que le couple ait redécouvert sa jeunesse sur les plages. Petite sous-intrigue sympa avec la fille et son beau qu'elle essaie de cacher à sa famille comme dans les sitcoms de l'époque. Rien de transcendant, mais un petit film très agréable qui réserve son lot d'apparitions musicales sympas (Dick Dale, Stevie Ray Vaughan, Fishbone...), et pas si net que ça, parlant sans y toucher du temps qui passe et du matérialisme infantile d'après-guerre. Et puis, rien que les caméos de Pee-Wee Herman et d'OJ Simpson, c'est la marque d'un retour gagnant :mrgreen:
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